The Multiversity

Gotham qui aurait une mauvaise influence sur elle? Tiens donc? C'est vrai qu'en observant d'un œil distraient les informations, ne serait-ce qu'aux États-Unis, on en voit des belles et des pas mûrs! Une invasion d'extraterrestre à New York sauvé par une bande de Super Héros nommé les Avengers, du racisme envers les mutants et pourtant ces derniers tentaient d'aider les gens. À force, même les plus purs d'entre eux risquent de retourner leur veste comme ce type il y a quelques années qui ne cessaient de monter des plans que les X-Mens détruisait... Magneti? Magneton? Magnétoscope ou quelque chose du genre? Et quand on voit pour Gotham, il n'y a pas vraiment de bons membres face à des méchants avec une certaine cause ou une menace pure et simple, c'était surtout le Batman qui tape Gueule d'Argile, Mister Freeze et compagnie car ils ont un plan... Nuance, ils ont tous une bonne raison d'agir de la sorte mais lui, ne voit que sa justice! Après tout, elle n'était pas très fan des autres barons du crime à Gotham mais elle devait bien reconnaître que le frigo sur patte avait au moins le mérite d'avoir un peu d'humanité. Elle ne savait pas tout de Freeze mais elle savait que sa femme était cryogénisée et ce dernier tentait toujours de la délivrer sans la tuer. Si c'est pas beau ça! À quand Monsieur J qui en faisait autant pour elle? Elle ne savait pas... faudrait déjà qu'il lui arrive malheur mais autant que possible, elle préférait rester en bonne santé que jouer les princesses endormis en haut d'une tour.

Elle parlait de quoi déjà? Ha oui, l'air de Gotham... C'est vrai que cette ville réunit un bon potentiel de criminalité, surement la plus grande! Sans Batman, Batgirl, Batwoman, Nigthwing, Robin et autres, Gotham ne serait que le point central du crime et tous les criminels se feront la guerre ou alors s'allieront pour avoir plus de territoire... Mais elle ne voyait pas son Joker s'associer à d'autres si ce n'est pour leur planter un couteau dans le dos. Joker avait beau être imprévisible, c'est aussi cela qui faisait son charme... Mais qu'est-ce qu'elle dit! Elle ne doit plus penser à lui!!! Gotham était peut-être une ville à haut taux de criminalité, ça ne justifiait en rien son comportement! Harleen est comme elle est ici, non? De plus en plus, elle avait l'impression que cette ville lui avait changé sa Ivy... En était-il de même pour les autres résidents de Gotham dans cette ville? Même pour Batman, elle lui passait l'éponge! Mais quel cauchemar! Une chance qu'elle se soit rattrapé sur la fin. Harley se fichait de la route, elle eut un petit regard vers elle en souriant avant de reprendre. Qu'elle ne croit pas non plus que ça sera simple de la manipuler, elle se fourre la tige dans l'œil et jusqu'à la racine.

Une fois arrivée à destination, elle reparlait du temps d'Arkham, une de leurs dernières rencontre, lui rappelant qu'elle avait une dette envers elle. Oui, elle n'avait pas oublié son hésitation mais elle n'était pas sur la liste, ce n'était pas de sa faute! Et puis elle avait quand même décidé de la sortir de là, avec tout ce qu'elle avait fait pour Joker. En plus, par la suite, Ivy avait même absorbé du Titan et collaborer avec son biquet... enfin, si on peut appeler ça une collaboration puisque si elle aurait pu, elle aurait surement fait souffrir Joker... Pour ce qui était de sa tenue, ça serait à voir une fois de retour à la maison, pour le moment, elles avaient faim!

A peine entré, Harley voyait bien qu'Ivy usait de ses spores et sans protection, même elle était un peu touchée par ça même si elle avait une certaine résistance grâce à Pamela depuis le temps. Mais pour les autres, ça ne changeait pas, au Japon, en Amérique, ils étaient tous rapidement tourné vers Ivy. Vers elle aussi mais c'était surtout la belle plante qui était le centre des attentions. Elle lui montra un homme, loin de ses petits ados qui doivent encore être en couple avec leur main droite. Harley se pencha sur le comptoir en remuant ses fesses vers ses spectateurs et spectatrices.

« Hum je suis toute fraiche voyons, je suis arrivée dans la journée... n'empêche... il est plutôt mignon, du moins comparé aux autres mais tu me déçois ma belle... Moi qui me réservais seulement pour toi, tu veux déjà me voir tomber dans les bras d'un inconnu juste pour t'amuser? Et après c'est moi qu'on traite de folle. »

Elle avait à peine eu le temps de retrouver un brin de nostalgie avec elle dans sa serre qu'elle veut déjà se faire plaisir en l'observant dans les bras d'un homme. Quelle vilaine plante. Elle passa son regard sur la petite foule qui n'avaient d'yeux que pour Ivy et un peu pour elle. Elle eut un petit sourire...

« Un instant... »

Elle passa derrière le comptoir pour prendre un balai qui trainait avant de détruire une caméra, puis une seconde, chaque caméra qu'elle voyait était comme un moustique dans sa chambre en pleine nuit. Elles devaient être exterminées! Quand ce fut fini, elle lâcha son balai en retrouvant Ivy. La prenant dans ses bras en se frottant contre elle.

« Par contre, si tu veux leur en mettre plein la vue avec moi, ça marche! Mais tu pourrais refaire la déco? Je trouve qu'il y a un peu trop de fenêtre ici... »

Oui, s'envoyer en l'air au milieu de parfait inconnu pourrait être amusant. Tant qu'il y avait Ivy au moins. Mais pour le reste, les caméras en moins, des plantes pour boucher la vue, oui, elle pourrait bien se laisse tenter par ce délire. Comme son canard, Harley était du genre, imprévisible... Elle pouvait bien être chaude comme la braise comme vouloir tous les dépouiller de leurs biens dans deux petites minutes.

« On leur offre un petit show, on prend à manger et on continue la visite ensuite, ça roule ma poule? »

Les spores aphrodisiaques d’Ivy avaient séduit tout le public. Harley y résistait plus facilement, car son organisme était habitué à ces derniers, et pouvait donc développer une résistance, résistance à laquelle tous les autres étaient dénués. Hommes comme femmes les regardaient, mais observaient surtout Ivy. Combien de fois avait-elle usé de ses spores à Gotham, pour défier Batman ? Elle séduisait tout le personnel d’une usine, et les envoyait pour la défendre contre le vil Chevalier Noir. Même à Arkham City, elle avait contaminé ainsi de nombreux hommes qui se rapprochaient de son antre. Ses spores avaient toujours fonctionné sur les deux sexes, même si le succès était plus notable chez les hommes. Ivy se rappelait de cette époque avec dégoût, mais aussi avec une certaine nostalgie. Selina Kyle et son costume en cuir lui manquait, quand bien même Catwoman était une petite garce.

La réplique d’Harley la fit sourire. Ivy l’abandonnerait donc à de jeunes hommes ? Cherchait-elle à faire jouer la culpabilité de Poison Ivy ? Pamela ne lui dit rien, avant de la voir briser les caméras, pour lui soumettre une autre idée : coucher ensemble, sous le regard du public. Un public qui était silencieux, mais qui risquait aussi de devenir très agressif, si les deux femmes se laissaient aller. Pamela réfléchit donc rapidement, et trouva rapidement une solution. Pamela enlaça Harley, et l’embrassa tendrement sur les lèvres.

« Ça roule, ma belle… Attends un peu. »

Elle s’avança un peu, et sa main vint caresser un menton. Un homme soupira, un autre l’attrapa, et elle l’embrassa tendrement, avant de le repousser. Les spores les rendaient tous amorphes, dans un premier temps, mais, quand le corps commençait à s’habituer, ils pouvaient devenir violents. Pamela devait donc se méfier, mais, à force de jouer avec ses spores, elle avait appris à savoir comment les utiliser. Le fait est que coucher avec Harley était une offre qui ne se refusait pas, a fortiori devant un public aussi large. Pour autant, ce scénario impliquait nécessairement de devoir prendre quelques précautions élémentaires. Ainsi, Pamela, tout en marchant, rejoignit les bacs de fleurs et de plantes vertes mises ici pour décorer le restaurant.

« J’ai reproduit quelques souvenirs de mon séjour à Gotham, ma belle... Yoake, sur ce point, a été une ville très prolifique. »

Poison Ivy esquissa un léger sourire, et se rapprocha des bancs de terre. Elle avança alors ses doigts sur sa peau, et se la pinça, jusqu’à faire couler un peu de son sang. C’était un sang verdâtre, évoquant de la sève, et qu’elle fit couler sur la terre. Au bout de quelques secondes, cette dernière commença à trembler, et Pamela se rapprocha des autres pots de fleurs, répandant d’autres gouttes de sa précieuse sève.

« Déshabillez-vous » intima-t-elle aux individus ensorcelés.

Ces derniers, comme ensorcelés, obéirent rapidement, et des tentacules jaillirent des différents pots, venant recouvrir les murs, formant comme des bras interminables qui s’enroulèrent tout autour du restaurant. Entre-temps, d’autres tentacules saisirent les hommes et les femmes du restaurant, et les plaquèrent contre les tentacules, les enroulant, tout en s’activant sur leurs sexes, soit en les pénétrant, soit en absorbant leurs verges pour les masturber avec de nombreuses petites langues roses qui glissaient sur eux. D’autres tentacules vinrent également tous les sodomiser, tandis que d’autres s’enfoncèrent dans leurs bouches, les faisant ainsi taire, remuant lentement en eux.

Poison Ivy observa cela, avec un léger sourire, puis se retourna vers Harley. Les gens étaient contre les murs, mais pouvaient naturellement les voir. Ivy se rapprocha donc de sa belle Harley, près du comptoir, et la prit entre ses bras, l’embrassant longuement, tout en posant une main sur ses fesses, le tapotant en la plaquant contre elle.

« Ohhh, ma belle Harley... Comment peux-tu croire que je voudrais t’abandonner, hum ? Plusieurs fois, j’ai hésité à revenir à Gotham rien que pour te récupérer... Mais j’avais tellement peur que tu restes proche de ton ‘‘biquet’’, ou de retourner en prison, que je n’ai jamais osé le faire. »

Elle l’embrassa à nouveau.

« Oh, j’ai tellement envie de toi, Harley... »

Pamela lui mordilla les lèvres, tendrement, aventurant sa langue dans sa bouche, jouant avec sa propre langue, tout en continuant à la maintenir contre elle, tandis que les gens autour d’eux gémissaient et soupiraient, leurs fluides sexuels renforçant la durée des tentacules qui les immobilisaient et les pénétraient tendrement.

« Je ne veux t’offrir aux autres hommes que parce qu’ils aient la chance de pouvoir profiter de ton corps, ma belle... Mais jamais je ne te laisserai entre eux, tu es trop vitale pour moi. »

Harley avait bien réussi son coup, il suffisait de rouler des hanches et provoquer Ivy pour que cette dernière lui prête une oreille attentive. En deux temps, trois mouvements, chaque personne ici avait sa plante pour lui tout seul – ou toute seule – alors que les plantes prenaient le pouvoir en fermant le fast-food comme la vue. Eh oui, seules les heureuses personnes ici auront droit à un petit show à l'œil. Pamela se frottait déjà contre elle en l'embrassant et Harley ne se fit pas prier pour en faire tout autant, passant ses mains dans le dos, caressant le corset de la belle plante, remontant doucement pour lui caresser la peau du dos. Si certaines personnes seraient impressionnées par la vue comme par les pouvoirs de l'écoterroriste, Harley y était habitué depuis belle lurette. Ivy avoua ce qu'elle avait sur le cœur, en partie et cela la fit glousser en remontant sa main dans ses cheveux roux en penchant la tête sur le côté.

« Tiens? Dommage que tu sois pas venue. Moi aussi, je me suis ennuyé de toi en tout cas. »

Harley fit une petite moue d'enfant triste avant de se faire à nouveau embrasser. Depuis Arkham City, elle avait eu quelques prises de bec avec son canard comme toujours mais comme toujours, elle serait revenue vers lui, avec ou sans Ivy. La seule façon de plus venir vers lui, ça serait qu'il meurt... Mais elle penserait surement au suicide dans cette situation. Elle se demandait quelle tête ferait Pamela en apprenant qu'Harley a failli être enceinte du Joker mais sans succès. Elle le prendrait bien ou non? Reste à savoir mais cela restera dans les dossiers privés de l'Arlequin. Harley se laissait embrasser en gardant ses yeux fermées, ça lui faisait un bien fou après s'être tant retenu pour monsieur J puis finalement être délaissée. Là, elle revivait un peu grâce à Ivy. Sans elle, dans cette nouvelle ville, déjà jetée par son biquet, elle aurait surement fait pire que voler une voiture. Surement pilier une banque ou commettre un petit acte de pur banditisme quelque part? À moins qu'elle se serait tenue à carreau dans un coin à pleurer ou à bouder?

Relâchant le dos de la belle plante, Harley détacha sa ceinture en baissant à peine son pantalon en cuir en se serrant contre son amie.

« Je suis p't'être vital pour toi mais ça marche aussi dans l'autre sens, hein ma belle plante? »

Elle se recula à peine de quelques centimètres, plaçant ses pouces aux extrémités de son pantalon, remuant doucement des hanches comme une pendule en abaissant son pantalon doucement, laissant voir son joli petit string blanc, pour une fois que ce n'était pas rouge et noir! Elle laissait son pantalon en bas des chevilles en caressant le menton d'Ivy avec son index, d'un air provocateur.

« Si longtemps éloigné, c'est que tu as dû être triste ma pauvre petite rose? Haha... allez, viens donc. Je vais te donner à boire ma belle plante. »

Harley laissait sa seconde main caresser l'entrejambe d'Ivy alors que son propre regard se posait entre leurs jambes. Oui, Pamela pouvait venir faire jouir Harley avec sa petite bouche, elle lui donnera tout plein de jus intime pour nourrir sa petite rose.

« Je dois bien reconnaître que ton coup de langue m'a manqué. Tu embrasses si bien ma bouche... j'ai un peu oublié par contre comment tu embrasse mes secondes lèvres? »

Plaisanta-t-elle en levant les yeux au ciel en posant son index sur son menton. Oui, Harley savait toujours y faire, c'est une chose qui n'avait toujours pas changé.

Les portes étaient closes, les fenêtres étaient obstruées. Le fast food baignait dans une luminosité verdâtre. Ivy revenait, encore une fois, éclairer la vie d’individus ignares, de personnages incapables de comprendre toute la beauté de la Nature. Là, plaqués contre les murs, ils pouvaient comprendre, et admirer à loisir, sans restriction. Ils allaient jouir, c’était évident. Le fast food baignait des spores aphrodisiaques de l’Empoisonneuse, qui se répandaient dans toute la zone. Les hommes et les femmes gémissaient silencieusement, se tortillant lentement. Cette atmosphère accroissait l’influence d’Ivy, sa puissance, son excitation. Lentement, Harley se déshabillait devant ses yeux, et Ivy devait se retenir pour ne pas la prendre contre le mur. Plusieurs tentacules, ressentant l’excitation grimpante de leur maîtresse, s’approchaient lentement d’Harley, glissant sur le sol, comme des espèces de serpents silencieux, à l’affût, prêts à bondir dès que leur proie serait suffisamment proche pour leur permettre d’attaquer. Le sex appeal naturel d’Harleen se renforçait avec leur passé commun. Ce n’était pas la première fois qu’elles faisaient l’amour, et ce ne serait pas la dernière.

Ivy pensait être celle qui avait montré à Harleen tout le bonheur qu’il y avait à coucher avec une autre femme. Avant elle, il était probable que les aventures amoureuses d’Harleen avaient du se contenter du sexe masculin, et être axés autour de la frustration, et d’une forte attirance pour les bad guys. Harleen, c’était, pour Pamela, l’archétype de la bonne élève studieuse qui fantasmait sur les mauvais garçons de la classe. Elle ne connaissait pas le passé d’Harleen, mais elle l’imaginait mal en jeune fille battue vivant dans les immeubles ravagés de Park Row. Non, elle la voyait plutôt en jeune fille bien élevée, dans une situation familiale où son père exerçait une forte autorité sur sa femme. Une petite soumise très douée, qui était attirée par ce qui était anormal... Comme Elizabeth Swann et Jack Sparrow, pour reprendre un exemple moderne.

Faisant lentement glisser son pantalon, Harleen s’offrit à Pamela, qui loucha sur son petit string, ainsi que sur sa promesse. Lécher son minou, ses lèvres intimes... Ivy esquissa un léger sourire.

« Ça, je suis sûre que ça a du te manquer, Harleen... Quelle autre langue que la mienne peut ainsi te faire jouir, hum ? »

C’était comme ça que leurs relations sexuelles avaient commencé, en réalité... Par des coups de langues. Qu’Harleen exprime le désir d’y goûter à nouveau n’avait rien d’exceptionnel. Cependant, depuis Gotham, le corps d’Ivy avait changé. Elle pouvait par exemple transformer sa langue, en faire un tentacule qui s’enfoncerait en elle... Mais Pamela n’allait utiliser que sa langue, normale. Cette dernière était rouge (elle pouvait toutefois en changer le coloris, comme pour tout son corps). Ivy fléchit les genoux, et posa ses mains sur le string d’Harley.

« Lui, je crois qu’il ne servira à rien ce soir... »

D’un coup sec, elle le déchira en deux, et le laissa tomber sur le sol, puis respira l’intimité d’Harleen. Elle avait encore des résidus de leur séance de sexe au lycée, quelques traces... À moins qu’il ne s’agisse de l’excitation qu’elle ressentait en ce moment ? Après tout, Harley ressentait aussi les aphrodisiaques de Poison Ivy, et, même si son organisme avait pu s’y habituer, il restait encore légèrement exposé. Poison Ivy fronça alors les sourcils en voyant la manière dont Harley avait épilé son intimité... Ses poils pubiens formaient un petit cœur.

*Seigneur, Harley...*

Ivy soupira, et secoua la tête.

« Harley... Espérais-tu donc vraiment que je poserais ma langue sur tes poils ? »

Les tentacules jaillirent alors, et saisirent chacun des membres d’Harley, afin de la mettre en croix, tout en la soulevant légèrement. Les tentacules à hauteur de ses bras s’enroulèrent autour de ses poignets, tandis que ceux au niveau de ses jambes filèrent autour de ses chevilles. Ses membres furent fermement écartés, ce qui devait tirer un peu sur ses muscles. Pamela aimait bien les intimités épilées. La sienne était d’ailleurs proprement épilée, une conséquence positive de sa transformation.

« Je vais m’occuper de ça... »

Un tentacule se rapprocha de l’intimité d’Harley, et, sans la pénétrer, cracha une espèce de liquide entre ses jambes. Ivy s’approcha ensuite, et durcit ses ongles, les allongeant légèrement... Et coupa, très proprement, avec ce sang-froid de scientifique qui la caractérisait. Le tentacule continua à cracher son jus, jusqu’à ce que, au bout de quelques minutes, Harley soit proprement épilée. Ce n’était pas définitif : les poils pubiens repousseraient, mais Ivy voulait lécher une délicieuse peau tendre. Elle laissait les duvets et les poils aux hommes et aux félins. Elle se rapprocha un peu, tandis que les tentacules qui avaient immobilisé Harley se retiraient.

Posant ses mains sur les fesses d’Harley, Ivy frotta son nez contre son bassin, et lécha son intimité, glissant sur ses lèvres intimes, avant de s’enfoncer dans son intimité, perdant sa langue dans sa grotte. Les lèvres s’écartèrent docilement, et elle glissa le long des parois internes, chaudes, tendres, légèrement visqueuses. Le bout de sa langue alla rapidement titiller le bouton d’amour de sa belle, le pressant généreusement.

La soirée continuait de plus belle dans ce fast-food, elles n'étaient pas prêtes de manger tout de suite mais une chose est sûre, elles risquent de bien s'amuser et de rattraper le retard qu'elles avaient prise ayant coupé les ponts si longtemps. Faut bien dire ce qui est, Harley avait quand même faim mais pas que de nourriture soi-disant mauvais pour la santé en grosse quantité, de la bouffe de jeunes. Là, ce qu'elle avait sous les yeux étaient quand même bien plus intéressant qu'un repas constitué d'un hamburger et de frites. Une belle rouquine perverse qui avait déjà donné une bonne leçon à leur petit fan-club et qui voilait déjà gouter au plat de résistance, voir le dessert... Dans quelle catégorie se range-t-elle? Plat ou dessert? Bof, elle était les deux à la fois. Elle pourrait bien répondre à Pamela, lui dire que le Joker pourrait la faire jouir facilement avec sa langue mais elle risquait de voir rouge et de finir comme tous les autres. Accroché au plafond avec une multitude de lianes pour s'occuper d'elle. Puis ce n'était pas son but de la rendre colérique, au contraire, avec le coup que son biquet lui avait fait, c'était bel et bien sa belle langue qui pouvait la faire jouir aussi facilement que voler la sucette à un bébé! Arrachant sa petite ficelle sans ménagement, elle la laissait trainer sur le sol, comme une vulgaire serpillère. Penser à le reprendre avant de partir, ça pourrait être une preuve.

« Tu pourrais faire attention quand même sinon je risque de finir par me balader à poil chez toi~ »

Pour sur, Pamela ne serait pas contre une telle chose mais cela ne serait pas facile de rester concentré trop longtemps chez elle... à force, ça ressemblerait au jardin d'Eden et que ce soit Ivy ou Harley, l'une finira par sauter sur l'autre. En revanche, si la première fois, son petit cœur avait été mignon, vu de près, ce n'était pas charmant?

« Bah quoi? Pourtant je me suis dit qu'une belle plante comme toi aimait brouter le gazon? »

Voyez le double sens de la phrase quand même! Puis bon, ce n'était pas moche? Elle avait payé une esthéticienne pour ça. Payer est un bien grand mot vu les menaces qu'elle lui avait faite mais le résultat était là. Un petit cœur, taillé court, c'était tout mignon pourtant! Mais vu les tentacules qui s'enroulaient autour d'elle pour la soulever et Ivy qui s'amusait à jouer le rôle de l'esthéticienne, ça ne lui plaisait pas. Ce liquide était froid, amusant mais froid. Elle gardait Pamela à l'œil et une fois que ce fut fini, que ses bottes pouvaient toucher le sol, elle déposa sa main dans les cheveux roux de l'Empoisonneuse alors que sa seconde main détacha une à une les ficelles de son corset.

« Huuum... voilà la petite langue qui m'avait tant manqué. »

Les fesses posées sur le rebord du comptoir du fast-food, Harley se caressa un sein en observant son amie venir retrouver de bons souvenirs en elle grâce à de telles sensations, léchant sa cyprine, enfonçant sa langue dans ce petit coin? Toujours aussi doué. Mais attention, n'oublions pas qu'Harley était à double tranchant, elle pouvait être la plus adorable des petites chattes ou la pire des petites pestes. Actuellement, c'était un peu entre les deux... Sa main si douce qui lui caressait la tête la maintenait un peu plus contre elle, son regard se fit un peu plus dominatrice, hautaine, comme son ton d'ailleurs.

« Oui... lèche-moi bien Ivy... tu m'as tellement manqué qu'une nuit ne suffira pas... »

Mais elles pourraient recommencer plus tard bien sur, ça n'empêchait pas la suite de se faire bien entendu. Sa seconde main se caressait la poitrine face aux délicieux petits coups de langue de son amie de longue date. Elle gémissait doucement, gardant essentiellement un œil sur Ivy et rien d'autre. Si son pantalon ne serait pas sur ses chevilles, elle lui aurait surement bloqué sa tête entre ses jambes mais pour coup, c'est raté si elle voulait faire ça. Disons plutôt que le temps de se mettre en place que l'Empoisonneuse aurait deviné. Pour le moment, elle laissait donc travailler Pamela, à sa façon. À part sa main qui la maintenait entre ses jambes, elle était libre de tout mouvement après tout.

Lorsqu’Harley retira son corset, et que Pamela le sentit sur sa tête, il y eut d’autres orgasmes qui éclatèrent de la part des silencieux spectateurs observant la scène. L’un d’entre eux se tortillait faiblement dans les tentacules, soupirant en regardant les deux femmes. Cette scène était terriblement excitante, il fallait bien le reconnaître. Sensuelle et surréaliste, c’était à se demander ce qui se passait. De mémoire, Harley et Ivy couchaient assez rarement de cette manière, avec un public. Elles préféraient faire ça discrètement, généralement parce qu’Harley craignait qu’un homme du Joker ne l’aperçoive. Un choix que Poison Ivy comprenait tout à fait, mais qu’elle admettait difficilement. Visiblement, il fallait croire que l’atmosphère de Yoake décoinçait un peu la belle Harley. Elle n’avait manifestement plus peur que le Joker la voie, et ne réalise qu’elle ne le trompe.

*D’un autre côté, elle a quand même tenu à ce que mes plantes obstruent toute vue à l’extérieur...*

Il y avait largement matière à interprétation, mais c’était Harleen la psychologue, pas Pamela. Ivy léchait son intimité sans hésitation, savourant le contact de la main d’Harley sur sa tête. Elle était désormais totalement nue, son corset ayant glissé, ainsi que son pantalon, que Poison Ivy avait achevé de lui enlever. Nue, Harley était une femme d’une beauté renversante... Tout comme quand elle était habillée. Un véritable appel au sexe sauvage. Ensemble, dans l’atmosphère érotique de cette ville, Poison Ivy ne se faisait pas trop de doute sur la nature de leur relation, si Harleen se décidait à emménager chez elle. Ce serait loin, très loin, d’être purement chaste.

La langue de l’Empoisonneuse remuait dans l’intimité de sa partenaire, tandis que ses mains caressaient ses jambes, glissant le long de son aine, avant de se déplacer pour peloter ses fesses...Ou, tout du moins, la partie qui n’était pas assise sur le comptoir. Derrière elle, le brave Jérôme, le serveur qui aurait pu coucher avec Harleen, en était à son deuxième orgasme, jouissant dans un tentacule, soupirant silencieusement. Il avait, après tout, une vue des plus magnifiques : le dos d’Harleen, un dos qui avait beaucoup servi avec Ivy. Sa langue jouait longuement dans son intimité, avant sa mouille, pressant son clitoris, le nez de Poison Ivy se pressant contre sa peau. Sans relâche, elle léchait, avec un certain talent buccal, et finit par amener l’une de ses mains. L’autre glissait sur le bas du dos d’Harleen. Les soupirs et les gémissements de sa partenaire la motivaient, et elle avançait sa main, glissant un doigt en elle, alternant entre sa langue baladeuse et son doigt. Un deuxième doigt se glissa rapidement, et, peu à peu, Ivy se contenta de la doigter, relevant alors la tête pour voir le corps d’Harleen se contorsionner de plaisir, pour la voir en sueur, pour l’entendre gémir, pour se délecter de cette magnifique vision. Ses doigts, enfoncés dans son jardin secret, titillaient son bouton de plaisir, appuyant dessus, le pressant tendrement. Elle continuait ainsi, avant de ramener sa langue, la glissant dans son intimité.

Oh, ce n’était pas la première foufoune qu’Ivy visitait, elle savait y faire, à force. Ses mains ne tremblaient pas, elle n’avait pas cette nervosité qui vous amenait à faire n’importe quoi durant l’acte, mais une maîtrise de soi, maîtrise confortée par ses années d’expérience en la matière. Elle ne comptait pas lâcher Harley avant que cette dernière ne finisse par jouir, et par pouvoir exaucer d’autres de ses fantasmes. Ivy finit par retirer ses doigts, et recommença à lécher son minou, longuement, passionnément, gémissant lentement, respirant par le nez. Ses jambes vertes étaient posées sur le sol, et elle était également toute nue, magnifiquement nue, dans un corps de rêve, aux proportions féériques, enchanteresses. Il était normal que les hommes et les femmes du fast food louchent sur ce corps magnifique. On ne pouvait guère leur jeter la pierre, après tout.

« Jouis, ma belle, l’encouragea Ivy, laisse-toi aller, je veux sentir ta mouille éclabousser mon visage... »

Ivy se sentait chaudement excitée. Tandis que les hommes se faisaient prendre et jouir, un poison insidieux se répandait dans leurs veines. Il ne les tuerait pas, mais les transformait peu à peu en véritables prédateurs sexuels, durcissant leurs sexes, accroissant leurs queues, et leur appétit sexuel.

Elle comptait bien se servir de son public. Harley allait en effet réaliser que la perversion de Poison Ivy ne s’était pas atténuée au pays du Soleil Levant.

C’était même tout le contraire.

Que faire de plus? Harley au naturel était déjà des plus imprévisible, pouvant avoir l'air d'un gentil chaton tout doux comme un véritable rottweiler agressif la seconde d'après. Dans les situations de tous les jours comme au lit bien entendu. Harley ne pouvait donc pas se laisser dompter si facilement. Dire qu'avant de tomber sur la route du Joker, elle était une femme comme les autres, brillante, sérieuse, une femme... banale, banale à mourir et heureusement, le clown de service à su réveiller la véritable Harley Quinn que tout Gotham connait et que Yoake ne tarderait pas à connaître aussi. Pas de jaloux après tout. Maintenant nue, elle caressa les cheveux de feu de la belle Pamela, l'ayant à l'œil cette belle plante. Ivy n'avait jamais vraiment été en colère contre elle, pas à sa connaissance en tous cas, surtout dans ce genre de situation mais elle préférait rester sur ses gardes. Ce n'était pas une perte de confiance, simplement, elle voulait savoir quand elle, pourra mieux agir sur Ivy, eh oui, elle ne va pas rester indéfiniment comme ça à se faire lécher le minou par la belle rose. De son petit sourire hautain, Harley appuya un peu plus la tête d'Ivy entre ses jambes, frissonnant quand son bouton d'amour venait se frotter au nez de Poison Ivy. Harley gémissait doucement, parfois ses gémissements étaient saccadés par le plaisir, parfois sa main était plus douce dans ses cheveux, parfois au contraire plus forte pour mieux la forcer à aller la connaître plus au fond.

La blonde ne remuait pas tellement, plus occupé à gémir en observant Pamela avec une certaine lueur dans le regard. Sa langue faisait un excellent travail après tout, autant s'assurer que cela dure. Dommage qu'elle ne puisse pas vraiment profiter de ce corps superbe, le lécher, le toucher simplement, baver dessus... c'est bien la seule chose qu'elle pouvait faire pour le moment. Mais bon, vu leur position, à part sa tête et légèrement son dos, Harleen ne voyait pas grand-chose d'intéressant alors que dieu sait qu'il y a bien plus à observer chez cette femme splendide! Quand elle vint la faire approcher de l'orgasme en se reculant, lui demandant cette petite chose, c'était comme la cerise sur le gâteau. Harley gloussa en étirant son sourire.

« C'est ce que je compte faire Ivy d'amour~ je compte bien arroser la belle plante que tu es. »

Elle aurait pu rajouter salope mais... la partie ne faisait que commencer. Elle attira sa tête entre ses cuisses une nouvelle fois en frissonnant de plaisir, elle allait la reculer de son intimité quand il le faudra, pour l'heure, elle laissait cette langue si douée venir lui caresser l'intimité et quand elle sentait enfin l'orgasme venir, elle poussa la tête de Pamela, usant de ses doigts pour écarter ses lèvres et asperger Ivy de sa cyprine dans un délicieux gémissement. Elle en aurait presque fermé les yeux si elle n'avait pas autant envie de voir Ivy se faire arroser. Elle aurait pu donner à cela une version plus scatophile en urinant, elle en était capable. Mais elle se demandait si Ivy serait d'accord? L'urine, c'est pas bon pour les plantes après tout? Mais bon, pour le moment, elle avait surtout envie de jouir, pas de pisser. Relâchant enfin sa tête, elle posa sa main dessus, comme pour la prévenir de ne pas se relever car l'Arlequin rejoignait l'Empoisseuse en se collant à son corps sexy et chaud, venant l'embrasser à pleine bouche, remuant sur elle comme un poisson hors de l'eau en la poussant par terre.

« T'a aimé hein? J'ai pas fini de te cultiver mon petit potager sexy ♥ »

Il n'y a bien que de sa bouche que ce genre de « compliment » pouvait sortir. Elle aurait bien pu dire mon petit cul d'amour mais c'était d'un vulgaire! Alors que là, tout en finesse et en romantisme, c'est bien mieux, non? Alors qu'elle avait repris ses baisers, elle cessa à nouveau, comme si elle venait de remarquer une chose? C'est d'ailleurs ce qu'elle a fait.

« Dis donc toi? Depuis le début, tu profites beaucoup de mon corps mais c'est pas beaucoup le contraire... C'est donc à mon tour! »

Se glissant plus bas, elle abandonna les belles lèvres vertes d'Ivy pour venir lécher sa belle poitrine si douce, si confortable, haa, ses précieux oreillers de secours, elle les avait oubliés ces deux-là! Toujours la forme apparemment. Sa main caressa en douceur, palpait cette zone bien moelleuse et agréable et sa bouche ne semblait pas dire le contraire. Léchant ce petit bout de chair, elle venait le sucer tantôt doucement, tantôt avec passion, pas encore avec les dents mais si son comportement change soudainement, peut-être bien? Pas pour le moment, Harley était bien trop occupé à savourer en gémissant, se tortillant doucement. On pourrait presque croire qu'elle offre cette vue à son public et pourtant... elle se fout royalement de la déco vivante dans cet endroit puant la graisse et l'huile.

« Y a pas a dire, eux aussi ils m'ont autant manqué que toi ma fleur sexy! On continue? »

Bien sur que oui! Harley se remettait déjà joyeusement au travail!

Comme quoi, tout, à Gotham, n’était pas à jeter. De cette période de sa vie, Poison Ivy ne gardait pas un très bon souvenir. L’atmosphère viciée de la ville se mélangeait à la corruption ambiante, les produits toxiques d’Ace Chemicals Plant se mélangeaient aux lourds nuages chargés par les gaz polluants que les usines expulsaient sans vergogne. La Sionis Steel Mill, avant de devenir le repaire du Joker, en avait été un très bon exemple. Une usine où aucune norme écologique n’était respectée, seulement la loi du dollar, sous la férule du redoutable Roman Sionis, PDG de Sionis Industries, et accessoirement psychopathe et criminel célèbre, connu sous le nom de Black Mask. Dans cet enfer, Pamela n’avait jamais vraiment réussi à développer un jardin d’Éden, à purifier cette ville contaminée de sa souillure, et il était donc naturel qu’elle ait de Gotham un avis très négatif. Cependant, il y avait eu des à-côtés positifs, généralement des courbes féminines. Catwoman avait été l’un d’eux. L’insolente petite chatonne avait été une partenaire très agréable, aussi irritable qu’insupportable. Soit Ivy lui faisait l’amour, soit elle essayait de la tuer, c’était tout l’un, ou tout l’autre... Et, par ailleurs, il y avait eu Harley. Une schizophrène compulsive, oscillant entre deux personnalités : Harleen Quinzel, l’étudiante modèle effacée, une interne en psychologie, qui avait travaillé à Blackgate, avant d’être réaffectée à l’asile d’Arkham, et Harley Quinn, une tueuse extravertie capable du meilleur comme du pire... Une amante assez personnelle, avec laquelle il y avait eu de multiples séances de sexe, aussi douces et tendres que crades et ardentes. Harley était tout simplement une femme qui bne se refusait à aucune excentricité, et Pamela était une femme qui considérait que les fantasmes ne devaient pas être restreints par des considérations morales ou des restrictions sociétales. Dans l’intimité, il fallait se faire plaisir, et elle appliquait pleinement ce principe.

Leur public muet gémissait en se tortillant, les tentacules les immobilisant. Il était probable que, après leurs ébats, Pamela utiliserait une potion de son invention pour les rendre amnésiques, pour qu’ils voient en cette séance une sorte de rêve. Ainsi, il n’y aurait pas de risques qu’ils en parlent à leurs proches, que la police s’y mêle, et, au-delà de ça, que les agents du SHIELD reviennent voir Pamela. Elle n’avait encore pas eu l’envie et l’occasion d’expliquer à Harley que, légalement, sa situation avait quelque peu changé. Harley aurait pu s’inquiéter, car l’Arlequin savait qu’elle était une fugitive. Ivy ne voulait pas l’effrayer.

Pour l’heure, elle retourna lécher le sexe de l’intéressée, aventurant sa langue dans son minou. C’était une partie du corps d’Harley qu’Ivy connaissait beaucoup. C’était elle qui l’avait initié à ce genre de plaisir, à une époque où Harley était une hétérosexuelle convaincue n’ayant de yeux que pour le Joker. Pamela avait initialement presque du la forcer, mais, ensuite, c’était Harley qui y était revenue. Avec les femmes, et surtout avec Ivy, c’était bien plus différent. Poison Ivy s’y connaissait, et les spores que son corps émettait ne faisaient que rendre ce genre de scènes encore plus excitantes, libérant Harley dans ses fantasmes les plus pervers. La langue de l’Empoisonneuse glissait dans le corps de sa belle partenaire blonde, heurtant son clitoris, goûtant à sa mouille. Sa partenaire se faisait plaisir, elle prenait son pied, et Pamela posa ses mains sur son corps, agrippant ses belles fesses, s’en servant comme appui, tout en léchant voracement, soupirant et gémissant.

*Je ne peux pas le nier, ça m’avait également manqué...*

Ivy frottait son nez contre la peau douce et chaude de sa partenaire, et il s’écoula encore quelques minutes, avant qu’Harley ne finisse par tirer le visage de Pamela en arrière. La langue d’Ivy claqua dans le vide, avec un peu de la semence d’Harley sur ce muscle. Harley lui jouit ensuite sur le visage, balançant un jet de mouille. L’éjaculation faciale était un truc qu’elle aimait bien, au même titre que l’ondinisme. Harley avait des fantasmes sexuels déviants, qu’elle ne pouvait pas forcément laisser s’exprimer devant son « biquet ». À défaut, Ivy, qui était également une bonne plante sexuelle, servait de réceptacle.

Pour le coup, Harley se contenta simplement de lui jouir en pleine figure, et Ivy, toute excitée, mouillant également, lécha le pourtour de ses lèvres avec sa langue, avant que sa partenaire ne se rapproche, et ne la force à s’allonger sur le sol. Les deux femmes s’embrassèrent tendrement, sur le carrelage froid du fast food. Si Ivy avait eu le temps, elle aurait fait pousser une mousse végétale sur le sol, mais c’était plus compliqué à faire. Elle conservait une main sur le joli cul de sa partenaire, son doigt glissant dans sa croupe, sans encore la sodomiser. Oh, bien sûr, il n’y avait pas à s’en faire, le joli cul d’Harley serait exploré par le doigté expert de Pamela, ou par ses plantes... Mais, pour l’heure, Ivy comptait laisser Harley s’amuser.

« Viens, ma belle... Je suis si heureuse de te revoir, Harley, toi et ta passion... »

Elle n’avait pas à rougir des talents d’Harley, et, en délaissant ses lèvres, l’intéressée fila vers ses seins, qu’elle se mit à lécher et à compresser, les suçant et les embrassant. Elle frottait le corps de Pamela contre le sien, remuant de haut en bas. Sentait-elle la mouille de l’Empoisonneuse sur son estomac ? Ressentait-elle tout le désir de cette dernière ? Pamela se mit à soupirer lentement, caressant les cheveux de sa partenaire, plaquant un peu son visage contre ses seins, afin qu’Harley s’en occupe, comme elle aimait si bien le faire.

« Oh oui... Humm... Continue, ma belle, continue… Pourquoi vouloir t’arrêter ? Mon corps est à toi, tu le sais bien... »

Les jambes de Pamela frottaient le corps d’Harley. Elle aimait tellement ça !

« Encore, Harley, encore !! »

Voilà des choses qui lui avaient manqué dans sa cellule sombre et très étroite, une présence comme Ivy aurait rendu l'asile d'Arkham digne d'un décors porno à petit budget. Sa cellule en aurait vu et entendu des choses si elles se seraient croisé en même temps. Mais bon, hélas, des prisonniers comme elles, elles étaient dans des cellules individuelles, loin des autres. C'est sur qu'elle n'aurait pas aimé partager sa cellule avec un nabot comme le Pingouin ou se frotter à Killer Croc mais bon, une belle plante pour égayer sa cellule, ça ne mange pas de pain quand même! Mais il était temps d'oublier ses prisons froide et ennuyante à Gotham, une nouvelle vie l'amenait à Yoake et elle comptait bien entendre tous ses petits Japonais prononcer son nom avec leur petit accent tout mignon en prononçant les R en L ce qui Harley donnerait quelque chose comme Halueyu Quinu. Ça changeait complètement la donne! Mais ça faisait marrant! C'est sur qu'elle n'était pas une professionnelle en japonais, elle savait parler cette langue couramment mais après le reste, ses années auprès de son biquet lui ont un peu ramolli ses connaissances. Heureusement, il y a des choses qui ne changent pas ici, les petits malfrats, les armes, la pègre locale, Ivy... Elle pouvait bien dire qu'elle avait laissé le crime de côté, qu'elle était prof et qu'elle aimait ça, Harley n'y croyait pas une seule seconde. C'est comme du maquillage, tôt ou tard, ça va s'effacer et elle montrera son véritable visage.

Pour le moment, son véritable visage attendre, Harley savourait ce corps qui lui avait que trop manqué! Elle aurait pu profiter de tout ça avec son canard mais comme ce dernier l'a jeter comme un vieux mouchoir sous prétexte qu'il bosse sur son plan, Harley l'a renié! Surement pas pour très longtemps mais pour le moment, c'était la dernière personne à qui elle adresserait la parole! Alors du coup, double ration de plaisir pour Ivy! L'arlequin s'accrochait à sa poitrine, la léchant du bout de la langue avec de longs gémissements ou parfois comme un gros bébé affamé, accroché à ce tout petit morceau de chair bien dur, elle mordrait quiconque voudrait la retirer de son petit plaisir. Son corps se frottait à celui de la belle plante, sentant sa sève s'étaler sur son ventre, c'était assez mignon. Les mains de sa petite rose passait dans ses cheveux, abimant ses couettes qu'elle a si bien fait pourtant, elle remuait comme un poisson hors de l'eau en se collant le plus possible à Pamela. C'est con mais sentir ses jambes qui la caressent, ça lui donne envie d'en faire autant. Mais pour l'instant, elle allait faire plaisir à Pamela et se concentrer surtout sur sa poitrine. Après tout, pourquoi elle irait s'en détacher? C'était si doux et délicieux, ce serait pas juste de laisser une telle poitrine s'ennuyer. Voir la belle rousse en demander autant était savoureux et ça avait un petit quelque chose d'amusant...

« Petite gourmande~ »

Oui mais c'était compréhensible aussi. Une si belle femme qui devait s'ennuyer avec tous ses gamins prépubères. Ça a besoin d'une vraie femme pour l'amuser et faire passer le temps. Fini pour elle le temps de se tourner les pouces, Harley comptait bien lui faire rappeler qu'elle était de retour. C'est sur qu'elle en avait des projets, faire parler d'elle dans Yoake ce qui risque de ne pas se faire en un seul soir, retrouver le lapin blanc pour la remercier de sa liberté et lui accorder une petite faveur à la limite, bref, elle ne risquait pas de s'ennuyer mais elle aura bien l'occasion de s'amuser avec Pamela, ça, c'est l'évidence même. Au final, elle relâchait sa poitrine avec sa bouche mais c'était pour mieux s'amuser bien sur. Elle attrapait les mains de sa partenaire qui se baladait ici et là sur son corps pour les plaquer contre le sol alors qu'Harley remontait en frottant sa poitrine contre elle, venant plaquer ses seins contre les siens. Elle ne faisait pas ça pour rire, elle plaquait vraiment Ivy au sol. Elle souriait assez pour montrer quelques-unes de ses dents derrière ses lèvres bien rouges.

« Tu es à moi Ivy... tu l'as dit toi-même ma petite trainée, haha! »

Une pointe de folie dans son regard passait dans le regard de sa partenaire mais ce n'était rien de dangereux, juste la facette si imprévisible d'Harley qui faisait surface. Elle venait l'embrasser à nouveau fougueusement en dandinant son corps contre le sien. Elle pouvait se laisser faire ou se rebeller, elle s'en fichait en vérité. L'arlequin en profitait pour bien sentir les lèvres intimes de la belle plante se frotter contre les siennes avant de doucement relever les fesses pour mieux écraser son petit minou contre le sien, mêlant leur jus intimes et leurs lèvres entre elles avant de recommencer l'opération plusieurs fois. Avec un gode ou un pénis végétal, ça serait aussi bien mais cette relation lesbienne avec aussi ses petits avantages. N'était-ce pas si agréable de sentir leurs lèvres s'embrasser de la sorte et avoir un doux frisson de plaisir quand elles se frottent entre elles ?

Ah, Harley... Harley, Harley, Harley... Ivy en irait jusqu’à se damner pour elle. Elle ne comprenait pas l’attraction que cette petite hystérique apportait chez elle. Ce n’était pas que purement sexuel, il y avait nettement quelque chose de plus, quelque chose qui avait amené à la prendre sous son aile, quelque chose qui l’amenait à se fâcher à chaque fois que cette petite sotte retournait entre les griffes de son « biquet », et se retrouvait ensuite en prison. Harley était une tueuse, une psychopathe, une femme qui n’hésitait pas à torturer, à violer, à commettre des rapts, et, bien évidemment, à tuer. Comment expliquer cette attraction ? Harley revenait dans sa vie, et Pamela avait déjà commis un trip fatal : voler une voiture appartenant à des Yakuzas, et emprisonner tout le personnel d’un fast food, clients y compris... Est-ce qu’Harley lui rappelait le bon vieux temps ? Mais Ivy peinait à considérer Gotham City comme le bon vieux temps. Une ville hyper-polluée, ravagée par la corruption et la criminalité, une ville où les véritables criminels étaient du bon côté de la loi, et lâchaient sur les criminels leurs chiens de guerre, comme le Chevalier Noir. Il y avait autre chose, une chose qui n’était pas rationnelle, qui n’était pas scientifiquement quantifiable, mais bel et bien présente, et c’était cette chose qui amenait Ivy à se rapprocher ainsi d’Harley, et à lui faire joyeusement l’amour en public. Les gens, excités, les observaient, jouissant silencieusement, en harmonie. Il aurait été tellement facile d’en faire ses nouveaux esclaves... Une simple petite poussée de spores, et ces hommes et ces femmes se seraient mis à son service sans réfléchir.

En attendant, elle caressait les doux cheveux de sa partenaire, veillant à ne pas défaire ses belles couettes. Elle connaissait suffisamment la belle blonde pour savoir que c’était à elle de décider quand elle les enlèverait, si elle les enlevait. Elle la laissait jouer avec ses seins, faisant frémir Pamela, qui sentait l’excitation monter. Harley se contorsionnait contre elle, et, avec son autre main, elle frottait le bas du dos de sa partenaire, se rapprochant lentement de ses fesses, les pelotant un peu... Harley poussa ensuite un peu, et, à la surprise d’Ivy, cette dernière se retrouva couchée sur le sol, Harley attrapant chacun de ses poignets, maintenant ses bras en équerre, au-dessus de sa tête. L’Empoisonneuse cligna des yeux, sous l’effet de la surprise, voyant briller une vive lueur dans les yeux d’Harley, un frisson de domination qui était étonnant... Étonnant, oui, car Harley avait plutôt le profil d’une soumise. Si elle commettait tant d’atrocités, tant de crimes, c’était toujours pour plaire à son « bichon ». Avec Pamela, elle avait plutôt tendance à laisser ce côté dangereux aux vestiaires, afin d’être une sorte de pile sexuelle sur batteries. Cependant, dans les deux cas, elle était toujours assez docile. Cette lueur était surprenante, cette attitude étonnante, mais pas désagréable.

Ivy se mit à sourire, et Harley s’écrasa ensuite sur elle, l’embrassant langoureusement. Soupirant de plaisir, Poison Ivy ferma les yeux, et apprécia avec délice ce baiser, remuant très légèrement ses bras, sentant son corps se tendre. Les lèvres intimes d’Harley frôlaient contre les siennes, remuant un peu, leurs jus intimes venant se mélanger, provoquant de nouveaux frissons d’excitation dans le corps de Pamela, qui était tout simplement fiévreuse de ce moment, enivrée par cette sensation. Le corps d’Harley était délicieux, et que cette dernière puisse ainsi dominer Pamela était un exploit. Harley, effectivement, avait raison, quand elle pensait qu’Ivy méritait une vraie femme. Les lycéennes étaient généralement des potiches. Oh, leur faire l’amour était délicieux, mais elles manquaient de cette maturité et de cette expérience propre à d’autres. Certes, il y avait bien quelques femmes qui permettaient de rehausser un peu le niveau, comme Félicia Hardy, ou même certaines élèves, comme cette Mélinda Warren, mais, de manière générale, il fallait bien avouer que peu de gens arrivaient à prendre les devants sur Poison Ivy et ses spores. Il fallait croire qu’Harley les avait tellement ressenti qu’elle en était presque immunisée.

Les deux femmes s’embrassèrent assez longuement, dans ce qui avait tout d’un câlin sensuel et tendre. Elles soupiraient lentement, Ivy en ayant totalement oublié les autres, totalement plongée dans la contemplation du corps d’Harley, et dans des sentiments qui étaient en train de s’affirmer, de s’imposer à son esprit. Yoake n’était pas Gotham City, la ville était moins souillée par le crime, même si ce dernier était présent. Elle n’avait pas ce couperet au-dessus de la tête, et se sentait nettement plus libre, plus détendue, plus à même de se poser, et de réfléchir.

Lorsque le baiser se rompit, Ivy observait lentement Harley, allongée sous elle, des pensées assez inédites la traversant. Elle sourit lentement à cette dernière, les mains toujours immobilisées.

« Je suis tellement heureuse de te revoir, Harley... »

Tout pouvait s’interpréter avec cette phrase, et, pour ne pas laisser place à un moment de sentiment larmoyant, Ivy remua un peu.

« Est-ce que cela te plairait, dis ? De soumettre la belle plante que je suis ? »

Voilà, en tout cas, qui serait inhabituel !

Dans cet échange buccal torride, Ivy se surprenait à voir une Harley plutôt dominante. C'est vrai qu'elle avait le plus souvent le rôle de la soumise mais n'oublions pas un détail. Harley est folle. Peut-être pas autant que le Joker mais elle n'est pas très saine d'esprit alors un brutal changement de comportement venant d'elle, c'est bizarre? Non, c'est naturel tout simplement. Son corps se frottant contre la belle plante, Harley continua d'embrasser Ivy en adorant le goût de cette langue, la chaleur de son corps et son odeur de plantes. Logique. Ça changeait de la sentir d'aussi près, vu l'odeur de graisse et de friture ici, déjà que ses lianes qui s'occupaient du reste des spectateurs dégageaient une agréable odeur de fleur, ça la rendait plus délicieuse. La belle plante était sa chose, Harley avait dressé cette plante carnivore en une petite rose toute gentille? Possible et pas possible à la fois. Harvey Dent s'amuserait à parier cela à pile ou face avec sa pièce fétiche. Décrochant ses lèvres des siennes, la belle rouquine semblait sous son emprise, c'était elle qui dégageait des spores maintenant pour rendre les autres fous d'elle? Amusant mais venant de l'Arlequin, ils seraient justes fou et non de désir! Pamela ne se priva pas de lâcher une phrase qui pouvait avoir plus d'une signification, même d'un éventuel amour naissant ou grandissant entre elles? Mais pour Harley, elle prenait juste cela au pied de la lettre sans chercher plus loin. Elle était heureuse de la revoir.

« Oh mais c'est réciproque ma belle femme en fleurs. Sinon je serais pas là à adorer ton joli corps contre le mien. »

Ivy venait même à se proposer de se soumettre à elle. Harley arqua un sourcil en souriant. Voilà une chose peu banale mais qui méritait d'y réfléchir quelques instants même si avec elle, c'était déjà tout trouvé. Quoi que non. On pouvait croire connaître sa réaction et la voir faire le contraire. On parlait du bras droit du Joker après tout. Harley se rapprocha un peu plus d'elle – son visage du moins – en étirant leur bras de plus en plus, venant coller son front et son nez contre le sien.

« Mais que crois-tu que je fais là? Que je danse la salsa avec Sancho le Cubain? Tu veux être soumise? Alors ma belle rose, je vais couper une à une tes épines comme ça, si je lèche la tige, je me couperais pas la langue. »

Quand elle parlait de tige, elle parlait surtout de son corps mais c'est vrai que ça pouvait prêter à confusion. Mais profitant de cette offre en édition limitée et même collector, elle se redressa en lâchant Ivy de son emprise, venant même l'aider à se redresser mais ce n'était que pour mieux la soumettre. Gardant le sourire, elle se dépêcha – à genoux – de se mettre dans le dos de Pamela en collant sa poitrine contre son dos, passant sa tête par-dessus son épaule et posant ses mains sur sa poitrine.

« Ton public est en délire ma belle plante. Rends les dingues avec ton corps, tes p'tits gémissements et surtout, rends les dingues de pas pouvoir ne serait-ce qu'être arrosé de ton nectar ♥ mais... Ton miel m'appartient~♥ »

Bah quoi? Les abeilles butinent les fleurs pour faire du miel, c'est pareil non? Quoi qu'il en soit, elle lécha le coup d'Ivy en pressant sa belle poitrine, ça lui avait manqué en prison. Ça, c'était mieux que les oreillers merdiques donner à Arkham. Elle se fichait du public à vrai dire, ce n'était que pour la soumettre qu'elle faisait tout cela, pressant ses seins avec délicatesse, douceur et passion avant de rapidement quand même, faire glisser une de ses mains entre ses jambes pour la caresser, elle et ses douces lèvres humides. Sa rose en fleur perlé par la rosée du matin. Elle y passera sa langue une prochaine fois, pour le moment, c'était ses doigts qui s'amusaient. Elle caressait ses belles lèvres de haut en bas en titillant son bouton d'amour. Elle laissa passer une ou deux minutes de pures douceurs avant de corser les choses. Sa main pressait ce sein si moelleux et délicieux en bouche entre ses mains, venant pincer ce petit bourgeon au bout, peut-être une fleur allait-elle naître comme ça? De même avec son petit bouton d'amour qu'elle pinçait entre son pouce et son index.

« Allez ma belle, couine. Je me suis toujours demandé comment crie une petite fleur~? Alleeeeeeez ma belle et après, tu pourras en faire autant avec moi si tu le fait bien. Fait moi rê-ver... »

Ivy soumettre Harley comme bon lui semble? Ça avait un air de déjà-vu mais de là à dire que ce serait lassant et toujours la même chose? Là, c'est se mettre le doigt dans l'œil et le faire ressortir par ses lèvres intimes. Harley était un de ces œufs surprises enrobés de chocolat, toujours surprenante! Elle était bientôt prête à avoir son Arlequin pour elle mais faut-il encore que la belle plante s'ouvre totalement sous l'un de ses plus beaux jours. Un jour qui restera quand même dans les trous du cul. Bah, quoi? C'est anal ça! Parlant de ça, Harley venait cogner son bassin contre ses fesses en enfonçant son index et son majeur entre les jambes d'Ivy, laissant son clitoris tranquille mais la faisait quand même bien mouiller. Pauvre plante qui perd son eau, Harley va devoir lui donner tout plein d'eau alors si ça continue.

Ah, c’était à se demander comment Ivy avait bien pu faire avant qu’elle ne soit là ! Harley était déjantée, ce qui était complètement à l’opposé du caractère pragmatique et rationnel de Pamela, qui, bien qu’elle soit passionnée dans ce qu’elle entreprenait, restait avant tout une scientifique. Elle n’avait rien fait de la gaminerie d’Harley, des manies de cette dernière de voir la vie comme un grand terrain de jeu, et de se moquer perpétuellement des conséquences de ses actes. Que les deux femmes aient ainsi pu se rapprocher était bien la preuve, en soi, que l’amour avait ses raisons, et que, dans la nature, les contraires pouvaient s’attirer. Poison Ivy peinait encore à y croire, mais c’était pourtant le cas. Elle aimait cette boule de nerfs, elle aimait cette blonde, et l’idée de la voir retourner à chaque fois entre les pattes du Joker lui faisait tout simplement horreur. Elle ne pouvait pas lutter contre ses sentiments. Si elle pardonnait à chaque fois à Harley, et la réconfortait à chaque fois que le Joker la laissait tomber, ce n’était pas sans raison. Elle lui avait même pardonné son comportement lors de la révolte du Joker à Arkham, quand cette dernière l’avait abandonné dans sa cellule. Comme quoi, Pamela était une fleur bleue.

Elle se releva, suivant Harley, et laissa cette dernière filer dans son dos, appréciant le contact de ses seins contre ses omoplates. Pamela soupira de plaisir, écartant lentement les jambes. Qu’Harley puisse la dominer était exceptionnelle. On pouvait ici se fier aux apparences : généralement, c’était Ivy qui domptait ses partenaires, les enroulant dans ses tentacules, dans ses plantes. Harley disposait d’une chance exceptionnelle, qu’Ivy était disposée à lui accorder, afin de célébrer leurs retrouvailles... En espérant bien que, cette fois, le Joker ne serait pas de la partie ! Pamela ne savait pas si ce taré était à Yoake, mais, par analogie, elle savait que, quand Harley Quinn était là, le Joker n’était jamais très loin... Surtout qu’il y avait aussi d’autres héritiers de Gotham à Yoake, comme Batgirl. Même si Pamela avait tiré un trait sur son passé de terroriste écologique (ce que, manifestement, Harley ignorait), elle n’était jamais très rassurée quand elle voyait Batman. Le Chevalier Noir était un paranoïaque, et, si Batgirl était dans le coin, c’est que lui ne devait pas être loin non plus. Ceci étant dit, Pamela était en compagnie d’Harley, et elle n’avait nullement envie de songer à des chauves-souris de mauvais augure.

L’Empoisonneuse observa donc les proies... Le public silencieux continuait à gémir en se tortillant, et Harley voulait qu’Ivy les excite... Sans faire quoi que ce soit avec eux. C’était assez contradictoire, mais, venant d’Harley, rien ne pouvait la surprendre. Fermant les yeux, Pamela sentit l’une des mains d’Harley glisser le long de son tendre et doux corps, pour se rapprocher de son intimité.

« Hmmm... » soupira Ivy.

La femme bascula lentement sa tête en arrière, dans le creux du cou d’Harley. Pamela soupira contre son cou. Harley la tentait, l’excitait, et les tentacules végétaux d’Ivy resserrèrent instinctivement leurs prises sur les proies, en sentant leur génitrice ressentir de la frustration. Rien de bien dangereux pour le public, mais on put les entendre soupirer. Jadis, Pamela ne se serait jamais abaissée à attaquer un fast food. Ses cibles préférées étaient plutôt les usines de Gotham, notamment celles de Sionis Industries, et elle transformait les employés de l’usine, aussi bien les agents de sécurité que les ouvriers. Là, c’était bien différent... Elle embrassa le cou d’Harley, frottant ses lèvres et sa langue contre sa peau, et envoya une main en arrière, afin de s’agripper à la nuque de la belle blonde, se crispant contre son corps.

« Haaa, Harley, Haaaaarleeeeyy-haaaannn !! »

À force d’être entraînée par Ivy, Harley avait fini par égaler son maître. Son doigté était superbe, remuant avec un talent exquis dans son corps, tournant dans son sexe, titillant de près son clitoris, mais sans jamais appuyer dessus. Pamela se mordilla les lèvres, ses doigts se crispant sur la nuque d’Harley, ses ongles heurtant ses cheveux, et, utilisant son autre main, elle caressait le bas de son ventre, frottant son estomac, se retenant de ne pas aller attraper la main d’Harley pour la forcer à la doigter mieux que ça.

« Harley, sale... Diablesse, haaaa... !! »

L’Empoisonneuse remuait contre le corps de la femme, mouillant de plus en plus. Il était désormais sûr que, si elle venait à jouir, les tentacules en feraient de même. Ils étaient reliés à l’esprit de Poison Ivy, leur plaisir dépendant donc, logiquement, de celui de leur Maîtresse.

La petite sauterie battait son plein ici, dans ce fast food comme un autre, au Japon ou en Amérique, il y avait cette odeur de graisse et d'huile, un repas soi-disant bon pour la santé avec modération et en petite quantité mais... faut bien dire que c'est bon cette cochonnerie! Mais pas autant qu'une belle rose, oh ça non. Ivy était peut-être surprise de voir ce changement de comportement chez la gentille Harley qui se laissait faire avant mais justement, elle a tant trainé avec le Joker, il était imprévisible, pourquoi il en est pas de même pour son bras droit? Jusque-là, elle aimait bien être la chose d'Ivy mais pourquoi pas changer un peu les choses? Elle s'amusait bien elle aussi à caresser ce beau corps. Ce beau corps qui lui appartenait pour le moment. Harley caressa ses belles lèvres en écoutant les gémissements de la belle rouquine, sentant son souffle sur son cou, c'était elle pour le moment sa chose et si elle se laisse faire, ça prouve que la belle plante n'est pas tant dominante que ça et qu'elle pourrait surement recommencer que ce serait la même chose. Soit Harley est la seule à pouvoir le faire, soit Pamela avait ses faiblesses et l'Arlequin en avait trouvé une?

Pamela prenait doucement son pied face aux doigts experts de son élève. C'est elle après tout qui l'a mis dans ce cercle vicieux car avant, elle n'avait d'yeux que pour son Monsieur J puis Pamela lui a montré les autres facettes du sexe et elle y a pris goût. Ivy est celle qui a pris sa virginité entre filles. Ce n'est pas rien, sachant qu'elle a eu par la même occasion des tas de premières fois de la jolie blonde. Les mains de la femme plante se baladait sur son corps, caressant son estomac, sachant que sa position n'était pas des plus simples pour en profiter non plus mais pas grave. Elle ne lui en voulait pas du tout! Mais bien rapidement, elle arriva à la faire jouir car si Harley était assez douce jusque-là, elle pimenta un peu la fin avec un rythme plus rapide et plus sauvage, allant pincer doucement son bouton d'amour en poussant des petits rires sadiques dans son oreille. Elle avait été la bonne école pour ça et quand elle la sentit jouir, elle la vit jouir, elle relâcha son emprise avec un petit « Oooooohhh~ » ravi et étonné à la fois. Elle chercha ses lèvres pour les embrasser doucement.

« Tu as aimé hein ma jolie rose? Ton petit nectar m'a manqué et je suis heureuse de le trouver toujours à mon goût. »

Dit-elle en plaçant son index et majeur entre leurs lèvres pour qu'elle lèche un de ses doigts, voire même les deux si Ivy ne voulaient pas lécher sa délicieuse mouille. Au pire, elle pouvait se servir à la source Harley? Ça la démangeait un peu de n'avoir rien fait face à ses gémissements si doux aux oreilles. Venant frotter son nez contre la joue de Poison Ivy, elle tentait de ronronner comme Catwoman avant de sourire à pleines dents.

« C'était une de tes facettes cachées ça dis-moi? Quand on retire quelques pétales, la dangereuse Poison Ivy est aussi dangereuse qu'un petit bourgeon non? Fini les menaces et bonjour la soumission? Ma petite rose d'amour fait tomber ses petites épines pour moi? Ce serait presque tout mignon mais qui sait, si j'aime tenir me piquer avec les épines ou non, c'est moi que ça regarde. Hahahaha! On fait quoi ma mignonne, je me pique avec tes épines ou bien je peux encore passer mes lèvres sur tes pétales? »

Soumission pour Harley ou pour Pamela? Telle était la question mais l'Arlequin veut jouer, voilà qui reste évident. Place à la suite du spectacle! Sachant que le public devait avoir pris son pied aussi à présent. Harleen faisait tourner son index autour du nombril de Pamela, restant douce et presque romantique dans cette position. C'était beau... Bah quoi? C'est vrai nan? Z'avez pas de coeur ou quoi? Ouvrez vos esprits, merde!

Pamela ne lui résista guère longtemps, avant de finalement s’abandonner. Le plaisir l’inonda, et elle se relâcha dans un soupir feutré, sentant, avec bonheur, ses muscles se contracter pour relâcher la pression. Elle jouit donc, avec un certain plaisir, et se sentit nettement mieux après ça... Harley se pencha vers elle pour échanger un tendre baiser, auquel Ivy répondit en tendant une main pour caresser les beaux cheveux de la sauvage blonde. Elle était extrêmement heureuse de la revoir. C’était probablement la seule chose positive qui ait eu lieu à Gotham : Harleen Quinzel. La psychiatre qui était tombée amoureuse de son patient, un psychopathe notoire, un manipulateur par excellence. Leurs lèvres glissèrent ensemble, avant qu’Harley n’approche ses doigts de ses lèvres, tout en parlant. Joueuse, Ivy les suçota, tandis que l’une de ses mains glissa le long du dos de la belle, pour peloter ses fesses, les pressant tendrement.

Ivy lécha l’un des doigts d’Harley quand cette dernière le lui présenta, l’englobant dans sa bouche, sans que jamais son regard ne cesse de l’observer. Autour des deux femmes, les clients gémissaient lentement. Pour eux, le spectacle était terminé, et Ivy était en train d‘injecter un somnifère dans leurs veines. Ils se réveilleraient en ne se souvenant de rien, sauf pour les plus chanceux. Ils auraient juste l’impression d’avoir rêvé, et cette soirée les travaillerait encore pendant des jours, avant que, progressivement, ils ne l’oublient. L’Empoisonneuse ne voulait pas faire de vagues. Yoake n’était pas Gotham, et, ici, les choses étaient plus dangereuses. Pamela ne voulait pas que, par sa faute, son amie ait des problèmes... Mais ceci, après tout, ne les empêchait nullement de s’amuser ensemble. La belle se remit à parler, la narguant, tout en attardant sa main sur son ventre, le caressant à hauteur du nombril. Des frissons traversèrent le corps de la belle plante, qui la laissa parler, tout en crispant sa main sur le cul d’Harley, ce délicieux cul qu’elle avait déjà eu l’occasion d’explorer bien des fois...

« Hum... Ne te méprends pas trop, ma belle... »

Un tentacule se déplaça alors, et Ivy écarta sa main, la remontant sur le bas du dos de la femme, tandis que le tentacule amorça un angle, et la fouetta à hauteur de ses fesses. Un coup sec, qui fit trembler les deux femmes, et qui avait pour simple but de rappeler à Harley que Pamela restait ce qu’elle était : une femme fière, autonome, indépendante. Elle vint frotter son nez contre celui de la belle, restant couchée au milieu de ce fast food, et, soudain, finit par soupirer.

« J’en ai marre de ce fast food, ma chérie... On prend notre bouffe, et on se tire, d’accord ? »

Harley n’avait, en réalité, pas trop le choix, mais Ivy trouvait juste qu’il y avait plus sexy comme endroit qu’un fast food. Quand les deux femmes se relevèrent, ce fut pour voir la végétation disparaître peu à peu, comme si elle se fanait, ne laissant que des plantes vertes un peu plus grosses qu’auparavant, des feuilles mortes ici et là, et un public totalement avachi sur leurs bancs. L’Empoisonneuse les salua silencieusement, et alla dans les cuisines. Elle laissa à Harley le soin de se rhabiller, et en profita pour récupérer de la nourriture, puis retourna ensuite vers la voiture.

« Alors, où as-tu envie d’aller, ma belle ? Continuer notre virée nocturne, ou se poser dans un hôtel pour qu’on voit si la petite chatte que tu es peut aussi montrer les crocs quand on l’excite bien ? »

C’était la soirée d’Harley, après tout, alors c’était à elle de choisir ce qu’elle voulait faire.

Son choix serait celui d’Ivy, tout simplement.

Quelle soirée amusante! Oh il y avait surement bien plus amusant à faire pour signer son grand retour et dans une nouvelle ville en plus mais après avoir été bloqué entre quatre murs à l'asile d'Arkham, Harley trouvait déjà tout cela si festif! Que la chauve-pourrie soit là ou non, elle ne semblait pas décider à venir mettre un terme à ses retrouvailles. Un point pour le batou mais pourvu que ça dur alors. Mais alors que l'Arlequin taquinait son amie la belle plante, cette dernière montra que la belle petite rose à vite retrouver de son piquant en venant lui fouetter le cul, une seule fois mais cela lui remit les idées en place alors qu'elle se mettait à pousser des petits rires en câlinant Ivy, lui mordillant la lèvre inférieure. Qu'elle était sexy cette plante mais elle l'adorait comme ça, rien à voir avec la belle petite rose toute gentille. Cela dit, Ivy en avait marre de ce restau et elle la comprenait. Après tout, Harley était venue ici pour manger un morceau, pas pour faire des folies. Ou pas dans ce sens en tout cas. Elle leva la main et tendait la main sur son front, prêt de sa tempe, faisant un salut militaire avec tout le sérieux qui allait avec dans son regard... Si on oublie le fait qu'elle est a poil, ça pourrait le faire? Sans le maquillage non plus.

« Oki doki! »

Pour ce qui était de ce salut soudain et cette phrase... faut pas trop en demander à Harley, il n'y avait qu'elle qui se comprenait parfaitement, parfois même dans l'impossible. Elle récupéra ses affaires pour s'habiller à nouveau alors que le public semblait dormir. Quoi? Leur prestation était nul? Mauvais public va! Nouveaux riches! Elles étaient parfaites, c'est eux qui n'ont aucun goût! Quoi qu'il en soit, Harley fit sa petite vie en cuisant quelques steaks, préparant elle-même ses burgers, ramenant un peu de fritte aussi dans un autre sac – oui, un sac entier de frite mais elle a faim et au pire des cas, Ivy va l'aider à éliminer tout ça... d'une façon ou d'une autre. Elle n'oublia pas de vider la caisse en ne prenant que les billets, pas besoin de monnaie. Et une fois sortie du fast food avec la nourriture en son butin, Ivy lui demanda la suite? Bonne question. Elle déposa son butin sur les cuisses de la belle plante avant de déposer tout le reste aussi à l'arrière, faisant à nouveau chauffer le moteur.

« La suite? Hum... J'ai mon menu hold-up et la belle poupée qui allait avec en cadeau alors la suite... la suite... J'irais bien foutre cette voiture en petit morceau mais je suis sûr qu'on peut encore s'amuser un peu avec. »

Reste à savoir où dans cette ville, c'était Ivy qui connaissait Seikusu, pas Harley. Faisant jouer le moteur, l'Arlequin ne tarda pas à quitter cet endroit sans savoir où elle allait vraiment mais l'avenir n'allait pas tarder à le lui dire très rapide. S'engageant dans la ville à l'inconnu, elle ne tarda pas à arriver près d'un coin mal fréquenter qui était celui du Quartier de la Toussaint, le Gotham de Seikusu pour faire simple. Ce n'était pas tant les gens ou quelque chose qui avait attiré son regard mais un bruit, des aboiements, des acclamations alors qu'elle avait ralenti en arrivant dans ce coin. Comme guider par un sixième sens, elle sentait ce qui se passait et elle n'aimait pas cela. En découvrant l'origine du bruit par une ruelle gardé par un gros malabar, Harley descendit de la voiture en se dirigeant vers ce gros plein de soupe, jurant déjà à voix basse. Sans même lui demander son reste, elle saisit une barre de fer et explosa le crâne de ce garde de ruelle pour avancer et constater ce qu'elle redoutait... Des combats de chiens! Il y avait déjà des parieurs et deux pauvres bêtes qui s'entretuaient sans même demander leur avis. Elle sortit son pistolet et l'abatis sur les deux types isolés à chaque coin de cette arène de fortune fait en grillage en forme de cercle. Elle ne les avait pas tué, simplement neutraliser et attirer l'attention de tous, sur elle!

« Vous tous, bande de petites merdes, je vais vous faire regretter d'avoir quitté la chatte de vos mères si vous n'avez pas déguerpi dans les trois secondes qui suivent! »

Si certains commençaient déjà à courir pour sauver leur peau mais d'autres voulaient se défendre en sortant leur arme. Elle ne leur laissait pas le temps à ceux-là et prononçait le numéro « Trois » à chaque fois qu'elle en tirait un. Au final, il ne restait que quelques tireurs blesser et les deux soi-disant maîtres. Tout ses coups de feu avaient terroriser les deux bêtes déjà en sang. Soi-disant chien de combat? C'est pas une vie pour eux... Elle garda son arme pointé sur les deux propriétaire, changeant de cible à tour de rôle.

« Ivy, fait moi sortir la plus douloureuse de tes plantes carnivores. Je veux qu'elle leur bouffe les couilles par petit morceaux avant d'en faire de même avec leur corps tout entier! Cette ville n'a pas beosin de deux types comme vous qui maltraiter de pauvres bêtes pour vous faire quoi? De l'argent? Je préfère largement rester sage et prude et chasser des types comme vous que tolerer la présence de ce genre de barbarie ici! Tiens. »

Dit-elle en donnant le flingue à Ivy.

« Je t'en voudrais pas si ton doigt à glisser sur la gâchette mais fait les souffrir si ton doigt glisse. »

Elle se rapprocha des deux chiens et ne craignaient rien d'eux. C'était comme un instinct, les chiens et les autres animaux n'avaient aucune crainte avec elle. C'était un doberman et un staff blanc où le sang était bien visible sur lui. Ils observaient Harley sans même chercher à se combattre tout les deux, ils l'observaient avec de grand yeux. Elle leur caressa la tête en leur souriant avant de se tourner vers son amie.

« Ivy, dis-moi que tu as une plante ou un truc du genre qui pourrait guérir leur blessure rapidement. »

Alors qu'elle profita de ce moment pour demander de l'aide, l'un des deux fit son malin.

« Killa, tue cette fille! »

Harley se tourna vers les chiennes apparemment mais rien. Pas le moindre battement de cil. Elle reprit son arme à feu et pointa le canon sur lui.

« On va jouer à un jeu, la roulette russe, tu connais? Alors tu commence. »

Oui, ce jeu où le barillet contient une ou plusieurs balles et le but étant de survivre. La même chose, avec un automatique. C'est tricher? Mais non, c'est le jeu ma pauv' Lucette! Elle tira entre ses jambes, elle ne savait pas si elle lui avait briser le service trois pièces mais elle lui avait fait mal, ça, c'est sur!

Adieu, fast-food ! Ivy ne le regrettera pas énormément. Harley avait emmené avec elle un repas, ainsi qu’un dessert, consistant en une série de billets récupérés dans les caisses enregistreuses. Pamela en avait profité pour aller dans le poste de sécurité du restaurant, afin d’effacer la cassette de vidéosurveillance. Il valait mieux éviter qu’on ne sache trop rapidement ce qu’elle avait fait ici. Les deux femmes étaient ensuite parties, laissant les clients et le personnel se remettre de leurs émotions, essayer de comprendre pourquoi ils s’étaient endormis, et pourquoi une partie de l’argent avait disparu. L’esprit humain ayant une tendance naturelle à rationaliser ce qui était susceptible de lui arriver, Pamela présumait que ces gens se convaincraient d’avoir été victimes d’une espèce de gaz somnifère.

Harley conduisait leur voiture, et elles se rendirent vers une autre partie de la ville, plus dangereuse : le quartier de la Toussaint. C’était le quartier historique de la ville, comprenant une multitude de rues étroites, de rues piétonnes, et de maisons petites et écorchées. Les brochures touristiques ne mentionnaient ce quartier que pour suggérer subtilement aux touristes de l’éviter. Il y avait bon nombre de prostituées dans le coin, des dealers, des hangars désaffectés, des entrepôts abandonnés. Ce n’était pas vraiment le genre d’endroit rêvé pour une virée romantique entre deux filles. La voiture de sport, tapageuse dans cet endroit, risquait d’attirer les regards, et Harley s’enfonça près de l’ancienne zone industrielle. Ces usines avaient eu leur heure de gloire il y a quelques décennies, mais, suite à la crise économique des années 1990’s, bon nombre d’usines avaient progressivement fermé, entraînant la chute de l’habitat, le déménagement des petits commerces, et ce genre de choses. Ce quartier avait souffert du populisme, et la récente crise financière mondiale n’avait fait qu’aggraver les choses. Pamela regardait autour d’elle, jusqu’à ce qu’Harley arrête sa voiture près d’un entrepôt où on entendait des sons élevés. Un garde se tenait à l’entrée, un veilleur.

La douce Harley devint alors colérique, Pamela comprenant aussi, en entendant des aboiements, qu’un combat d’animaux illégal avait lieu, probablement avec l’assentiment implicite de la police. Le combat était organisé par des Yakuzas, et des gens y rentraient en parlant vivement entre eux. Harleen Quinzel bondit hors de la voiture, s’avançant vers eux. Elle assomma le garde, et Pamela sortit rapidement de la voiture, ne tardant pas à entendre des hurlements, ainsi que des coups de feu. Elle se dépêcha rapidement d’avancer, et vit plusieurs individus partir en hurlant. À l’intérieur de l’entrepôt, plusieurs personnes gisaient au sol, blessées, se tenant leurs flancs sanguinolents.

« Aaaah...
- Pitié... »

Cette caractéristique d’Harley avait presque échappé à Pamela. Cette dernière était une fervente défenseuse de la PETA. En un sens, les deux se complétaient, Pamela protégeant la flore, et elle la faune. C’était un élément qui leur avait permis de se rapprocher à Gotham City, et qui s’affirmait ici. Harley voulait qu’Ivy tue les deux organisateurs du match, les propriétaires de deux solides chiens blessés. Harley les rejoignit sans crainte, et aucun des chiens ne chercha à l’attaquer. Paniqués, les propriétaires imploraient vainement la pitié d’Harley, qui avait tendu à Ivy une arme, en lui laissant le soin d’agir.

Les chiens étaient en réalité des chiennes, et Harley désira savoir si Ivy pouvait les soigner.

« Il me faut générer des plantes, Harley. »

Pamela explora le hangar, et trouva ce qu’elle cherchait dans un coin : une partie défoncée du bitume. Harley menaçait l’un des deux hommes avec une arme, celui qui avait demandé à Killa de la tuer. Pamela entendit un coup de feu alors qu’elle posait ses doigts sur la terre et les graviers, faisant pousser des plantes. Elles poussèrent, jaillissant du sol, et Poison Ivy s’écarta.

« J’vous en supplie, gémit le propriétaire, ne me faites pas de mal !
- On arrêtera les combats, promis ! »

Pamela restait écartée, et envoya ses tentacules agir. Les deux saisirent les deux hommes, les soulevant et les enserrant. Elle ne voulait pas les tuer, mais il fallait encore réussir à convaincre Harley, ce qui serait certainement la partie la plus difficile à faire. Les tentacules déchirèrent les vêtements des deux hommes, les exhibant dans leur plus simple appareil, et Pamela, de son côté, en profita pour amener leur voiture. Elle l’arrêta au milieu du hangar, et referma la porte de ce dernier. Paniqués, les deux hommes gesticulaient faiblement, essayant inutilement de se libérer de leurs étreintes. Pamela ne faisait pas attention à eux, et ouvrit le capot de sa voiture, puis y brancha des câbles de batterrie. Elle s’avança ensuite vers Harley, tenant les câbles dans ses mains.

« Prends-les... »

Tandis qu’elle les donnait à Harley, elle ne put s’empêcher de l’embrasser, se blottissant contre son corps. Ses lèvres se collèrent aux siennes, et, pendant ce temps, on put entendre les deux hommes hurler quand des tentacules les fouettèrent... Les coups qui s’abattaient sur eux étaient bien plus acérés et mortels que ceux qui avaient préalablement frappé Harley. Ils n’étaient pas émoussés, et lacéraient leurs chairs dans la douleur et la souffrance, les faisant hurler.

« Ne les tue pas, ma belle... Inflige-leur juste une bonne leçon, afin qu’ils comprennent que, désormais, il y a, à Yoake, des gens qui protègent les animaux. »

De son côté, elle allait soigner les chiennes. Elle devait s’en occuper en personne. Depuis que Pamela avait visité Terra, et notamment depuis son séjour dans une forêt magique, ses pouvoirs avaient augmenté. Elle pouvait créer des plantes médicinales, mais, pour d’évidentes raisons, elle avait besoin de se contrôler. Elle rompit donc son baiser, s’écarta de la délicieuse Harley, et, tout en soignant ces pauvres bêtes, se promit d’observer sa dulcinée à l’œuvre.

Elle avait déjà vu Harley torturer des gens, et ça avait toujours eu le don de l’exciter énormément.

Harley était en colère, là, il n'y a aucun doute, alors qu'elle laissait Pamela préparer le terrain, ses tentacules venaient servir de lien pour attraper ses deux couillons en leur offrant un petit tour en hauteur alors que les lianes s'amusaient à les foutre à poil. Ouais, les traiter comme des animaux. Harley n'était pas folle dans ce genre de situation. Est-ce une mauvaise chose que de défendre les bêtes? Oh, ce n'était pas le genre de fille hippie qui protestait contre tout et n'importe quoi qui s'en prend à la faune ou à la flore mais elle n'a jamais supporté qu'on fasse du mal aux animaux, surtout en sa présence. Alors tomber sur deux glands en flagrant délit... ça va leur faire mal. Pamela en avait profité pour ramener la voiture par ici en lui tendant les deux câbles reliés à la batterie. Oh? Elle se sent d'humeur crabe, à jouer avec ses pinces. Il y a tant à pincer avec ça... Les joues, les oreilles, les tétons, les doigts, les testicules, les fesses... Tout ce qui pouvait comporter deux choses. Dommage qu'elle ne pouvait pas faire les paupières mais elle va s'en passer. Pour cette fois... Pamela en profita pour l'embrasser dans ce petit court instant, même si cela n'avait rien de désagréable, elle voulait d'abord finir de punir ses deux couillons. Elle s'amusait à faire s'entrechoquer les pinces, produisant quelques étincelles à chaque fois alors que son sourire se faisait plus large devant ses plantes qui semblaient presque lui obéir en fonction de ses pensées. Oui, les fouetter jusqu'au sang, voilà qui était génial...

« C'est plus facile à dire qu'à faire ton truc. »

Ne pas tuer ses cons, ne pas tuer ses cons, tuer ses cons... ha trop tard, elle n'arrive pas à se retenir. Dommage qu'elle avait laissé sa hyène à Gotham, elle ne pouvait pas l'emmener avec elle, la douane, tout ça. Du coup, c'était des gardes du Joker qui en prenait soin et du coup, gare à celui qui lui ferait le moindre mal! Les deux chiennes étaient trop blessées pour ça sinon elle aurait bien ordonné à ses deux pauvres bêtes de bouffer ses deux connards! Bouffer par leurs propres chiens, voilà qui serait pas mal comme mort mais Ivy en prenait soin. Elle eut un regard vers elle, pencher sur les deux chiennes et... pour le coup, elle aurait presque pu voir cela dans un cadre rosé avec des petits cœurs, elle était belle comme ça... Mais passons à quelque chose de moins beau, ses deux connards!

« Ok bande de merde, je commence par qui? »

Alors qu'ils pleuraient déjà, elle observait celui qui était intact pour le moment, pas de trace de balle sur lui, il va souffrir en premier mais qu'il se rassure, son copain va avoir autant mal que lui. Elle se rapprocha de lui alors que la plante le descendait à son niveau, elle eut quand même un regard pour la plante.

« Lâche-le, je voudrais pas que tu grilles un peu aussi. Mais tiens-toi prête à lui faire mal s'il fuit. »

Ivy lui en voudrais quand même un peu. Une fois relacher qu'il tentait déjà de fuir mais une balle sortie d'un pistolet venait percuter son genou droit, le laissant chuter au sol pour lui donner un avant-goût de la souffrance. Harley se dandinait en s'avançant vers lui.

« Oups, mon doigt à glisser! Heureusement qu'il ne t'a pas tué. Ce serait dommage de nous quitter maintenant! »

Récupérant les deux câbles, elle se rapprocha de lui et après quelques coups de poing en plein visage, elle avait réussi à lui tirer la langue pour une planter la première pince. Elle put reprendre son arme en menaçant son service trois-pièces s'il tente à nouveau de fuir. Elle brancha le second sur sa queue. Alors que les pinces mordaient ses deux extrémités, elle recula vers la voiture qu'elle fit vrombir en étant au point mort afin d'y envoyer le jus pour le faire danser sur le sol dans une symphonie de cris et de larmes mais elle relâcha la pédale... Faut pas abuser sinon il va crever. Elle se rapprocha de lui en étant tout sourire avec un arrière-goût de sadisme quand même.

« On dirait une odeur de bacon bien grillé! Et de merde! Tu t'es chié dessus? Dégueulasse va! »

Elle aurait été vraiment sadique, elle lui aurait fait bouffer sa merde ou au moins se rouler dedans mais après un tel coup de jus, même en menaçant son service trois pièces avec une massue, il serait incapable de bouger maintenant. Au suivant, celui qui avait le bas-ventre abimé. Une chance que la balle n'est qu'effleuré son engin.

« Pitié... snif... on recommencera plus!!! »
« Et tous les autres chiens avant ses deux-là? Ils n'ont pas eu de la pitié dans le regard quand tu les dressait? Quand tu savais que tu les envoyait à la mort pour quelques billets? C'est plus doux et réconfortant qu'un chien des billets? Hein!!! »

Lui, elle avait envie de le tuer! Du coup, elle hésitait avec ses câbles? Sur les lèvres peut-être, ça lui apprendra à trop parler. Ou les doigts peut-être? Elle n'avait que l'embarras du choix... Oh... elle avait une super idée! Elle bloqua la première pince sur son nez puis la seconde, sur ses deux lèvres à la fois et alors qu'elle se recula avec son pistolet braqué sur lui, elle admirait un peu la vue avant d'appuyer sur la pédale! Qu'il était bon de l'entendre souffrir ce sale rat! Une fois sa vengeance accomplit face à ses deux loques qui baignaient dans leur excrément, elle se rapprocha d'Ivy, avec une voix plus douce, plus inquiète en se penchant au-dessus de son épaule, posant sa tête dessus en même temps.

« Alors? Elles vont s'en sortir? »

Pas question de petit jeu coquin pour l'aguicher là, elle s'inquiétait vraiment pour les deux chiennes. Elle ne voulait pas la déranger pendant ce temps...

Harley allait les torturer. Pamela savait qu’elle ne supportait pas la maltraitance animale. Un choix curieux, quand on savait tout ce qu’elle avait fait... Il aurait fallu qu’Ivy soit une psy’ pour s’expliquer cette curieuse ambivalence. En tout cas, elle surveillait les deux chiens blessés. Allait-elle les pouvoir soigner ? Ivy soignait les plantes, elle n’était pas vétérinaire. Elle ferait de son mieux, mais le plus probable était qu’elle allait appeler quelqu’un. En attendant, elle laissa Harley jouer avec eux, en les électrocutant douloureusement. Sa belle amante dut à nouveau user de son arme pour empêcher l’un d’entre eux de partir. La balle l’atteignit à la cheville, le renversant sur le sol, et elle alla ensuite les électrocuter, faisant preuve d’une délicieuse cruauté. Ils gémissaient en se contorsionnant sur le sol, la douleur explosant dans leurs corps. Pamela était incapable de lui dire de s’arrêter. Elle aussi, elle ne supportait pas les gens qui blessaient des animaux, même si sa protection allait avant tout pour les plantes. Harley se déplaçait entre eux et la voiture, sans tenir compte de leurs protestations, les électrocutant à l’aide des câbles de batterie de la voiture et du moteur de cette dernière.

*Il y a quelque chose de délicieusement sensuel à la voir ainsi les torturer... Je ne saurais me l’expliquer, mais c’est clairement ce que je ressens.*

C’était à la fois beau et terrible, sinistre et jouissif. Harley n’avait pas son pareil pour rendre n’importe quoi excitant... Mais ça venait peut-être du fait que c’était Harley. Pamela était loin d’être subjective quand il s’agissait de sa petite protégée. Difficile de voir en cette femme cruelle et psychotique une poupée docile incapable de s’affirmer contre le Joker. Avec sa tenue moulante, elle était tout simplement exquise, l’exemple parfait d’une femme fatale. Après avoir corrigé les malandrins, elle retourna la voir, se faisant alors toute douce et fragile, se penchant vers Ivy, posant sa tête contre son épaule, afin de savoir si ces derniers allaient survivre.

Les tentacules se rapprochaient d’eux, mais Pamela se retourna vers elle.

« Je peux soigner des plantes, mais il faudrait conduire ces chiens dans mon refuge, et je ne suis pas sûre que mes plantes seraient efficaces, vu leur blessure. Il faut que j’appelle quelqu’un. »

Pamela se redressa, et alla délester l’un de ces deux vermines de son téléphone portable, et composa un numéro qu’elle connaissait plutôt bien, en espérant qu’elle raccroche. Ce n’était pas garanti, et Pamela croisa les bras, le combiné contre son oreille. Les deux hommes gémissaient silencieusement en remuant sur le sol, et, grognant, Pamela posa sèchement et durement son pied sur le sexe de l’homme, qui poussa un faible couinement. Le téléphone continuait à sonner, et une voix finit par décrocher.

« Oui ?
- Félicia ?
- Oh ! fit une voix enjouée. Tu sais te servir d’un téléphone, maintenant, Pamela ? »

Pamela aurait pu sourire à cette boutade, mais les choses étaient graves.

« J’aurais besoin de l’adresse d’un bon vétérinaire... »

Il y eut un léger moment de flottement, comme si Félicia était en train de réfléchir à ce que Pamela venait de dire.

« Toi, tu as un problème...
- Félicia, je t’expliquerais tout, mais j’ai besoin de toi pour sauver des chiens.
- Des chiens ?! Seigneur ! Pamela, est-ce que tu sais que, entre les chats et les chiens, ce n’est pas le grand amour ?
- Félicia...
- Okay, okay, je te taquine ! Bon... Le mieux, c’est que tu viennes chez moi. J’ai un docteur qui vient à domicile, mais...
- Je te paierai tout ce que tu veux, Félicia.
- Une délicieuse nuit chaude et trois chats, ça m’irait. »

Pamela ne put s’empêcher de sourire, et acquiesça, puis se retourna vers Harley.

« Aide-moi à mettre ces pauvres bêtes à l’arrière de la voiture. On va aller chez une amie qui pourra les soigner. »

Pamela n’en dit pas plus, et aida les chiens à venir à l’arrière, les endormant ensuite à l’aide de ses plantes. Endormis, ils éviteraient ainsi de sauter de la voiture, ou de gémir à la mort. Poison Ivy s’assit ensuite sur le siège passager.

« Je vais t’indiquer où aller, Harley... Mais il faudra foncer. »

Le véhicule comprenant un GPS intégré au tableau de bord, Poison Ivy programma l’adresse de Félicia. C’était dans le cœur de la ville, et il fallait donc faire plusieurs kilomètres pour y aller. Pamela songea prudemment à attacher sa ceinture de sécurité, tandis que, à l’arrière, des tentacules avaient poussé pour immobiliser les chiens, afin qu’Harley n’ait pas à craindre de les larguer en cours de route.

« Fonce, ma belle ! »

Pour Harley, c'était du tout cuit avec eux, c'était deux steaks bien cuits qu'elle pouvait griller si l'envie lui prenait mais elle leur laissait le temps de s'en remettre un peu en allant aux nouvelles concernant ses deux pauvres bêtes. Selon Pamela, elle ne pouvait les guérir mais heureusement, elle connaissait quelqu'un qui le pourrait. Enfant, adulte, homme ou femme, peu importe. Elle était même prête à utiliser la manière douce et civilisée s'il le faut. Poison Ivy usait d'un téléphone et même si elle n'entendait rien, elle essayait de comprendre avec qui elle parlait? Elle n'en savait rien mais la seule chose qu'elle savait, c'est que les chiens vont s'en sortir. Elle ne demanda pas son reste en emportant une des chiennes dans ses bras pour la déposer doucement à l'arrière de la voiture, s'en allant faire la même chose pour la seconde avec l'aide de Pamela avant de tendre le doigt entre elles, les prévenant de ne pas bouger et qu'elles allaient bientôt aller mieux. Elle laissa les deux cons au sol, qu'ils crèvent ou qu'ils survivent, elle s'en fout mais la prochaine fois qu'elle croise l'un d'eux, s'il fait du mal à la moindre bête, elle va lui faire regretter de ne pas l'avoir achevé ce soir! Elle ferma les portes et son amie lui fit comprendre de mettre la gomme. Un bref regard vers les chiens bien en sécurité pour être sûr d'appuyer sur le champignon.

« Dire que pour une fois, j'aurais pu rouler normalement. Enfin, ta bien raison, arrivons au plus vite pour éviter qu'elles ne souffrent plus. »

Elle enclencha la marche arrière en tournant le volant de façon à repartir dans le bon sens en suivant le GPS. Malgré une vitesse toujours aussi supérieure aux normes, elle conduisait déjà plus prudemment, prenant plus de précaution dans les lignes droites comme dans les virages. Oui, Harley pouvait avoir ses petits points faibles comme s'occuper d'animaux mais elle n'en avait pas honte. C'était d'ailleurs la seule limite qu'elle donnait à Monsieur J dans ses plans pour abattre la vilaine Chauve-Souris, ne pas s'en prendre au moindre refuge ni user d'animaux pour arriver à ses fins. Parlant d'animaux, elle resta concentrée sur la route mais bavarda d'un point avec Pamela.

« D'ailleurs, toi qui sais qui a voyagé ici, tu sauras pas si la bunny girl du Chapelier fou à quitter le pays des merveilles pour venir ici? C'est elle qui m'a fait sortir d'Arkham quand le Joker et vous autres étiez déjà en dehors de l'asile et êtes venue ici. Faudrait bien que je lui dise merci au moins. »

Elle laissa un court silence dans la voiture, laissant juste le bruit du moteur en guise d'ambiance avant d'avoir un léger sourire.

« J'ai acheté une tenue de Bunny gril spécialement pour elle mais je peux bien l'essayer avec toi pour voir si ça te fait de l'effet? J'en ai même un de magicien, je verrais si j'arrive à la faire sortir de mon chapeau comme ça. »

Elle savait Pamela un peu jalouse, parfois même possessive avec elle mais bon, c'est aussi ça qui faisait son charme. Qui aime bien châtie bien. Après cette petite conduite à travers Yoake où elle grilla plus d'un feu et faillit provoquer un ou deux légers accidents, elle arriva à destination en se garant normalement et bien doucement dans un coin au pied de la rue. Elle prit doucement dans ses bras une des chiennes en fermant la porte derrière elle d'un grand coup de pied, de même qu'elle ne ferma pas la porte à clé. Comme si elle avait la clé elle-même! Ce n'est pas comme si elle était assurée... Pour arrivée chez elle, elles devaient monter tout en haut, au dernier étage. Et il y a intérêt à ne pas avoir un ascenseur en panne sinon elle va vouloir tuer cette Félicia ou rendre vraiment inutilisable cet ascenseur. Une fois arrivé chez cette Felicia, Harley se tenait à carreau, ne disant rien, aucune blague, rien! Si cette femme connaissait quelqu'un qui pouvait rapidement venir et aider ses chiennes, alors elle serait sage comme une image! Elle passa avec Pamela, la blondasse semblait seule et malgré le nombre de chat dans le coin, Harley n'était pas simplement protectrice des chiens mais aussi des chats et animaux en tous genres.

« Où ont peut les déposer? Elles sont bien gentilles mais elles ne pèsent pas deux grammes. »

Elle n'allait pas les déposer sur le canapé sans son autorisation après tout. Ce n'était pas chez elle ici. Harley déposa la chienne doucement là où lui avait indiqué cette Félicia avant d'avoir une caresse pour cette chienne comme pour cette seconde avec chienne avec un sourire réconfortant. Une fois redressé, elle chercha quelque chose dans son corset, au niveau de la poitrine en sortant la recette de l'une des caisses du fast-food. C'était son cadeau pour le menu Hold-Up Il n'y avait pas énormément d'argent mais au moins pour couvrir les soins pour une des chiennes, c'est sûr voir plus? Ça dépend si son veto lui fait un prix?

« Tiens, prend ça, ça devrait couvrir une partie des soins pour les chiens et si par chance y a un peu plus, bah garde la monnaie, tu l'auras mérité! »

En tout cas, elle en avait des chats celle-là mais elle est pourtant pas vieille fille? Ce n'était pas important mais une chose est sûre, entre Harley et son maquillage comme sa tenue et Pamela et son buisson en guise de vêtement, ça ne fera pas très... enfin si, ça va faire louche! Au pire des cas, elles se cacheront dans la chambre ou ailleurs. Non, la chambre ce serait plus drôle!

« Il arrive quand ton véto? J'te signale qu'elles, elles souffrent en attendant! »

Elle veut bien se montrer gentille mais pour le moment, elle pense surtout à ces pauvres bêtes.

Tout en roulant, Harley lui demanda si Ivy savait si « la bunny girl du Chapelier Fou » était en ville. Pamela la regarda, indécise. Elle ne savait pas trop à quoi Harley faisait référence, et se contenta de hausser les épaules. En revanche, quand Harley précisa qu’elle avait une tenue de bunny girl... Pamela la regarda, pensant à une blague, mais Harley semblait sérieuse.

« Tout ce que tu portes me fait de l’effet, Harley. Mais j’ignore qui est cette femme. Je me renseignerai, si tu veux. »

Harley voulait sans doute parler pour se détendre. Elle était inquiète pour les deux chiennes, ce qu’Ivy comprenait tout à fait .Elle ressentait la même chose quand elle voyait des plantes en danger. La voiture filait rapidement, manquant à plusieurs reprises de se faire faucher sur le flanc par des voitures. Elle roula même en sens inverse, zigzaguant au milieu des voitures et des coups de klaxons, évitant ainsi les embouteillages, jusqu’à rejoindre le gratte-ciel dans lequel vivait Félicia. Elle s’arrêta dans un crissement de pneus, et Pamela sortit rapidement. Elle n’avait pas les clefs de l’entrée, mais elle usa de ses tentacules, les enfonçant dans la serrure, la crochetant efficacement. La porte s’ouvrit, et elle alla ensuite récupérer l’autre chienne, la tenant avec plusieurs tentacules jaillissant de son dos.

C’était un gratte-ciel abritant plusieurs sociétés, ainsi que de nombreux appartements luxueux. Le syndicat de copropriété qui dirigeait l’immeuble avait un système de sécurité, et le vigile, en voyant ces deux femmes entrer, se redressa lentement.

« Hey ! Vous ! Qui êtes-vous ?! »

Il s’extirpa de son fauteuil, posant sa main vers son holster. Pamela savait que son pistolet était factice. Le Japon avait une législation extrêmement stricte à l’égard de la circulation des armes à feu, et le syndicat n’avait pas le droit d’en avoir. Pamela se rapprocha donc de lui, en disant à Harley d’appeler l’ascenseur. L’agent déglutit, les deux mains sur son arme, s’apprêtant à appeler des renforts. Le bureau comprenait un bouton qui, en appuyant dessus, permettait de contacter directement la police. Pamela agit rapidement, et tendit la main, envoyant des tentacules qui saisirent le cou de l’homme. Elle se rapprocha suffisamment de lui pour l’embrasser, diffusant son aphrodisiaque dans son organisme.

Rompant le baiser au bout de quelques secondes, Ivy lui offrit un magnifique sourire.

« Là... Tu vois, il n’y a aucune raison de s’énerver. Nous ne faisons qu’aller voir une amie. Assieds-toi, et ne t’en fais pas, d’accord ?
- Je... Euh... »

Un autre baiser suffit à le convaincre, et le garde se rassit. Pamela s’écarta alors, et se dépêcha de rejoindre Harley dans l’ascenseur.

« Félicia se trouve aux derniers étages. »

L’ascenseur grimpa rapidement, et Ivy sonna, indiquant à Harley de se taire, et de la laisser faire. La porte ne tarda pas à s’ouvrir, et Félicia débarqua. Sa longue chevelure blonde était légèrement décoiffée, et elle portait une ample robe de chambre, recouvrant probablement son corps nu. Félicia dormait en effet nue.

« Pamela ? Mais que... ?! »

Ivy entra rapidement, et Félicia s’écarta. Ses chats miaulèrent de curiosité avant de s’écarter prudemment. La Chatte Noire cligna des yeux en voyant les tentacules qui portaient le chien, puis Harley Quinn... Une femme qu’elle reconnut aussitôt.

« Mais... »

Pamela posa un doigt sur ses lèvres, lui intimant le silence.

« Je t’expliquerai tout, Félicia... Pour l’heure, il faut sauver ces pauvres bêtes.
- Mais ce sont des chiens !
- Et alors ? Tu ne sauves que des chats ?! »

Félicia soupira, puis Harley les interrompit, demandant où les poser. La Chatte Noire secoua la tête, soupira à nouveau.

« Suivez-moi. »

Elle s’avança dans les couloirs de son grand appartement, et les amena dans une sorte de salle d’opération. Pamela savait que cet appartement recelait bien des trésors, mais elle ne s’attendait pas à trouve rune salle d’opération. Les murs étaient carrelés, des lumières blafardes éclairaient le plafond, et Félicia leur expliqua qu’elle utilisait cette salle pour soigner ses chats, ou pour quand le vétérinaire venait.

« J’ai appelé Robert. Il arrivera dans un quart d’heure. »

Robert Mayfield était un Occidental, le docteur et vétérinaire personnel de Félicia. Une perle rare, qui était fort heureusement célibataire. La Chatte Noire ne connaissait pas beaucoup de docteurs qui se déplaceraient à une heure si tardive, et Ivy comprit rapidement qu’elle était en pétard... Et qu’une chatte à rebrousse-poil pouvait vite se transformer en furie.

« Tu aurais pu les amener ailleurs ! Je ne suis pas une clinique, Pamela !
- Et risquer de se retrouver au commissariat ? Félicia...
- Mais merde, Pam’, tu es avec une délinquante ! C’est Harley Quinn, pas une vulgaire adolescente de campus ! »

Ivy posa ses mains sur elle, mais Félicia se dégagea rapidement.

« Tes spores ne marchent pas sur moi ! Qu’est-ce qu’elle fout à Seikusu ? Je la croyais enfermée dans un asile !
- Elle s’est évadée...
- Oh ? Génial ! Et c’est quand que le Joker vient pour me découper en morceaux, hum ?!
- Félicia ! s’exclama Ivy en haussant le ton. Harleen n’est pas dangereuse ! Juste... Spéciale. Comme nous. »

Félicia secoua la tête, visiblement peu convaincue.

Ivy caressa alors le dos d’Harley.

« Dis-lui que tu es sage, Harley... »

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