The Multiversity

Delta 3 se dirigeait vers la grande porte blindée, leur seule espoir ! Schield s'écrasa contre le terminal. Elle souffla la poussière, lui masquant la vue du terminal, qui par chance était encore alimenté, sûrement grâce à un circuit privée. Elle commença son piratage, elle resta dessus une long minutes, les autres repoussant les xénos.

« Accès autorisé. Ouverture de la porte. » Résonna faiblement une voix féminine.

Dans un concert de grincement, la porte commença à s'ouvrir. De la rouille et de la poussière tombèrent de la porte. Le bruit couvrait tout les autres, impossible pour Delta 3 d'entendre quoi que soit de distinctement, a part le bruit d'ouverture. Quand la porte termina enfin de s'ouvrir, ce coinçant dans un gros « KLANG », Delta 3 se détourna des xénos se rapprochant, pour se tourner vers la porte ouverte, pour contempler un Ultralisk, hurlant un rugissement, tout en fessant trembler le sol de ses pas.

Jane eu un petit rire nerveux, n'en croyant pas ses yeux et faillit s'évanouir. Ilinia avait les yeux remplit d'une terreur indescriptible et le bouche ouverte. Mixim tomba à genoux, lâchant ses katanas plein de sang, répétant « c'est un cauchemar, c'est un cauchemar ». Schield était tétaniser. Le briefing parlait d'une petite troupe de xénos, rien d'impossible pour elles ! Et encore ça aller jusque là, mais là un Ultralisk ! Ça sera quoi la prochaine fois ? Jusqu'où ira cette annexienne pour les avoirs ? Des larmes apparue dans les yeux d'Ilinia : Ce n'était pas leurs fins quand même ?

« Je vous l’ai dit : il n’y a pas d’échappatoires. Pourquoi refusez-vous l’offre de ma Mère ? Elle est une Reine, et vous serez ses concubines exclusives... Votre chef d’escouade est déjà entre nos mains, et constatera bientôt le cadeau que nous lui faisons... Tout comme je l’ai constaté jadis. J’étais comme vous, réfractaire aux Xénos, persuadée, dans mon arrogance individualiste, que je serais condamnée... »

Elles se retournèrent toutes, Engiel était encore en vie... malheureusement. Schield serra le poing et les dents. Elle regarda les xénosts faire un demie-cercle, la cérébrate et l'Ultralisk, cherchant un moyen de fuir, elle ne put que constater qu'il y avait plus d'échappatoire possible

« Ne comprenez-vous pas que cette lutte est inutile ? Même Tirch, la chef de toute votre unité, est entre nos mains. Je comprends votre peur, car je l’ai moi-même partagé, mais les Xénos ne sont pas vos ennemis. Ne vous laissez plus endoctriner par la propagande de vos dirigeantes, ces sénatrices corrompues. Les Xénos ne rêvent que d’union et d’amour. Déposez les armes, et vous serez conduites à notre Reine, où elle vous offrira une place de choix. Continuez à vous battre, et je vous maîtriserais. Votre sort sera le même. »

Tirch était tomber ? Impossible ! Elle était avec delta 1, le delta qui rassemblait les meilleurs soldates de la section Delta S ! Schield reposa ses yeux sur la cérébrate, cherchant une réponse à donner. Cela dura une minute.

-Vous n’êtes que des menteurs et des hypocrites ! Dit-elle, la voix tremblante. « Les Xénos ne rêvent que d’union et d’amour ». Continua t-elle en imitant très mal la voix de la cérébrate. C'est ça, et Engiel aime les hommes ! Votre pétasse de mère nous à toutes humilier, souiller et nous à fait vivre un calvaire depuis notre dernier rencontre, en plus d'embarqué une des nôtres ! Et vous voulez qu'on accepte son offre ? Je préfère mourir. Finit-elle, en détachant chaque syllabe.

Elle attrapa son arme de poing et se mit le canon sur sa tempe. Ses yeux brillaient de détermination et sa main ne tremblait pas

-Si votre mère tient vraiment a nous : qu'elle nous laisse partir !

Elles n'avaient que deux choix : la mort ou forcé l'ennemie à faire le bon choix. Les autres suivirent le mouvement de Schield. Elles avaient peu de chance de réussir, mais c'était leur dernière carte.
Miyo écouta l'histoire de la femme. Une histoire vraiment... tirée par le cheveux. Elle était cousue de fils blancs, ça s'entendait ! Mais Miyo ne laissa rien qui puisse informer la femme qu'elle ne la croyait pas. Son histoire comporté trop d'erreur et comment elle aurait put s'échapper, sans que l'annexienne ne l'est fait intentionnellement ? C'est impossible autrement. Et puis les xénos sont près tout pour conduire les soldates en erreur.  Quand elle finit, Miyo baissa son arme et s'approcha d'elle, l'air compatissante. Jusqu'à ce qu'elle lui donne un coup de poing et la fasse basculer par terre. Elle pointa son arme sur son crane.

-Si tu m'avais dit que tu portait un costume et que tu es venue ici a bord d'une navette voler, je pense bien que je t'aurais crue plus facilement. Tu à était transformée, autrement dit tu a un lien avec cette salope, autrement dit elle doit sûrement me voir et m'entendre à travers toi. Ton histoire est cousue de fils blanc, même si j'en suis pas sûr, ton histoire est trop louche pour être vrai.

Miyo s’apprêta a tirée, mais se ravisa.

-Je doute que ta maîtresse souhaite que tu meure. Je pense que tu me sera plus utiles vivante, elle ne prendra pas le risque de s'en prendre à moi, sans te toucher.

Elle donna un violant coup de crosse dans la tête de la xénos, l’assommant. Elle sortie son grappin et entrepris de saucissonner la femme l’empêchant ainsi de bouger. Elle la porta comme un sac, après avoir mit dans ses mains une grenade dégoupiller, fessant en sorte qu'elle la tienne bien. Leurs vies étaient littéralement entre ses mains.


Delta 2 avançait tranquillement, reprenant de leur course la nuit était tomber, mais en rien elles avaient envie de dormir. Mistrial résistait à la tentation d'allumer sa torche, car la vision nocturne ce n'est pas son truc. Juliette avait insister pour descendre du dos de Shiranui, boitant à ses côté, se servant de son sniper comme béquille. Elles avaient faim et les rations lyophilisé, bah c'est pas le meilleurs. Elles marchèrent encore, cherchant la base. En faite elles étaient perdue, donc elles avançait droit devant eux. Cette forêt plonger dans le noir était encore plus sinistre que le jour. Au bout d'un long moment elles s’arrêtèrent, la fatigue ayant eu raison d'eux.

-J'en peu plus... se plaint Shiranui en s'asseyant sur une racine.
-Comme nous toutes. Lui répondit Rinko

Elles restèrent assit, sans rien dire, essayant de chasser la fatigue. Mistrial regardait les alentour, Shiranui essayer de voir les étoiles, Juliette et Rinko étaient dans une phase de demie-sommeille. Durant quelque minute, elles étaient tranquille, jusqu'à ce que des ombres se déplace autour d'elles. Mistrial aperçue une de ces ombres, sortie son DiamondBack.365 et avança vers des buissons. Shiranui la remarqua et réveilla les autres, avant de prendre en mains sa lance.

Mistrial continua d'avancer, elle entendait des créatures se déplaceaient, mais elle n'arrivaient pas à situer où et combien. Elle continua jusqu'à ce qu'un Hormagaunt lui saute dessus, la plaquant à terre, lui fessant lâcher son arme. Mistrial tenta de se relever, mais le monstre monta sur elle, la plaquant au sol. Elle sentie quelque chose transpercer son épaule, lui arrachant un grognement. La langue du monstre se balada sur son visage. Le monstre s’apprêta à la tirée dans la forêt, lorsque le bruit d'un petit éclair retentit, le monstre s'effondra sur Mistrial. Juliette redressa son arme, elle venait de tirer une balle qui avait traverser de part en part le xénos. Mistrial se dégagea et revint vers les autres, au même moment où d'autre monstres surgirent des buissons, les encerclant, fessant en sorte de leur laisser aucune échappatoire !

Mistrial sortie ses griffes et tenta d'en trancher un, qui heurta la carapace de l'un deux, ne laissant qu'une éraflure peu profonde. Elle recula vite fait, elle avait perdue son arme de poing, Rinko avait la sienne et Juliette choisit une autre cible, l'abattant d'un coup et rechargea rapidement. Soit seulement deux armes à feu pour abattre tous ses monstres.

-Bon, quelqu'un a une solution ?
-A part tenter de les raisonner, non.
-Eh bien, je crois que se sera notre dernière bataille.

Shiranui fit tournaillé a grande vitesse sa lance, Mistrial caresse ses griffes, Rinko donna son pistolet à Juliette et dégaina son katana. Un monstre sauta sur Shiranui, qui abattit sa lance sur sa tête, avant de transpercé le cou. Mistrial frappa de ses griffes un autre monstre, qui les bloquas grâce a ses pattes avant de les briser avec l'autre, Juliette l'abattit d'un cou, avant de tirée sur un autre. Rinko esquiva un monstre et enfonça sa lame derrière sa tête, atteignant le cerveau. Elles n'avaient plus d'échappatoire et elles en avaient marre de courir.

Elvennya se retrouva face à une situation difficile, dans laquelle il était important de conserver son sang-froid. Les Uatéennes devant elle avaient compris que sa Mère les voulait vivantes, et qu’elles ne pouvaient pas s’échapper. Elles avaient sous-estimé les forces ennemies, et elles n’étaient clairement pas de taille contre un Ultralisk, et face à une multitude de Xénos. Elles avaient devant elles une alternative simple : rendre, ou mourir.

« Si votre mère tient vraiment a nous : qu'elle nous laisse partir ! » lâcha une Uatéenne, Schield, en mettant son pistolet sous son menton.

Les autres membres de son escouade firent de même, et Elvennya se retrouva donc face à cette impasse. Elle ne pouvait pas les laisser partir, ni les laisser mourir. Le temps jouait contre les Xénos. Sa Mère ne voulait pas se battre contre l’armée uatéenne, simplement capturer celles qui l’avaient humilié à Tekhos Metropolis. Si Elvennya n’était pas Cérébrate, elle aurait pu s’insurger devant ce que sa Mère faisait : sacrifier ses propres créatures pour une querelle personnelle, mais, en tant que Cérébrate dévouée et obéissante, il ne lui appartenait pas de remettre en question le bien-fondé des décisions de sa Mère. Elle se contentait d’accomplir ce qu’on lui demandait d’accomplir. Les laisser partir... Elvennya considéra cette option. Thorne n’aurait pas su comment répondre à ce dilemme. Même Elvennya n’était pas assez rapide pour les empêcher de se suicider, et toute la médecine xénos ne servait à rien si elles s’explosaient la cervelle. Sa Mère ne voulait pas de zombies, mais bien de soldates humaines et viables.

Elvennya trouva donc une option, une alternative, et hocha lentement la tête.

« Très bien. Vous pouvez partir. Ma Mère tient trop à vous pour vous laisser mourir inutilement, même si vous faites une erreur... »

L’Ultralisk s’avança lentement. Les Uatéennes pouvaient remonter dans le couloir, et l’Ultralisk rejoignit le garage, forçant les Uatéennes à s’écarter de son passage. La voie était maintenant libre, et les Xénos, tout en s’agitant, ne les poursuivaient pas. La Cérébrate semblait sincèrement désolée, regardant Mixim en espérant que cette dernière saurait comprendre qu’il était dans son intérêt de rester ici. Mais aucune des Uatéennes n’oserait désobéir, et elles restaient fidèles à leur stupide serment, et à leur ridicule nation. Elvennya ne pouvait pas vraiment le leur reprocher : il fallait passer de l’autre côté pour voir toute la puissance de la Fourmilière, pour voir qu’elle préservait l’identité culturelle et génétique de chaque espèce en son sein, et que, à sa manière, elle protégeait la Nature, en l’améliorant, et en l’unissant. L’humanité avait toujours été hostile au changement, toujours craintive face à ce qui sortait des schémas habituels, et, en ce sens, la méfiance des Uatéennes était logique.

La lourde porte se referma derrière elles, les séparant des Xénos. Elvennya, restée impassible, se permit alors de sourire.

« Préparez-vous à faire détoner les charges. »

Dans le tunnel, il y avait évidemment des conduits circulant le long de ce dernier, et des chancres s’avançaient le long de ce dernier, roulant rapidement. Le tunnel filait sous la montagne, et passait près d’une rivière souterraine. C’était cette rivière qui alimentait en eau la base, par le biais d’antiques canaux. Les chancres se rendaient vers les murs en acier que les Uatéennes avaient construit pour retenir la rivière souterraine. Ils allaient faire exploser ces digues pour inonder le tunnel, et ainsi neutraliser ces arrogantes femmes. C’était le plan de secours d’Elvennya.

Tandis que les Telkhanes plastiquées fuyaient rapidement, les chancres atteignirent leurs cibles, provoquant de violentes explosions qui déchirèrent à un endroit le toit du tunnel... Devant les Uatéennes. Le plafond s’effondra devant elles dans un amoncellement de poussières, et des torrents d’eau leur tombèrent alors dessus. Il n’y en avait pas assez pour noyer le tunnel, mais suffisamment pour les sonner et les disperser. Le temps qu’elles reviennent à elles, elles pourraient voir qu’Elvennya les avait poursuivi. Sa première cible fut cette Schield, celle qui avait encouragé les autres. Elle gisait sur le sol quand Elvennya l’attrapa à la gorge, la soulevant, avant de la balancer contre le mur.

« Capturez-les, vite ! » intima Elvennya.

Elle voulait profiter au maximum de son avantage pour les avoir.

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Pour Jenny, les choses n’étaient pas aussi roses. Son discours improvisé aurait pu marcher si elle avait soigné les détails ou le ton, mais Miyo ne fut malheureusement pas dupe. Pour autant, se faire frapper ne fit pas plaisir à Jenny. Elle eut très mal, mais cette femme continua à la battre, jusqu’à la harnacher en la ligotant, et en fourrant entre ses mains nouées une grenade dégoupillée. Elle exploserait au bout de quelques secondes si jamais Jenny la relâchait, mais cette dernière ne pouvait pas le faire. Miyo la porta alors sur son dos, s’avançant lentement... Puisqu’elle portait Jenny ainsi, elle ne pouvait guère plus avancer, et les araignées continuaient à se rapprocher.

Sonnée, Jenny ne réagissait pas, essayant de reprendre ses esprits, et de trouver une solution. Elle ne voulait pas mourir, mais elle ne voulait pas non plus décevoir sa Reine. La pauvre n’était pas une Cérébrate, et n’avait aucun pouvoir particulier, si ce n’est celui d’être une superbe pute. Face à de simples civils, elle pouvait donner le change, mais, face à une Uatéenne entraînée, elle était faible. Les deux femmes avançaient donc, mais Jenny pouvait sentir les araignées se rapprocher. Sa bouche avait été bâillonnée, mais elle se mit à se débattre en sentant les araignées se rapprocher, comme pour inciter Miyo à agir, à comprendre ce qui lui arrivait. Silencieusement, les araignées avançaient, en hauteur, profitant du manteau de la nuit pour se rapprocher. Jenny les sentait grâce à sa nature xénos, car ces créatures sauvages étaient partiellement xénos, mais elle doutait que Miyo, en la trimballant, puisse réagir.

La Xénos sentit alors quelque chose heurterses fesses, comme un filament, et elle se sentit alors tractée en hauteur.

« HUUUUU !!! » s’exclama-t-elle.

On se mit à la soulever, et Miyo fut emmenée avec, car un autre filament vint l’attraper à la jambe, la tirant en l’amenant la tête en bas. Les araignées avaient attrapé leurs proies, et Jenny se serrait à sa grenade. Les araignées géantes descendaient le long de grands arbres, et, en tournant la tête, Jenny vit une énorme toile d’araignée en hauteur, avec une multitude d’araignées, plus ou moins grosses, qui se déplaçaient le long de cette dernière.

*Oh non, je ne veux pas finir ainsi, non, non, non !!*

Sa seule arme était la grenade qu’elle tenait entre les mains, et la panique venait de la réveiller. Elle ne voulait pas finir comme ça, elle voulait encore se faire prendre par sa Mère, et coucher avec toutes ces belles Uatéennes ! Elle se mit à tirer sur ses liens. Ils étaient solides, oui, mais elle avait quand même des propriétés xénos, et elle usait de sa seconde peau, cette excroissance noirâtre la recouvrant partiellement, pour affaiblir les liens autour de ses poignets. L’araignée se rapprochait, mais Jenny remarqua que ces bêtes se concentraient surtout sur Miyo, qui avait déjà tué d’autres monstres. Jenny voyait la gueule se rapprocher, et continuait à affaiblir ses liens. La bouche édentée du monstre se rapprochait, prête à l’avaler... Quand Jenny lança la grenade. Elle explosa contre l’araignée, et une gerbe de sang s’abattit sur le corps de la Xénos, tandis que l’araignée poussait un hurlement de souffrance.

La toile retenant Jenny se lâcha, et la Xénos fit une chute d’une dizaine de mètres. Elle s’écrasa lourdement sur le sol, se brisant un bras, mais reconnut alors une silhouette familière près d’elle.

Sarah Kerrigan !

La Reine des Lames en personne venait d’arriver.

« M-Ma... Ma Reine... » réussit à articuler faiblement Jenny, les yeux embués par la souffrance et par la joie.

La Reine la libéra vite. Le facteur autoguérissant de Sarah Kerrigan avait été implanté dans les gènes de Jenny, et Kerrigan lui ordonna de se retirer. Elle leva ensuite la tête. Il était temps que l’Annexienne finisse le job.

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Les Uatéennes étaient vaincues. Pour Thorne, ceci ne faisait maintenant plus l’ombre d’un seul doute. Les Hormagaunts étaient dans leur terrain de prédilection, la jungle, et étaient plus nombreux qu’elles. Elles étaient fatiguées, épuisées, affaiblies, voire blessées pour certaines. Thorne jubilait sur place. Satisfaire sa Mère était son plus cher désir et elle traquait donc ces femmes, se rapprochant de plus en plus, tandis que les Hormagaunts attaquèrent. L’un d’entre eux se saisit d’une Uatéenne, Mistrial, et commençait à être excité en se sentant si près d’elle. Sa joie fut cependant de courte durée, car une balle lui explosa le crâne, et les autres Hormagaunts se firent également repousser par les Uatéennes. Des griffes, une lance, un katana, et un pistolet. Quatre armes, quatre Uatéennes face à une cohorte d’Hormagaunts, qui sortaient lentement de la forêt, les encerclant par leurs centaines de pattes dressées et de paires de yeux jaunâtres qui les fixaient silencieusement.

C’était leur baroud d’honneur. Les Xénos chargèrent en hurlant, et les armes fusèrent, se teintant de leur sang. Un Hormaguant réussit à bondir sur Juliette, et planta ses deux griffes avant dans son épaule, puis bondit sur le côté, tout en maintenant Juliette, avant de la balancer sur le sol. Elle s’écarta du groupe, blessée, mais pas morte, et l’Hormagaunt se retourna vers ses proies... Pour se recevoir une lame qui lui fendit le crâne en deux.

Les survivantes se battaient bien, mais la lutte était vaine. Les griffes de Mistrial ripèrent à nouveau contre une carapace, et le Xénos la chargea sur le ventre, l’étalant sur le sol. Le katana de Rinko s’enfonça dans la chair d’un Xénos, mais un autre en profita, bondissant par-dessus la carcasse de son confrère, et sa tête heurta celle de Rinko, l’envoyant s’écraser sous son corps. La lance de Shiranui produisait de meilleurs résultats, par ses mouvements amples, mais, quand cinq Hormagaunts la chargèrent toutes en même temps, elle ne put que succomber.

Victorieux, les Hormagaunts poussaient des grognements de joie, en encerclant les femmes, sans savoir que Mistrial disposait encore d’une grenade capable de les affaiblir. Pour l’heure, ils attendaient tout simplement que leur Maîtresse arrive, se refusant à prendre ces femmes, certains les reniflant et les léchant, mais sans aller plus loin.

Ils restaient très obéissants.

Schield attendait la réponse de la cérébrate, s'attendant a ce qu'elle refuse ou qu'elle envoie des xénos les prendre de vitesse. De toute façon, elles n'avaient plus rien a perdre, a par leurs vie et leur liberté.

« Très bien. Vous pouvez partir. Ma Mère tient trop à vous pour vous laisser mourir inutilement, même si vous faites une erreur... »

Schield la regarda, le regard suspicieux.

-Oui je fais une erreur : celle de croire que vous ne ferriez rien.

Elle pourrait l'abattre, mais le temps qu'elle tende le bras et ajuste son tir, la cérébrate serait déjà sur elle, elle savait que les cérébrates étaient bien plus évolue au niveau capacité physique que les humains, elle préféra ne pas prendre de risque. Elle s'écarta du chemin du mastodonte, sans quitter des yeux la cérébrate, comme si elle s'attendait à ce qu'elle se transforme en un monstre. Elle semblait leur jeter un regard désoler, comme si elles avaient fait le mauvais choix. Comme si Schield avait envie de vivre comme esclave pour ces saloperies, tout ce qu'elle veut c'est en finir rapidement avec ses dettes et quitter au plus vite l'armée.

Mixim croisa le regard de la cérébrate, avant de le détourner rapidement, craignant qu'elle puisse lire dans ses pensées et qu'elle tente de la contrôler ou de la manipuler. Ilinia et Jane s'engagèrent rapidement dans le tunnel, voulant s'éloigner au plus vite des xénos. Elles devraient se préoccuper que de mission n’incluant pas de xénos, véritable cauchemar pour elles ! Schield alla vite fait au panneau de contrôle pour refermer la porte. Elles reculaient, fessant toujours face aux xénos. Une fois que la porte se referma sur elles, elles se mirent en courir, voulant mettre le plus de distance possible entre elles et ses monstres.

-Super comme bluff Schield, elle a mordue a l'hameçon ! Dit Mixim d'une voix enjoué.
-Quel bluff ? Rétorqua Schield

Mixim fit les yeux ronds : elle était vraiment prête à se suicidé ? Ilinia comprit Mixim, elle aussi tenait à la vie, tout comme elle. De plus connaissant le plus grand fantasme de Mixim, les xénos auraient put s'en servir contre-elle, car depuis cette mission dans les égouts, le plus grand secret de Mixim fut révéler a toutes et surtout par Sarah Kerrigan, peut de chance que celle-ci est oublier son fantasme d'ailleurs.

Quand a Schield, elle sentait qu'elles allaient droit vers le mur : la cérébrate les avait laisser partie aussi facilement que si elle leur avait dit bonjour. Elle a due prévoir quelque chose pour les bloquer, ce n'est pas possible autrement ! Pourtant rien ne les poursuivaient et rien ne les ralentissaient. Elle les avait vraiment laisser partir ? Schield commençait à avoir peur, elle ne comprenait pas pourquoi la cérébrate n'avait rien fait et ça lui fessait peur. Qu'es qui va leur arrivaient ? Quel genre de monstre va encore débarqué ?

Les mêmes sentiments que Schield, gagnèrent les autres. La tension était palpable, la peur prenait de l’ampleur, les xénos étaient capable de tout. Et justement ! Alors que delta 3 se poser des question du pourquoi du comment, devant elles une explosions retentit ! Elles l’aperçurent, en même temps qu'une partie du plafond s’effondra et que des quantité gargantuesque d'eau leur tombèrent dessus.

-DEMI-TOUR !

Mais hélas, il était déjà trop-tard. L'eau les frappa de plein fouet, leur fessant lâcher leur arme en mains. Elles furent malmener et retourner dans tout les sens sur plusieurs mètre, retenant leur souffle le plus possible. Au bout d'une moment, la vaque d'eau les emportant perdit de l'ampleur jusqu'à disparaître.

Elles étaient éloignée les une des autres, sonné et s'en remettant lentement. Schield se leva lentement, un peu perdue, tout ses gadgets et autres étaient foutue, l'holo-carte devait être mort et seule ses deux Gomes marchaient encore. Elle se servit de ses bras comme support, se laissant le temps de reprendre ses esprits. Mais elle se sentie empoigner par le cou, avant d'être soulever et jeter contre un mur, sa tête heurta le mur avec violence, l’assommant sur le coup.

Les autres se relevèrent lentement, voir les xénos et la cérébrate fut comme un choc électrique. Mixim chercha ses katanas, elle les avait encore en mains, avant que l'eau ne l'emporte et lui fasse lacher. Deux Hydralisks foncèrent sur elle la prenant de vitesse chacun d'un côté. Mixi fut prit au dépourvue, ne sachant pas quoi faire, ils la bloquèrent rapidement à l'aide de leurs queues et la plaquèrent entres leur torse. Mixim rougit, car cette situation lui rappelait une mission dans les égouts, mission où elle fut violé par deux Hydralisks, mais si elle y avait prit plaisr. Elle ne put s’empêcher de laisser son fantasme envahir son esprit, la fessant lentement mouiller.

Jane était la seul encore armée, elle passa une de ses lames à Ilinia et firent face aux xénos approchant. Mais ce fut dans leurs dos qu'une plus grande menace se manifesta, en effets des Xénophormes descendirent des murs, pour se positionner derrière elles et ensuite, ils sautèrent sur elles t-elle des fauves, les plaquant contres le sol, ploquant leurs membres, arrachant leur armes. Elles ne crièrent pas, trop peur que les Xénophormes en profite pour passer leurs langues dans leur bouche, alors que qu'elles se baladaient sur leurs visage. Ilinia aperçue la cérébrate, allant vers elles. Qu'elle sera leur sort ?
Miyo était plutôt satisfaite, elle avait de quoi, peut être, marchandé : la xénos qu'elle avait capturer, devait être cher a sa maîtresse. Si tout ce passe selon ce qu'elle pense, y a de forte chance qu'elle puisse au moins la faire chanter un peu. De toute façon elle a contacter Contrôle, elles auront bientôt de quoi pouvoir sortir d'ici rapidement !

Elle avançait lentement, parce que la xénos pesait son poids et elle voulait être la plus discrète possible. Tout aller bien, jusqu'à ce que la xénos ne se mette a bouger, l’empêchant le porter correctement. Elle devait voir la grenade dans sa mains, si elle bougeait trop elle pourrait la lâcher, donc si elle bouger il devait y'avoir une raison. Il y avait peut être des xénos dans le coin et elle essayer d'attiré leur attention ? A cette penser, Miyo voulue la jeter a terre pour la corriger de son erreur, avant de la sentir s'envoler, quittant son épaule.

-Que...

Elle sentie une soudaine traction sur sa jambe gauche, la tirant vers le haut, lui fessant lâcher son arme. Elle aperçue les araignées mutantes. Miyo croyait qu'elles ne s'éloigneraient pas trop de leur territoire, faut croire que non. Mais ce fut quand elle regarda vers le haut qu'elle vue un nid. Elle pensait s'être éloigner de leur territoire, est-il plus grand qu'elle ne l'imagine ? Sans tarder, ses mains attrapèrent une dague et une sorte de grenade. Une fois la-haut, elle fut collé a une toile, mais elle mit son bras avec sa dague a l’abri dans sa cape. Mais une bonne partie des araignées se dirigeait... vers elle !

*Putain ! Même ces araignées mutant me préfère au xénos ! Toutes les créatures mutantes ou aliennes se sont liguer pour nous faire chier ou quoi ?*

Miyo entendit l'explosion de sa grenade qui attira l'attention des araignées, sur l'origine. Une araignée à qui il manquait des pattes et une partie de la figure gesticuler de douleur devant un troue dans la toile, l'endroit où était la xénos. Miyo en profita pour couper ses liens avec sa dague, libérant son bras avec sa grenade spécial et l'activa au moment où les araignées se re-concentraient sur elle. La grenade émit une onde choc, envoyant valser quelque araignées trop proche et brisant le support de la toile. Ainsi, une partie de la toile tombe, Miyo avec. Elle finit de se libéré et utilisa son deuxième grappin, afin de ne pas s’écraser sur le sol. Son grappin s'attacha a une une branche, elle accusa le choc et descendit en rappel. Un fois au sols, Miyo regarda en l'air, la toile fessait peine a voir et les araignées commençait a descendre. Elle baissa la tête et l tourna sa tête vers la xénos qu'elle avait capturer.

En tourna la tête, elle vit non pas celle qu'elle avait capturer mais une femme qu'elle connaissait bien et qui répondait au nom de Sarah Kerrigane. Elle resta quelque seconde a la regardait, avant de faire les gros yeux de partir a toute vitesse dans la direction au poser. La peur ne lui donna pas des ailes, mes carrément des réacteurs d'avions ! Elle ne pouvait pas l'affronter, ni espérer gagner ! Tous ce qui lui fallait c'était mettre de la distance entre elle et ce monstre !
Delta 3 livrait son dernier combat, Rnko assurait de protéger Juliette, celle qui était sûr de tuer en coup ses bestioles, avec un peu de chance elle en tuer deux à la suite avec une balle. Son sniper émettait un bruit semblable un petit coup de tonnerre. Une concentration extrême se lisait sur son visage, même si elle devait faire vite, elle visait toujours juste. Rinko usait de son katana comme une véritable maître d'arme, tranchant les endroits où il n'y avait pas de carapace. Mistrial était une furie, elle donnait des coups de ses griffes partout où elle pouvait, donner des coups de pieds, tapant du poids étranglant quand elle pouvait. Parfois elle rentrait ses cinq lames et donner un coup de poing avec son bras bionique, aussi puissante qu'un coup de masse. Shiranui aussi fessait des ravage, grâce ses coup rapide, précis et ample se servant parfois de sa lance comme d'une hache et donna parfois de grand coup circulaire.

Mais chaque coups les fatiguaient, elles poussaient au-delà de leur limite si elles devaient s’arrêtaient, elles le feraient sans se relever.

Mais malgré cela, Juliette fut quand même atteint par un Hormagaunt, qui planta deux griffes dans son épaule, lui arrachant un hurlement. Le xénos l'emporta avec lui, fessant bouger ses griffes dans l'épaule de Juliette lui arrachant un nouveau crie et la balança par terre, lui arrachant un crie de plus. Par vengeance, Rinko lui fanda le crane et ramena Juliette. Elle prit le pistolet de Rinko et s'en servit pour les tuer, son bras droit était suffisamment amocher pour ne pas subir le recule de son arme de prédilection.

Mais le glas de la défaite sonna pour l'escouade. Mistrial donna un nouveau coup, mais ce fut le dernier coup pour ses lames, qui se brisèrent. Le xénos lui rentre dedans, lui coupant le souffle. Rinko lui vint en aide, achevant le monstre, mais durant le laps de temps où elle retira son katana, un autre lui sauta dessus heurtant sa tête avec la sienne. Rinko lâcha son katane et fut entraîner par le xénos par terre, qui l’écrasa de sous son poids, la bloquant ainsi.

Mistrial voulue l'aider, elle se débarrassa du corps d'une xénos mort et se releva, mais un Hormagaunt lui sauta dessus, elle accusa le choc et resta debout, mais un deuxième lui sauta dessus, la fessant tomber. Les deux joignirent leur force pour la bloquer à terre, elle se débattait comme une démente.

Shiranui aperçue ses amies en difficulter, elle se porta a leur secour, mais cinq Hormagaunts se préssèrent vers la géante humaine*. L'un d'eux l'attaqua de front, Shiranui lui donna un coup de lance, mais le monstre esquiva l'attaque et usa de sa mâchoire et des griffes pour bloquer sa lance, un deuxième vint l'aider et les deux tirèrent. Shiranui tint bon, si elle perdait sa lance, elle perdait son unique moyen de défense. Mais derrière elle, un troisième lui fonça dans les jambes, la forçant à mettre ses genoux a terre, un quatrième lui sauta sur le dos, la mettant a terre et les autres s'activèrent pour bloquer ses bras et ses jambes. Pour Juliette, ils n'eurent besoins de rien faire. Sa jambe casser l’empêcher de bouger librement, même si l'anneau maintenait son champs de force sur son os cassée, et son épaule transperçait lui handicaper son bras. L'arme était vide et Juliette regarda avec crainte ces monstres, mais aucun ne l'approcha, elle était déjà hors d'état de nuire et elle était déjà assez abîmer, autant ne pas empirer son état.

Mistrial, Rinko et Shiranui abandonnèrent rapidement leur effort pour se libéré de l’étau qu’exercé les xénos, leurs corps les lâchèrent, exténuer, sans force. Elles avaient tout donner et leur corps avaient atteint leurs limites. Les monstres les traînèrent à moities, les regroupant près de Juliette. Les xénos abusèrent de leur moment de faiblesse pour les lécher ou les reniflé de temps en temps, autant le visage que leur poitrine, mais Mistrial se montrait toujours agressive.

-Mistrial... tu peux te servir de ta grenade ?
-Nan... trop nombreux et j’attends... une meilleurs occasion...

Mistrial eu un sourire mauvais, elles seront forcément mener à leur bourreau, à cette annexienne qui les pourchasse depuis le début ! Mistrial lui réserve une bonne surprise.



*Shiranui mesure 2m15, je tiens a préciser au cas où

La résistance des Uatéennes était finie. C’était terminé. Elvennya en était toute émoustillée. Elle avait neutralisé leur chef, Schield, et les autres s’écroulèrent sur place. Jane et Ilinia tentèrent bien de résister, mais, sonnées, elles ne virent pas les Xénomorphes jaillir dans leur dos, et les balancer sur le sol. Elvennya esquissa un sourire. Les Xénomorphes ressentait son excitation, et Elvennya se serra les poings. Mixim était à nouveau plaquée contre deux Xénomorphes qui grognaient contre elle, et Elvennya sentit qu’elle mouillait. Elle ferma brièvement les yeux, et constata que les autres Uatéennes seraient bientôt toutes capturées. Le piège avait marché à la perfection. Elvennya ne pouvait s’empêcher de se sentir excitée devant toutes ces femmes, devant tout le programme joyeux qui s’annonçait ! Oh, elle n’avait clairement pas à se plaindre ! C’était un spectacle magnifique qui s’annonçait.

Elvennya s’avança lentement, et vit qu’Ilinia la regardait. Elle fléchit les genoux vers elle, et tendit sa main, caressant ses cheveux.

« J’ai tellement envie de vous baiser...Là, maintenant... »

Elle se releva, et s’approcha de Mixim. Un Xénomorphe s’écarta, mais un autre restait dans le dos de Mixim, continuant à la maintenir. Elvennya caressa l’une de ses joues, glissant son autre main le long de sa combinaison moulante, et son nez vint se frotter contre celui de la femme.

« J’ai tellement envie de te sauter, Mixim, de laisser mes Chasseurs te baiser pendant des heures et des heures... Mais ma Mère vous veut propres avant de toutes vous prendre. Mais ne t’en fais pas, Mixim, tu y auras droit... Je te promets que je te baiserais méchamment... »

Elvennya l’embrassa alors, puis lui sourit, tendrement... Avant que ses Xénomorphes ne neutralisent toutes ces femmes. Il fallait suivre les ordres, et il était temps d’évacuer. Les Xénos allèrent traîner les corps vers les souterrains de l’usine, là où ils allaient pouvoir fuir... Retourner à la base avec leur colis.

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Les Hormagaunts avaient remporté cette partie sans trop de surprises. Cependant, se battre contre ces belles femmes avait passablement réveillé leurs instincts, les excitant, et, tandis qu’ils les regroupaient, ils commençaient à se frotter contre elles. Leurs gueules édentées léchaient leurs jours, leurs lèvres, et ils remuaient contre leurs combinaisons moulantes, faisant apparaître d’énormes verges tendues qui se frottaient contre elles. On les entendait grogner et gémir, n’attendant qu’un geste pour les prendre. Toutefois, ils ne passaient pas à l’acte, partagés qu’ils étaient entre les ordres de leur Maîtresse, et leurs instincts xénos. Finalement, ce fut les premières directives qui l’emportèrent, car, alors que les Hormagaunts hésitaient, et se masturbaient contre leurs combinaisons moulantes, Thorne finit par arriver.

La dangereuse Cérébrate ressentait les mêmes désirs que les Hormagaunts, et faillit bien hésiter en voyant Rinko. Sa belle combinaison rose, ce regard espiègle sur le visage... Néanmoins, les ordres étaient les ordres, et, alors qu’elle était reliée à sa Mère, ainsi qu’aux autres Cérébrates, Thorne savait qu’Elvennya venait de capturer son escouade. Thorne ne pouvait pas se permettre de désobéir aux ordres de sa Mère, et elle s’avança rapidement vers une Uatéenne blessée : Juliette. Elle avait également une belle poitrine, et les Hormagaunts la surveillaient un peu moins, car elle était blessée. Son épaule était blessée, et Thorne se pencha vers elle, caressant tendrement sa joue.

« Ne t’inquiète pas, nous allons te soigner... Sous les ordres de Tekhos, vous étiez des pions, des petits soldats que vos supérieures pouvaient se permettre de sacrifier sans vergogne. Nous vous offrons la chance de rejoindre une famille, de faire quelque chose d’utile de vos vies. »

Elle comprenait leur scepticisme, leur résistance. L’être humain était, par définition, hostile au changement. Mais il était temps d’y aller, maintenant. Les Hormagaunts assommèrent les Uatéennes, et les traînèrent alors. La priorité de Thorne, une fois arrivée à la base, serait de soigner Juliette.

Ensuite, elle aurait tout le temps de profiter de sa rétribution, et elle commencerait par Tirch. Oh, ce serait magnifique ! Thorne serra les poings sous l’effet de l’excitation. Si seulement elles avaient un peu plus de temps... Mais, d’ici, elle pouvait imaginer les avions de chasse uatéennes se rapprochant à toute allure pour vitrifier cette jungle. Le temps leur manquait, et il était hors-de-question, pour sa Mère, que le scénario des égouts se répète. Thorne se pressa donc.

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Il ne restait plus qu’un seul petit cochon en liberté. Quand Miyo croisa le regard de Sarah, la Uatéenne eut la plus logique des réactions : elle se mit à fuir à bride abattue. Un sourire éclaira les lèvres de Kerrigan. Miyo était perdue, et savait qu’elle n’avait aucune chance contre elle. Heureusement pour elle, Sarah était occupée contre les araignées carnivores, qui étaient particulièrement remontées. Elles étaient comme des Xénos sauvages, en fureur, et même les pouvoirs mentaux de Sarah n’arrivaient à les calmer. Elles s’étaient instinctivement concentrées sur Miyo plutôt que sur Jenny, car Miyo était une humaine, et Jenny avait des gènes xénos dans le corps. Sarah laissa Miyo courir, et bondit vers les araignées qui dévalaient les arbres. Elle fit un bond vertigineux, et planta ses pattes dans la tête d’une araignée, avant de bondir, se servant de son corps pour se catapulter. Des boules d’énergie partirent de ses paumes, frappant d’autres araignées, et elle atteignit l’abdomen velu d’une autre araignée, s’en servant pour bondir à nouveau.

C’est de cette manière que Kerrigan se rapprocha du nid, et donna aux araignées une raison de paniquer. Elle envoya une autre boule magique, chargée de feu, et incendia le nid dans une belle explosion qui illumina une partie de la forêt. Les araignées se mirent à hurler, et, à leur rage, succéda la souffrance et la douleur. Sarah se laissa ensuite retomber sur le sol, le ciel brûlant au-dessus de sa tête, et ferma les yeux. Miyo était très facile à repérer. Contrairement aux Cérébrates, Sarah était une puissante télépathe, et elle sentait sa peur. Un sourire traversa ses lèvres, et elle s’élança à sa poursuite.

Miyo courait vite, mais pas autant que Sarah. Cette dernière se déplaça rapidement, usant de ses facultés physiques amplifiées par son statut d’Annexienne. La proie filait le long des arbres, mais il fallut à la Reine des Lames une petite minute pour la rejoindre. Elle atterrit comme par enchantement devant elle, et la cueillit au détour d’un arbre en la serrant dans ses bras.

« Shhhht... Shhhhhhhttt... » fit-elle, en serrant.

Miyo se débattait naturellement contre elle, mais la prise de Sarah était trop forte. Cette dernière serrait assez pour l’assommer, et ses deux pattes organiques dans son dos s’étaient positionnées pour toucher le dos et les fesses de Miyo, afin de la plaquer contre son corps. Sarah était plutôt grande. Moins que Shiranui, mais elle atteignait les deux mètres de hauteur avec ses talons. Miyo continuait à se débattre, et Sarah admira sa résistance... Même si elle était vaine. Peu à peu, elle sombra contre ses bras, la prise de Sarah bloquant ses poumons, l’empêchant de respirer.

« Vous avez offert une résistance admirable... disait Sarah alors que la Uatéenne sombrait peu à peu. Il est temps pour vous de goûter à la félicité éternelle, maintenant. »

La Uatéenne s’affala donc, et Sarah lui embrassa le front. Elle aurait bien aimé pouvoir la baiser maintenant, mais elle savait que Miyo avait prévu la base, et qu’ils enverraient des renforts. Le temps jouait contre elle, mais ce n’était que partie remise.
Quelques heures plus tard...

Les avions de chasse uatéens survolèrent la jungle à l’aube, et balancèrent des bombes incendiaires qui pulvérisèrent une bonne partie de la jungle, provoquant de terrifiantes explosions. C’était la procédure classique en cas de territoire bio-infesté : tout purifier par le feu. Tandis qu’une redoutable force de frappe s’avançait vers le complexe, dans les profondeurs de ce dernier, Sarah chargeait ses vers de Nydus. Ses créatures énormes étaient des espèces de vers de terre géant, permettant de transporter les Xénos très rapidement, en creusant des galeries souterraines à l’aide de leurs profondes dents. C’était de cette manière que Kerrigan avait rejoint ce complexe, et c’était de cette manière qu’elle comptait partir.

Toutes les Uatéennes capturées étaient sous stase, enfermées dans des espèces de sarcophage organique ne faisant dépasser que leurs têtes. Il avait fallu retarder le départ, le temps de soigner Juliette, mais la Uatéenne était maintenant rafistolée. Les Xénos se repliaient dans les vers de Nydus, mais le surplus resterait là, afin de ralentir les Uatéennes. Sarah observait chacune de ces femmes avec un sourire sur le visage. Elle aurait de quoi faire avec elles, et c’était bien pour ça qu’elle s’était retenue. C’était bien plus difficile qu’on ne le croyait, et, pour tuer le temps, Goya avait été mise à contribution. Tandis que les Xénos fuyaient, Sarah lui avait sauvagement fait l’amour, et Elvennya et Thorne étaient ensuite passées sur elle, les deux la prenant en même temps.

Goya était maintenant à côté d’elle, inspectant et caressant les visages de ses amies.

« Nous rentrons chez nous..., annonça Sarah. Et, comme toi, Goya, elles comprendront toute la chance qu’elles ont d’avoir été capturées par moi. »

De plus, Sarah savait qu’elle ne pouvait pas correctement les séduire ici. Il fallait retourner à la base, là où elle aurait, non seulement tout le temps nécessaire, mais aussi tous les moyens mis à disposition pour séduire ces petites perles.

L’Astéroïde.