Re: Cesser de voir le monde en noir et blanc (PV Reika Shimohira)
Posté : 21 nov. 2024 02:44
Jeannie incarne:

Alix Cindra Erling, Super héroïne à temps partiel et badass extraordinaire

Alix Cindra Erling, Super héroïne à temps partiel et badass extraordinaire
On dirait que je lui fais de l’effet, c’est bien… Ce n’est clairement pas moi qui m’en plaindrai. Ceci étant dit, la discussion nous amène bien loin de… Considérations charnelles, dirons-nous. J’entends ce qu’elle me dit et en quelque part, je vois une structure, une logique à son questionnement. Mais ce qui me laisse perplexe, c’est mon indifférence pour ce qui n’est pas crime organisé et crimes violents. Elle vient de lister des choses injustes et criminelles… Et je ne me sens pas interpellée. Les compagnies d’assurances, les sociétés qui surfacturent… Je ne sais même pas si je le considèrerais comme un crime. C’est immoral, certainement. Mais je ne vais pas exécuter tous les politiciens, figures religieuses, influenceurs et autres qui profitent des autres pour autant… Suis-je défectueuse à ce point de choisir ce que je décide d’affronter ou non? Ou…
Est-ce un défaut de fabrication? Un paramètre non programmé? Considérant que ma créatrice s’est inspirée des films d’action des années 80-90 pour mon concept de base… En effet, on ne voit pas vraiment les « crimes » que dénonce Reika dans ce genre d’œuvre. Je ne sais pas quoi lui répondre. Tout simplement. Tout ce que je sais c’est que j’ai un moment de vertige et que je serre la table si fort qu’on peut l’entendre audiblement protester contre toute la force de ma poigne. Cela ne dure pas plus qu’une minute, une sorte de micro attaque de panique ou je ne sais trop. Suis-je une arme efficace si je ne me dresse pas comme un rempart face à tous les crimes? Je ne sais pas. Je ne sais plus. Mais ce n’est pas le moment de penser à cela. Rester dans le moment présent. Se concentrer sur ce que je peux faire. Et répondre, ça je peux. Même si ce ne sera pas forcément… Édifiant.
« Tu vois? Tu mets en évidence encore davantage de défauts de fabrication et de signes indéniables de mon utilité limitée. Aucun des crimes que tu as évoqués, j’exclus les voleurs classiques, ne suscite quelque réaction chez moi. Comme si ces crimes n’avaient jamais été paramétrés chez moi. Je ne me sens pas motivée à agir face à ces derniers et pourtant… Si j’étais vraiment une arme contre le crime… Je devrais l’être, non?
Et tu me demandes si je hais à ce point les criminels… Pour tout te dire… Non. Je ne prends pas vraiment de plaisir à les éliminer, même. Je le fais parce que c’est ce pourquoi j’existe. Je suis fière d’éliminer le crime, en tant que concept. Mais je ne suis pas spécialement heureuse d’avoir tué X nombre de criminels. Ce qui m’amène à me poser une question toute simple mais à la réponse probablement plus complexe que ce que je vais dire…
Est-ce qu’on peut devenir le monstre si le monstre ne suscite aucune réaction chez soi? Pour devenir le monstre, il faudrait qu’il y ait une sorte de lien, quelque chose, non? Mais si justement, il n’y a rien… Est-ce même possible de devenir le monstre ou que l’abîme regarde quelque chose qui la regarde avec indifférence? Désolée de le dire mais je n’ai pas été programmée pour être d’une grande intelligence ou douée pour la philosophie.
Et je n’ai pas envie que de cela. Ce qui est… Effrayant. J’aime m’entrainer, l’effort physique me fait me sentir vivante. J’aime sortir dans les bars. Boire. Flirter. Remettre les connards à leur place. J’aime me taper un marathon des films d’action bien nanardesques d’Arnold. Aller au strip club. Oh clairement, ce serait mentir de dire que je n’ai pas une certaine fierté à nettoyer un repaire de criminels mais… Il y a tant de choses que j’aime qui sont hors de mes paramètres d’usine, si j’ose dire… Merde… Je suis irrémédiablement défectueuse… »
Est-ce un défaut de fabrication? Un paramètre non programmé? Considérant que ma créatrice s’est inspirée des films d’action des années 80-90 pour mon concept de base… En effet, on ne voit pas vraiment les « crimes » que dénonce Reika dans ce genre d’œuvre. Je ne sais pas quoi lui répondre. Tout simplement. Tout ce que je sais c’est que j’ai un moment de vertige et que je serre la table si fort qu’on peut l’entendre audiblement protester contre toute la force de ma poigne. Cela ne dure pas plus qu’une minute, une sorte de micro attaque de panique ou je ne sais trop. Suis-je une arme efficace si je ne me dresse pas comme un rempart face à tous les crimes? Je ne sais pas. Je ne sais plus. Mais ce n’est pas le moment de penser à cela. Rester dans le moment présent. Se concentrer sur ce que je peux faire. Et répondre, ça je peux. Même si ce ne sera pas forcément… Édifiant.
« Tu vois? Tu mets en évidence encore davantage de défauts de fabrication et de signes indéniables de mon utilité limitée. Aucun des crimes que tu as évoqués, j’exclus les voleurs classiques, ne suscite quelque réaction chez moi. Comme si ces crimes n’avaient jamais été paramétrés chez moi. Je ne me sens pas motivée à agir face à ces derniers et pourtant… Si j’étais vraiment une arme contre le crime… Je devrais l’être, non?
Et tu me demandes si je hais à ce point les criminels… Pour tout te dire… Non. Je ne prends pas vraiment de plaisir à les éliminer, même. Je le fais parce que c’est ce pourquoi j’existe. Je suis fière d’éliminer le crime, en tant que concept. Mais je ne suis pas spécialement heureuse d’avoir tué X nombre de criminels. Ce qui m’amène à me poser une question toute simple mais à la réponse probablement plus complexe que ce que je vais dire…
Est-ce qu’on peut devenir le monstre si le monstre ne suscite aucune réaction chez soi? Pour devenir le monstre, il faudrait qu’il y ait une sorte de lien, quelque chose, non? Mais si justement, il n’y a rien… Est-ce même possible de devenir le monstre ou que l’abîme regarde quelque chose qui la regarde avec indifférence? Désolée de le dire mais je n’ai pas été programmée pour être d’une grande intelligence ou douée pour la philosophie.
Et je n’ai pas envie que de cela. Ce qui est… Effrayant. J’aime m’entrainer, l’effort physique me fait me sentir vivante. J’aime sortir dans les bars. Boire. Flirter. Remettre les connards à leur place. J’aime me taper un marathon des films d’action bien nanardesques d’Arnold. Aller au strip club. Oh clairement, ce serait mentir de dire que je n’ai pas une certaine fierté à nettoyer un repaire de criminels mais… Il y a tant de choses que j’aime qui sont hors de mes paramètres d’usine, si j’ose dire… Merde… Je suis irrémédiablement défectueuse… »