Re: X-Necrosha
Posté : 20 août 2024 08:41
Son comportement déplaisait. Ce n’était pas nouveau. Mais cette fois, c’était blessant. Pour elle, Marischka, parce qu’elle croyait que Lara devenait son amie. Visiblement, il fallait faire plus d’efforts envers Séléné pour attirer plus d’attention de Lara. Ca… promettait d’être usant. Mais de ce que la vie lui avait appris, les relations sociales étaient toujours épuisantes. Il y avait le moment bizarre de la rencontre. On ne se connaissait pas. On ne savait pas quoi se dire. C’était malaisant, en somme. Puis après, il fallait se voir régulièrement. Parler tout aussi régulièrement. Ca devenait un travail. Une sorte de course d’endurance, même d’ultra-endurance si on considérait qu’on voulait conserver une amie toute la vie. Ou, du moins, toute la vie de l’une ou de l’autre.
*Merde. Je n’ai pas écouté le début. Qu’est-ce que j’ai manqué ? *
Le Phénix. Une créature qui apporte autant le malheur que le bonheur. Puis Lara qui continuait en disant qu’il fallait placer Séléné sur un piédestal. Enfin, placer un piédéstal sur le piédéstal. A un moment donné, Lara ne parviendrait plus à lever la tête en s’adressant à celle qu’elle prenait pour une Déesse très en haut de la pyramide hiérarchique des puissances de ce monde. Parce qu’il n’y avait pas qu’un monde. Elle le savait très bien puisqu’elle venait d’un autre.
« Dites, votre Phénix-là, il y en a un par monde ? Ou il peut voyager entre les mondes ? »
Elles allaient toutes les trois se retrouver dans un nouvel endroit : Alma était prête à parier sur une nouvelle téléportation vers cette Chine. Peu lui importait, du moment qu’elle restait avec Lara.
« Parce que là d’où je viens, je crois me souvenir que c’était le surnom d’une femme. Alors je suis pas sur de comprendre : on cherche un oiseau géant ou une énième super-héroïne ? »
Marischka se rapprocha ensuite de Lara. Elle voulait être proche de son amie. Et donc éloignée de Séléné qui, décidément, ne semblait pas la piffrer. Elle voulait qu’on l’éduque ! Elle ! Et puis quoi encore ? Un collier sur son cou. Une laisse attachée. Et ensuite marcher à quatre pattes ? Hors de question ! Et si on l’humiliait à faire ça, alors elle lèverait la patte pour uriner sur tous les bibelots de cet immense manoir.
Il n’empêchait que, elle, cette histoire de Phénix, elle ne comprenait pas l’engouement autour. Tous ces vieux livres excitaient son amie : pourquoi ? Marischka tendit une main pour se saisir d’un vieux carnet. Du grand-père Croft visiblement. Peut-être qu’en le feuilletant, elle découvrirait quelque chose. Peut-être qu’elle comprendrait un peu mieux le délire, l’obsession de sa nouvelle amie. Elle singerait alors l’excitation le temps de créer un lien. Puis après… après serait après. Il fallait d’abord prendre ce carnet qui lui paraissait poussiéreux et voir s’il y avait des images rigolotes à l’intérieur.
*Merde. Je n’ai pas écouté le début. Qu’est-ce que j’ai manqué ? *
Le Phénix. Une créature qui apporte autant le malheur que le bonheur. Puis Lara qui continuait en disant qu’il fallait placer Séléné sur un piédestal. Enfin, placer un piédéstal sur le piédéstal. A un moment donné, Lara ne parviendrait plus à lever la tête en s’adressant à celle qu’elle prenait pour une Déesse très en haut de la pyramide hiérarchique des puissances de ce monde. Parce qu’il n’y avait pas qu’un monde. Elle le savait très bien puisqu’elle venait d’un autre.
« Dites, votre Phénix-là, il y en a un par monde ? Ou il peut voyager entre les mondes ? »
Elles allaient toutes les trois se retrouver dans un nouvel endroit : Alma était prête à parier sur une nouvelle téléportation vers cette Chine. Peu lui importait, du moment qu’elle restait avec Lara.
« Parce que là d’où je viens, je crois me souvenir que c’était le surnom d’une femme. Alors je suis pas sur de comprendre : on cherche un oiseau géant ou une énième super-héroïne ? »
Marischka se rapprocha ensuite de Lara. Elle voulait être proche de son amie. Et donc éloignée de Séléné qui, décidément, ne semblait pas la piffrer. Elle voulait qu’on l’éduque ! Elle ! Et puis quoi encore ? Un collier sur son cou. Une laisse attachée. Et ensuite marcher à quatre pattes ? Hors de question ! Et si on l’humiliait à faire ça, alors elle lèverait la patte pour uriner sur tous les bibelots de cet immense manoir.
Il n’empêchait que, elle, cette histoire de Phénix, elle ne comprenait pas l’engouement autour. Tous ces vieux livres excitaient son amie : pourquoi ? Marischka tendit une main pour se saisir d’un vieux carnet. Du grand-père Croft visiblement. Peut-être qu’en le feuilletant, elle découvrirait quelque chose. Peut-être qu’elle comprendrait un peu mieux le délire, l’obsession de sa nouvelle amie. Elle singerait alors l’excitation le temps de créer un lien. Puis après… après serait après. Il fallait d’abord prendre ce carnet qui lui paraissait poussiéreux et voir s’il y avait des images rigolotes à l’intérieur.