The Multiversity

Rhian était une demoiselle très séduisante, plus Urbosa l'observait, plus elle avait envie de l'avoir dans sa chambre et lui faire l'amour. Sauvagement, tendrement, elle voulait la rendre folle de désir et de plaisir. Elle en avait vue passer des femmes, certaines étaient à son goût, comme elle, mais aucune ne lui donnait une telle envie de planter sa petite graine ! Elle ignorait si entre Rhian et cette Fallah, il y avait quelque chose de sérieux, ou bien si elle fulminait juste, car elle ne pouvait protéger dignement la princesse ? Mais elle avait beau avoir envie de baiser Rhian, et même de lui faire porter son enfant, elle avait quelques principes, à commencer par ne pas voler la femme d'autrui. Elle ne voulait pas juste une enfant qui assurera sûrement la prochaine génération de Gerudo, elle voulait une femme qui resterait à ses côtés aussi, un minimum de vie de famille quoi, elle ne voulait pas juste une mère porteuse et adieu. Elle la couvrait de compliment, se sentant très tactile avec elle, mais la princesse se sentait un peu gênée, par la vitesse ou les gens autour ? Urbosa avait un peu de discrétion, elle la chauffait ici, mais elle lui fera l'amour en privé. D'une certaine façon, Rhian avait raison, si elle avait enfin une fille de la part de Rhian, elle pourrait prétendre à la couronne, même si Urbosa lui offrira volontiers sa tribu, car ainsi étaient diriger les « elfes solaires ».

« Je me moque des coutumes de Papua. Je peux comprendre que cela déplaise à tes parents, mais que je sache, tu es une demoiselle majeure, ou presque ? Tu n'as pas huit ans, tu es une jeune femme ! Libre, qui plus est. Cela ferait sûrement ''mauvais genre'' pour eux, que leur fille ai un enfant avec une inconnue, mais c'est ton choix, Rhian. S'ils voulaient tout décider pour toi, c'est un chien qu'ils auraient dû avoir, pas un enfant. »

Urbosa était partagé entre les craintes de Rhian et les choses qui pourraient se produire avec la famille royale. Ici, on n'imposait pas de partenaire, on vivait l'instant présent, on pouvait vivre en couple avec n'importe qui, tant que c'était consenti. La seule interdiction, était de vivre avec des hommes. Adulte ou enfant, les hommes ne sont pas fait pour vivre avec les Gerudo. Mais la grande femme avait raison sur certains points, peu importe son titre, c'était à elle de choisir qui elle épousera, avec qui, elle aura des enfants. Toute princesse qu'elle était, Papua était une nation libre, jusqu'à preuve du contraire. De ses bras musclés, elle soulevait la princesse pour la mettre face à elle, sur ses cuisses, elle caressa son menton, se liant à elle par le regard.

« Je ne te forcerais pas, Rhian, à porter mon enfant ou à vivre avec moi. Je veux juste te faire goûter à cela le temps de ton séjour ici. Je veux juste que, si cela te plaise une fois parti d'ici, tu me reviennes. Et surtout, si tu portes mon enfant... que tu l'élèves avec amour, ou que tu me l'apportes pour en faire une Gerudo. »

Rien ne garantissait que Rhian tomberait enceinte pendant ses quelques jours après tout. Mais si elle devait porter son bébé, elle ne voulait pas que ce bébé meure avant même sa venue au monde, un crime ignoble à ses yeux, mais elle voulait savoir son bébé en bonne santé auprès de Rhian, ou bien à ses côtés. Après tout, si c'était un garçon, il ne pourrait vivre ici, mais si c'était une fille, elle sera élevé de sorte à devenir la prochaine cheffe. Elle en aura le potentiel ! Très douce, très calme, la grande femme savait s'imposer comme leader, mais aussi se montrer douce, elle devait savoir manier ses armes. Autour de la table, Fallah veillait sur la scène, observant autant Rhian que cette femme, tandis que la petite sœur d'Urbosa observait cela avec amusement.

Rhian était assez partagée, confuse par rapport à tout ce qu’elle vivait en ce moment. Tremblant doucement, elle devait bien admettre qu’elle avait envie de cette femme, qu’Urbosa la motivait beaucoup. Mais, pour autant, aller jusqu’à avoir un enfant avec elle… Urbosa avait beau la sermonner en lui disant qu’elle était une grande fille et non une esclave, les choses n’étaient malheureusement pas aussi simples. Écoutant tout cela silencieusement, Rhian se pinça les lèvres, et croisa le regard de Fallah, puis lui fit signe d’approcher. Mine de rien, Rhian était en train de réfléchir à tout ça, à cette proposition… Un enfant ? L’idée semblait complètement folle, mais elle avait envie d’y croire. Cette idée n’était pas totalement rejetée par elle, mais la position de Fallah allait être essentielle.

La jeune garde du corps se dépêcha de venir, et s’assit à côté de Rhian. Fallah était évidemment nerveuse, et semblait regarder Urbosa avec une méfiance. Était-ce en raison de leur rapt, ou des avances de la Gerudo ? Peut-être bien un mélange des deux ! Fallah s’assit en tout cas à côté des deux femmes. Rhian se racla la gorge, restant contre le corps d’Urbosa, et se retourna vers sa garde du corps.

« Urbosa, j’ai sans doute oublié de te dire que Fallah était l’une de mes amantes les plus régulières… C’est mon amie d’enfance, et une femme en qui j’ai toute confiance. »

Ce préalable posé avait pour unique but de montrer à Urbosa qu’il allait falloir compter sur Fallah, et à Fallah que Rhian ne l’avait pas oublié.

« Urbosa souhaite conclure une alliance entre sa tribu et Papua… Une alliance dont la signature serait que je lui offre un enfant. »

La nouvelle serait sans aucun doute surprenante pour Fallah, alors Rhian lui laissa le temps de digérer cette information, et tout ce qu’elle impliquait potentiellement.

« Je ne peux pas passer neuf mois ici, alors il faudra que je me rende avec toi, Urbosa, dans un endroit où le temps s’écoule différemment, où je pourrais passer neuf mois sans alerter ma famille… »

Le Monde Érotique de Lust représentait pour cela une bonne solution, mais l’entrée se trouvait au harem royal de Papua. Il existait peut-être d’autres Portails, mais ils étaient rares, et Rhian n’en avait entendu parler d’aucun du côté du village gerudo.

« Mais je veux connaître ta position, Fallah, elle est décisive… Je suis prête à accepter la proposition d’Urbosa si tu es d’accord, Fallah… Ou si tu poses des conditions acceptables. »

Urbosa n’avait pas le choix, elle allait devoir concilier avec Fallah !

La princesse était face à un sacré dilemme entre Urbosa et l'amour qu'elle ressentait aussi envers Fallah, elle était toujours entre deux chaises. Mais avant de trancher, elle voulait quand même prendre conseil auprès de Fallah, preuve qu'elle n'était pas seulement être là juste pour veiller sur elle. Face à son signe, la Papuèenne allait vers sa princesse qui venait lui faire part des propos de la cheffe Gerudo. Si Fallah n'était pas vraiment contente envers la grande femme, c'était à la fois, car elles étaient prisonnières, mais aussi, car oui, elle n'aimait pas la façon dont elle regardait sa princesse. Elle était jalouse que Rhian voit d'autres personnes en intimité, elle ne s'en était jamais cachée, homme ou femme, ça ne lui plaisait pas. Quand c'était la famille, elle passait outre par contre. Quand elle voyait Hérébos ou, quand elle avait vu sa cousine éloignée à Edoras, elle laissait passer, sans jalousie. Elle ne disait rien, mais dans son regard, on voyait qu'elle était contre cette idée, mais elle ne pouvait pas non plus le lui interdire... Pour le moment, Urbosa se taisait, laissant les deux jeunes femmes régler d'abord cette histoire entre elles.

Fallah tendit ses mains pour prendre son visage et l'embrasser tendrement pendant quelques secondes. Le temps de ce baiser, son visage s'était adouci, et sa voix était douce, calmée de ce qu'elle aurait pu dire sur le coup de l'émotion.

« Je suis contre cette idée, Rhian, mais je ne peux pas t'interdire ça non plus... Je suis là pour te servir et, même si je préférais te savoir porter mon enfant, je ne peux pas vraiment te faire ce plaisir... »

Depuis leur petite halte à Edoras pour assister à la naissance des enfants Kaguya, Fallah et Rhian s'étaient un peu plus rapprocher, la beauté des femmes enceintes leur donnait bien des envies après tout, mais Fallah servait Hérébos et elle sera autorisé à porter un enfant – ou en faire un – uniquement lorsque le prince auras une épouse avec laquelle elle portera son enfant, pas avant. Et puis il restait le souci de leur statut... Fallah était censé servir Hérébos et le roi voulait absolument mettre sa fille entre les mains d'une personne bénéfique à ses projets alors la voir en couple avec une Amari... Peu de chance qu'il soit d'accord. Du coup, entre ce souci de statut qu'Urbosa avait évoqué sans vraiment savoir et leur relation pas vraiment officielle ni même sûre encore, ça faisait que Fallah ne pouvait pas lui interdire cela... Elle l'aimait, c'était à Rhian de faire ce que son cœur lui disait...

« Mais c'est ton corps, tes envies, je comprendrais que tu acceptes son offre, que ce soit pour Papua ou simplement, car tu en as envie, Rhian. Quoi que tu choisisses, je te soutiendrais, ma princesse. »

Fallah prirent délicatement sa main dans la sienne, elle était une femme jalouse, mais elle n'était pas là à lui interdire des choses. Cependant, la conversation semblait fini ou du moins, Fallah avait donné son avis, Urbosa se permettait d'y ajouter sa petite graine.

« Rhian, si tu aimes vraiment Fallah, je retire ma proposition. Je ne suis pas ici pour semer le chaos dans les couples. Si tu m'aimes et que tu veux vivre à mes côtés, ta place sera le bienvenu. Mais si tu acceptes juste pour me faire plaisir, il faut que tu penses à tout ce que ça implique. Tu verras cette enfant quand tu le voudras, mais si tu ne restes pas à mes côtés, tu ne la verras pas grandir. Porter cette enfant créera un lien indestructible entre vous deux. Je peux te retirer tout souvenir de ce passage ici, comme ce sera le cas pour tes soldats. Ils n'auront aucun remord d'avoir trompé leur partenaire sans souvenir, mais toi, c'est différent car tu porteras ce bébé, et même si tu sembles avoir une idée, ça n'en reste pas moins délicat... Donc, si tu aimes Fallah et que tu veux porter son bébé, je n'ai pas à lui voler la place. Mais je veux ta réponse, princesse. »

Urbosa ne savait plus sur quel pied danser, elle croyait juste Fallah un peu trop proche de Rhian, n'aimait pas voir la princesse s'amuser avec une Gerudo, mais si elles étaient en couple, ça changeait tout dans ses plans. Cela n'empêchera pas qu'elle partageras son lit ce soir, mais elle a un moyen pour éviter de planter sa petite graine dans sa chambre à bébé. Qui sait, grâce à elle, la princesse et Fallah allaient se rapprocher un peu plus ?

Rhian ne pouvait pas négliger Fallah face à ça. Urbosa tenait vraiment à l’enfanter, et Fallah refusa cette idée. Il n’y avait aucune logique particulière derrière, juste le fruit de son amour. Fallah voulait que Rhian porte son enfant. Face à cela, Urbosa revint sur sa proposition, anéantissant du coup l’idée d’une alliance entre ces elfes solaires et les Papuans. Or, ce n’était pas non plus l’intention de Rhian. Urbosa pouvait aussi avoir un enfant d’elle qui grandirait ici, au village, et lui faire oublier ce souvenir. Cette simple idée la fit frémir.

« Jamais, Urbosa. Si je dois avoir un enfant, je ne veux jamais avoir à l’oublier ! Tu devrais être morte de honte à l’idée d’oser suggérer une telle pensée ! »

Le ton de Rhian était devenu beaucoup plus dur, et Fallah pouvait constater qu’elle ne plaisantait pas. Pour Rhian, rien n’était plus important que le lien unissant une mère à sa fille. Elle avait toutefois une idée en tête, susceptible de concilier toutes les personnes présentes. Sa main serra soudain celle de Fallah.

« J’aime Fallah, oui… Et, si je dois avoir un bébé, elle est la personne la plus indiquée qui soit… Mais nous pouvons aussi avoir un bébé, toi et moi, si Fallah y consent… Et y consent vraiment. Je ne veux pas que ce soit pour me faire plaisir. »

Rhian les regardait toutes les deux simultanément. Deux femmes fortes, qui avaient chacune envie de la dominer sexuellement, mais elles étaient cette fois suspendues à ses lèvres… Car Rhian avait laissé une porte ouverte, elle avait évoqué une possibilité qui semblait avoir suscité leur attention.

« Il existe… Il existe un phénomène biologique particulier où une femme peut être enceinte de deux autres parents simultanément. On appelle ça une superfécondation. C’est ce que je vous propose. Deux jumeaux… L’un venant de Fallah, l’autre venant d’Urbosa. Mais ces jumeaux ne pourront pas vivre séparés. Ils devront vivre avec moi au Palais de Papua, ce qui implique que tu doives te rapprocher de Papua, Urbosa. Peu importe les options requises, je n’aurai de toute façon jamais envisagé de me séparer de mon enfant. »

Même en retirant Fallah de l’équation, l’enfant de Rhian grandirait en compagnie de Rhian ! Elle sentait que les deux femmes allaient cogiter, et poursuivit ensuite :

« Si cela vous va, il existe un rituel de magie rose… Qu’on peut réaliser dans un sanctuaire de la Déesse Lust. Il permettra de s’assurer de cette fécondation particulière. Mais ma grossesse se fera elle aussi au Palais de Papua. Donc, il faudra vous accorder, toutes les deux… Et ce sera finalement à toi, Urbosa, de choisir ce que tu veux. »

Pour Rhian, c’était la seule solution envisageable. En couchant avec Urbosa, elle pouvait aussi obtenir un enfant de Fallah sans que cela ne provoque l’ire de son père. Car, si jamais le Roi apprenait que sa fille avait été fécondée par une garde du corps, qui plus est une Amari, en qui les Thoris avaient toute confiance, Fallah risquait le déshonneur, voire pire.

« Ce sont mes conditions, les filles. »

Urbosa s'était mal fait comprendre, elle sous-entendait que pour les hommes, leur faire perdre la mémoire sur quelques jours, c'était facile – pour une femme aussi d'ailleurs – mais si elle devait porter un bébé, de par le lien avec ce dernier, elle ne pourrait pas réussir à effacer cela. Enfin, inutile de revenir là-dessus. Rhian avait déjà sa petite idée sur la question, évoquant déjà le fait que Fallah soit vraiment d'accord qu'Urbosa aussi plante sa petite graine en elle. Mais elle indiqua la méthode idéale selon elle pour combler autant Fallah qu'Urbosa, même si cela impliquait que la chef Gerudo doive se rapprocher de Papua pour cela. Porter deux enfants à la fois, de deux mères différentes ? Même dans les légendes locales de son peuple, jamais Urbosa n'avait entendu ça. Qu'une femme attende deux ou trois enfants à la fois, oui, mais pas de plusieurs parents différents. De même que ça pouvait arrivée que l'enfant ai la peau plus clair que celle de son peuple ou même de son deuxième parent qui n'était pas natif du coin, mais c'était encore autre chose. Ce rituel devait se passer dans un temple particulier et Rhian souhaitait passer sa grossesse chez elle, au palais... Cela faisait beaucoup de choses, en soit, Urbosa n'avait que peu à redire là-dessus, mais elle n'était pas aveugle...

« Rhian, passe un moment avec Fallah et parlez en d'abord entre vous, d'accord ? Tu peux t'isoler un peu avec si besoin... »

Urbosa était douce, elles ne risquaient pas de fuir de toute façon donc elle ne prenait pas de risque, mais là, elles avaient besoin de parler ensemble. Urbosa laissait la princesse quitter ses cuisses, Fallah la prenait par les mains, s'éloignant un peu sans pour autant se cacher dans l'ombre, elles s'éloignèrent de cette grande table pour un peu plus de silence et de discrétion. Fallah avait perdu cette flamme dans le regard qui n'attendait qu'un signal de sa princesse ou une menace de cette elfe solaire pour agir, là, elle était bien plus douce. Elle la gardait près d'elle, caressant son visage en la serrant contre elles, quelques instants, quelques minutes où l'étreinte fut leur seul moyen de communiqué. Fallah était très taquine, s'amusant du titre de Rhian, ne la prenant au sérieux que lorsque c'était indispensable, mais là, ce n'était pas la garde du corps qui était à ses côtés, pas la grande sœur, mais... cette femme qui aimait Rhian. Uniquement elle. Quand enfin elle la laissait un peu respirer, elle la gardait toujours si près de son visage, sérieuse et un peu inquiète peut-être, sans en savoir la ou les vraies raisons.

« Tu es sûre de toi, Rhian ? J'aui toujours accepté ma position, tes choix, je sais bien que t'avoir pour moi seule... sans être impossible, c'est un maigre espoir... »

Fallah ne faisait pas mention de son côté volage, ça, elle était princesse et agissait comme elle l'entendait, elle n'allait pas le lui interdire... surtout que ça semblait alimenter leurs retrouvailles au lit ensuite. Elle parlait de l'avoir, légalement... Il faudrait qu'Hérébos attende un heureux événement, que Rhian soit libre et que le roi accepte. C'était cette partie qui était la moins sûre, pouvoir avoir Rhian pour elle, faire d'elle sa femme, sans miser cela sur un pile ou face, le non était plus proche que du oui. Même si Hérébos pourrait intervenir en leur faveur – il s'agissait du bonheur de sa petite sœur qu'il a souvent défendue et de sa meilleure amie – rien n'était joué d'avance. Fallah glissa sa main plus bas, passant sur la douceur de son ventre encore si plat...

« Te savoir porter mon bébé... je serais une menteuse de dire que je n'y ai jamais pensé... Tu serais mon trésor et je te câlinerais toute la journée en veillant sur vous deux... »

Fallah savait faire preuve de douceur et de tendresse dans de tels moments, le bout de son nez caressait celui de Rhian, gloussant légèrement en caressant sa joue de son autre main pour contempler son regard magnifique.

« L'idée que ce bébé ne soit pas seul dedans me dérange pas... mais je ne veux pas que tu risques des ennuis par ma faute, Rhian. Si je ne défis pas ton père le roi pour t'obtenir, c'est parce que je crains ses sanctions s'il refuse la vérité. »

Ne plus voir Rhian, la honte sur les Amari, peut-être pire... Fallah refusait de jouer avec les dés de cette façon. C'était trop risqué à ses yeux. Il pouvait donner son accord pour Urbosa et ce qu'elle prévoyait de faire avec Rhian, une Gerudo était une guerrière redoutable, certes, ce peuple était secret, limite une légende dans le désert de Papua, mais même si ce dernier voudrait un test, il verrait combien une seule femme pouvait terrasser nombre de ses meilleurs soldats. Quand bien même le plan de Rhian fonctionnait, si à la naissance ou plus tard, il se rend compte que l'un des enfants n'avait pas les oreilles pointues ou ressemblait beaucoup à Fallah ? Que dire ? Que faire ? Peut-être d'ici là sera-t-il devenu un papy très amoureux de ses petits-enfants et à qui le passé importait peu tant la vie dans ses petits êtres pouvait le rendre si heureux, si fier ! Mais... Fallah ignorait comment pouvait être le futur.

« Je te suivrais, Rhian... Ma princesse... Qu'importent tes choix... Mais réfléchis y vraiment... Ne te met pas en danger pour moi... Princesse de mes nuits... »

Fallah si douce... une curieuse vision quand on ne s'appelle pas Rhian. Après tout, si ce plan doit fonctionner, il ne peut commencer ce soir si Rhian doit se rendre avec elles dans un certain temple après tout.

Urbosa avait entendu les termes de Rhian. Deux enfants, et un rituel magique particulier qui lui permettrait d’atteindre cette superfécondation. En soi, il était possible, sans avoir recours à la magie, qu’une femme tombe enceinte de deux hommes différents, ou d’un seul homme, mais à l’issue de deux rapports sexuels. Rhian avait déjà vu ce phénomène, et elle savait que les prêtresses de Lust pouvaient faciliter cette superfécondation. Urbosa laissa alors Rhian en discuter avec Fallah. Les deux femmes restèrent seules, et Rhian laissa Fallah parler. Celle-ci était prête à la féconder, mais elle voulait s’assurer que Rhian soit sûre de cela, et de tout ce que cela impliquait. La Princesse lui sourit alors doucement, et caressa sa joue.

« Depuis que Papua existe, les Amari ont toujours protégé les Thoris. Tu crois vraiment qu’il n’y a jamais eu de rapprochement entre nos deux familles, Fallah ? »

Rhian sourit malicieusement, et déplaça sa main. Elle savait ce que cela impliquait, bien sûr.

« Mon père n’appréciera pas l’idée, c’est sûr… Mais il ne peut pas lutter contre les évidences, et, si je porte l’enfant de Gerudo, son clan fera partie de Papua. Les Gerudos sont peu nombreuses, mais elles sont puissantes. Elles seront utiles à Papua. »

Le plan s’échafaudait dans la tête de Rhian, qui commençait à envisager toutes les hypothèses possibles. Elle allait devoir se confronter à son père, mais c’est ce qu’elle faisait depuis toujours. Elle avait toujours refusé un mariage politique, mais, si Urbosa rejoignait Papua, alors son père ne pourrait qu’accepter cela. Urbosa n’avait a priori pas l’influence grandissante d’un baron ou d’un duc mijakien, mais elle était au cœur de Papua, et le but de la famille royale avait toujours été de souder les clans de Papua autour de la Couronne. Ce n’était pour l’heure pas le cas des Gerudos, qui restaient indépendants. Toutefois, et c’était là la limite du plan de Rhian, elle n’était pas sûre qu’Urbosa ait vraiment envie de rejoindre la Couronne.

Rhian embrassa doucement Fallah sur les lèvres, comme pour balayer ses doutes.

« Je sais que je t’aime, Fallah… Alors, je ne vais pas tourner autour du pot, ou réfléchir pendant des années. La seule question qui reste en suspens, c’est de voir ce qu’Urbosa souhaite faire… Mais, même si elle ne veut pas rejoindre Papua, je compte bien faire un enfant avec toi, Fallah. J’y pense très sérieusement, tu sais, et pas que depuis une heure. »

Cela la travaillait depuis cette fois où elles avaient couché ensemble au Palais. Elle l’aimait, tout simplement, et c’était lors de cette nuit que Rhian l’avait pleinement compris.

Ce drôle de séjour se passait d'une façon étrange, entre l'aveu de la Gerudo de vouloir mettre Rhian enceinte, cette dernière qui acceptait qu'elle et Fallah lui donnent un bébé, une telle situation n'aurait jamais vu le jour à Papua directement, c'est sûr ! La princesse faisait face aux doutes de son amie, mais aussi de ceux qu'Urbosa pouvait avoir de son côté, on ne pouvait pas nier que la princesse pensait à chaque personne impliquée dans cette drôle d'affaire ! Fallah comme Rhian étaient toujours plus proches, plus douce envers l'autre, surtout ici, dans cette situation pas comme les autres. Fallah la gardait contre elle alors que la princesse retournait doucement auprès de la cheffe Gerudo, devant donc mettre ce détail au clair. Urbosa dévorait sa viande, avec certes peu d'élégance, mais c'était une tribu « barbare » donc, ça restait assez cohérent. Elle voyait bien que les deux femmes étaient proches, mais Urbosa était très excitée par la princesse, elle n'y pouvait rien. Elle tapotait sa cuisse, invitant Rhian à venir poser ses petites fesses dessus. L'occasion pour elle de l'entourer avec ses bras.

« Alors, vous vous êtes mis d'accord, mes jolis ? Tu sais, je m'en voudrais de semer le trouble entre vous deux, tu es bien jolie, ma petite princesse, mais si tu souhaites uniquement porter son bébé, je comprendrais... je me contenterais de ton cul. »

Souffla-t-elle dans son oreille en la serrant un peu plus contre elle. Elle se retenait depuis qu'elle avait posé ses yeux sur elle, elle la voulait, elle, son utérus aussi, mais bon, même si Rhian aurait été d'accord sans voir cela avec Fallah, il reste le facteur chance, savoir si elles allaient réussir à avoir ce bébé ou non, pendant son petit séjour ici. Urbosa savait bien qu'après leur petite discutions en privé, elle aura des choses à rajouter ou à changer.

« Dis-moi tout, ma petite princesse. »

Dit-elle, laissant le bout de son nez de perdre dans ses cheveux.

Rhian retourna voir Urbosa, qui l’attendait avec impatience, et lui fit signe de s’asseoir sur sa cuisse. La jeune Princesse pinça nerveusement les lèvres, Fallah la suivant de près, et elle se mit en position, venant s’asseoir à califourchon, posant ses mains sur les épaules de la puissante Gerudo. Elle frémit sur place, sentant Urbosa se frotter contre elle, son corps musclé et sensuel se pressant contre le sien. Urbosa souhaitait connaître sa décision finale. Rhian rougit doucement en fermant les yeux, et l’embrassa sur la joue. Un tendre baiser après le baiser d’Urbosa sur son nez. Rhian ne pouvait pas nier son attirance, elle aimait els femmes fortes, puissantes, musclées, celles qui pouvaient la baiser énergiquement.

« J’ai pris ma décision, oui, Urbosa… Je porterai ton enfant et celui de Fallah. Deux jumeaux. »

Le choix était acté, décidé. Rhian avait eu le temps d’y réfléchir, même si cela pouvait surprendre. Elle connaissait peu Urbosa, et elle avait d’ores et déjà pris le choix de porter son enfant.

« Mais il y aura des conditions à respecter, Urbosa… Comme je te l’ai dit, tu devras me rejoindre au Palais royal, et les Gerudos devront être intégrés à Papua. Es-tu sûre de vouloir faire franchir ce cap avec ton peuple ? »

Pour l’heure, elle avait le sentiment qu’Urbosa avait savamment esquivé cette question, mais elle était pourtant centrale. Car Rhian ne se voyait pas tomber enceinte d’une femme qui ne resterait pas près d’elle !

Profitant de la princesse de Papua sur ses cuisses, Urbosa aurait pu longuement la câliner et la chauffer doucement, mais elle avait besoin d'une réponse. La princesse était tout à fait son type de femme, elle se fichait de la richesse ou du titre, elle voulait juste profiter d'elle, de sa beauté et de son charme. Elle aurait pu être une manante perdue dans le désert, cela n'aurait rien changé à son point de vue. Rhian était prête à porter son bébé, et celui de Fallah, des jumeaux donc. Via la magie dont elle lui avait parlé, hein ? Urbosa acceptait, ce n'était pas sûr que la princesse puisse habiter à ses côtés, mais elle verrait cela par la suite, ce n'était pas urgent. Et puis, un bébé ne se faisait pas en une journée, quand bien même cela pouvait réussir ce soir, avec ou sans son rituel, il y aura neuf mois encore derrière.

« Je n'ai pas à te priver de ce choix, Rhian, si tu aimes cette autre femme autant que moi, je peux respecter ce choix. Une telle beauté... je peux comprendre qu'elle fasse chavirer autant de cœur. »

Elle ne connaissait Urbosa depuis quoi, une heure ? Et le lien qu'elle partageait avec cette autre femme était plus ancien, plus sincère, elle n'allait pas trancher ce lien de grès ou de force ! Urbosa voulait un bébé, avec une femme qui passerait sa vie à ses côtés avec de la chance. Mais Rhian revenait sur un point, celui de son alliance à Papua. Elle n'avait pas vraiment évité la question, mais elle lorgnait surtout sur ses hanches, et d'imaginer ce joli ventre plat devenir bien rond...

« Je pourrais te dire que j'accepterais ce que tu désires, mais en tant que leader, je dois en parler avec mon peuple. Je te promets que je verrais cela demain matin, à la première heure avec elle. Je pourrais parler et décider d'une seule voix, mais je tiens à ce que tout le monde soit d'accord avec moi, au moins une majorité écrasante. Même si cela ne me dérangerait pas, ce n'est pas comme si tu allais tomber enceinte ce soir ? Ce soir... nous allons juste nous amuser, ensemble... »

Fallah aura sa place avec elles, mais Urbosa espérait passer sa première nuit en intimité avec la jolie princesse, découvrir son corps et ses petits secrets, seule. Son long nez pointu se frottait contre le sien en disant cela, caressant son dos, ainsi que la chute de ses cheveux noirs.

« Avant de voir ce que pourrais donner un ménage à trois, j'espère avoir le chance de profiter exclusivement de toi et de ta beauté, ma jolie princesse ? »

Du bout des doigts, elle remonta son visage, glissant sous son menton, surplombant Rhian malgré tout, elle se montrait imposante, mais pas menaçante, loin de là, elle ne voulait que la rendre heureuse, d'une certaine façon qui pourrait ne pas tarder à se manifester entre ses jambes. Le peuple de Rhian croyait en ce qu'elles appelaient la bénédiction des étoiles, une de leur légende locale racontait qu'à une période sombre, les Gerudos étaient sur le point de s'éteindre, faute de femmes, faute de nourriture, faute de point d'eau. Et un jour, une déesse était descendue les voir, pouvant réaliser certains vœux en échange de fécondation. Toutes les Gerudos présente ont partagé le temps d'une nuit, cette déesse généreuse qui demandait juste du plaisir et sentir la vie en elle, avait accouché par trois fois d'étoiles – c'est ce que disait la légende – et en cadeau, un oasis avait immergé non loin de leur repaire de l'époque, cette grande oasis avait bien des fruits et des légumes prêt à être récolté, attirant bien des créatures sauvages. Et en prime, un groupe d'anciennes esclaves en fuite avait trouvé refuge chez elles, demandant l'hospitalité, s'offrant corps et âme à elles. Dans le ciel de Papua brillait trois étoiles, plus que les autres, c'était leur constellation qui avait sauvé son peuple par le passé. Elle ignorait comment invoquer cette déesse apparue au bout moment, mais elle aurait sûrement pu aider non pas son peuple, mais au moins Urbosa, Rhian et Fallah avec ce souci. Elle ira prier la constellation de la sauveuse comme elles l'appelaient, peut-être pas ce soir, mais tôt ou tard, ça ne pouvait pas leur faire de mal.

« Je veux juste te voir heureuse, sans l'ombre du moins souci sur tes épaules, ma jolie princesse. »

Abordant un léger sourire, Rhian était belle, et aimait se montrer un tant soit peu romantique avec elle.

Quiconque connaissait un peu Rhian savait qu’elle avait joué son coup. Tout l’art de la négociation était de savoir dire « Non » sans jamais le dire explicitement, et en amenant la personne en face à refuser d’elle-même à sa propre idée. Rhian avait été formée à l’art de la rhétorique, au théâtre. Porter l’enfant d’une inconnue était absurde dès le début, mais elle ne pouvait pas le dire frontalement à Urbosa sans prendre le risque que celle-ci s’énerve, ou ne se sente courroucée. Après tout, Rhian ne savait pas grand-chose des Gerudos, mais elle avait déjà pu noter qu’elles étaient violentes… Suffisamment violentes pour avoir capturé un convoi royal, et pour coucher avec les hommes qui le composent. Face à cela, la prudence la plus élémentaire était de mise, et c’était précisément ce que Rhian avait fait. Elle avait donc finalement fait jouer la nécessaire alliance militaire entre Papua et les Gerudos, un objectif insurmontable pour Urbosa, pour que celle-ci finisse par renoncer à cette idée… Mais pas à celle de lui faire l’amour. Elle avait néanmoins le souhait de coucher seule avec elle, au moins au début.

Rhian se pinça les lèvres, et laissa Urbosa se frotter à elle, allant même l’embrasser. Sa main se posa sur sa joue, et elle l’embrassa chaudement sur les lèvres. Un tendre baiser, appuyé, qu’elle fit durer quelques secondes, de manière à éviter le moindre doute sur ses intentions. Rhian maintint le contact pendant plusieurs secondes, goûtant aux lèvres d’Urbosa avec saveur.

« Hmmm… »

La Princesse rompit le contact en se pinçant les lèvres. Urbosa avait des lèvres très tendres, raffinées et sensuelles. Rhian prit donc plaisir à y goûter, comme une délicieuse promesse pour la suite. Elle se retourna néanmoins vers Fallah, et cligna des yeux pendant quelques secondes, remettant de l’ordre dans ses pensées.

« Je comprends que tu aies été agressive envers ces gens, Fallah, mais, comme tu peux le voir, les Gerudos ne nous veulent aucun mal. Alors… »

Éconduire Fallah pouvait être compliqué, mais Rhian se devait aussi de rappeler quelle était la Princesse. Sa main caressa donc la joue de Fallah, et elle l’embrassa sur les lèvres.

« Voici ta mission, Fallah… Montre aux Gerudos que les Papuans sont leurs amis. »

Et, ensuite… Qui sait ? Peut-être que Rhian aurait le droit à avoir Urbosa et Fallah dans le même lit ? Après tout, la nuit pouvait être longue et pleine de surprises…

Urbosa serrait la princesse contre elle, lui volant un baiser pour profiter de ses délicates lèvres et croquer un petit morceau d'une possible idylle. Rien ne garantit que ce soit le cas et même si ça pouvait se faire, ce serait pas à deux mais au moins à trois apparemment. Mais elle pouvait l'accepter, pour les beaux yeux de cette princesse, les Gerudos pouvaient prendre une nouvelle voie dans leur histoire. Leur dernier grand changement était même devenue une règle qui était encore instaurer aujourd'hui. Pas de garçon dans leur communauté. Les enfants mâles Gerudo étaient abandonnés auprès d'une autre famille de leur choix, même si les mères pouvaient garder un œil, au loin, sur leur enfant, ils ne pouvaient vivre au sein du clan. Le dernier homme à avoir vécu ici a bien failli asservit ce peuple de femme, la prudence était de rigueur. Maintenant, que lui réservait cet avenir en compagnie de la princesse Rhian ? Elle n'en avait aucune idée, mais elle espérait bien pouvoir féconder cette belle petite demoiselle et qu'elle puisse lui donner une petite fille qui sera forte, fière et belle comme ses mamans !

Rhian se chargeait même d'éloigner Fallah pour le moment, qu'elles puissent avoir droit à leur petit moment intime. Urbosa n'allait pas manger Rhian, donc Fallah allait pouvoir la revoir, même participer avec elle pour la rendre heureuse. Peut-être pas ce soir, mais sous peu, évidemment. Fallah ravala sa fierté, elle devait obéissance à la couronne, mais sa mission actuelle était d'escorter Rhian, même si leur trajet ne s'est pas déroulé comme tel, elle devait la protéger et lui obéir... Sa vie ne semblait pas en danger donc, elle devait maintenir cet état. Elle prit son visage entre ses mains pour l'embrasser langoureusement, délicatement. Ce n'était pas un de ses baisers habituels pour la taquiner ou qui prouvait qu'elle voulait jouer, c'était un de ses baisers rien que pour sa princesse, ses baisers qu'elle lui offrait au cours de leurs nuits de plus en plus fréquente, rien qu'à elles. Retirant ses lèvres, elle ne retirait pas les mains de ses joues, les caressant doucement.

« Très bien, ma princesse... »

Elle termina avec un autre baiser plus court, sur son front avant de lui sourire doucement en retirant ses mains. Elle devait obéir à Rhian, au-delà de ses sentiments, c'était aussi son rôle. Urbosa n'aurait pas dérangé une telle scène pour rien au monde, elles étaient mignonnes, ensemble. Elle se pencha sur elle, parlant doucement à son oreille.

« Si tu n'as plus faim, je te propose un dessert plus intime. »

Ce dessert pouvait vouloir dire beaucoup de choses, mais Rhian allait vite comprendre que cette grande femme était un sacré morceau sous bien des angles ! Son pagne cachait bien son jeu, mais elle n'avait encore rien vue ! La grande guerrière avait de beaux muscles sur le corps, là où Fallah était elle aussi bien musclée quand elle s'y mettait, ça restait plus discret qu'Urbosa. La Gerudo n'était pas une montagne de muscles, mais ils étaient mieux dessinée que sur Fallah, et surtout, elle était plus grande donc plus imposante aussi. Soulevant la princesse dans ses bras, elle quitta la table pour retourner avec elle dans sa maison, sous ce ciel étoilée, la princesse était traitée comme l'exigeait son titre, avec douceur et respect. Elle regagnait le lit dans lequel elle s'était réveillée, mais cette fois, il n'était plus question de se poser des questions, mais de s'amuser aussi longtemps que possible.

« Ma belle Rhian... Est-ce que tu souhaites que je sois douce et lente avec toi ? Ou bien... Qu'on rentre de suite dans le vif du sujet ? »

Dans les deux cas, elle va avoir droit à son dessert, mais Urbosa devait savoir de quelle façon elle allait devoir se comporter avec elle ? C'est que sous son pagne, son érection était naissante et Rhian allait se rendre bientôt compte qu'il allait lui falloir bien du courage et de l’appétit pour survivre à une nuit avec cette Gerudo !

Rhian était sur un terrain glissant. Elle savait que les Gerudos devaient rejoindre Papua. Ce clan d’elfes solaires était à la fois proche et éloigné de la capitale, et Rhian tremblait doucement d’excitation en sachant ce qui allait se passer. Elle observait cette femme forte et puissante, bien musclée. Urbosa était bien décidée à passer la soirée avec elle, et s’empressa de soulever Rhian, la prenant avec ses bras, après un agréable et chaleureux baiser entre Rhian et Fallah. La relation entre les deux femmes ne semblait plus faire l’ombre d’un doute. Rhian, qui n’avait déjà pas envie de se marier avec des prétendants, en avait désormais encore moins envie ! Avoir un enfant de Fallah était désormais quelque chose qu’elle envisageait très fortement, afin de tenir tête à son père, et de fonder une famille aimante avec Fallah. Elle savait qu’Herebos la soutiendrait. Cependant, Rhian avait en ce moment d’autres soucis, surtout quand Urbosa la prit élégamment dans ses bras, la soulevant sans difficulté.

« Hmmm… »

Elles rejoignirent la belle maison d’Urbosa, qui lui demanda ensuite si elle voulait y aller doucement ou pas. Urbosa reposa Rhian sur le sol de sa chambre. La puissante femme avait un grand lit, ce qui semblait être le minimum, quand on avait sa carrure. En retombant au sol, Rhian frémit doucement en sentant la verge de Fallah caresser sa peau. Elle se tourna alors pour lui faire face, et sourit doucement. La main droite de Rhian glissa sur le torse nu d’Urbosa, glissant sur ses agréables pectoraux. Elle sentait toute la puissance de cette femme, et déplaça sa main gauche, venant la glisser sous le pagne d’Urbosa, et caressa au plus près son membre.

Une lueur malicieuse éclaira les yeux au contact de ce membre épais et durci, qu’elle sentait contre sa main.

« Et bien… Je pense que je vais commencer par m’abreuver un peu… »

Rhian se pinça les lèvres, et se rapprocha d’Urbosa, fléchissant les genoux, maintenant sa main sur son sexe. Elle la laissait éventuellement s’asseoir, si Urbosa le souhaitait, mais Rhian ne tarda pas à lécher sa queue, et à l’embrasser. Si la Gerudo s’attendait à une jeune femme nerveuse et timide face au sexe, elle allait vite déchanter ! Soupirant doucement, Rhian commença à lécher ce beau membre, comme une savoureuse glace, et continua son office, remontant dessus, embrassant la pointe de la verge, puis descendit à la base, et agit encore, pendant un certain temps.

Ne sachant pas trop où elle pouvait aller, elle releva la tête, croisant le regard de sa partenaire, une petite moue faussement innocente sur le visage :

« Est-ce que j’ai le droit de te sucer ? »

Urbosa comptait bien passer une nuit des plus agréables avec Rhian, sans pour autant chercher à la mettre enceinte de suite, si cela arriverait, ce ne serait que le hasard, cela ne se faisait pas si facilement après tout. Cette nuit, cela se déroulera uniquement entre elles alors elle comptait y aller en douceur sans la bousculer et lui montrer que sous ses muscles et sa carrure, elle pouvait être une amante très douce. Cependant, elle ne voulait pas forcer Rhian à faire des choix qu'elle ne voulait pas. Bien entendue, la cheffe Gerudo se voyait bien mettre enceinte cette charmante demoiselle, mais elle ne voulait en rien forcé les gens. Elle pouvait bien rejoindre Papua sans forcément partager le lit de Rhian uniquement pour cela, mais dans ce cas, elle attendait un coup de pouce de la princesse pour lui proposer une femme qui pourra vivre avec elle ici et lui donner moult bébés. Elle voyait bien qu'avec Fallah, c'était plus qu'une longue amitié et les Gerudo n'étaient pas ici pour détruire les couples. C'est pour cela que chaque homme qui passait par ici oubliait tout de leur séjour de quelques jours, et les rares femmes qui pouvaient passer leur vie avec une Gerudo futa comme Urbosa, elles étaient rares, mais comme avec Rhian, elles n'avaient pas le couteau sous la gorge. Elle en reparlera avec la princesse, après tout, cette nuit n'était fait uniquement par plaisir, pas pour l'engrosser.

La princesse se sentait prête à jouer avec sa verge, elle la sentait plus ou moins sous son pagne, mais, la nature avait doter cette grande femme d'une verge adaptée à sa morphologie. Sans égaler les femmes équidés qui traînaient au palais de Lust à Mijak, Urbosa avait une verge qui arrivait presque aux genoux au repos et elle était en train de se réveiller, elle allait prendre plus de volume et en taille ! Pour sûr, Rhian ne pourrait oublier son passage ici ! À genoux face à elle, elle restait debout en laissant la princesse découvrir son jouet de la soirée, elle n'était pas effrayée, par politesse, car elle avait déjà connu quelque chose d'aussi gros ? Elle n'allait pas la questionner, elle préférait laisser ce petit voile de mystère sur elle. Urbosa décrochait son pagne, qui glissa à ses pieds, dévoilant sans mystère sa belle et longue verge, ainsi que ses testicules en dessous, mais encore caché derrière, son vagin. Oui, Urbosa était une femme après tout, mais elle avait ce don. Retirant son haut par la même occasion, sa belle poitrine luisait sous la lumière tamisée des bougies qui éclairait sa chambre.

« Tu as tous les droits ce soir. Je compte faire en sorte que ton passage chez nous te laisse le plus agréable des souvenirs. »

Sa main caressa sa joue, laissant Rhian jouer avec sa verge qui se dressait de plus en plus sous l'effet de ses baisers si doux et délicat, elle ne voulait pas aller trop vite. Si elle tenait à faire jouir Urbosa avec sa bouche, soit, si elle voulait passer à autre chose entre temps, d'accord aussi, mais pour le moment, la princesse décidait. Passant de sa joue sur sa tête, ses doigts se mêlaient à ses cheveux, une telle douceur, digne d'une princesse.

« Il me tarde de te faire couiner de plaisir, ma belle princesse... Tout le village va savoir combien tu seras entre de bonnes mains, cette nuit. »

Mais pas de bousculade, elles avaient le temps, tout leur temps. Sa lance de chair était bien dressée, bien droite et énorme. La bouche de la princesse pourrait tout avaler ? Elle avait envie de dire non mais les humains sont capables de bien des prouesses et qui sait quel genre de beauté se trouve dans le harem royal de Papua.

« Ma queue est entièrement à toi, ma chérie. »

Elle avait réveillé la bête, elle voulait la voir affronter ce colosse, ce monstre énorme qui allait habiter dans bien de ses rêves désormais ! Urbosa avait une verge à son image, grande et imposante ! Une chance qu'aucun soldat ne voit pas cela, ils se sentiraient complexés face à une telle virilité !

Urbosa était, il faut bien l’avouer, une femme à la carrure très impressionnante ! Massive et puissante, elle se dressait devant Rhian, avec une verge impatiente, et tout autant épaisse. Une verge à la hauteur de sa carrure, en somme ! Rhian soupira doucement devant ce membre, et le renifla encore. Elle frotta son visage dessus, tandis qu’Urbosa lui demanda d’agir, lui indiquant sommairement que sa queue était « entièrement » à elle. On ne pouvait pas faire plus clair ! Rhian se pinça les lèvres, et hocha la tête, puis embrassa encore cette belle queue. Son regard se releva pour croiser le regard d’Urbosa, et elle agit donc.

« Très bien… Tes désirs sont des ordres ! »

Rhian ne comptait pas la décevoir, et ouvrit la bouche, venant pomper ce joli membre. Elle soupira en sentant cette grosse queue taper contre ses joues. Sa queue épaisse avait du mal à rentrer dans sa bouche, ce qui pouvait se concevoir. Elle était lourde, épaisse, et bien juteuse ! Rhian remua dessus, d’avant en arrière, essayant de forcer le passage. Elle respirait par le nez, travaillant ses techniques respiratoires pour pouvoir mieux prendre ce membre, et éviter de s’étouffer.

*Dieu, que sa queue est grosse !*

C’était un constat certain ! Urbosa avait un membre puissant, témoignant d’une vigueur extraordinaire, et Rhian était impatiente de sentir la Gerudo venir la baiser avec appétit. Pour l’heure, les deux femmes commençaient plutôt lentement, mais ce n’était pas si surprenant que ça. Il fallait bien s’échauffer un peu, faire monter le désir. Rhian soupirait donc, essayant d’enfoncer ce membre plus profondément dans sa bouche, tout en soupirant encore, longuement.

Reprenant son souffle, elle poursuivit son office, curieuse de voir comment Urbosa allait réagir à ça, sa langue filant sur ce membre. Creusant ses joues, Rhian aspirait fort, suçant ainsi cette belle queue dans la foulée…

Elles étaient nombreuses les femmes à avoir sous-estimé Urbosa. Oui, elle était grande, plutôt musclée, mais en dehors de ça, elles pensaient que sa verge serait assez normale, voir un peu plus grande ou plus grosse que la moyenne ? Il fallait voir ça encore plus loin. Ce n'est pas juste sa queue et le fait qu'elle était la fille d'une ancienne cheffe Gerudo qui lui donnait ce statut aujourd'hui, sa verge était le symbole de son peuple. Des femmes fortes qui n'avaient pas besoin des hommes ! Leur seule utilité était de préserver l'agrandissement de leur peuple et Urbosa n'en avait pas besoin, n'importe quelle Gerudo ici pouvait devenir sa femme et portée son enfant, mais elle voulait une femme hors de son peuple, agrandir leur nombre comme cela a toujours été le cas. Non pas que l'amour entre deux Gerudos était interdite, beaucoup vivaient en couple, les hommes n'étant que des jouets pour la procréation, mais Urbosa voulait se trouver une femme hors de son village.

« Voilà... y pas le feu ma jolie princesse... »

Elle savait bien que pour avoir un tel morceau en bouche, il lui fallait un certain temps d'adaptation et ne pas trop forcer. Elle allait l'aider à mieux appréhender ça mais elle voulait la laisser tâter ce terrain toute seule, sa petite bouche et sa petite langue étaient bien agréable sur sa verge après tout. Sa main se posait sur sa tête, caressant sa douce chevelure, autant par envie que par récompense, c'était une bien gentille et courageuse princesse. Il lui serait si simple de la faire prisonnière et de profiter de son corps autant qu'elle le voudrait, mais les Gerudo n'étaient pas ce genre de personnes. Au mieux, les gens n'étaient prisonniers que quelques jours ou une petite semaine pour que chacune de ses filles puisent espérer y avoir une petite graine en elle, mais c'est tout. Et l'oublie de souvenir évitaient que certains aient des états d'âme. Idem pour la princesse même si à cause de leur marché, elle n'oubliera pas son séjour ici et Urbosa comptait lui laisser un souvenir plus intense encore que sa promesse.

Urbosa tendait son autre main vers une petite table de nuit, sortant du tiroir une petite pâte verdâtre qu'elle plaçait devant le visage de la princesse.

« Tu devrais mâcher ça. C'est une pâte à base de plante, ça va te détendre un peu la mâchoire, ça rendra la suite plus simple pour toi, ma jolie princesse. »

Cela n'avait pas un goût très bon, sans être pour autant dégoûtant, disons qu'il fallait être habituée à manger des choses à base de plantes. La cheffe Gerudo la laissait mâcher cela, car elle devrait mâcher au moins une bonne minute et ensuite le recracher ou l'avaler, dans les deux cas, ça ne risquait rien, tant que sa mâchoire était plus détendue, c'est ce qui comptait. D'autant plus que cela ne lui laisserait pas de sensation d'engourdissement ou autre, c'était pratique. Le temps pour elle de mâcher cela, la grande guerrière se pencha sur elle, embrassant son cou, caressant son dos, malgré son apparence, elle savait aussi être très douce, Rhian en avait bien conscience après tout.

Rhian n’allait pas se voiler la face, cette belle queue tendue lui faisait sacrément envie ! Devant elle, la puissante Urbosa exhibait avec fierté et assurance son magnifique corps sculpté. Un corps massif et agréable, qu’il était plaisant de dévorer du regard. Soupirant doucement, rougissant également, Rhian se rapprocha, et continua à lécher cette queue, l’embrassant tendrement, la sentant durcir et gonfler devant elle. La géante musclée se limitait alors à son membre, tout son corps se focalisant dessus. Rhian continuait à jouer avec elle, et Urbosa lui proposa alors de préparer sa bouche, avec une sorte de plante qu’elle lui tendit.

« Hmmm… »

En avait-elle vraiment besoin ? Rhian n’était après tout pas du genre à trembler devant des verges ! Cependant, elle ne voulait pas faire mauvais genre, alors elle attrapa la plante, et mit l’espèce de pâte visqueuse dans sa bouche. Rhian déglutit à ce contact âcre et écœurant, et éternua même. Ses émotions changèrent, illustrant tout le dégoût qu’elle ressentait. La Princesse dut mastiquer ce truc sur sa bouche, soupirant encore, puis, quand elle eut terminé, elle recracha sans hésitation ce qu’on lui avait fait ingurgiter.

Rhian tira la langue ! Pendant ce temps, Urbosa s’était lovée dans son dos, enroulant ses bras autour de sa taille,  l’embrassant dans le creux du cou, palpant ses seins, son corps, l’encourageant à bien mastiquer ce truc. Rhian le recracha ensuite, et éternua encore.

« Ah, la vache ! Je… Je crois que je vais avoir besoin d’un peu d’eau… »

Elle avait la bouche pâteuse, et récupéra un verre d’eau, qu’elle avala d’une traite. Il fallait faire chasser le mauvais goût de cette plante infâme ! Rhian éternua encore, se racla la gorge, puis regarda ensuite Urbosa. À ce stade, elle n’était pas vraiment sûre que cette pâte ait vraiment rendu les choses plus agréables pour elle !

« Beurk, c’est à croire que tu voulais m’empoisonner… C’est vraiment dégueu, ton truc ! »

Mine de rien, Rhian restait une Princesse, elle avait donc un palais très sensible !

Rhian était peut-être courageuse ou gourmande, mais Urbosa préférait prévenir que guérir en lui tendant cette petite pâte à mâcher. Oui, le goût n'était pas très bon, mais elle pourrait s'y habituer à force, sans en raffoler, ça pourrait être juste une étape au bout d'un moment où elle n'y ferait plus attention. Comme le dégoût de manger certaines aliments étant jeunes puis une fois adultes, c'est juste un aliment que l'on aime ou non. Elle la laissait mâcher quelque temps, elle n'était pas obligée d'avaler, pendant ce temps, la grande Gerudo prenait soin de son corps, le caressant, lui embrassant le cou pour que cette mauvaise petite étape soit plus facile à accepter. Sa douce peau passait sous ses mains, sous ses lèvres, elle faisait très attention à elle, au moindre de ses gestes, laissant son érection dans le dos de la princesse qui se forçait, elle le sentait bien, mais elle la remerciait sûrement quand elle aura avalé toute sa queue. Sans ça, elle avait peur de lui faire mal. Que ce soit une faculté Gerudo ou de simplement quelques femmes membrées, cette plante était connue dans le clan, car dans le passé, c'était déjà arrivée qu'une Gerudo soit si gâtée par la nature. Elle ne pouvait que remercier une de ses ancêtres d'avoir trouvé cette petite chose. Car autant l'anus et le vagin, avec un peu de pratique, ça allait, ça restait assez élastique, mais la bouche, ne serait-ce que la mâchoire... C'était une autre histoire.

« C'est très bien, princesse... Continuer comme ça. »

Elle la forçait à continuer, mais une fois recracher et qu'elle se mettait à tousser, se plaignant du goût de cette chose, Urbosa gloussait en retournant la princesse pour qu'elle soit face à elle. Toujours avec une grande douceur, elle lui maintenait le visage, ses doigts massant ses joues délicatement.

« Laisse-moi me rattraper en t'offrant autre chose, plus à ton goût. »

Ses lèvres se rapprochaient et elle l'embrassai et doucement, le bout de son nez frottait le sien pendant que ses bras musclés venaient l'entourer pour la maintenir contre elle. Urbosa se redressait en la maintenant contre elle, les pieds de la princesse n'avaient bientôt plus pied alors que doucement, ses bras baissaient pour la maintenir en empoignant ses petites fesses. Un long et langoureux baiser alors qu'elle le rompait doucement, ses belles lèvres prêtes à se faire dévorer de nouveau tandis qu'elle contemplait le regard de la jeune femme.

« Tu en as eut assez où il t'en faut encore un peu plus, Princesse ? »

Elle ne comptait pas aller dans un autre de ses trous pour le moment, même si elle sentait sa puissante verge pulser entre ses fesses, elle voulait lui faire comprendre que la pâte qu'elle lui avait fait mâcher avait son utiliser, mais ce baiser était pour soulager ce goût et la laisser faire doucement effet. Qu'elle se rassure, quand elle fera de nouveau fasse à sa verge, elle s'enfoncera dans sa bouche et sa gorge avec plus de facilité qu'elle ne le pensait !

« Nous avons toute la nuit, Princesse, si vous voulez profiter encore un peu, je ne suis pas contre ? »

Disant cela, elle frottait son nez contre le sien en gloussant. Urbosa avait un nez assez visible, mais cela ne lui faisait pas défaut, cela faisait partie de son charme. Leur nuit sera sûrement longue, mais la princesse allait comprendre ce que c'était que d'avoir Urbosa pour elle... Elle se fera une idée plus éprouvante que d'avoir Fallah et Urbosa dans le même lit. Mais, l'idée ne serait sûrement pas pour lui déplaire après y avoir goûté, très certainement.

Rhian n’avait pas spéci alement aimé le goût de cette liqueur, indiscutablement ! Elle tirait la langue, cherchant un verre d’eau. Proche d’elle, se lovant contre son corps, Urbosa réagit à sa manière. Elle se pressa encore contre Rhian, et l’amena à tourner la tête, puis l’embrassa. Sa main se serra sur ses cheveux, et elle fourra sa langue dans la bouche de la jeune femme, venant partager avec elle un long et savoureux baiser.

« Hmmm… »

La jeune Princesse ferma les yeux, écartant les lèvres, et releva sa langue, jouant avec celle d’Urbosa, cherchant à mélanger copieusement sa salive à la sienne. En soi, elle n’aurait pas été contre un simple verre d’eau, de quoi faire passer ce goût amer… Mais un baiser, à vrai dire, c’était tout aussi bien ! Rhian se pressa donc contre la puissante femme, jusqu’à poser ses deux mains sur ses épaules. Elle sentit alors Urbosa agir encore. Ses mains se déplacèrent, et elle les posa sur ses fesses, s’en servant alors pour la soulever.

Surprise, Rhian se laissa porter, et elle gémit alors, enroulant naturellement ses jambes autour de sa taille. Sa main resta sur son épaule, et l’autre se posa sur sa nuque. Elle se pressa contre elle, serrant ses jambes, sentant avec délectation la verge d’Urbosa caresser ses cuisses, juste sous sa chatte. Une chatte qui commençait doucement à s’humidifier. Le goût amer passait, et le désir montait en elle. Rhian sentait la vague croître dans son corps, remontant dans sa poitrine.

« Je dois admettre que c’est un très bon lavage de bouche… »

Rhian restait lovée contre elle, remuant doucement dessus. La Princesse sourit à sa partenaire, qui s’amusa à frotter son nez contre le sien. Urbosa s’amusait avec elle, et Rhian comptait bien faire de même. La Papuanne se mordilla les lèvres, et remua encore sur elle, venant l’embrasser à nouveau. Ce fut cette fois elle qui prit l’initiative de l’embrasser, et son corps se blottit contre le sien.

Sa langue joua donc avec la sienne, et elle remua encore, ondulant son bassin sur sa verge. Elle voulait sentir ce membre épais. Il se frottait à elle, mais elle le voulait aussi en elle ! Oh oui, elle avait soif, maintenant ! Le désir était là, il venait de naître, et elle avait envie d’en savoir davantage !

« On peut continuer à jouer, Urbosa… Je compte bien te faire l’amour toute la nuit, tu sais. Après ce que tu m’as forcé à mettre dans ma bouche, je compte bien te le faire payer, ma belle ! Même quand tu me supplieras d’arrêter, on continuera ! »

Une telle tirade pouvait sembler très ironique, vu que c’était à Urbosa d’agir… Mais Rhian ne comptait pas se contenter d’une simple baise. Oh non, ce soir, Urbosa allait devoir se surpasser !

Elle s'amusait avec cette petite princesse, elle prenait bien son temps, car après tout, la nuit ne faisait que commencer et de toute façon, Rhian était invitée ici pour les prochains jours donc, tôt ou tard, elle n'échapperait pas au plaisir que cette puissante femme avait à lui proposer ! Serrant son corps si svelte et douce contre elle, la soulevant un peu pour mieux faire profiter son baiser. Sa verge se tendait toujours un peu plus, elle devait sentir cette puissance dans ce morceau de chair qui se tendait, un simple amas de muscle qui se pressait contre son corps, qu'est-ce que ce sera quand cette chose sera en elle ?! La belle Papuanne était toute chose, pas besoin de mot, Urbosa le sentait sur sa peau. Elle était prête pour la suite. Et elle se faisait même mutine vue son comportement qui plaisait à cette cheffe si douce et si ferme.

« Toute la nuit ? J'espère que tu mesures le poids de tes paroles, ma douce princesse, car me sous-estimer serait une grave erreur. Et puis... tu parles de mettre des choses dans ta petite bouche, mais tu n'as encore rien vue. »

Certes, elle mentionnait surtout ce qu'elle lui avait fait mâcher, mais ce n'était que pour la préparer à ce qui allait suivre. Le sourire étiré, elle l'embrassait sur le bout des lèvres, gloussant pendant que son petit nez pointu titillait le sien. Elle était hésitante sur la suite, une simple fellation ou confondre ses deux paires de lèvres pour lui baiser la bouche. Que c'était tentant de faire ça, mais il fallait ménager son invitée, elle était princesse, pas une simple prisonnière. Elle la déposait sur le lit, la laissant s’asseoir face à elle. La grande Gerudo avait une longue verge bien épaisse sous le nez de Rhian, elle était à bonne hauteur pour s'occuper de cela. Autant au début, elle la laissait se débrouiller, sans forcer, car sa bouche n'était pas préparée, autant si elle le désirait, elle pouvait lui donner une gorge profonde qu'elle pourrait savourer pleinement, sans risquer de se déboîter la mâchoire ou autres.

« Avant de vouloir profiter du dessert, ma princesse Rhian... Commence par le plat principal. »

Une main sur sa crinière sombre, elle allait la laisser profiter de cela à son rythme, mais parfois, elle allait doucement l'inciter à prendre un plus gros morceau pour lui montrer que maintenant, elle pouvait en faire plus. Son but, c'était de voir cette petite bouche avaler son gros morceau de viande ! Voir d'y jouir si possible quand elle aura tout avaler, mais, au moins avoir une gorge profonde, ce serait déjà un très grand pas !

« Si tu peux subir ça avec ta bouche, alors tes deux autres orifices n'auront rien à craindre pour la suite. »

C'est vrai que la bouche, bien qu'apparemment, ce soit le trou le plus large, c'était au contraire le moins accessible, le goût, l'odeur car le nez se trouve juste au-dessus mais surtout la mâchoire. Y aller trop fort ou avec un truc trop gros justement, ce serait une erreur qui pourrait causer des dégâts. Mais plus maintenant, la pâte végétale à du faire son effet et la princesse aura une queue qui lui sera proposé à son appétit ! D'abord en bouche et bientôt, plus bas.

« Profite, la jolie... On ne refuse pas un cadeau, surtout quand ce dernier te fait si envie... »

Elle pourrait dire être impressionné, peut-être, mais Urbosa le voyait bien à son regard, en aucun cas, elle en était dégoûté, et une fois déguster... Elle va longuement en profiter pendant son séjour ici.

Le goût infâme de cette mixture dans sa bouche avait représenté une première étape difficile à franchir. Maintenant que Rhian avait fait ça, elle était prête à endurer la suite. Urbosa s’amusa des propositions de Rhian. Tenir toute la nuit ? Force est d’admettre que la Gerudo était plutôt bien bâtie, et que cela augurait d’une nuit très intense en perspective. Mais Rhian n’avait pas peur ! Elle n’allait pas se laisser intimider si facilement. Urbosa lui proposa de commencer par s’attaquer à son sexe avant d’opter pour autre chose. Rhian hocha la tête, et s’agenouilla devant Urbosa. La massive femme la dominait sans difficulté, que ce soit par sa stature, sa musculature, sa taille… Elle compensait son manque de finesse par sa carrure athlétique, ce qui lui donnait son charme. Un charme indéniable qui ne devait pas laisser beaucoup de personnes indifférentes. Cette femme musclée n’était effectivement pas pour lui déplaire ! Rhian se pencha donc vers son membre, et sourit donc.

« Oui, tu as raison… Un tel cadeau, ça ne se refuse pas ! »

Sa main se posa sur ce vit. Une queue solide, grosse et tendue. Elle remua sa main dessus, se pinçant doucement les lèvres, et caressa cette queue, du bas vers le haut. C’était un solide membre, bien dur, qui assoiffa Rhian. Se mordillant doucement les lèvres, la Princesse se rapprocha encore, et commença à le lécher tendrement. Sa langue glissa dessus, de haut en bas, et elle continua à s’approprier ce membre, à se familiariser avec. Rien ne pressait, après tout, et, tout en relevant son regard pour croiser les yeux de Fallah, Rhian consentit enfin à le prendre en bouche. Elle entrouvrit ses lèvres, et avala ce membre, l’enfonçant entre ses lèvres.

« Hmmm… »

Un délicieux soupir s’échappa de ses lèvres. Sa main restait posée sur la base de cette verge, et elle poussa en avant, avalant ce membre plus profondément en elle. Rhian se régalait de cette situation, tirant profit sur son avantage. Elle força ainsi le passage, et grogna en sentant toutefois l’air lui manquer.

*Pas trop vite, pas trop vite…*

Cependant, la mixture qu’elle avait ingurgitée facilitait la succion, alors ce gros membre veineux avait tendance à glisser beaucoup plus facilement que ce à quoi elle s’attendait dans sa bouche.

« Hmmm… »

Les minutes défilaient tandis que Rhian pompait ce joli membre, et, petit à petit, elle se défit de sa main, dont elle n’avait plus besoin, et posa ses mains, dans un premier temps, sur les cuisses de sa partenaire.