The Multiversity

Les orgasmes s’étaient succédé rapidement, avec une force étonnante. Seul un succube pouvait provoquer un tel plaisir avec une telle régularité, une telle justesse, une telle intensité. Valeria avait vu Felicia succomber autant de fois qu’elle l’avait décidé et pourtant, bien qu’essoufflée et empreinte de lassitude, elle était encore active, prête à subir la suite voire à prendre les rênes pour la suite.

« T-Toujours aussi énergique que dans mes souvenirs… M-Mais sache que… Haaaa… J-J’ai moi aussi gagné en endurance, hmmm…
- Hahaha je vois ça ! »

Ce n’était rien de le dire. Elle aurait dû gésir sous elle sans aucune capacité autre que chercher son souffle et râler de plaisir avant de sombrer dans un sommeil empli de félicité.

Valeria était impressionnée : une endurance humaine ne suffisait pas pour arriver à un tel résultat, une telle capacité d’absorption. Il allait y avoir pas mal de choses à apprendre, pour autant que la Chatte veuille les partager.

Elle changea la position, redressée sur ses genoux, le corps de Felicia suspendu par ses hanches qu’elle empoignait souplement. Elle recommença à la prendre avec une régularité souple et lascive, chaque coup de rein s’achevant d’un final un peu plus brusque, histoire de bien marquer son territoire. Une légère excroissance se forma sur le bas-ventre de Valeria, juste ce qu’il fallait pour venir stimuler le clitoris de la jeune femme à chaque passage.

Le gode muta encore, une longue queue se développant pour venir envahir la bouche de Felicia d’un gland doré, chaud et pulsant. Les mouvements induits par les corps guidaient ceux du gode qui, en rythme, entrait tour à tour plus profondément dans la bouche ou le cul de Felicia.

« Hmmm, je ne m’attendais pas à te retrouver. Et encore moins dans de telles circonstances ! »

Elle caressait le corps de la Chatte du regard., laissant une forme d’énergie vibrante se développer juste ce qu’il fallait pour la stimuler, la caresser, l’amener juste à la limite de l’agacement, là où il ne faut qu’une pichenette pour que le plaisir devienne agacement.

Son amante encaissait sans discontinuer un plaisir qui allait et venait, lame après lame. Le lit était détrempé de leurs fluides qui, pour la plupart, dégoulinaient des orifices ultra gorgés de Felicia, tant par ses orgasmes que par ceux de Valeria et de son gode magique.

Une nouvelle heure s’écoula, durant laquelle Felicia n’eut que peu droit à un répit qu’elle aurait dû appeler de ses vœux. Attentive, Valeria jouait sur toutes les micropossibilités qui se manifestaient pour la maintenir sur le sommet de la vague, prolonger le plus possible les orgasmes, les étirer pour donner l’impression qu’il n’y en avait qu’un, infini.

Enfin, elle s’arrêta, se demandant si la Chatte pourrait encore parler et si oui à quel point sa voix serait rauque. Elle savait l’amour de celle-ci pour les combinaisons en latex, ainsi que son besoin de sécurité qu’elles aidaient à combler. Elle chercha néanmoins à voir si celui-ci était toujours présent car son désir à elle passait par le contact des peaux et elle aurait aimé pouvoir en profiter. Cependant, ces retrouvailles étaient surtout l’occasion de reprendre de belle manière cette histoire inachevé des années plus tôt.

Un gémissement sourd, un ronflement léger, attirèrent son attention sur la jeune esclave sexuelle qu’elle avait, elle, achevée sans trop de soucis ni aucun scrupules quelques heures plus tôt. Elle la sonda par curiosité. Son ventre avait rempli son office. C’était bien.

Elle revint à Felicia qui était tellement couverte de foutre que ce tableau était magnifique, une véritable œuvre d’art. Valeria sourit. La nuit était entamée mais loin d’être finie. Elles en avaient pour encore un moment.

« Comment tu te sens ? Tu encaisses ? »