Re: Quand l'art des poisons se mélange à celui des chansons [avec Korë Grémorya]
Posté : 27 août 2024 00:27
Qu’il était lâche… Il se savait aussi faible. Un état auquel il revenait souvent se comparer face à sa puissante femelle. La femme-serpent qui faisait de lui une marionnette soumise à ses moindres désirs. Et quand c’étaient de nature sexuelle, il ne devenait plus qu’une sorte de jouet pour adulte géant… (bien entendu, ce n’était pas pour lui déplaire. Pas plus que les morsures qui amenaient de la drogue dans son système. De la-… !)
*De la drogue ?... *
« De la drogue ! »
Il porta alors sa main à sa joue brûlante.
« Aie ! »
Comme si son corps parvenait enfin à acheminer au cerveau les informations via son système nerveux. Camille était de nouveau opérationnel. Et ce qu’il voyait le tétanisait. Le visage de Mélodia si proche du sien. Si blanc surtout. Même s’il n’avait pas été dans la pièce, il était évident que tous ses traits exprimaient de la fatigue.
« Je… je vous entends. »
Son corps tremblait toujours. Son esprit était toujours en état de choc. Mais sa main était guidée vers une de ses poches secrètes avec sang-froid. Il en ressortit une petite seringue remplie d’un liquide qui coulait déjà dans le système de Camille. Sans hésitation, l’aiguille s’était enfoncée dans sa cuisse, à travers le vêtement.
« Donnez-moi juste quelques sec- HUM ! secondes, voilà. »
Son corps ne tremblait plus. Il y a avait une dureté, une froideur dans son regard plutôt effrayante. Camille se releva et se dirigea vers la porte de sortie. Il n’y en avait qu’une. Et il la condamna à clé. A double tour. Avant de fourrer la clé dans une de ses poches invisibles. Il revint alors auprès de Mélodia et la toisa de toute sa hauteur (si elle était toujours à terre, bien entendu). Il y avait une sorte de supériorité chez Camille qui tranchait avec l’enfant précédemment retrouvé en position fœtale.
« Ma mission est de m’assurer de votre sécurité jusqu’au contact avec la personne qui viendra vous chercher au petit matin. En attendant, vous êtes sous ma protection. »
Comme s’il fallait passer à l’acte pour se justifier, Camille glissa ses bras sous le corps de Mélodia pour la porte, « telle une princesse » vers son lit.
« Excusez-moi. Ca ne va pas être possible. »
Alors il la déposa sur une chaise non loin en prenant des précautions. Non, ce n’était pas fait avec un geste qu’on pourrait qualifier d’adorable. C’était fait avec froideur. Comme avec un objet qu’on ne voudrait pas rayer ou brisé.
« Restez ici. Je vais changer les draps. Ensuite, je vous remettrai au lit et vous dormirez. Et si de par hasard vous vous posez des questions concernant mon état de santé. Je vais bien. La drogue annihile le centre des émotions dans ma tête. Cela devrait tenir entre quatre et six heures. Donc de quoi passer la nuit. Nuit qui sera blanche pour moi. »
Au-dessus, la Wyverne poursuivait son œuvre de destruction. Mais c’était au-dessus. Dans une ville inconnue. Remplis d’étrangers avec qui Camille ne s’était jamais lié. Cette femme qui avait donné naissance à ce monstre ? Il l’avait sauvé. Il l’avait vu pondre. Et elle était la raison de sa mission actuelle. Il la protègerait. Le bâtiment pouvait s’écrouler. Le second étage au-dessous du rez-de-chaussée ne les tuerait pas.
Alors Camille commença à changer les draps souillés. Il la plia soigneusement et en fit une pile qu’il posa sur le dessus d’un meuble.
*De la drogue ?... *
« De la drogue ! »
Il porta alors sa main à sa joue brûlante.
« Aie ! »
Comme si son corps parvenait enfin à acheminer au cerveau les informations via son système nerveux. Camille était de nouveau opérationnel. Et ce qu’il voyait le tétanisait. Le visage de Mélodia si proche du sien. Si blanc surtout. Même s’il n’avait pas été dans la pièce, il était évident que tous ses traits exprimaient de la fatigue.
« Je… je vous entends. »
Son corps tremblait toujours. Son esprit était toujours en état de choc. Mais sa main était guidée vers une de ses poches secrètes avec sang-froid. Il en ressortit une petite seringue remplie d’un liquide qui coulait déjà dans le système de Camille. Sans hésitation, l’aiguille s’était enfoncée dans sa cuisse, à travers le vêtement.
« Donnez-moi juste quelques sec- HUM ! secondes, voilà. »
Son corps ne tremblait plus. Il y a avait une dureté, une froideur dans son regard plutôt effrayante. Camille se releva et se dirigea vers la porte de sortie. Il n’y en avait qu’une. Et il la condamna à clé. A double tour. Avant de fourrer la clé dans une de ses poches invisibles. Il revint alors auprès de Mélodia et la toisa de toute sa hauteur (si elle était toujours à terre, bien entendu). Il y avait une sorte de supériorité chez Camille qui tranchait avec l’enfant précédemment retrouvé en position fœtale.
« Ma mission est de m’assurer de votre sécurité jusqu’au contact avec la personne qui viendra vous chercher au petit matin. En attendant, vous êtes sous ma protection. »
Comme s’il fallait passer à l’acte pour se justifier, Camille glissa ses bras sous le corps de Mélodia pour la porte, « telle une princesse » vers son lit.
« Excusez-moi. Ca ne va pas être possible. »
Alors il la déposa sur une chaise non loin en prenant des précautions. Non, ce n’était pas fait avec un geste qu’on pourrait qualifier d’adorable. C’était fait avec froideur. Comme avec un objet qu’on ne voudrait pas rayer ou brisé.
« Restez ici. Je vais changer les draps. Ensuite, je vous remettrai au lit et vous dormirez. Et si de par hasard vous vous posez des questions concernant mon état de santé. Je vais bien. La drogue annihile le centre des émotions dans ma tête. Cela devrait tenir entre quatre et six heures. Donc de quoi passer la nuit. Nuit qui sera blanche pour moi. »
Au-dessus, la Wyverne poursuivait son œuvre de destruction. Mais c’était au-dessus. Dans une ville inconnue. Remplis d’étrangers avec qui Camille ne s’était jamais lié. Cette femme qui avait donné naissance à ce monstre ? Il l’avait sauvé. Il l’avait vu pondre. Et elle était la raison de sa mission actuelle. Il la protègerait. Le bâtiment pouvait s’écrouler. Le second étage au-dessous du rez-de-chaussée ne les tuerait pas.
Alors Camille commença à changer les draps souillés. Il la plia soigneusement et en fit une pile qu’il posa sur le dessus d’un meuble.