Re: Une fête pas comme les autres ! [PV Mrs Claus]
Posté : 28 oct. 2024 14:35
Le fier Tor'ibid connut un sort aussi peu enviable que celui de ses camarades abrutis ! Le puissant satyre encaissa, en pleine poitrine, une violente salve de balles épaisses comme des phalanges. Son poil beige se tâcha de rouge. En le voyant rester debout malgré les tirs répétés, Yggdrasia eut l'impression que le vilain bougre refusait de croire à son échec, et par extension à sa mort. Elle crut même qu'il était sur le point de la braver rien qu'avec son esprit dérangé.
- Tombe, imbécile, murmura la Dryade en assistant à ce qu'elle croyait être son dernier acte. Tu es fini de chez fini ! Comme quantité d'autres crétins pétris d'orgueil l'ont été avant toi.
Quelque chose dans le regard du krampuzard éveilla une peur irrationnelle dans l'esprit de la Nymphe des Bois.
Elle sursauta au son des cloches.
Des cloches ? Ici ?
La ferme n'en possédait aucune. Le voisinage - qui n'était pas la porte à côté - non plus ! Yggdrasia eut soudain l'impression de ne plus reconnaître les environs. De ne plus sentir sa forêt à proximité. Comme si la nature s'était brutalement déconnectée de sa petite personne...
...Mère Nature ?
Puis il y eut cette déchirure terrestre sous les sabots de Tor'ibid et cette déferlante de chaînes. Le champion parmi les krampuzards se vit traverser par cette folie de fer, le faisant hurler à la mort avant qu'une brume noire et mystèrieuse ne le dévore dans son état de moribond.
Heureusement que Marisa n'était pas là pour y assister...
La réaction émotive de Madame Noël attira aussitôt son attention.
Elle avait reconnu quelque chose - ou plutôt quelqu'un.
Yggdrasia agita un bras en branche en direction du torturé.
- Quoi ? Qu'en sais-tu, mercenaire ? D'où vient toute cette... noirceur ?
Tiré par les chaînes qui l'avaient empalé, Tor'ibid disparut sous terre comme dans un syphon.
La Nymphe des Bois n'en éprouva aucun soulagement.
Un nom franchit les lèvres tremblantes d'une Madame Noël choquée.
- Krampus ?
Cela ne lui disait rien, et pourtant l'impression qui s'en dégageait n'était pas des plus saines.
Ignorant les pingouins et le soldat automate, Yggdrasia se hâta de briser la distance qui la séparait de la mercenaire. Et elle n'avait pas l'air commode, la plante montée sur pattes.
- C'était quoi, cette catastrophe surnaturelle ?
Ses doigts crochus trouvèrent prise autour d'un des énormes poignets de la militaire.
- D'abord ces quatre cubes scellés par un nœud en ruban, puis ces chaines meurtrières sorties de nulle part, grogna-t-elle en faisant tout pour s'accaparer son attention. Même si nos ennemis sont tombés, ça fait beaucoup trop d'imprévus à mon goût.
Les pingouins avaient bien bossé en interceptant le krampuzard qu'elle avait laissé filer par inadvertance. Mère Noël avait fait un carnage avec son arme à feu. Mais cette présence insondable qui avait émergé de ce trou pour s'emparer du corps d'un mourant...
Yggdrasia réprima difficilement un pur frisson de froid hivernal.
- Humaine, tu vas me raconter tout ce que tu sais sur tout ça, et fissa !
La présence de cette mercenaire mettait-elle en péril celle de sa protégée fermière en attirant sur eux de vieilles et vilaines connaissances ?
La Dryade ne saurait le tolérer !
- Tombe, imbécile, murmura la Dryade en assistant à ce qu'elle croyait être son dernier acte. Tu es fini de chez fini ! Comme quantité d'autres crétins pétris d'orgueil l'ont été avant toi.
Quelque chose dans le regard du krampuzard éveilla une peur irrationnelle dans l'esprit de la Nymphe des Bois.
Elle sursauta au son des cloches.
Des cloches ? Ici ?
La ferme n'en possédait aucune. Le voisinage - qui n'était pas la porte à côté - non plus ! Yggdrasia eut soudain l'impression de ne plus reconnaître les environs. De ne plus sentir sa forêt à proximité. Comme si la nature s'était brutalement déconnectée de sa petite personne...
...Mère Nature ?
Puis il y eut cette déchirure terrestre sous les sabots de Tor'ibid et cette déferlante de chaînes. Le champion parmi les krampuzards se vit traverser par cette folie de fer, le faisant hurler à la mort avant qu'une brume noire et mystèrieuse ne le dévore dans son état de moribond.
Heureusement que Marisa n'était pas là pour y assister...
La réaction émotive de Madame Noël attira aussitôt son attention.
Elle avait reconnu quelque chose - ou plutôt quelqu'un.
Yggdrasia agita un bras en branche en direction du torturé.
- Quoi ? Qu'en sais-tu, mercenaire ? D'où vient toute cette... noirceur ?
Tiré par les chaînes qui l'avaient empalé, Tor'ibid disparut sous terre comme dans un syphon.
La Nymphe des Bois n'en éprouva aucun soulagement.
Un nom franchit les lèvres tremblantes d'une Madame Noël choquée.
- Krampus ?
Cela ne lui disait rien, et pourtant l'impression qui s'en dégageait n'était pas des plus saines.
Ignorant les pingouins et le soldat automate, Yggdrasia se hâta de briser la distance qui la séparait de la mercenaire. Et elle n'avait pas l'air commode, la plante montée sur pattes.
- C'était quoi, cette catastrophe surnaturelle ?
Ses doigts crochus trouvèrent prise autour d'un des énormes poignets de la militaire.
- D'abord ces quatre cubes scellés par un nœud en ruban, puis ces chaines meurtrières sorties de nulle part, grogna-t-elle en faisant tout pour s'accaparer son attention. Même si nos ennemis sont tombés, ça fait beaucoup trop d'imprévus à mon goût.
Les pingouins avaient bien bossé en interceptant le krampuzard qu'elle avait laissé filer par inadvertance. Mère Noël avait fait un carnage avec son arme à feu. Mais cette présence insondable qui avait émergé de ce trou pour s'emparer du corps d'un mourant...
Yggdrasia réprima difficilement un pur frisson de froid hivernal.
- Humaine, tu vas me raconter tout ce que tu sais sur tout ça, et fissa !
La présence de cette mercenaire mettait-elle en péril celle de sa protégée fermière en attirant sur eux de vieilles et vilaines connaissances ?
La Dryade ne saurait le tolérer !