The Multiversity

Assise, Miyako n'était pas bien grande, mais l'ainée des sœurs Suteki savait malgré tout intimidées, son regard hautain posé sur la seconde femme la plus puissante d'Edoras. Elle n'était pas sa reine en ce moment, elle était sa chose ! Sur ordre de sa Majesté, elles devaient prendre soin de Shunya et si là était son envie, elles n'allaient pas discuter, elles avaient faire pire en mission pour le bien du pays. Ça, c'était de la rigolade, surtout qu'elles avaient le bon rôle. La reine régente léchait son petit pied, sentant sa langue glisser dessus, partout où cela lui faisait envie et dans le dos de la reine, Izumi observait, le regard tout aussi acérer, mais sa main était prête à s'abattre sur son cul. Chaque coup était bien sonore, très plaisait pour l'une comme pour l'autre. Izumi était plus grande, plus ronde que sa grande sœur, mais sûrement – à confirmer – plus forte qu'elle donc elle avait le bon rôle ici. Mais au fur et à mesure, rien n'arrivait et Shunya venait même à demander plus. Miyako haussa un sourcil en l'observant.

« Tu ne jouis pas pour si peu ? Tu es moins salope que je ne l'aurais cru. Mais toutefois, tu te permets de réclamer... Izumi, augmente la dose et doigte moi sa petite chatte, je veux la voir inonder ! »

D'un geste rapide, sa main s’ablatais sur le cul rougie de Shunya et rapidement, son autre main se glissa entre ses cuisses trempées, deux de ses doigts partant à l'assaut de sa royale petite chatte.

« Ohoh~ Tu mouille autant ? Ma sœur ne voit pas combien tu mouilles~ Alors montre-nous ton visage de royale salope ! »

Penchée sur elle, sa lourde poitrine encore couverte frôlait un tant soit peu son dos tatoué pendant qu'elle malmenait sa petite chatte, se régalant de ses couinements généreusement offerts. Sa main de libre n'oubliait pas de venir faire rougir son petit cul de temps à autre, c'était important. Même Izumi s'aidait de son second pied pour maintenir la tête de Shunya dans sa direction, laissant le second à ses lèvres, bien entendu. La petite dominante avait un joli sourire aux coins des lèvres en la voyant ainsi.

« Oui, c'est mieux... Continue de m'exciter, chienne. »

Elle touchait son corps, voyant sa petite sœur à moitié écrasée sur elle, la doigtant avec force pendant qu'elle la fessait aussi, ça restait une agréable vision, mais la reine n'allait pas subir que ça. Elles avaient bien mieux pour combler les besoins d'une reine, mais il fallait y aller petit pas par petit pas.

Shunya ne s’était pas attendue à ce que les choses dégénèrent autant avec les sœurs Suteki… Qu’elles fassent l’amour, certes, mais pas jouer à la domination. Cependant, Shunya n’aurait changé cela pour rien au monde ! Avec Hinata, les deux femmes s’aimaient trop pour pouvoir jouer sérieusement à des jeux de ce genre, mais, avec les sœurs Suteki, le contact n’était pas le même. Le désir et l’amour étaient là, bien sûr, mais les sœurs conservaient encore la tête suffisamment froide pour pouvoir proprement punir Shunya, comme celle-ci le souhaitait et le méritait. Devant elle, Miyako ordonna à Izumi de fesser plus fortement Shunya, tout en la doigtant. Shunya rougit, et sentit les pieds de Miyako sur sa tête. Un pied releva son menton, et on put voir ses joues rouges, ses yeux se plisser, et ses lèvres gémir, quand Izumi recommença ses fessées, donnant de grosses claques sur son cul, très sonores.

« Haaa... ! Haaaa… !! Maî-Maîtresses, haaaa… ! »

De la salive s’échappa de ses lèvres, tombant sur le pied de Maîtresse Miyeko, qui lui tendit ensuite son autre pied. Nerveusement, Shunya s’en approcha, et le lécha, suçotant chaque orteil, sa langue glissant dessus. Elle jouait avec, tout en se tortillant sur place, sentant les fessées s’accentuer sur son postérieur. Shunya décida de jouer le jeu, et fronça les sourcils, une lueur courroucée se mettant à brûler dans ses yeux :

« Co-Comment osez-vous me frapper si fort, haaa ? Et me qualifier ain-Ain,si, hmm… Je s-suis votre Reine, vous me devez du respect, haaaa… !! »

La manœuvre était grossière : jouer la rebelle, l’effrontée, pour recevoir une punition plus forte encore ! Masochiste, Shunya prenait en ce moment son pied, ce faisant encore fesser. Des grosses claques qui la faisaient trembler de désir, ce qu’on pouvait aisément constater en voyant la façon dont elle mouillait fortement…

Les Suteki étaient là pour bien s'occuper de leur reine régente pendant l'absence de Hinata. Elles savaient jusqu'où aller et la limite à ne pas dépasser donc sur ça, elle n'avait pas à s'en faire, sauf si elle ajoutait de nouvelles règles. Miyako était face à elle, faisant profiter Shunya de son joli petit pied, quant à Izumi, elle avait la noble tâche de faire rougir ce petit cul délicieux que la reine a profiter de nombreuses fois, elles y auront droit bientôt, mais il ne fallait pas non plus aller trop vite. Même si elle aimait ça, la reine tentait de jouer les rebelles, essayant d'user de son droit sur elles. Mais si c'était vraiment le cas, elles le sauraient. Face à cette « menace », Miyako bombait sa petite poitrine, posant sa main ganté sur sa tête pour la plaquer sur son intimité.

« Cesse de dire des conneries ! Bouffe-moi la chatte, tu diras moins de connerie ! »

Elle avait beau ne pas avoir un gros gabarit, Miyako la maintenait entre ses cuisses, la toisant du regard pendant que les bruits de claque résonnaient dans la pièce et que sa petite sœur se plaisait, mais attention à ne pas trop en faire. Justement, elle profitait de cette occasion pour grimper dans l'ambiance de tout cela.

« La seule chose que je respecterais, c'est votre capacité à contenir du foutre... Voyons voir si de ce côté-là, vous pouvez avoir notre respect ? »

Disant cela, la belle et voluptueuse Izumi se faisait pousser une belle verge, accompagnée de ses bourses que la reine n'allait pas tarder à sentir. Mais elle ne pouvait rien dire pour le moment, elle était trop occupée entre les cuisses de Miyako. Sa belle queue glissait entre ses petites fesses encore bien propres, quoi qu'un peu rougis, et sans plus d'attente, elle enfonçait son gland dans ce petit trou et doucement, tout le reste suivait. En comparaison, Hinata ne l'avait pas si grosse, un poil plus long peut-être ? Faut dire que les verges des Suteki étaient adaptées à elles. Izumi l'avait grosse et malgré sa taille, Miyako l'avait longue, mais plus fine. Bientôt, elle le lui fera goûter.

« Oh ? Elle s'active, la reine des salopes hum ! Active-toi, Izumi, défonce-moi ce petit cul, elle passe enfin aux choses sérieuses, han ! »

Toujours à maintenir sa tête entre ses cuisses, l'ainée des sœurs se plaisait, même si Shunya faisait du bon travail déjà avant, il fallait rester dans son rôle. Tenant la reine par les hanches, Izumi se relâchait enfin sur elle, prenant plaisir à la prendre comme ça, ménageant un peu son cul, moins de claque, si ce n'est leur chair qui claquait mutuellement. Si Hinata voyait ça... elle serait sûrement charmée et excitée.

Shunya allait se faire joyeusement baiser, et c’était tout ce qu’elle voulait ! En intimant le respect aux sœurs Suteki, elle savait qu’elles allaient faire exactement l’inverse… Et c’était précisément ce qu’elle voulait ! Oh, comme la petite Shunya avait changé ! Sa timidité avait évolué, se muant en une franche perversion, et en un goût prononcé pour la soumission et le masochisme. Hinata et elle faisaient souvent l’amour de façon normal, mais il arrivait parfois (souvent) que leurs nuits prennent des tournants plus ardents. Shunya tremblait déjà à l’idée que les sœurs Suteki les maltraitent toutes les deux. Hinata n’était pas non plus une bonne dominatrice, mais les sœurs Suteki étaient franchement exceptionnelles ! Face aux protestations de Shunya, Miyako serra ses cuisses autour du cou de Shunya. Elle soupira, et dut se résoudre à lécher l’intimité de Miyako. Tandis qu’elle s’appliquait, dans son dos, Izumi cessa de maltraiter ses fesses. Elle les malaxa, écartant chaque fesse l’une de l’autre, ce qui fit que, quand elle fit pousser sa verge, Shunya soupira. Elle sentit une bosse solide heurter son postérieur, glissant contre sa croupe. Shunya frémit lentement, remuant sur place.

« Hmmm… »

Légèrement déconcentrée, elle releva la tête, ce qui amena Miyako à serrer ses cuisses et à crisper sa main sur ses cheveux. Shunya soupira donc, et remua de gauche à droite, accompagnant les mouvements de verge sur son bassin, afin de piéger sa verge contre sa croupe. Elle se doutait bien qu’une femme aussi musclée devait maîtriser l’hermaphrodisme. Miyako donna ses ordres, et Shunya soupira. Sa langue s’enfonçait à nouveau dans la chatte trempée de Miyako, avalant sa mouille. Elle cherchait son bouton de plaisir, ce délicieux clitoris qu’elle comptait titiller bien comme il le fallait. Mais la tâche fut d’autant plus difficile qu’elle sentit la verge d’Izumi glisser contre sa croupe, puis s’enfoncer dans sa porte arrière.

« Gnnnn… !! »

Shunya déglutit en sentant ce membre puissant s’enfoncer dans son cul, maltraitant avec délice son postérieur ! Elle en oublia même de lécher l’intimité de la sœur Suteki. Ses Maîtresses la besognaient avec puissance, et cette situation était particulièrement exquise ! Soupirant longuement, Shunya continua à agir, sentant avec délice ce membre s’enfoncer en elle, déclenchant une jouissive onde de douleur qui se diffusa dans tout son corps !

Les deux jeunes femmes profitaient de la reine comme il se devait, elles avaient après tout accepté cette mission de leur reine à toutes. Hinata était pour le moment à Herzeleid et outre l'aide au quotidien, elles ne devaient pas oublier de détendre la jeune maman. Des deux, c'était elle qui avait porté les jumeaux, elle méritait donc une double dose de plaisir, d'où la présence des sœurs ensemble. Miyako était la plus âgée malgré sa petite taille et sa fine silhouète, là où Izumi était un peu plus grande et un peu plus ronde mais ensemble, elles formaient un duo aussi attirant qu'efficace en mission. De servantes, elles en avaient le rôle mais elles agissaient surtout secrètement pour les reines. Par chance, la paix régnait depuis bien longtemps sur Edoras, aucune menace extérieur n'était à surveiller même si Hinata continuait d'envoyé les sœurs ou certains membre de la division zéro sur certaines pistes, l'ombre de son frère, bien que mort, continuait de la hanter. Mais pour en revenir à ce moment, Shunya était entre elles et tout cela n'était qu'un début, tandis que la reine régente avait envie de soumission.

« N'oublie pas... Tu es notre jouet. »

Malgré le ton froid de Miyako tandis que ses cuisses se serraient autour de sa tête, elle était à son service et si Shunya redevenait sérieuse, le jeu prendrait immédiatement fin. Même sans code pour y mettre fin, elles savaient quand s'arrêter. L'ainée profitait de la bouche de Shunya entre ses jambes, Izumi avait droit à un plaisir plus fort en pénétrant cette dernière, son sexe plutôt gros n'avait pas trop de mal à se glisser dans son magnifique petit cul, Hinata en prenait grand soin. Elles avaient pour le moment un seul interdit à ne pas franchir, celui de mettre la reine enceinte, seule Hinata avait le droit à cet honneur. L'inverse n'était pas impossible pourtant. La famille Suteki servaient les Kaguya et selon les générations, il arrivait que la/les Suetki en place ne trouvaient pas le bonheur en amour, c'était à la reine donc de faire en sorte que la lignée continue. Elles n'étaient pas les sœurs directes d'Hinata, leur mère avait eu un mari, mais le sang des Kaguya coulaient dans leur veine, elles étaient comme des cousines. Reste à savoir quand une Kaguya avait remplis ce rôle ? Sûrement à l'époque de Raku, elle a tellement disperser son ADN à travers le monde... Cela restait secret dans le palais mais il se pourrait tôt ou tard que les reines puissent féconder les sœurs. Reste à savoir qui Shunya aimerait remplir ? Le corps fin de Miyako ou le corps plus moelleux d'Izumi ? La reine aura sûrement une nouvelle vision des sœurs quand elle saura ce petit secret mais pour le moment, Hinata restait la seule mère de ses enfants.

Miyako la maintenait prisonnière, la laissant la lécher, daignant parfois lui caresser la tête en guise de récompense pendant que sa petite sœur profitait pour mieux labourer son petit cul. Quand ce n'était pas la chair qui claquait, c'était elle qui venait donner une bonne claque sur son cul. De quoi faire circuler le sang, sa petite voix qui couinait avait beaucoup de charme ! Sa Majesté avait beaucoup de chances !

« Tu te rend comptes, hum ? Jusqu'au retour de ta femme... Tu seras à Nous ! Ta déjà eut, han, deux personnes qui te baisent ? »

Les Suteki ne savaient pas tout, même si elles pouvaient se douter, elles connaissaient l'existence du harem royal, c'était justement là-bas que leurs reines avaient reçu et les reines et princesses venues d'autres pays juste avant la naissance des bébés. Ce n'est pas un hasard si le travail avait commencé là-bas, elles n'ont pas que bu du thé dans cet endroit spécial... Pour Izumi en tout cas, c'était sur que Shunya et peut-être même Hinata, avaient subit l'amour de leur invitées. Elles étaient sur le point d'accoucher, elles n'allaient pas avoir le même rôle qu'elles avaient actuellement après tout. Mais qui avait couché avec qui ? Ça, c'était une autres question.

Shunya était donc prise entre ses deux amantes. Bien sûr, elle savait qu’à chaque instant, elle pouvait mettre fin à ce jeu, elle n’avait qu’un mot à dire, qu’un claquement de doigts… Mais pourquoi aurait-elle arrêté, au juste ? Elle avait la tête coincée entre les cuisses de Miyako. Elle léchait son intimité, enfonçant sa langue en elle, recherchant son clitoris. Elle le titillait, le léchait, et continuait à jouer avec, s’abreuvant de la mouille de la jeune femme. Et, naturellement dans son dos, Izumi la sodomisait, et elle s’enfonçait de plus en plus profondément en elle, jusqu’à être en elle, enfoncée jusqu’à la garde. Shunya soupira encore, clignant des yeux, gémissant longuement. La mouille affluait sur ses lèvres. Dire que, jadis, Shunya était une jeune femme prude… Oh oui, jamais elle n’aurait pu imaginer une telle chose ! Et, pourtant, elle était là, à se faire joyeusement prendre, à soupirer longuement, sentant sa mouille glisser de sa chatte. Elle y fourra sa propre main, se masturbant en sentant les bourses d’Izumi claquer sur ses fesses, et en sentant son fondement se dilater de plus en plus.

Izumi la fessait également, claquant ses fesses, et Shunya soupira. Elle releva ses yeux vers Miyako, et répondit aux sœurs. Miyako lui avait indiqué qu’elle était leur « jouet », et Izumi insista en lui disant qu’elle était à elles pendant le séjour d’Hinata à Herzeleid. Cela fit frémir Shunya, qui papillonna des yeux en rougissant devant la question d’Izumi.

« Se-Secret défense, haaaa… Je suis votre Reine, vous n’avez pas à savoir… Ce que je fais, hmmm… »

C’était une petite provocation, là aussi. Elles jouaient, bien sûr, mais Shunya aimait aussi qu’elles la molestent. Qui aime bien châtie bien, après tout ! Elle savait que les sœurs Suteki ne lui feraient jamais le moindre mal, et Shunya en avait souvent parlé avec sa femme. Elles se disaient que les Suteki apprécieraient sûrement qu’elles les fécondent. Qui sait ? Quand sa femme reviendra de Herzeleid, elle aura sans aucun doute besoin qu’on la soutienne, et qu’on lui fasse passer du bon temps…

« Con-Contentez-vous de me baiser, haaaaa… » les nargua-t-elle encore, tout en continuant à nouveau à lécher le sexe de Miyako.

C'était là, leur mission. S'occuper de Shunya, que ce soit pour un massage ou toute envie, les Suteki étaient à ses ordres, mais elles avaient aussi un ordre plus secret, celui de prendre soin d'elle, elle et ses pulsions. Mine de rien, c'était la première absence d'Hinata depuis qu'elles vivaient ensemble, depuis qu'elles étaient mariées. Après près d'une année à vivre ensemble, se réveillant et s'endormant côte à côte, il manquait une personne près de l'autre. La reine avait donc deux beautés pour tenter d'égaler son épouse, sachant qu'il restait aussi leurs trois enfants. Mais pour l'instant, ces derniers dormaient à poings fermés pendant que Maman prenait un pied d'enfer entre deux femmes qui s'amusaient à la faire gémir de plaisir. La belle jeune femme était coincée entre elles, léchant un clitoris et des lèvres bien humide, pendant que derrière, elle se faisait prendre par Izumi et son énorme trique. Ce n'était pas la plus grande verge, mais comme à l'image de la jeune femme, elle était bien épaisse. Difficile de croire qu'il s'agissait de la petite sœur et pourtant, c'était le cas. Izumi se cramponnait à ses hanches, besognant la reine, la fessant à l'occasion aussi, tout ce qui était bénéfique pour la reine, était un plaisir à offrir pour les sœurs.

Shunya tentait vainement de se débattre, mais juste pour le plaisir de sentir le retour de bâton, ce n'était en rien une manœuvre pour y mettre fin. Face à son ordre, feignant avoir une certaine autorité, Izumi redoublait de force pour enculer sa majesté, coinçant la tête entre les cuisses de sa grande sœur. Elle n'était pas très grande, mais elle avait plus de force qu'il n'y paraissait.

« Ici, nous commandons... Toi, tu es juste bonne à subir, hum, nos envies... »

Sa main se posait sur sa tête, pas vraiment une caresse, mais plus une façon de lui indiquer de ne pas bouger, quand bien même ses cuisses laissent déjà un tel message. Miyako sentait le plaisir monté et ne tardait pas à jouir au visage de la reine. Même si ce fut surtout sa bouche qui prit le jet de cyprine, elle avait assez remué pour en asperger une partie de son visage. Elle vibrait de plaisir face à cet orgasme avant de relâcher la pression.

« Izumi, inonde moi son cul. »

Un tel ordre ne pouvait que ravir sa petite sœur qui se saisit des poignets de Shunya, l'empêchant de fuir ou de remuer, tirant la jeune mère en arrière – évitant la douleur autant de possible – elle profitait pleinement de son jouet, sa queue labourant son petit cul dans l'unique but de le remplir de sa crème. Miyako restait sur son siège, observant la scène avec un certain plaisir.

« Allez, Salope ! Haaa ! T'adores ça, t'faire enculer ! Tu vas être ravie alors, rhaaaaaaa ! »

La demoiselle la tirait à elle, continuant d'aller aussi vite que possible, son royale petit cul rebondissait sur elle pour mieux se faire tringler, jusqu'à avoir comme sa grande sœur, un orgasme. Cette fois, il était plus crémeux, même Izumi laissait mieux entendre son orgasme que sa grande sœur. Elle ne relâchait Shunya que lorsqu'elle avait tout vidé en elle, pour cette fois. Tandis que la reine se remettait de cette première vague, elle allait vite constater que dorénavant, c'étaient les deux Suteki qui étaient membrées. Miyako avait une verge plus fine que sa petite sœur, mais plus longue. Oui, elle allait de nouveau y passer, la seule chose qui pourrait empêcher ça, c'était une urgence tant pour le pays ou le réveil de ses bébés. Heureusement, rien de tout cela n'allait arriver donc...

« Assez léché, maintenant, tu vas nous sucer ! »

Miyako était clairement la plus intimidante et la plus autoritaire des deux. La négociation était impossible ou alors Shunya avait intérêt à proposer mieux, mais les Suteki étaient du genre têtue.

Soumise, Shunya l’avait en soi toujours été. Mais, avec sa femme, leur relation était plutôt égalitaire. Hinata avait tout fait pour que Shunya se sente à sa place, qu’elle se fasse à l’idée d’être la femme de la Reine, d’être, à sa manière, elle aussi une Reine ! Le concept était incroyable, car Shunya était après tout originaire de la basse population, et elle avait rencontré Hinata en étant sa guérisseuse. Cette histoire était un véritable conte de fées ! Cependant, au-delà de ce sentiment d’appartenance, Shunya avait un profil plutôt soumis, et, si elle ne pouvait pas l’exprimer pleinement avec sa femme, c’était beaucoup plus simple de la part des sœurs Suteki. Elle rougissait donc en obtempérant aux injonctions de ses Maîtresses. Bien qu’elle soit la plus petite, c’était clairement Miyako qui dirigeait les deux sœurs. C’était elle qui donnait les ordres, et Shunya la léchait donc, avec un certain talent. Mine de rien, à force de faire l’amour tous les jours avec Hinata, elle savait où frapper, et comment lécher. Un art qui était plus subtil qu’on pouvait le croire de prime abord.

« Hmmm… »

Dans son dos, Maîtresse Izumi continuait à la prendre avec force, son corps musclé et massif remuant contre elle. Le corps de Shunya filait d’avant en arrière, leurs ébats étant rythmés par la puissante sodomie de Maîtresse Izumi. Elle la baisait avec force, et c’était bon, si bon ! Shunya rougissait, surtout quand Izumi la traitait de « salope ». Elle mouillait, effectivement, et elle aimait ça… Oh oui ! Être leur soumise, leur chienne… Shunya n’aurait su dire en quoi tout cela la stimulait, mais elle aimait ça ! Alors, quand Izumi se mit à jouir, Shunya se mit à jouir également, inondant ses cuisses avec sa mouille. Shunya soupira longuement ensuite, et, quand elle commença à reprendre ses esprits, ce fut pour voir que Maîtresse Miyako avait à son tour une verge.

Shunya rougit doucement encore en se mordillant les lèvres, puis s’agenouilla. Elle attrapa dans sa main la verge durcie et trempée de Maîtresse Miyako, et attrapa la verge de Maîtresse Izumi dans l’autre. Plus petite, sa verge ne tarda pas à se durcir sous le mouvement de Shunya, qui la masturbait doucement.

« Oh, Maîtresses, j’ai si soif… »

Shunya frémit lentement, puis commença par sucer la queue de Maîtresse Izumi. Les deux femmes allaient ainsi pouvoir constater que Shunya était très douée de sa bouche…

Elles savaient y faire. Si en apparence elles n'étaient que deux sœurs, deux domestiques au service des Kaguya, pour leur réelle identité, elles devaient tout maîtriser, se faire passer pour autrui. Elles pouvaient être plus soumise que les meilleures esclaves que plus dominatrice que les plus grandes femmes d'Uatis ! Les Suteki avaient pour ordre de s'occuper de Shunya et cette dernière voulait faire parler sa soumission, ainsi, elles devaient endosser le rôle de dominantes. Non pas que cela leur déplaisait, mais ce n'est pas l'idée principale d'une reine à leurs yeux. Après pourquoi pas, peut-être préférait-elle ce statut plutôt que dominer ? Peu importe, mais maintenant, Shunya allait devoir gérer deux futas. Izumi l'était déjà, elle venait de jouir, mais déjà, elle commençait à reprendre du service tandis que Miyako avait fait naître sa verge, plus fine mais plus longue. Sa majesté était ravie et commençait à prendre cela en bouche. Si en soit, elle faisait du bon travail, car c'est ce qui lui était demandé, il ne fallait pas oublier qu'elle n'avait pas que deux futas face à elle, mais aussi deux maîtresses. Tandis qu'elle s'occupait doucement de Miyako, cette dernière usa de sa main gantée pour appuyer sa tête pour la lui faire avaler de force !

« Occupe-toi mieux de moi, salope ! Tu es notre chienne, tu dois avoir envie de nos bites comme si ta vie en dépendait ! »

Qu'elle n'ait pas les deux en bouche, elles peuvent accepter cela, ce n'était pas le plus pratique à faire, mais la queue qu'elle avait en bouche devait devenir son oxygène, sa raison de vivre. Izumi pouvait se montrer plus patiente, elle venait de se vider les couilles. Elle guida d'ailleurs sa petite main sur ses bourses massive.

« Masse-les moi, ma belle... Je dois faire le plein pour nourrir la chienne que tu es. »

Miyako guidait sa tête le long de sa verge, sans lui tirer les cheveux ou coincer sa queue dans sa gorge – ça commençait tout juste, elle n'avait pas déjà envie de jouir – alors le principal, c'était surtout de maintenir le feu en action.

« C'est mieux. Il me tarde de te remplir la chatte... on ne sera pas trop de deux pour te remplir. »
« Tu as donné naissance à deux bébés, ton utérus a dû grandir du coup. Et tu pourras donc avoir plus de foutre en toi, petite cochonne ! »

Même si elles pourraient jouer cette carte, pour le rôle, jamais ô grand jamais, elles n'oseraient pas féconder sa Majesté ! Sans l'ordre des deux reines, leur queue comme leur foutre, ce n'était que pour jouer ! Féconder une reine sans un double accord, c'est un coup à créer une dispute ou pire... Qu'une Kaguya féconde une Suteki, c'est déjà arrivé dans l'histoire, mais l'inverse, si c'est arrivé, c'est un secret emporté dans la tombe.

« Viens me nettoyer la bite, tu m'excites. »

Izumi venait presque lui retirer le pain de la bouche, ce qui ne plaisait pas forcément à sa grande sœur, qui venait lui pincer l'un de ses tétons, faisant couiner la belle petite sœur. Un gémissement adorable qui contrastait avec son rôle. Tout ça était calculé, pour le plaisir de sa Majesté. La belle et généreuse Izumi qui couinait, la petite et menue Miyako qui était l'ainée, les sœurs étaient faites pour combler tous les goûts.

Les sœurs Suteki étaient effectivement à la hauteur de ce à quoi on pouvait s’attendre venant d’elles. Shunya était désormais totalement dans le jeu, jouant à merveille la soumise. C’était un rôle qu’elle ne pouvait pas vraiment tenir avec sa femme, alors elle était heureuse de voir que les sœurs Suteki n’avaient pas ce blocage. Miyako, petite mais têtue, l’insulta joyeusement, faisant furieusement rougir Shunya, qui prit son membre en bouche, et commença donc à la sucer.

« Hmmm… »

Avec appétit, elle se mit à pomper ce dard, cette verge assoiffée qui se mit à durcir en elle. Izumi se rapprocha à son tour, et Shunya soupira en sentant sa verge heurter sa joue. Pas une pour rattraper l’autre ! Si Miyako, malgré sa petite taille, était le moteur de ce duo incestueux, prendre Izumi pour une jeune femme naïve et innocente aurait été une grande erreur aussi ! La bouche remplie par le membre de Miyako, Shunya dut recourir à sa main, qu’elle utilisa pour flatter les bourses de Miyako. Veillant à ne pas leur faire de mal, comme en les pressant trop forts, elle les manipula tendrement. Shunya savait y faire, après tout !

Elle s’appliquait, faisant preuve d’un indéniable talent en la matière, car il fallait après tout s’occuper de deux sexes assoiffés. Les sœurs Suteki lui parlaient, la provoquaient, évoquant à demi-mot l’idée de l’enfanter…

« Hnnnn… »

Cette idée déclenchait chez Shunya des pulsions profondes. Elle et Hinata avaient fort à refaire, il fallait reconstruire une lignée royale, mais elles avaient aussi des courtisanes, et des amies. Quoi de mieux que des enfants pour concevoir des alliances durables ? Les Kaguya avaient toujours fait ça, et les opportunités ne manquaient pas. Alors, naturellement, les sœurs Suteki pouvaient être une solution… Shunya rougit donc, et, quand Izumi tira sur ses cheveux, et lui ordonna de la sucer, Shunya obtempérera.

Néanmoins, elle put sentir le regard de désapprobation de Miyako, qui avait été privée de la bouche de Shunya. Alors, pour ne pas qu’elle se sente trop lésée, la jeune guérisseuse la masturba donc, sentant ce membre solide, et se déplaça un peu, afin de rapprocher sa verge, et de la prendre à son tour dans sa bouche, en croisant les sexes des deux femmes.

« Ne vous disputez pas, mes Maîtresses, c’est à moi, Shunya votre petite pute, de vous sustenter toutes les deux… ♥ ! »

C’était là son rôle le plus intime et le plus marquant : être leur réceptacle à verges, leur réservoir à foutre… En deux mots, leur esclave sexuel !

En l'absence de la reine Hinata, les Suteki avaient pour ordre de prendre soin de la reine Shunya, au quotidien avec aussi, en prime, l'objectif de la décoincer, qu'elle se repose et découvre les joies qu'apportait son statut. Des petits privilèges qu'on ne connaît pas vraiment, mais qui existe et la famille Suteki était une de ses raisons. Officiellement, une famille de domestique au service des Kaguya depuis des générations, en réalités, elles opéraient dans l'ombre à l'instar de la division zéro, en général, elles étaient formées là-bas. Mais en plus, évidemment, elles servaient la famille royale pour toute demande. Rien d'officiel, mais il est déjà arrivé que les Kaguya enfantent les Suteki quand celles-ci ne trouvaient pas chaussure à leurs pieds. Le contraire n'était jamais arrivé, pas officiellement en tout cas. Izumi et Miyako étaient donc, potentiellement des cousines éloignées ? Possible, même si pour elles, elles avaient bel et bien eu un père et une mère, rien n'était officiellement inscrit dans les registres avant ? Puis, quand bien même il y avait un père, qui sait s'il l'était vraiment ?

Pour en revenir à nos moutons, la reine Shunya était devenue soumise aux deux sœurs, il était vrai que la reine Hinata avait du mal-être vraiment autoritaire, dans le couple, elle était dominante, mais ça restait très sage le plus souvent, elles, elles n'avaient pas ce souci. Avec tout le respect qu'elles avaient pour la famille royale, elles obéissaient et on leur avait demandé d'être dominantes et de la traitée en pute. Soit. Il en sera ainsi. Shunya pouvait reprendre son rôle à tout moment, mais elle n'affichait pour le moment aucune envie. Deux belles verges pour elle, la reine devait s'en occuper alors que de petites tensions naissaient entre les sœurs, mais la belle petite pute faisait de son mieux pour s'occuper de tout le monde.

« C'est l'inconvénient... Tu n'a que ta petite bouche à proposer en haut. »
« Oui, en bas~ on te baisera par les deux trous... Ou par le même ~ ? »

Ce sera une possibilité, sauf si elle use de son autorité, Shunya n'avait pas son mot à dire et devrait subir les envies des deux sœurs. Elle s'aidait de sa main pour que les deux soient un minimum occupé, mais la jeune maman va avoir fort à faire pour que tout le monde soit heureux. Izumi profitait de cette petite bouche, son énorme verge glissait moins loin, car un peu plus petit mais plus épais que sa grande sœur, elle montrait par contre plus facilement son plaisir en gémissant, posant ses mains sur la tête de Shunya, elle commençait à la baiser, confondant bouche et vagin.

« Haaaaa, que c'est bon~ Huuuuum je veux la rempliiiiiiir~ »
« Retiens-toi... Une chienne ne se nourrit pas comme ça. »

Miyako savait déjà comment elles allaient se finir, sauf si sa cadette ne lui obéissait pas. Sa longue queue fine glissait jusqu'à la joue de Shunya, parfois en se perdant dans ses cheveux, ses fins cheveux si doux glissaient sur sa verge. Pas de quoi la faire jouir, mais ça restait bien agréable. Consciente de devoir obéir à sa sœur, elle se retira, laissant Shunya respirer plus simplement tandis que sa queue, trempée de salive, tressautait, presque sur le point d'exploser.

« Bientôt... Je vais bientôt craquer. »
« Alors, ma pute, tu vas ouvrir en grand ta bouche, pour réclamer la gamelle. »

Izumi ne mit pas longtemps a exploser, sa queue crachait des chapelets de foutre, allant autant sur sa bouche que sur son visage, tombant parfois sur son corps. La libération lui faisait du bien. Quant à Miyako, elle se branlait sur cette vision avant d'attraper la tête de Shunya pour lui jouir non pas dans la bouche, mais directement dans la gorge. Malgré ce qu'elle avait dit, elle se déchargeait directement en elle, maintenant sa tête contre elle jusqu'à ce que le plus gros soit passer.

« Mmmmh, bonne fille... Avale tout... »

Les couilles bien vidées, les Suteki observait leur petite pute rassasier, pour le moment, est-ce que cette dose de soumission lui avait suffit ou non ? Ce sera à elle de donner le mot d'ordre, mais dans le doute, elles continuaient un peu leur rôle de dominantes. Debout devant elle, leur verge au repos pour un court instant, elles la toisaient du regard et comme toujours, Miyako prenait la parole, malgré sa petite carrure, elle en imposait quand elle le voulait.

« Peut-être que tu mérites une récompense... Tu préfères quoi ? L'anal ou par-devant ? »
« Huhuhu, une telle catin, ça doit aimer se faire enculé ? »
« Ne l'influence pas. »

De toute façon, elles avaient le dernier mot tant qu'elle restait pute, en reine, ce serait différent.

Shunya avait pris son risque, elle jouait totalement la carte de la soumise avec les sœurs Suteki. Elle ne connaissait pas encore sur le bout des doigts l’histoire secrète des Suteki, mais Hinata lui en avait déjà parlé. Elle savait ainsi que, au-delà des rôles officiels, les Suteki avaient toujours été proches des Kaguya, comme une sorte de seconde branche, destinée à aider la branche principale en cas de difficulté. Shunya était curieuse d’en savoir plus, mais, pour l’heure, elle se plaisait dans son rôle de soumise. Avec Hinata, leur couple restait très équilibré. Si Hinata s’amusait parfois à dominer Shunya, elle n’y allait jamais franchement, même quand Shunya l’en incitait. Elles faisaient l’amour avec force, certes, mais Shunya était aussi une soumise, et même, une masochiste. Avec les Suteki, Shunya sentait que cette partie de sa personnalité allait pouvoir être pleinement satisfaite.

Devant elle, les deux sœurs tendirent leurs verges. Shunya, en soupirant, en prit une en bouche, puis une autre ensuite, sans délaisser la verge qu’elle laissait à l’air libre. Elle la masturbait ainsi, ses doigts glissant en produisant des bruits flasques. La jeune femme y allait franchement. Si elle était à la base une femme timide et inexpérimentée, Shunya avait maintenant gagné en expérience. Elle respirait par le nez, suçant avec appétit. Elle creusait ses joues en enroulant la base de la verge dans le creux de sa langue, puis creusait ses joues en aspirant sa salive tout autour de son membre.

« Mmmhmm… »

Shunya pompait avec passion, jusqu’à les faire craquer. Cela, elle put le sentir, et ce fut non sans plaisir qu’elle accueillit les orgasmes d’Iyumi et de Minako, qui jouirent dans sa bouche, dans sa gorge, et enfin sur son visage. Une double ration qui vint presque l’une à la suite de l’autre. Shunya était alors à ce stade toute excitée, n’espérant à ce stade qu’une seule chose : se faire à nouveau humilier, rabaisser, insulter… Qu’elle se fasse prendre avec force, oui, voilà tout ce qu’elle réclamait ! Alors, quand on lui laissa le choix, elle réagit assez vite. Le cœur de Shunya bondit dans sa poitrine, et elle se retourna. Elle se mit à quatre pattes sur le sol, et bomba ses fesses vers l’arrière, cambrant son dos, caressant ainsi les verges de ses Maîtresses.

Tournant la tête, les joues rougies, Shunya vint leur répondre :

« S-Shunya est une grosse chienne qui a besoin de se faire corriger, Maîtresses… I-Il faut me prendre par le cul… Me gifler, me pincer, m’insulter… » soupira-t-elle, tout en rougissant, furieusement excitée par ce sentiment nihiliste de dégradation morale et physique qui l’envahissait pleinement.

Tant que le mot magique n'avait pas été prononcé, elles resteraient supérieure à la reine régente dans cette pièce. Shunya n'était plus cette respectable reine qu'elles devaient respecter et servir, elle n'était qu'une chienne qu'elles devaient punir de bien des façons. Tout le monde y trouvait son bonheur donc tout allait bien dans le meilleur des mondes, les sœurs se faisaient branler/sucer, c'était plutôt bien. Elles partageaient l'idée commune de savoir comment ça allait se passer au retour de Hinata ? Shunya allait retrouver son rôle de souveraine ? Elles seront trois à la dresser ? Ou alors deux en guise de chienne ? Elles verront bien ça plus tard, ça faisait à peine une journée que la souveraine était absente, elle n'allait pas régler le soucis à Herzeleid aussi facilement ? Si oui, tant mieux mais ce genre de rendez-vous diplomatique, ça se saurait si c'était si simple. Donc, jusqu'à son retour, c'était Shunya qui décidait, mais si cette dernière voulait être soumise, Hinata ne leur avait pas interdit cette direction. Malgré son statut actuel, la reine pouvait reprendre sa place mais elle n'en voulait pas pour le moment. Une fois qu'elle avait terminé avec ses deux maîtresses, elles lui laissèrent éventuellement une marge de manœuvre... Que voulait-elle ?

Elle ne perdait pas de temps en leur montrant son joli cul, voulant autant être remplis que punie. Hinata savait-elle que son épouse était aussi salace ? Peut-être le fait de retrouver des sensation où Shunya était seule, sans bébés en elle, ou une sorte d'envie qui la poussait par-là mais elle n'y allait pas de mainmorte ! De voir la seconde femme la plus puissante du pays être ainsi rabaissé, ça avait quelque chose de plaisant ! Et rares étaient les personnes à pouvoir voir ça.

« T'insulter et te fesser, ça, c'est pas un soucis. Mais te prendre toutes les deux... Izumi, tu vas devoir te montrer souple. »

Vu son plan dans sa tête, il serait plus simple que ce soit sa petite sœur qui lui serve de tabouret. Mais avant ça, Miyako claquait le cul royale, une belle claque qui allait laissé l'emprunte de sa main quelques minutes sur sa peau. Le temps pour elles de souffle et reprendre un peu de force pour leur verge. Autant Miyako claquait son cul ici et là, quand ça lui chantait, autant Izumi posait son pied dessus, si elle voulait être rabaissé, pas besoin d'être violente.

« La prochaine, il faudrait qu'on soit préparées maintenant qu'on sait à quoi s'attendre. Une telle chienne, ça ne se punie pas sans un bon matériel. »

Du matériel ? Quel genre ? Elles ne disaient rien, préférant laisser à Shunya le soin d'imaginer ça. Même si leur pouvoir leur permettait de vite changer de tenue et d'apparence, elles ne pouvaient pas non plus invoquer tout le nécessaire, sinon leurs missions seraient d'autant plus simple. Tandis que Miyako abatait de nouveau sa main sur son cul, elle ponctuait cela autrement.

« Ce n'est pas reine que tu étais destinée... mais sûrement l'une des meilleures gagneuses des quartiers du soir. »

La prostitution n'était pas interdite ici, ça ne se faisait qu'à la tombé de la nuit et devant leur établissement, et même, de base, ce n'était pas juste une aventure tarifé, il fallait d'abord passé par la caisse en payant à boire et si le feeling et le porte-monnaie le voulait bien, il pouvait y avoir plus. Après cette petite séance d'humiliation et de punition, il fallait passé à la suite. Les deux maîtresses évoquaient ce qui allaient se passé, Shunya resterait comme ça, tandis que Miyako, l’aînée et la plus fine des deux commençaient à la prendre par derrière se collant à elle, dans son dos.

« Hum, t'as l'air d'aimer ça ? Attend un peu.. On va vite être à l'étroit ! »

Elle avait à peine fini sa phrase qu'Izumi cherchait déjà à se glisser entre sa sœur et leur chienne, c'était plus lent et laborieux mais elle y était arrisée ! Les Suteki étaient toutes les deux, dans son cul ! Côté claque sur le cul, ça va être plus rare mais pour la souffrance, Miyako pourra toujours torturer sa poitrine. Maintenant, il faut que la chienne reine supporte ça ! C'était sa première double pénétration anale ? Ce n'est pas le genre de chose que les Suteki savaient. En tout cas, elles allaient allez jusqu'au bout, sauf si elle décide d'arrêter, les maîtresses laisseront place aux servantes.

Avec les sœurs Suteki, Shunya se faisait humilier et battre. Elles y allaient fort, quand même ! Quand Miyako, la plus dominante des deux, lui indiqua que sa place n’était pas d’être Reine, mais d’être une prostituée, Shunya se pinça les lèvres en rougissant. Elle savait que c’était un jeu, mais c’était tout de même un coup bas… Tout le monde savait que Shunya avait du mal à trouver sa place. Elle était à l’origine la simple guérisseuse de la Reine, une jeune femme qui n’avait aucune aspiration pour la politique, et dont les parents n’avaient aucun lien avec la Couronne ou même avec la noblesse edorassienne. Elle soupira quand même, hésitant à prononcer le mot-clef, avant de se dire que Miyako ne l’avait pas fait exprès, et que cela avait pu échapper sa pensée… Elle crispa ses doigts, et sentit Izumi et Miyako se ruer dans son dos. La plus petite des deux commença la première, s’enfonçant dans le cul de Shunya, qui cracha sa salive sur le sol, et gémit en sentant ce membre en elle.

*Pense à ça, et ne pense pas au reste… Tu es la Reine, ce n’est qu’un jeu, voyons !*

Shunya soupira encore. Elle sentait néanmoins que quelque chose s’était envolé dans la folie du moment. Elle n’était plus dedans. Elle vit Izumi se positionner sous elle, et elle s’orienta à son tour pour fourrer sa queue dans le cul de Shunya. La souveraine gémit encore en rougissant, yeux clos. Sa mine était crispée, et elle posa ses mains sur les épaules d’Izumi.

« Hmmm… Gnnnn… »

Shunya soupira encore, mais rien n’y faisait. Le courant qui l’avait emporté s’était envolé. Elle secoua la tête en se mordillant les lèvres. Finalement, Shunya banda ses muscles, et réussit à reprendre contenance.

« Je… A-Arrêtez… Hnnn… ARRÊTEZ ÇA !! »

Sa voix, autoritaire et forte, fusa brusquement, comme un coup de tonnerre dans la pièce. Les sœurs Suteki s’interrompirent brusquement, et Shunya s’extirpa de leurs verges. Elle se redressa ensuite, un peu sonnée, et observa les deux sœurs, qui semblaient surprises.

« On arrête là. Je… Je suis désolée… Je n’y arrive plus. »

Elle se dirigea vers la porte. Shunya hésitait à leur dire la raison de son émoi, mais, comme elle se sentait coupable d’avoir été vexée pour quelque chose que Miyako ne pensait sans doute pas, elle préféra ne rien dire.

« On fait une pause, d’accord ? J’ai besoin de penser à autre chose… Je vous retrouve ce soir pour le repas. »

Quelque chose a mal tourné, aucune des sœurs ne savaient pas quoi ? Peut-être le fait de le faire à trois, sans Hinata ? Ou alors une double pénétration était trop intense pour elle ? Elles n'étaient pas dans sa tête, elles ne sauraient dire, mais quand Shunya repris son rôle de reines, les deux dominantes redevenaient deux servantes, malgré leur aspect toujours changé, elles obéissaient, s'observant en se demandant ce qui n'allait pas ? Elles auraient pu croire à un instinct maternel qui lui aurait fait quitté la pièce en sachant que l'un des bébés allait se réveiller, mais même après son départ, aucun pleur ne se faisait entendre. Les sœurs Suteki se questionnaient, reprenant leur apparence normale, dommage qu'elles n'aient pu finir, mais les ordres sont les ordres et elles reprenaient leur rôle, sans en demander plus. Mais ce soudain changement les amenait à cogiter, chacune de leur côté, sans savoir où était la faute ? Si la faute était de leur côté déjà ? Une demi-heure, une bonne heure passait, sans qu'elles ne croisent pas la reine, pourtant, leur mission restait la même, prendre soin de la reine...

Miyako allait en cuisine, préparant avec un peu d'avance, le thé de sa Majesté. Elle le fit comme d'habitude, avec plus d'attention en sachant que quelque chose n'allait pas chez Shunya. Même s'il serait délicat, voir indiscret de poser la question, elle allait y aller à tâtons au moins. Elle avait préparé quelques petites choses à manger, au cas où elle aurait un peu d'appétit avant d'aller la servir, en la cherchant au palais. Elle était la reine, même si des yeux étaient toujours braqués sur les Kaguya au sein du palais, surtout qu'il y avait des enfants maintenant, elles ne pouvaient pas savoir où elle se trouvait à chaque instant. Miyako devina quand même, qu'en absence de la reine Hinata, elle devait sûrement être avec leurs bébés ? Miyako arriva devant la porte, se mettant à genoux, s'annonçant en faisant coulisser la porte. Elle avait eu raison, elle était là. Miyako n'avait pas parlé trop fort, au cas où les enfants dormaient encore, avant de relever la tête, voyant la reine, près de ses enfants, tenant l'un d'eux entre ses bras. Kokoro, Byakuya – les enfants qu'elle a portés – ou Hana, celle qui a grandi en Hinata ? Difficiles à dire pour le moment, ils étaient si jeunes et Miyako n'observaient pas plus que cela les enfants, ne sachant pas encore si la « tempête » était passée ?

« Je me suis permise de vous apporter votre thé en avance, Majesté. Je me suis dit que peut-être, cela vous ferait du bien ? »

Il n'y avait rien de plus que ce qu'il y avait d'habitude dedans. Rien de plus pour la calmer, pas de magie, rien pour l'excitée, surtout en présence des princesses et du prince, même en étant des bébés, ce serait déplacé ! La petite servante observa la reine, attendant son autorisation pour rentrer et le lui apporter si elle en avait envie, elle verrait ensuite si elle pouvait se permettre de chercher ce qui la tracassait ou non. Ce petit geste, bien que naturel envers sa souveraine, était aussi fait pour prendre la température. Il serait regrettable que son changement de ton soit en partie de leur faute, elles auraient failli à leur mission...

Idiote. Voilà comment elle qualifiait elle-même sa réaction. Elle était en train de passer un bon moment, et il avait suffi d’une remarque pour qu’elle se braque, qu’elle se bloque. Elle savait de plus pertinemment que les Suteki ne le pensaient pas, mais… C’était plus fort qu’elle. Shunya avait senti quelque chose qu’elle ne s’expliquait pas en elle, quelque chose qui avait brisé tout le reste, comme une boule renversant un château de quilles. Shunya s’était donc réfugiée dans une chambre avec ses trois enfants.

Cette chambre jouxtait la nurserie royale, une grande pièce avec des lits pour enfants. Toute une aile du Temple de la Lune avait été aménagée pour accueillir les enfants du couple royal. Une aile structurée autour d’un jardin central abritant une fontaine et une aire de jeux. Si elles avaient pour l’heure déjà trois enfants, Shunya et Hinata projetaient d’en faire d’autres dès qu’Hinata reviendrait de ses tractations à Herzeleid. Cependant, elles s’interrogeaient aussi sur le fait d’avoir d’autres amantes. Leurs séjours au sein de la Chambre Rose amenaient les deux femmes à avoir des pensées très libertines, et les sœurs Suteki faisaient office de choix privilégié.

Shunya était donc en compagnie de ses trois enfants quand Miyako toqua à la porte, lui amenant du thé. Shunya lui sourit doucement.

« Tu peux entrer, Miyako. C’est une délicate attention de ta part. »

Elle laissa Miyako venir, et celle-ci put voir qu’il y avait devant Shunya des lettres… Souvent anonymes.

« Je t’en prie, installe-toi, je… Je me dois de te présenter mes excuses pour avoir abruptement mis fin à notre séance. »

Shunya reposa Byakuya, son enfant le plus costaud pour l’heure, dans son landau, puis se retourna vers Miyako, et attrapa l’une des lettres étalées sur le bureau.

« Ma femme ordonne systématiquement qu’on les brûle, mais je les reçois quand même. Je sais que tu ne le pensais pas, mais ce que tu as dit tout à l’heure… Ça m’a rappelé le contenu de ces lettres. »

Elle en tendit une à Miyako, qui put la lire, et voir qu’elle comprenait des horreurs, des grossièretés, et des injures.

« Je sais ce que beaucoup de gens disent sur moi, Miyako, que je suis une parvenue, une ensorceleuse, que je ne mérite pas ma place… Ma femme ne veut pas en entendre parler, mais je sais que j’ai du mal. Je suis une guérisseuse, je viens d’une famille populaire, j’ai du mal à lire les rapports royaux, à comprendre des sujets qui me dépassent. Quand tu as dit que je ne méritais pas d’être Reine… Je sais que tu ne le pensais pas, mais… »

Shunya soupira en fermant les yeux pendant quelques instants.

« Je manque de confiance en moi, Miyako… Cela fait de moi une parfaite soumise, mais je me réveille tous les jours en craignant de ne pas être à la hauteur. »

Elle soupira ensuite.

« Désolée, c’était idiot de ma part… J’espère que toi et ta sœur, vous ne m’en voulez pas trop… »

Miyako était revenue à Shunya, pour éclaircir ce changement de ton et voir si tout allait bien, cela était leur mission principale après tout, veillez sur la reine, en l'absence de sa femme. Déjà, ce n'était pas la faute des sœurs Suteki, par directement, c'est plutôt que la reine était un peu trop occupée à penser à ces lettres qu'elle recevait. Bien sûr, Miyako ignorait précisément leur contenu, mais elle se doutait bien de ce qui y était apposé dessus. Hinata n'en parlait pas, pas directement, elle pouvait râler légèrement à propos des auteurs de ce genre de lettres, mais elle n'allait pas non plus faire exécuter les auteurs. Certaines personnes étaient des prétendant/es qui lorgnaient sur la place vacante occupée maintenant par Shunya, par amour ou simplement amour du pouvoir, ça pouvait être des conspirationnistes ou des jalouses, tout simplement.

« Nous ne pouvons vous en vouloir, Majesté, c'est même rassurant pour nous de savoir que ce n'est pas, directement, notre faute. Mais, si je puis donner mon humble avis, comme le dit sa Majesté votre femme, vous devriez ignorer le contenue des lettres. »

Disant cela, Miyako commençait à servir le thé, parlant sur un ton simple, calme et apaisant, elle n'avait pas besoin de s'énerver, surtout en présence du prince et des princesses.

« Vous n'êtes pas la première à ne pas faire l'unanimité aux côtés de la souveraine du pays. Il y a fort à parier que la personne vous ayant envoyé ce genre d'horreur, est surtout jalouse de votre place. Son amour est uniquement celui du pouvoir, d'être la seconde femme la plus importante du pays, et non d'avoir un bonheur commun avec sa Majesté Hinata. »

Le thé était à une température parfaite, légèrement chaud si on la porte à ses lèvres, mais pas froide non plus.

« Notre histoire, votre histoire même, montre qu'à bien des reprises, le choix d'amour de la reine est discutable aux yeux du peuple. Edoras a toujours eu des souveraines qui ont choisi l'amour avant un quelconque choix politique ou militaire. Des batailles et des disputes internes auraient pu être évité si telle ou telle reine aurait épousé cette personne, mais non, l'amour avant tout... Il faut croire que cela pourrait être une devise pour votre famille. »

Shunya était une Kaguya maintenant, mais il est vrai qu'aucune femme/mari n'étaient à un poste influent en épousant la reine. Au mieux, la première épouse était fortunée, mais il fallait bien de l'argent pour aider à développé ce pays, ou princesse, même si Elmyra fut choisie par amour, et non pour un quelconque échange ou accord commercial. Ça avait dû faire parler à l'époque, une épouse à la peau cuivrée, si peu couverte, et pourtant Raku fut la plus heureuse des femmes à ses côtés. Mais oui, en dehors de ça, une musicienne, une shinobi, un fabricant de kimono, au mieux, un noble...

« Avant vous, Dame Ilyn aussi a fait les frais de médisances plus graves, venant même de sa propre cours »

Ilyn, l'épouse de la quatrième reine, qui a su prolonger la vie de la princesse, jusqu'à vivre un court amour avec elle, mais sincère. Elle était mal vue par le peuple qui pensait à mal alors qu'elle a au contraire tout fait pour sauver la jeune reine, mais l'effort de donner la vie était trop épuisant pour une reine à la santé si fragile. Shunya devait connaître cette histoire, comme tout le monde, surtout qu'elle avait rencontré cette elfe lors de leur nuit de noces. Ilyn est toujours là, à Edoras, vivant secrètement en forêt, elle veille sur sa famille et son peuple, ne sortant que pour les mariages, et les naissances. Cette dernière saurait sûrement être une bonne oreille pour une histoire qu'elle a aussi vécue, de façon plus violente, sûrement... Peu de monde savait qu'Ilyn était toujours là, Hinata, Nora et Shunya, évidemment, quelques rares personnes de la cours aussi, celles qui font leur ronde en forêt ont dû déjà l'apercevoir ou trouvé l'endroit où elle vit.

« Vous avez le droit de douter, Majesté, mais pas de croire en ces maudites lettres. Sa Majesté Hinata n'attend pas de vous que vous détaillez chaque rapport et de même, il n'y a rien de honteux à demander plus de clarté. C'est aussi à ça que sert le conseil restreint. »

Chacune avait ses compétences pour au mieux, aider à diriger le pays. Hinata non plus ne comprenait pas tout, mais son conseil l'aidait quand elle butait sur un terme, un mot, une situation.

« La seule chose qui compte réellement, c'est votre amour mutuel. Pour l'instant, aucune situation n'a été assez importante pour qu'elle se repose aussi sur votre avis et vos conseils. À moins que votre amour quotidien, et votre belle et grande famille, ne lui suffisent pour y voir clair ? »

Leurs enfants, évidemment, mais aussi Chikaku, la petite sœur de Shunya, et sa grande sœur moins présente car se trouvant à Uatis, tout comme les parents de Shunya. Bien évidemment que son père, Mamoru avait aidé la reine à vaincre sa phobie des hommes, comment ne pas aimer un homme si doux et amusant ! Shunya apportait bien plus qu'elle ne croyait.

« Ne vous sentez pas imposteur, votre place est bel et bien ici, à ses côtés. Vous avez trois ravissantes preuves si jamais vous êtes en proie au doute... Sa Majesté aurait pu avoir n'importe qui à ses côtés, nous avons vue défilées de très belles femmes venues d'un peu partout... Mais sa Majesté a juste été polie et accueillante avec elles. Avec vous, elle a tant parlé, tant partagée... Son sourire était sincère, et pur au début de votre relation. C'était si agréable de voir sa Majesté sourire comme ça, ça faisait bien des années qu'elle n'avait pas été si heureuse. »

Elle souriait en public, mais c'était un sourire de façade, pour bien paraître, rien de plus.

« Depuis votre mariage, sa Majesté souris naturellement, chaque jour, et c'est grâce à vous, à votre amour qui vous unit. »

Il n'y avait en réalité que deux journées où la reine n'avait pas le cœur à sourire. Le jour de la Lune Rouge, évidemment, et l'anniversaire de Kagami. Deux journées où son sourire avait du mal à tenir, mais bon, deux journées sur toute une année, le ratio restait très positif. Miyako venait à prendre la main de Shunya, la gardant dans ses petites mains chaudes.

« Vous êtes notre reine à toutes et à tous, ne laissez pas quelques vipères vous faire du mal... Inutile de leur souhaiter du mal, votre meilleure attaque pour les éloigner et leur donner tort, c'est de sourire, de vous montrer plus radieuse que jamais avec votre famille. La vipère peut se tenir debout pour attaque, son venin peut cracher loin, mais jamais n'atteindra le soleil. »

C'est en montrant son bonheur que le mal sera vaincu.

C’était bien sûr idiot, Shunya le savait. Paradoxalement, plus Miyako essayait de la convaincre, et plus Shunya se sentait idiote ! Oui, oui, elle le savait, tout ça ! Qu’il ne fallait pas se laisser atteindre par les médisants, que la bave du crapaud n’atteignait jamais les ailes de la blanche colombe, qu’elle avait redonné à Hinata le sourire, qu’elle était un moteur essentiel d’un nouveau printemps au temple de la Lune, que sa femme souriait à nouveau… Mais pouvait-on s’en satisfaire ? C’était idiot, mais Shunya ne savait pas comment contrôler ce genre de choses. Si Mamoru était là, il lui aurait fait un gros câlin en lui disant qu’elle se prenait trop au sérieux, qu’elle devait arrêter de se mettre tant de pression, et il discourait ensuite sur l’imbécillité consanguine de ceux qui prétendaient leur donner de leçons, et qui ne savaient même pas à quoi correspondait un are en mètres carrés ! Elle sourit en repensant à ça, puis regarda ensuite Miyako, qui s’efforçait de la consoler.

« Mon père… Mamoru-sama… Il m’a toujours dit que je me mettais trop la pression, mais j’ai toujours été comme ça, à paniquer pour rien, et à mal interpréter ce qu’on me dit. Tu as raison, Miyako-chan, je le sais, c’est moi qui ai réagi de manière idiote… »

Elle lui sourit encore, puis se pencha vers elle, et la prit dans ses bras.

« J’aimerai revenir en arrière pour qu’on reprenne notre jeu… Car tu es une très bonne dominatrice… Ma Maîtresse… »

Elle l’embrassa dans le creux du cou. Il était un peu trop tôt pour reprendre leur jeu sexuel, mais Shunya espérait que Miyako n’avait pas perdu l’envie de jouer avec elle. Elle lui sourit ensuite, et apposa son front contre le sien, serrant ses mains, puis l’embrassa ensuite tendrement sur les lèvres. Ce fut un premier baiser, puis un second, plus appuyé. Elle le prolongea un peu, ce second baiser, comme pour balayer tout le reste. Shunya rompit ensuite le contact.

« Je te présente mes excuses, Miyako… J’espère que toi et ta sœur, vous accepterez encore de jouer avec moi… Peut-être ce soir ? Je souhaiterai vous inviter à dîner… Pour me faire pardonner à mes Maîtresses mon insolence… »

Aux yeux des autres, les Suteki étaient justes deux servantes ordinaires, peut-être un peu plus proche des reines que les autres, mais ce n'était pas un secret, les Suteki servaient les Kaguya depuis plusieurs générations. Mais dans le secret familial et de quelques rares proches de la famille, on savait que les Suteki étaient plus que ça. Elles pouvaient agir secrètement sur quelques missions, comme la division zéro, élimination, espionnage, le genre de chose que l'on n'aime pas revendiquer en tant que souveraine, mais qui arrange bien le pays quand même. Avec Hinata, il n'y a pas eu vraiment de ce genre de chose de fait, depuis qu'elle était au pouvoir, il y a bien sûr eu la chasses aux sympathisants du frère traître, mais c'est tout. Pas de mission assassinat dans un autre pays ou d'espionnage, Hinata n'était pas du genre à chercher des poux aux autres si tout allait bien. Et dans une sphère plus proche, même si actuellement, c'était leur mission, les Suteki devaient veiller sur Shunya. Veiller, c'était un mot qui voulait dire bien des choses alors Miyako tentait comme elle pouvait de rassurer sa Majesté, sans se montrer trop proche physiquement, respectant sa place tout en étant sincère.

Shunya comprenait, elle se mettait trop de pression, ce n'était pas un défaut, cela fait à peine un an qu'elle était officiellement reine, elle ne pouvait pas se sentir à sa place naturellement. Devenir reine, et mère, elle avait beaucoup à faire en même temps et l'absence d'Hinata ne devait pas jouer en la faveur de ses émotions, d'où le fait que les deux sœurs se devaient de veiller sur elle.

« Votre père est une des personnes qui vous connaît le mieux après tout. Si vous le désirez, nous pourrons rendre visite à votre famille demain, où les faire venir ? »

Cela pourrait redonner le sourire à Shunya naturellement ? Même si Miyako la laissait méditer avec son idée dans un coin de la tête, elle n'avait pas ignoré la fin de sa phrase, mais la demoiselle était actuellement une servante, pas une Maîtresse. Certainement pas devant le prince et les princesses. Elle posait sa main sur celle de la reine, elle était plus petite sur bien des aspects que les reines et sa petite sœur, sauf en âge. Elle était plus âgée qu'elles. Mais il ne fallait pas juger un livre à sa couverture.

« Nous ne vous en voudrons jamais, Majesté. Nous avons fait une petite erreur qui ne saurait être répétée. Mais en revanche, il n'est pas question que vous cuisinez. C'est là notre devoir. Tâchez de prendre soin de vos enfants jusqu'à ce qu'ils dorment en paix, ensuite, nous pourront nous occuper de vous. »

Toujours servante, Miyako ne prenait pas de grands airs, et restait docilement à sa place, sans un regard ou un ton défiant, elle était si douce, elle pouvait être tout le contraire, mais dans sa tenue de miko, elle restait dans son rôle, servant la reine avec ferveur et sérieux.

« Peut-être même que pour vous aider, apprendre à devenir la dominante serait une bonne idée ? Qui mieux placer que vos servantes pour obéir à la moindre de vos demandes ? »

Shunya avait le droit de préférer être soumise, même avec sa femme, mais peut-être aimerait-elle avoir ce rôle ce soir ? Certains diraient que pour être une bonne dominante, il faut savoir inverser les rôles, c'était valable aussi dans l'autre sens. Shunya commandant à deux être qui lui étaient naturellement soumise ? Pourquoi pas ? Sinon, si tel était son désirs, les Suteki allaient reprendre leur petit jeu là où il s'était arrêté en laissant cette fois leurs queues se vider en elle ou sur elle. Miyako se relevait doucement, le plateau contre sa menue poitrine, le sourire bienveillant.

« Vous avez jusqu'à ce soir pour y penser, Majesté, je ne voudrais pas vous influencer. N'hésitez pas à nous appeler pour quoi que ce soit. »

Dit-elle en se prosternant respectueusement avant de quitter la chambre. Ce fut quelques minutes après que de nouveau, on vienne déranger la reine, mais cette fois, ce fut Izumi qui ouvrait la porte coulissante. Les sœurs avaient eu la même idée à peu de choses près, le plateau d'Izumi avait plus de petites choses à ne grignoter que sur le plateau de sa grande sœur.

« Majesté, je vous apporte de quoi... oh ? »

Remarquait-elle la tasse de la reine, le thé était donc de trop, sauf si la reine en voulait un second, mais Izumi ne repartirait pas bredouille, elle ne venait pas que pour ça.

« De quoi grignoter, si jamais vous avez une petite faim ? »

Izumi était plus grande en taille, que l’aînée de la famille, tout comme elle avait des formes plus moelleuses et rondes ici et là, mais cela lui donnait un charme non-négligeable, un charme très à elle dans ce pays où les femmes étaient plutôt frêles. Approchant de la reine, entre les petites friandises du thé ici et là, au centre, il y avait une petite assiette avec un petit mot replier sur lui-même. Un message secret donc. Rien de gravissime, c'était des nouvelles d'Hinata, signalant qu'elle était bien arrivée à Herzeleid et que les négociations pour récupérer l'arme se passait bien. Izumi était au courant du message, elle avait reçu le message de Nora, mais voilà, la reine Shunya devait savoir les dernières nouvelles. Izumi venait aussi s'excuser, mais si Shunya avait déjà du thé, c'est que sa sœur était déjà passée donc, elles avaient dû déjà en parler.

« Avez-vous besoin de quoi que ce soit, Majesté ? »

Demandait-elle doucement, elle était tout aussi sérieuse que sa grande sœur, en légèrement plus maladroite et moins confiante que Miyako. Sur bien des points, Izumi était charmante, physiquement et dans sa façon d'être.

Pour tenter de faire oublier à Shunya sa colère, Miyako proposa qu’elle rencontre demain sa famille, à commencer par son père, Mamoru. Il est vrai que, de tous les membres de sa famille, Shunya était toujours proche de son père. Il était très grand et massif, ce qui le rendait d’autant plus attachant. Il avait pleuré de toutes ses larmes le jour de l’intronisation de Shunya, n’osant croire que sa Shunya-chan puisse devenir la Reine d’Edoras. Shunya était aussi proche de Chikaku, sa petite-sœur, que Hinata aimait beaucoup aussi. Aiko, sa mère, était aussi proche de Shunya. Megumi, sa grande-sœur, était aussi venue à l’intronisation pour la féliciter, mais celle-ci menait carrière à Uatis. Elle avait néanmoins promis à Shunya de venir plus souvent, et de lui présenter des surprises. Shunya n’était pas contre l’idée de revoir sa famille, mais elle ne voulait pas non plus donner l’impression de fuir.

« Tu sais que j’aime cuisiner, non ? »

Miyako avait proposé de cuisiner à sa place, mais Shunya aimait cuisiner, cela la détendait. Cependant, il y avait un protocole à respecter au sein du Temple de la Lune, alors elle cuisinait surtout quand elle retournait dans la maison familiale, en compagnie de sa mère et de Chikaku. Chikaku apprenait comme Shunya avait appris. Shunya y songeait silencieusement, puis rougit alors quand Miyako proposa que, ce soir, plutôt que de jouer la soumise, elle joue la dominatrice. Cette idée lui effleura brièvement l’esprit, et Shunya rougit davantage en s’imaginant fouetter le cul de Miyako. Pour elle qui, de base, était ultra-timide, au point d’être incapable d’aligner un mot devant l’autre, le changement était radical !

Elle sourit alors, et hocha la tête.

« Disons qu’on pourra expérimenter diverses choses, Miyako-san… »

Shunya ne rejetait pas la possibilité, elle en ressentait même de légers frissons. Izumi arriva ensuite, et Shunya sourit en voyant que la sœur de Miyako lui amenait aussi un goûter. Shunya récupéra surtout la lettre d’Hinata. Assez informelle, elle indiquait à Shunya qu’elle lui manquait, mais que les discussions se passaient bien. Shunya sourit silencieusement, puis invita Izumi à laisser le reste du plateau et le thé.

« Je vais donc vous laisser préparer le repas ce soir. Pour ma part, je vais voir comment vont mes enfants, puis j’irai à mon bureau. »

Elle avait toujours des choses à faire, a fortiori en l’absence d’Hinata. C’était elle qui devait signer certains documents royaux, ou y apposer le sceau royal. Ensuite, ce soir, les choses promettaient d’être amusantes…