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Re: Du rêve à la réalité (Sarah Pezzini)

Posté : 27 août 2025 11:29
par Yulia Vesselovski
ImageYulia écoutait avec attention Sarah Pezzini. Ce qu'elle lui racontait confirmait ce qu'elle avait suspecté, et craint également, elle faisait ce métier par choix, par passion, et n'était donc pas du genre à accepter les corruptions et les pots de vins, mais plutôt à foutre en taule ceux qui oseraient lui faire de telles offres. Yulia avait donc la confirmation que cette méthode, qui aurait pourtant été tellement plus simple pour les deux parties, était à exclure d'entrée de jeu, il lui restait donc...sa deuxième option, celle qui s'était ouverte il y a quelques minutes à peine.
Yulia ne pu retenir un large sourire amusé quand la policière lui demanda pourquoi elle l'avait invité ici. Alors vraiment elle ne savait pas ? Elle aurait pourtant cru que leurs tenues respectives étaient des indices suffisants, en plus de la façon dont Yulia la dévisageait, non, la dévorait du regard.

Vraiment ? Alors j'en conclus que vous ne devez pas vous faire draguer souvent inspecteur, voilà que je trouve pour le moins étonnant.

ImageEt bam. C'était direct, franc, si là Pezzini ne comprenait pas, la seule manière pour Yulia d'être plus claire serait de lui sauter dessus et de la prendre directement sur la table, et on venait justement tout juste leur servir le repas, laissant tout le temps nécessaire à Sarah d’emmagasiner ce qu'elle venait de dire. Il pouvait toujours y avoir l'option qu'elle plaisante, mais le ton sur lequel elle avait dit cette phrase était suffisamment ambigu pour que le doute demeure.
Yulia était d'ordinaire plus subtile que ça, mais d'ordinaire elle draguait des femmes plus expérimentées que ça. Plus elle y réfléchissait, et plus elle était persuadée que cette flic devait vraiment avoir une vie sexuelle morne pour être aussi peu réceptive. C'était d'autant plus étrange que beaucoup l'avaient remarquée dans ce restaurant, et enviaient Yulia pour avoir une partenaire aussi sexy. Il ne restait plus qu'à faire en sorte que cette affirmation devienne une réalité.
Les deux artefacts de leur côté sentaient que leurs efforts n'étaient pas vains. Yulia était déjà décidée, mais il restait au Witchblade encore un dernier effort à faire en influençant sa porteuse de façon subtile. Cela dit le plus gros était fait, les deux porteuses se vouaient un intérêt mutuel, et il était à partir de cette étape cruciale bien plus facile de faire évoluer la situation vers ce que voulait les deux artefacts...un rapprochement physique.
Yulia décida de passer subitement à autre chose, pendant qu'elle entamait son repas, et qu'elle se délectait des joues rougies de l'inspecteur.

Quand à savoir pourquoi je ne vous ai pas envoyé ces données par mail, c'est très simple, je n'ai pas confiance en la sécurité des réseaux de la police inspecteur. Ce que vous allez avoir sont des données secrètes, sur mon employé, et la cargaison qu'il transportait. Autant d'informations qui peuvent paraître banales, mais pour une corporation rivale, aucune information n'est banale. Le papier lui, ne peut être piraté.

ImageCela était vrai, et c'était initialement la principale raison de ce diner, remettre en main propre ces informations de façon à ce qu'elles ne puissent être interceptées par personne. Et puis c'était devenu secondaire, finalement, en comparaison de la possibilité d'une nuit avec la belle Pezzini. Cette dernière semblait d'ailleurs troublée, pour ce que Yulia pouvait en juger. Venait-elle tout juste de réaliser qu'elle se faisait draguer ? Est-ce qu'elle était en train d'aimer ça ? Ou bien étais-ce simplement parce que Yulia était en train de frotter délicatement sa jambe nue contre la sienne ? De haut en bas, avec le sommet de son pied qu'elle avait libéré de sa chaussure à talon, elle éprouvait le contact des bottes en latex qu'elle portait, et s'approchait surtout de leur sommet, effleurant directement sa peau nue. Et elle, souriait plus que jamais.

Tout va bien inspecteur ?

Re: Du rêve à la réalité (Sarah Pezzini)

Posté : 27 août 2025 11:29
par Sarah Pezzini
« Vraiment ? Alors j'en conclus que vous ne devez pas vous faire draguer souvent inspecteur, voilà que je trouve pour le moins étonnant. »

Les propos de Lamb lui revinrent immédiatement en tête : « je crois surtout que tu lui as tapé dans l’œil ». Il semblerait que ce soit aussi simple que ça. Sarah savait qu’elle était belle, non pas parce qu’elle avait une foule d’amants, mais parce qu’elle était déjà tombée sur des types qui avaient voulu lui forcer la main. Dès le lycée, elle se rappelait d’un certain Brad, qui avait voulu la serrer dans les toilettes. Il avait posé une main sur sa poitrine en lui disant qu’il l’aimait beaucoup, et s’était retrouvé avec la tête dans les chiottes, et le poignet en compote. Il avait eu la sagesse d’esprit de ne pas en parler, sans doute honteux d’avoir été maîtrisé par une fille. Plus tard, Sarah avait également du affronter des suspects et des détenus qui la regardaient sans hésitation, avec une lueur dans les yeux qui lui avait toujours rappelé celle de Brad. Des animaux, voilà comment elle les voyait. Des espèces de bêtes sauvages aux instincts primitifs. Il suffisait qu’elle pense à eux pour que le Witchblade se réveille, sentant la colère de Sarah. Elle haïssait fermement les violeurs, qu’elle voyait comme l’antithèse de l’évolution. Des hommes restés à l’âge de Néanderthal. Deux mille ans de christianisme n’avaient pas suffi à élever suffisamment l’homme pour qu’il continue encore à violer son prochain.

Sarah avait une activité sexuelle faible, et c’était en partie lié à son physique. C’était très paradoxal, mais, sur Terre, elle n’était sortie qu’avec des boulets. Des types qui étaient surtout avec elle pour sa plastique, et rien d’autre. Comme tant d’autres, elle avait perdu sa virginité lors de l’adolescence, et c’était un élément dont elle n’avait jamais osé parler à son père. Elle avait tout simplement craqué sur un garçon de la classe. Ils avaient fait l’amour chez lui, mais elle avait rapidement compris que cet homme n’était intéressé que par le sexe. À la fac’, elle avait également flirté avec quelques étudiants, mais étaient tombés sur des types qui lui avaient proposé de se droguer, et qui rigolaient quand elle leur affirmait vouloir être policière. Et, au boulot, elle s’était retrouvée avec un bracelet magique qui lui pourrissait la vie. Elle était venue à Uatis pour résoudre ce problème, et sa vie sexuelle était tombée à plat. Pour être honnête, elle n’y pensait même plus, le boulot ayant cet avantage d’accaparer suffisamment votre vie pour vous faire oublier tout le reste. Sortir avec ses collègues était pour elle impossible, car elle restait très professionnelle. Cependant, elle était suffisamment alerte pour savoir qu’elle en faisait fantasmer plus d’une, notamment sa collègue.

Pour autant, elle n’aurait pas cru que Miss Vesselovski puisse être intéressée par elle. Sa surprise était donc de taille, ce qui expliquait son rougissement. Cette femme était l’une des femmes les plus riches de la ville. Elle avait amplement les moyens de se payer les plus belles prostituées de la ville, des femmes dont le corps avait été amélioré par les nanomachines, afin d’être de véritables nymphes grecques. Elle ? Elle était la boule de bowling dans le jeu de quilles. Sarah savait que BlackWater devait avoir ses petits dossiers secrets, ses transactions illégales. Sarah était loin de s’imaginer à quel point, et, dans sa tête, en ce moment, il s’agissait plutôt de ces histoires classiques en droit pénal des affaires : prise illégale d’intérêts, favoritisme, délit d’initié, la diffusion d’informations trompeuses sur le marché pour tromper des concurrents, ou la manipulation de cours boursiers... Des infractions barbantes qui faisaient l’objet des brigades financières, des institutions extrêmement spécialisées de la police, où on trouvait les grosses têtes financières de la police, des femmes qui, elles, pouvait prétendre à un salaire décent. Yulia avait consulté le dossier de Pez’, elle savait donc qu’elle était ce qu’il convenait d’appeler, poliment, une emmerdeuse. Qu’elle flirte avec elle lui semblait être tout simplement une blague, un genre de plaisanterie... Mais ce n’était pas ce que le Witchblade disait.

*Elle vient des quartiers pauvres de la ville... Elle doit sans doute voir en moi une sorte d’échappatoire, une sorte d’exutoire, d’honnêteté et de sincérité... Dans un monde de requins et d’opportunistes, où chaque ami est potentiellement prêt à vous planter un coup de couteau dans le dos, je dois apparaître comme une sorte de détente passagère.*

Tout ça lui semblait assez logique. On leur apporta alors leurs plats. Sarah avait commandé un bon poulet avec des frites. Tout simplement. Les frites étaient faites maison, à partir de pommes de terre venant de beaux champs dans une autre partie de Terra. La portion était généreuse, et elle mangeait, tout en réfléchissant. L’argument de Yulia sur la faillibilité des systèmes informatiques était bidon. Les services informatiques de la police uatéenne étaient protégées par les derniers pare-feux et systèmes de sécurité en date. Un simple pirate ne pouvait pas, du fond de son jardin, le faire. Et, si une grosse compagnie s’amusait à le faire, il lui faudrait déployer de gros moyens... Et elle se ferait repérer. Or, si les médias apprenaient qu’une grosse entreprise cherchait à pirater les serveurs de la police, cette dernière n’avait plus qu’à mettre la clef sous la porte.

Non, ce ne pouvait pas être ça... Je crois surtout que tu lui as tapé dans l’œil. Peut-être était-ce aussi simple que ça, mais, à Uatis, ce genre de choses... Et bien, ça voulait souvent dire qu’il y aurait une partie de sexe à la clef. Le sexe était envisagé sans complexe, mais Sarah, elle, était un peu différente. Faire l’amour avec Yulia... Alors qu’elle soupesait cette idée, le Witchblade de se mit à nouveau à briller, invisible sous son gant noir.

*On ne se ment pas à soi-même, Pez’.*

Dans sa tête résonnaient l’un des sermons de son père, quand il lui parlait le soir, en passant une main le long de son interminable chevelure.

*Je n’aurais pas enfilé cette robe si je n’avais pas d’arrière-pensées...
C’est aussi la seule robe dont tu disposes vraiment.
Ta vie sexuelle ressemble à la Death Valley, c’est pathétique.
Elle te hante, tu le sais, on le sait très bien, toutes les deux... Ses yeux vairons...
Où les as-tu déjà vus ?
Des histoires de courbes... Tu l’entends parler, et ça t’évoque des choses. Comme des déclics, des soupirs, des frémissements...
*

Les voix se mélangeaient et se confondaient dans sa tête. Sarah sursauta soudain quand elle sentit la sandale de Yulia heurter sa botte. Loin de se sentir gênée, alors qu’elle venait d’entrer dans l’espace intime de Sarah, cet espace qui, dans les manuels, était traduit comme l’espace à partir duquel un policier était légitimement en état de pouvoir se défendre, Yulia remonta lentement le bout de son pied, caressant ce latex.

« Tout va bien inspecteur ? » demanda-t-elle alors, malicieusement.

Sarah prit conscience qu’elle était en train de rougir, et s’éructa la gorge.

« Hum... Oui, c’est... Euh... Le vin est un peu fort... »

Gosh ! Ça ressemblait à l’excuse d’une gamine prise sur la faute en train de mater le cul de son prof’ ! Sarah se pinça les lèvres, et reprit rapidement, remuant un peu ses pieds.

« Écoutez, je dois d’emblée vous dire que, si tout ça est une tactique pour essayer de m’amener à divulguer des informations sur le déroulement de mon enquête, c’est peine perdue. La plupart des gens qui me draguent... Ou la totalité, en fait... L’ont tous fait parce qu’ils avaient en tête autre chose que simplement me draguer. Et j’ai du mal à voir en quoi une simple flic peut vous intéresser. »

Le ton était sur la défensive, mais il fallait lire entre les lignes pour comprendre que Yulia lui faisait de l’effet.

Re: Du rêve à la réalité (Sarah Pezzini)

Posté : 27 août 2025 11:30
par Yulia Vesselovski
ImageYulia était littéralement en train de prendre son pied, et elle utilisait ce dernier sensuellement sur l'une des jambes de Sarah. Combien de fois avait-elle fait cette petite manoeuvre, plus jeune, quand elle était prostituée esclave de la mafia russe ? C'était simple, mais le frottement des jambes sous une table, c'était une technique aussi ancienne qu'efficace comme prélude à quelque chose de plus intense. La première chose que Yulia remarqua, c'était que l'inspecteur ne protesta pas à cette "violation" de son espace privé. Elle la touchait, et s'aventurait dans des zones que l'on ne touchait pas lors d'un échange normal.
Par ce biais elle pouvait commencer à ne plus seulement voir les courbes de ce corps qu'elle enviait, mais aussi les sentir. Ses cuisses surtout, qui étaient fermes, assez musclées, on sentait les années passées dans les services de la police, un service actif. Yulia voulait les caresser, les mordre, se frotter dessus...elle n'allait pas tarder à devenir impatiente, sans compter que le Darkness la poussait à continuer, il appréciait plus que de raisons ce contact. Car par ce contact, par les deux peaux qui se connectèrent enfin, c'était surtout un lien entre les deux artefacts qui se faisait enfin. Cela se traduisit chez Yulia par une bouffée d'excitation, mais qu'elle parvenait à contrôler car elle était une femme d'expérience, qu'il en fallait plus que ça pour lui faire perdre ses moyens. Néanmoins il était évident pour elle qu'elle voulait cette femme, elle cru ne pas bien entendre quand Sarah supposa qu'il s'agissait d'une manoeuvre pour lui soutirer des informations. Avant cette soirée ? Probablement. Mais maintenant ? Là ? Ce n'était même pas dans la top liste de ses choses à faire avec cette femme.

Laissez moi être franche Inspectrice. Je ne serais pas arrivée où j'en suis, si le plan le plus audacieux que je serais à même de concocter, serait de séduire une policière pour lui soutirer des informations. Vous êtes bien trop intelligente pour ça, et je suis bien trop intelligente pour croire qu'une tactique aussi primaire aurait des chances d'aboutir, vous ne croyez pas ?

ImageYulia n'avait pendant ce temps absolument pas arrêté de caresser les jambes de Sarah, et elle frottait désormais l'intégralité de sa propre jambe nue contre celle, couverte de latex, de l'inspectrice. Elle avait fini son repas, et n'avait rien commandé d'autre car elle mangeait relativement peu, elle avait surtout un autre genre d'appétit à satisfaire dans l'immédiat.
Sa peau frottait contre le latex, provoquant un léger et délicieux crissement à chaque fois qu'elle remuait. Ses yeux ne quittaient pas Sarah, car elle savait que ce regard, elle l'adorait. Ses yeux avaient toujours été la première chose que l'on voyait d'elle, au contraire de bien d'autres femmes où beaucoup s'attardaient en premier lieu sur les formes, ici son regard perçant, à la fois sublime et intriguant, était ce qui captivait l'attention, hypnotisait. Elle le savait, elle en jouait, elle en avait toujours joué.

Tout ceci n'a rien à voir avec le travail, ou notre position sociale Pezzini. Je suis tout simplement attirée par vous. Mais si vous voulez des détails, et bien allons-y. J'ai envie de glisser mes doigts dans vos cheveux, d'aller mordre vos lèvres, de fourrer mon visage entre vos seins. Entre autres choses.
Il n'y a rien à réfléchir. Pas de double jeu. Rien. J'ai juste envie de toi ma belle, et quelque chose me dit que je ne te laisse pas non plus indifférente, ou bien tu m'aurais depuis longtemps envoyée me faire foutre non ?


ImageYulia venait de remonter son pied entre les cuisses de Sarah, qui étaient légèrement entrouvertes, juste assez pour qu'elle puisse le glisser sur les parties de ses cuisses non protégées par ses longues bottes en latex. sa peau, sa délicieuse peau. Elle se mordit la lèvre inférieure en sentant ce délicieux contact chaud contre son pied, elle remuait délicatement ses orteils tout en glissant son pied contre sa cuisse, comme pour la masser.

Re: Du rêve à la réalité (Sarah Pezzini)

Posté : 27 août 2025 11:30
par Sarah Pezzini
« Laissez-moi être franche Inspectrice. Je ne serais pas arrivée où j'en suis, si le plan le plus audacieux que je serais à même de concocter, serait de séduire une policière pour lui soutirer des informations. Vous êtes bien trop intelligente pour ça, et je suis bien trop intelligente pour croire qu'une tactique aussi primaire aurait des chances d'aboutir, vous ne croyez pas ? »

Sarah se mordilla lentement les lèvres. Le ton de cette femme était mielleux, ses mots envoûtants, et sa jambe, inquisitrice, continuait à se frotter contre elle, remontant le long de sa botte, caressant sa peau nue. Le corps de Yulia se penchait légèrement en arrière pour accompagner sa jambe, mais elle savait y faire, et ce n’était probablement pas la première fois qu’elle faisait ça. Lamb avait eu raison, et Sarah ne pouvait le nier. Cette femme... Elle avait l’impression qu’elle lisait en elle comme dans un livre ouvert, qu’elle l’avait percé à jour, et qu’elle savait tout d’elle. Pez’ se sentait nerveuse, gênée, avec une chaleur qui remontait entre ses cuisses... La même que celle qu’elle avait ressenti quand, au lycée, elle avait reçu son premier baiser par un garçon... En s’approchant de lui, elle avait été très nerveuse, avec le cœur sur le point d’exploser. L’homme avait laissé un mot dans son casier, ce qu’elle avait trouvé affreusement romantique à l’époque. Il l’avait embrassé contre le mur, et elle avait senti son cœur fondre. La respiration haletante, le souffle court, et cette démangeaison qui commençait à percer entre ses cuisses, qui croissait lentement, terriblement, revenant fréquemment... C’était quelque chose que Sarah était en train de revivre, de manière différente.

La jambe glissait contre elle, et, quand sa peau nue heurta la sienne, Sarah eut comme un frisson, un choc électrique. Le Witchblade était heureux, car il sentait la proximité du Darkness. Enfin, ils allaient se rapprocher. Enfin, ils allaient pouvoir s’unir. Le Witchblade en tremblait, et pesait de tout son poids pour exploiter les deux points faibles de Pez’ : son inactivité sexuelle, qui constituait une sorte de frustration enterrée, et ses yeux vairons, qui la fascinaient. Le Witchblade savait que c’était une résurgente du rêve que les deux bracelets avaient fait, mais Sarah, elle, l’ignorait, et devait l’assimiler à une sorte de fantasme inconnu. Ce pied qui remuait était comme une vague, une lame d’eau qui s’attaquait à une falaise, et la faisait lentement fondre. Le crissement du latex résonna délicieusement dans les oreilles de Sarah, qui entreprit alors de répondre à la question rhétorique que la femme avait posé.

« Non, je... En effet. Je ne voulais pas... Remettre en question votre intelligence, c’est juste que... »

Elle avait du mal à parler, à réfléchir consciemment. Combien d’incitations sexuelles avaient-elles reçu de la part de ses collègues ? Même sa voisine, une fois, lui avait demandé de l’aide. Le Witchblade lui rappela ce souvenir. La voisine savait que Sarah était une policière, et avait sonné à sa porte, en petite culotte, pour lui dire qu’elle avait un problème avec ses câbles. Sarah s’était toujours dit que ça avait du être un argument pour l’avoir dans son lit. Et ça avait été effectivement le cas : sa voisine avait rompu avec sa petite amie, et, dans son désespoir sexuel, avait espéré que sa voisine, magnifiquement bien roulée, l’aiderait à épancher sa misère sexuelle. Cependant, sur ce point, Sarah faisait parfois preuve d’un aveuglement qui était à peine croyable, un aveuglement qui tenait sa source, non seulement dans sa naïveté professionnelle, mais aussi par les actions du Witchblade. Le bracelet ne cherchait pas à entretenir une sorte de misère sexuelle dans la vie de Sarah, mais il voulait aussi se maintenir, se préserver, afin de s’offrir pleinement au Darkness. Si le Witchblade n’avait pas la grande faiblesse du Darkness liée à la lumière solaire, il avait depuis longtemps admis son rôle de partenaire soumis sur le plan sexuel, un rôle qui s’exprimait de bien des manières. Que ce soit Yulia qui fasse des avances était donc tout à fait conforme à cette répartition ancestrale des tâches.

Sarah la laissait faire, sans réagir, sans émettre le moindre signe de protestation. Le bout de son pied remontait davantage, filant vers ses cuisses, se rapprochant de son sexe. Sa robe était relevée à cet emplacement, un creux qui permettait d’accéder à son intimité, recouverte par une fine culotte noire. Et, plus Yulia s’approchait, plus Sarah avait envie qu’elle s’enfonce entre ses cuisses. Et, plus elle se rapprochait, et plus l’influence du Witchblade grandissait, cette influence se diluant dans cette aura de sexe qui commençait à suinter entre les deux femmes.

« Tout ceci n'a rien à voir avec le travail, ou notre position sociale Pezzini, rajouta Yulia. Je suis tout simplement attirée par vous. Mais si vous voulez des détails, et bien allons-y. J'ai envie de glisser mes doigts dans vos cheveux, d'aller mordre vos lèvres, de fourrer mon visage entre vos seins. Entre autres choses. »

Des détails, elle n’en voulait pas, mais elle avait malgré tout envie de les entendre. Les courbes revinrent dans son esprit, les soupirs, les yeux vairons, et, sans pouvoir se l’expliquer, elle sut. Oui, elle sut que cette femme, cette inconnue avec qui elle était en train de parler, était celle qu’elle avait vu dans son rêve. Elle ne pouvait pas se l’expliquer, mais elle s’imaginait plaquée par elle contre le mur. Elle avait un corps plus menu que le sien, mais ça ne l’empêchait pas de s’imaginer très bien la scène. Elle viendrait contre elle, elle lui attraperait les cheveux, les tirerait en arrière, léchant son cou, avant de l’embrasser fougueusement. Et le Witchblade sut alors exactement comment faire, et surtout que dire pour convaincre Yulia.

« Il n'y a rien à réfléchir. Pas de double jeu. Rien, enchaînait la femme. J'ai juste envie de toi ma belle, et quelque chose me dit que je ne te laisse pas non plus indifférente, ou bien tu m'aurais depuis longtemps envoyée me faire foutre non ? »

Yulia venait subtilement de passer du tutoiement au vouvoiement, ce que Sarah analysa. Cette dernière cligna lentement des yeux, et parla assez rapidement.

« Pez’... Ce sont mes patrons qui m’appellent Pezzini. Mes amies m’appellent Pez’, Yulia. »

Elle avait aussi fini de manger, et resserra ses jambes, comme pour emprisonner ce pied insolent, l’empêcher de partir.

« Je... Je pense ne pas me tromper si je pars du principe que tu as déjà du avoir un certain nombre d’amantes dans ton lit... C’est... Et bien, c’est flatteur que... Que tu veuilles te rapprocher de moi, mais... Enfin, ce n’est pas que je sois vierge, mais... Je ne suis pas sûre de pouvoir... De pouvoir pleinement te satisfaire. »

Dans la bouche de Sarah, c’était une sorte d’ultime argument pour essayer d’amener leurs relations à ne pas se rapprocher davantage.

Pour le Witchblade, c’était l’ultime appel pour convaincre Yulia de poursuivre dans cette voie, car le Witchblade savait comment le Darkness fonctionnait, et il savait qu’il aimait bien choisir des hôtes pour qui pervertir les gens soient un hobby. Sexuellement parlant.

Re: Du rêve à la réalité (Sarah Pezzini)

Posté : 27 août 2025 11:30
par Yulia Vesselovski
ImageElle était en train de céder, inexorablement. Yulia avait déjà gagné, tout ce qu'elle avait à faire était de continuer ses assauts à un rythme régulier, et il serait alors certains que Sarah l'accompagnerait à l'étage supérieur, dans une chambre, et qu'elles y feraient l'amour durant toute la nuit. Igor n'était pas resté pour l'attendre. Quand il avait vu les deux femmes entrer dans le bâtiment avec des tenues aussi provocatrices, il avait de suite conclu qu'il n'aurait pas à la ramener ce soir, et était donc parti de son côté.
Yulia savait qu'elle venait de remporter une grande victoire. Son pied ne serait pas là où il était, bien coincé entre les cuisses de la policière, si cette dernière n'avait vraiment pas voulu qu'il s'y trouve. Au contraire même, elle resserra ses cuisses autour, emprisonnant son pied dans un étau de chair. Ce n'était pas une façon de lui dire d'arrêter, mais au contraire une supplication de ne pas le retirer. Et quand elle lui annonça que son petit surnom, pour les intimes, était "Pez'", en plus de l'appeler par son prénom, Yulia eu définitivement la confirmation qu'il lui fallait. Cette femme avait envie d'elle, il n'y avait aucun doute au fait qu'elles allaient coucher ensemble. Peut-être pas là, sur la table, même si Yulia aurait été à cet instant bien capable de le faire, mais ce ne serait que le temps de monter dans une des chambres à l'étage. Yulia Vesselovski était ici sur la liste des meilleures clientes de cet endroit, elle y emmenait souvent manger ses plus gros contrats, car le Palazia avait une réputation qui n'était plus à refaire, et une invitation à cet endroit indiquait toujours à ses clientes qu'elle les prenait au sérieux, ce qui facilitait les négociations. Et en tant que tel, Yulia avait ici une chambre qui lui était en permanence réservée, il lui suffisait de présenter son emprunte digitale à la porte pour que cette dernière s'ouvre, rien de plus simple.
Rentrer chez elle ou chez Sarah était hors de question, car elle ne pouvait plus attendre, plus maintenant que Sarah commençait doucement à accepter ce qu'elle se refusait jusque là, accepter que Yulia l'attirait. Cette dernière enfonça encore un peu son pied nu, et ses orteils n'était littéralement plus qu'à quelques millimètres de son sous-vêtement, mais surtout elle frottait ses cuisses, elle appréciait de sentir son pied bien au chaud entre elles. Le Darkness lui aussi était heureux, même si la réalité en était bien éloignée. Comment décrire le bonheur de savoir que l'on va retrouver un être aimé depuis la nuit des temps, après une séparation de comptant en millénaires ? Et indirectement, ce bonheur se transférait à Yulia, qui voyait juste de son côté la satisfaction personnelle d'être parvenue à passer un challenge s'annonçant difficile au départ.
Il y eu toutefois une dernière tentative de résistance de la part de Sarah, mais qui se révèlerait bien vite très vaine. Sarah lui avoua qu'elle n'avait pas beaucoup d'expérience, et se sentait presque indigne qu'une femme comme elle daigne lui apporter de l'intérêt.

L'expérience sexuelle de mes partenaires n'entre pas en ligne de compte quand elles m'attirent Sarah. Quoique...je dois t'avouer quelque chose, j'aime avoir des partenaires moins expérimentées que moi. J'aime les guider, leur faire découvrir des choses qu'elles n'ont jamais eu l'occasion de faire. Ce que tu viens de me dire ma belle, ce n'est qu'une raison supplémentaire pour moi de vouloir coucher avec toi.

ImageEt elle avança une dernière fois son pied. Cette fois ses orteils entrèrent en contact avec le tissu de sa culotte, qu'elle devinait comme étant très fin, et elle entreprit de remuer légèrement afin de la caresser. Une telle manoeuvre n'était pas à la portée de n'importe qui si l'on voulait rendre la chose agréable, contrôler son pied pour de telles caresses était bien plus difficile que de simplement user de ses mains, ses doigts, faits pour des travaux de grande précision et pas que pour le sexe. Mais Yulia avait été une prostituée durant des années, et même si cette période de sa vie était, grâce au Darkness, bien loin derrière elle, dans une société comme Uatis où le sexe est ultra présent et mis en avant sans tabous, ses talents en la matière s'étaient révélés utiles à plus d'une reprise.
Alors elle la frotta avec une délicatesse et une précision que beaucoup pourraient envier. Au travers du tissu elle décrivait le légers cercles doux sur son clitoris, avec son gros orteil, et stimulait ainsi la partie la plus sensible qui lui était accessible pour le moment. Mais ce qui allait être le plus excitant ce serait ses réactions. Malgré les panneaux les séparant des tables voisines, elles n'en demeuraient pas moins dans un lieu public avec pas mal de monde, et un peu trop de bruit pouvait attirer l'attention. Yulia n'en avait pas vraiment grand chose à faire, la présence juste au dessus de ce restaurant de chambres d'hôtel n'était pas pensée pour rien, et il pouvait arriver que quelques ébats préliminaires aient lieu avant que le reste ne se déroule dans les chambres. Mais Sarah qui n'avait jamais mis les pieds ici avait peu de chances d'avoir conscience de ce léger détail.

Mais afin que je me fasse une idée dis moi. Cela fait depuis combien de temps qu'une femme n'a pas touchée à ton corps ?

Re: Du rêve à la réalité (Sarah Pezzini)

Posté : 27 août 2025 11:31
par Sarah Pezzini
« Ce que tu viens de me dire ma belle, ce n'est qu'une raison supplémentaire pour moi de vouloir coucher avec toi. »

Intérieurement, le Witchblade jubilait. Une telle phrase, un tel aveu, c’était précisément ce qu’il avait cherché à entendre. La promesse de voir Yulia lui faire l’amour, la promesse de longues attentes. Le bracelet ne pouvait toutefois pas prétendre que c’était difficile. Il avait choisi un très bon hôte. Sarah était aussi belle qu’asexuelle, pour ainsi dire. Une sorte de funeste ironie du destin. Quand elle pensait à son boulot, c’est-à-dire quasiment tout le temps, elle ne pensait à rien d’autre, et restait professionnelle jusqu’au bout des ongles. Totalement incorruptible et imperméable, un hôte parfait. Le Witchblade n’avait eu qu’à suivre le fil, pour attendre ce moment, ce fameux moment où, enfin, le bracelet rencontrait sa promise, son éternel amour. Witchblade et Darkness n’avaient pas besoin de parler pour se comprendre, ils interagissaient à d’autres niveaux. Pendant des siècles, chacun d’entre eux s’était cherché. Auraient-ils été moins solitaires, moins en manque l’un de l’autre, qu’ils auraient sans doute pu se poser davantage de questions sur ce subit retour, mais ils ne le pouvaient pas. Quand on était amoureux, on avait cette tendance, naturelle, à gommer la réalité, à l’adapter à ses désirs et à ses fantasmes. Le meurtre de Wyglott était alors une donnée dont les deux se fichaient éperdument. Rien d’autre ne comptait qu’eux, et, à travers la jouissance de leurs hôtes respectifs, ils obtiendraient ensemble leur jouissance. C’était une nuit très longue qui se préparait, que ce soit pendant que leurs hôtes seraient éveillés... Ou endormis. Chacun des deux ignorait alors la portée de leurs artefacts, mais, après cette nuit, il était plus que probable qu’ils le réaliseraient.

Le désir que Sarah ressentait envers cette petite femme forte n’était pas uniquement lié à la manipulation exercée par le Witchblade. Le bracelet n’avait pas le pouvoir de créer quoi que ce soit. C’était juste que Sarah l’avait enterré. Si elle ne ressentait vraiment aucune attirance envers cette femme, tous les signaux et les appels du bracelet auraient été vains. Pourtant, Sarah était bel et bien là, assise à cette chaise, en train de subir les assauts d’un pied intrusif, une sandale dont la pointe fila sous sa robe, pour heurter sa culotte.

« Hn ! »

Sarah se crispa un peu, ses mains se serrant sur les couverts. Elle rougit légèrement, déstabilisé, gênée. Ne surtout pas se faire repérer ! Elle n’osait pas imaginer la réaction de sa chef si on disait sur Internet une vidéo d’une flic en train de jouir dans le Palazia Hotel ! Bien que Uatis soit une société hyper-sexualisée, elle était aussi empreinte de cette hypocrisie qu’on trouvait sur Terre. Les scandales sexuels amusaient énormément la galerie, surtout quand il s’agissait de femmes politiques, ou de policières. Sarah, cependant, était de plus en plus gênée. Elle était à Uatis depuis des années, et personne ne l’avait touché. Était-elle pour autant en manque ? Elle aimait à se dire qu’un être humain n’était pas qu’une bête uniquement dominée par ses pulsions, et, paradoxalement, le fait de voir une telle débauche de sexe l’avait toujours incité à ne pas se laisser aller. Son père l’avait bien indiqué, et elle ne comptait pas deviner une pute en latex qui se ferait sauter par tous ses collègues. De plus, elle s’était toujours considérée comme purement hétérosexuelle... Ou presque. Plus elle se trouvait ici, et plus elle se rappelait le seul baiser lesbien qu’elle eût jamais fait, à l’époque du lycée. Un délicieux et chaste baiser avec une amie, mais qui était restée sans conséquence.

Face à cette femme... Les choses étaient différentes. Sarah avait chaud et froid, elle se sentait nerveuse, et ressentait des envies contradictoires. Elle avait le désagréable sentiment que tout le monde l’observait, et, en même temps, elle voulait que Yulia l’observe. Comment dire ? Elle ressentait une sorte de plaisir coupable et pervers à l’idée de voir Yulia la dévisager, observant ses formes, ses seins, ses hanches... Et puis, elle aussi était belle... Sarah se détachait de ses yeux vairons pour loucher sur ses formes, observant sa belle poitrine, sentant alors des idées étranges la parcourir, inattendues... Comme fourrer sa tête contre ses seins, l’entendre soupirer... Et, alors qu’elle y songeait, dans sa tête, elle revoyait ces indiscernables courbes de son rêve. Les courbes, encore et toujours...

*Il n’y a plus de doute possible, ces yeux... Ce sont ceux de mon rêve !*

Sarah n’était pas encore suffisamment excitée pour ne pas mettre fin à des années d’investigation policière. Elle était maintenant sûre d’avoir rêvé de cette femme ! Était-ce un rêve prémonitoire ? Mais elle ne l’avait jamais vu avant, dans aucun spot publicitaire dont elle ne se rappelle... La jambe de la femme remuait, son pied glissant lentement, tirant sur le tissu de son sous-vêtement, de haut en bas. Preuve que Sarah avait préparé ce moment, sous sa robe en latex, elle portait un élégant shorty noir en dentelle, un sous-vêtement sexy... Le plus sexy qu’elle avait, en fait, un cadeau que plusieurs collègues lui avaient offerte une fois. Elle sentit ce pied intrusif remuer à nouveau, perturbant son calme. Elle repensait à toutes ces femmes, toutes ces Uatéennes qui voulaient coucher avec elle : ses collègues, sa voisine, sa chef... À Uatis, il était très mal vu de se prétendre hétérosexuelle. C’était presque admettre qu’on avait des tendances zoophiles, vu tout le respect que les Uatéennes éprouvaient pour les mâles.

Son trouble s’accrut quand Yulia lui posa une nouvelle question :

« Mais afin que je me fasse une idée dis-moi. Cela fait depuis combien de temps qu'une femme n'a pas touché à ton corps ? »

En d’autres circonstances, Sarah aurait répondu à une telle question par une gifle... Ici, elle se contenta de rougir, se mordillant les lèvres. Elle ne comptait pas lui mentir, et répondit assez rapidement, au bout de quelques secondes :

« Et bien, hum... Laisse-moi réfléchir... Je dirais... »

Elle ménagea une courte pause, et reprit alors, en souriant légèrement :

« Depuis que je suis née ? »

Pour une Uatéenne, que Sarah soit uniquement hétérosexuelle devait être impensable à envisager, mais Sarah voulait entretenir un peu le mystère.

Re: Du rêve à la réalité (Sarah Pezzini)

Posté : 27 août 2025 11:32
par Yulia Vesselovski
ImageDepuis qu'elle est née. Yulia mis un certain temps avant de saisir ce qu'elle entendait par là, tant à Uatis cela semblait impossible, et pourtant quelque chose lui disait que Sarah ne mentait pas à cet instant. Cela la surpris, tellement qu'elle arrêta de remuer son pied, et regarda Sarah profondément, presque d'une façon de signifier "tu te fous de moi ?". Une crainte passa brièvement dans l'esprit de Yulia, celle que cela signifie que Sarah soit hétérosexuelle, mais vite cette idée stupide s'effaça de sa tête, et fort heureusement.
Une hétéro pure n'aurait pas acceptée de se faire toucher ainsi, aussi longtemps, en poussant des petits gémissements de plaisir, et de manière tout à fait volontaire. Sarah n'avait donc juste jamais couchée avec une femme. Jamais.
Jamais.
Quand elle appréhenda pleinement ce fait, que cette magnifique créature n'avait jamais été embrassée, caressée, baisée par une femme, alors un frisson la parcouru tout le long de son corps. Voilà qui, pour Yulia, donnait une toute autre dimension à ce qu'elle s'apprêtait à faire. Certes, Sarah n'était pas vierge car elle avait du certainement avoir quelques hommes dans sa vie, même si c'était rare et mal vu ici cela arrivait. Mais qu'elle n'aie jamais été touchée par une femme...cela en faisait presque une vierge, tant faire l'amour avec une femme était une expérience différente. Cette révélation réveilla un désir profond en elle, stimulé par le Darkness, qui trouvait bel et bien que son amour avait choisie une hôte absolument parfaite. A la fois parfaite physiquement, mais aussi dans son inexpérience, car autant Yulia que l'artefact allaient prendre un plaisir gigantesque à lui faire découvrir tellement de choses. Yulia aimait avoir des partenaires inexpérimentées pour cette raison, et là elle venait de trouver une pépite vraiment rarissime.

ImageYulia hésita sur la marche à suivre. Elle retira ensuite délicatement son pied d'entre les cuisses de Sarah, afin de pouvoir se dresser, se lever de sa chaise, en laissant sur la table sa serviette qu'elle jeta comme quelque chose d'encombrant. Elle fit quelques pas pour faire le tour de la table, se rapprocher de Sarah. Ses yeux semblaient briller d'une lueur prédatrice, et elle ne pouvait se débarrasser de ce léger sourire en coin. Sarah venait de porter un coup de grâce aux chances que Yulia se désintéresse d'elle, car il faudrait maintenant un miracle pour que la richissime femme d'affaire aie autre chose en tête à présent.
Elle tendit sa main, forma un crochet avec son index, dont elle se servit pour attraper l'anneau doré se trouvant à hauteur du décolleté de la robe que portait Sarah, et la fit se relever. Vu la finesse des matériaux utilisés par cette robe, la policière n'avait d'autre choix que de se lever, ou bien de voir l'anneau rester dans les mains de Yulia si elle résistait, mettant ainsi en danger la capacité de cette robe à servir de vêtement. Et c'était déjà à la limite d'exercer ce rôle. Yulia la releva donc, et se colla à elle, son visage était proche du sien, leurs souffles chauds se mélangèrent. Leurs lèvres étaient si proches qu'elles finirent par s'attirer comme des aimants, et Yulia l'embrassa. Il ne s'agissait d'abord que d'un simple baiser, leurs lèvres se touchant encore et encore, mais rapidement la belle rousse alla fourrer sa langue dans la bouche de sa partenaire, tandis que sa main libre se déplaçait pour se glisser dans la nuque de Sarah. A ce moment Yulia ressentit ne explosion en elle, provoquée par le Darkness qui ressentait pleinement les effets de ce baiser. La première fois depuis un millénaire que les hôtes s'embrassaient, et elles allaient s'unir, c'était maintenant inévitable. Rien d'autre ne comptait, pas même les circonstances particulièrement suspectes dans lesquelles les deux hôtes s'étaient rencontrées, qui n'avaient rien de coïncidences.
Mais peu importait tout ça. Yulia était en train de l'embrasser, d'offrir à Sarah son premier baiser venant d'une femme, alors elle s'y donnait pleinement. Embrasser était un art, et l'inexpérience de Sarah allait être contrebalancée par la maîtrise de Yulia, qui elle embrassait comme une déesse, jusqu'à ce qu'elle se retire, pour laisser l'occasion à sa partenaire de reprendre son souffle.

Il n'y a plus d'excuse qui tienne désormais Sarah. Qu'une femme aussi belle que toi aie manqué autant de choses est un crime, qui mériterait des sanctions judiciaires. Plaisanta-t-elle dans un léger sourire, avant de reprendre plus sérieusement.
Tu va me suivre dans ma chambre. Toi et moi, nous allons passer la nuit à faire l'amour, et ce n'est pas négociable.

ImageCes dernières paroles, Yulia venait de les chuchoter à son oreille, avant de la mordre délicatement. Puis selle commença à reculer vers la sortie de leur box dédié, en tirant sur le petit anneau d'or qu'elle n'avait toujours pas lâchée, mais qu'elle lâcha au moment de franchir la porte. Il ne s'agissait pas de trop embarrasser cette délicate petite policière, mais Yulia ne résista pas à l'envie de lui prendre la main, car après tout il fallait bien qu'elle la mène vers sa chambre. Yulia ne lui laissait pas le choix, le ton de ses paroles avait été autant impérieux que séducteur, elle aurait probablement tué quiconque aurait voulu l'empêcher de faire l'amour à cette femme, car ce n'était plus une envie à ce stade, mais un besoin, une nécessité.
Elles traversèrent donc chastement le couloir, gravirent le petit escalier menant à l'étage supérieur, et aux multiples chambres dont celle portant le numéro 3, celle réservée en permanence par Yulia. Elle passa alors son pouce sur un détecteur d'empreintes digitales, qui la reconnu, et ouvrit automatiquement la porte, et Yulia mena Sarah dans son antre. C'était une magnifique chambre, grande, avec un grand lit et une salle de bain.
Une fois que la porte s'était refermée derrière elles, qu'il n'y avait plus aucune chance que quelqu'un les surprenne, qu'elles étaient dans un endroit intime, alors Yulia plaqua Sarah dos contre un mur, et elle retourna l'embrasser. Oh ces lèvres étaient brulantes, délicieusement brulantes, elle voulait les embrasser. Son baiser ce fit cette fois plus passionné, ses mains saisirent les poignets de Sarah pour les remonter au dessus de sa tête, et elle frotta son corps contre le sien, contre sa provocante robe en latex, contre sa poitrine, son ventre, ses jambes.
Ce soir, elle lui appartenait.

Re: Du rêve à la réalité (Sarah Pezzini)

Posté : 27 août 2025 11:32
par Sarah Pezzini
Cette fois, c’est Sarah qui jubilait. Quand Yulia réalisa qu’une femme ne l’avait « jamais » touché, elle perdit de sa superbe, ne pouvant retenir sa surprise. La policière se permit d’en sourire, car elle supposait que cette femme d’affaires, une véritable prédatrice, ne devait pas avoir l’habitude de tomber de si haut, et d’être surprise, stupéfaite au point de ne plus savoir quoi dire. Ses yeux clignotaient lentement, alors que Sarah pouvait presque lire son esprit. Avait-elle bien entendu ? Est-ce que cette femme dans cette insolente tenue lui avait bien dit qu’elle n’avait jamais touché une femme de sa vie ? N’était-ce pas plutôt un fruit de son imagination ? De ses fantasmes lubriques ? Et, si c’était le cas, si cette femme avait vraiment dit ça, comment telle chose était-elle possible ? Sarah était policière depuis suffisamment longtemps pour avoir développé cette espèce de capacité intuitive à pouvoir deviner ce que ses interlocuteurs pouvaient penser. Elle sentait bien que la principale préoccupation de Yulia était de savoir si Sarah était hétérosexuelle ou non. Son raisonnement aurait alors tout d’un raisonnement policier. Un problème, des hésitations... On se rabattait alors sur les preuves, les éléments de faits, les indications objectives pouvant légitimement faire pencher la balance. Sarah était venue carrossée comme une pute de Brooklyn. Elle était dans une société hyper-sexualisée, où l’homosexualité féminine était la norme... Et, surtout, elle n’avait pas bronché à la présence intrusive du pied de Yulia. À partir de tout ce faisceau d’indices, que pouvait-on légitimement en déduire ?

Yulia finit par le comprendre, mettant fin à ce bref moment. Ce serait probablement le seul, de toute cette soirée, où Sarah avait alors eu l’ascendant psychologique, où elle pouvait se dire qu’elle avait déstabilisé cette femme si sûre d’elle. Yulia se releva rapidement, et, en la voyant s’approcher, avec cet air déterminé et serein qu’elle venait de retrouver, la policière se mit à frissonner. Maintenant, elle savait ce qui allait se passer. Elle s’écarta un peu de la table, sentant son cœur ralentir. D’où venait ce sentiment ? Cette palpitation ? Elle se sentait soudain toute chose. Le Witchblade n’avait jamais été aussi tendu, et ces quelques secondes, ces moments pendant lesquels Yulia s’avança vers son hôte, semblèrent durer une éternité. Quand le doigt de Yulia agrippa l’anneau doré entre les seins, Sarah, comme aimantée, ou envoûtée, se releva, et posa ses mains sur ses hanches, et l’embrassa. Elles n’eurent pas besoin de se parler. S’il devait y avoir un moment où le Witchblade avait pris le dessus, au point de se révéler à Sarah, ce fut bien celui-là. Si Sarah avait repoussé cette femme, et avait tenté de partir, le bracelet serait entré dans une rage noire, terrible. Combien de fois avait-il du affronter son bien-aimé au cours de ces derniers millénaires ? Cette fois, il ne pourrait pas le supporter. Cependant, Sarah n’était pas totalement hétérosexuelle, et, à travers ce baiser, elle découvrit, sans aucun doute possible, qu’elle était une bisexuelle.

Imaginez être sur une île déserte, sans avoir rien mangé depuis plusieurs jours. Poursuivez l’image, visualisez les palmiers, visualisez le ciel bleu, exempt du moindre petit nuage, remarquez le soleil chaud qui vous tombe sur la figure, et vous fait fondre vos cheveux... Imaginez cette faim qui vous tiraille le ventre, l’impossibilité de trouver un seul fruit sur votre bout d’îlot... Imaginez alors un navire venir, des individus vous amener en cuisine, devant un immense gâteau au chocolat, venant tout juste de sortir du four, fournie avec une crème anglaise qui fond comme du petit lait... Imaginez la sensation qui traverse vos lèvres lors des premières fournées. Visualisez-là, mémorisez-là, entretenez-là... Et vous pourrez alors avoir une chance de sentir ce que Sarah sentit quand Yulia l’embrassa.

Le Witchblade lui demanda de palper le cul de cette femme. Il tapa aux abonnés absents. Ce fut comme un choc, une sorte de bombe nucléaire qui pulvérisa son cerveau, arrachant digues, fenêtres, toitures, murs, silos, bunkers souterrains, stations spatiales, pulvérisant les planètes, les systèmes solaires, les galaxies, ravageant l’Univers tout entier. Les secondes fondirent comme la neige au soleil, laissant une Pezzini patraque. Des mois et des mois à compenser son absence totale de vie sexuelle en traquant des pervers, en gueulant après des avocates qui prenaient un malin plaisir à inventer des accusations grotesques sur son compte, des mois d’une discipline de fer, une sorte de psychorigidité caractéristique du milieu policier. Tout ça explosait contre les lèvres de Yulia. Sarah ne répondait pas, se laissait faire, en oubliant même de respirer. Ce baiser... Oh, mais ce baiser n’avait pas de mots ! Elle ne voyait rien, aucun mot dans sa tête ne venait. Comme si un choc électrique venait de tout détruire. Esclave des lèvres irrésistibles de cette femme, Yulia aurait pu lui demander de se jeter par la fenêtre que Sarah aurait probablement été jusqu’à le faire.

Quand le baiser se termina, ce délicieux baiser, Sarah observait Yulia avec de grands yeux écarquillés, sans savoir quoi dire, quoi faire, quoi penser. Comme un rêve, elle flottait, revenant peu à peu à la réalité, sentant un frisson sur ses lèvres, et un contact tendre, chaud, et doux entre ses doigts.

*Elle... Elle m’a... Embrassé ?*

Oui... Elle l’avait...Elle l’avait... Embrassé. Embrassé ! Et cet arrière-goût sur les lèvres, cette sensation qui remontait le long de son estomac, gargouillant dans son ventre...

*Em... Bras... Sé…* se répétait-elle, comme le leitmotiv d’un disque rayé.

Yulia se pencha alors vers elle, et murmura des mots doux à son oreille.

« Tu vas me suivre dans ma chambre. Toi et moi, nous allons passer la nuit à faire l'amour, et ce n'est pas négociable » conclut-elle.

Sarah répondit par un léger soupir, et Yulia la tira ensuite. Sans doute aurait-elle pu lui mettre un collier autour du cou que Sarah n’aurait pas réagi pour autant. Elle avait encore ce goût sur les lèvres, ce sentiment d’éclosion. Elle suivit la femme, et c’est quand elles se rapprochèrent de la porte que Sarah commença peu à peu à émerger, que la sensation de béatitude intense du Witchblade s’évanouit. Sarah aurait alors pu partir, et, alors que la porte coulissait, cette perspective la tentait. La poigne de Yulia était ferme, mais Sarah était résistante, musclée. Elle faisait du sport, et Yulia, malgré son allure, n’était qu’une femme d’affaires. Sarah aurait pu la laisser là, la remercier pour le dossier de Wyglott, et décamper à toute allure.

Pourtant, elle se retrouva à l’intérieur, et la porte coulissa derrière elles, se verrouillant. La chambre était grande, chaude, sensuelle, avec une grande baie vitrée donnant sur Uatis... Une brusque vision, et elle s’imagina, nue, en sueur, baisée contre cette vitre, hurlant sa joie à tout Uatis. L’inbaisable Uatéenne qui se faisait défoncer le cul au Palazia Hotel ! Filmez, paparazzis ! Admirez-là, louez son corps, sa beauté ! Sarah était fiévreuse, et se retrouva alors contre le mur.

*Cette femme a une force insoupçonnable...*

Yulia l’embrassa, plus fougueusement, et, cette fois, Sarah y répondit. Elle caressa la hanche de Yulia, et soupira, l’embrassant énergiquement, mordillant ses lèvres, tirant dessus, avançant son autre main pour caresser ses longs cheveux. Elle sentit ensuite Yulia attraper ses poignets, afin de les plaquer contre le mur. Sarah se laissa faire, gémissant de plaisir. Yulia se frotta contre elle, et le latex se mit à crisser, leurs seins remuant les uns contre les autres, glissant entre eux, se caressant, se titillant, se pressant. D’exquises sensations remuaient dans son ventre, et Sarah sentait son bas-ventre se liquéfier sur place.

Le baiser dura un certain temps, Sarah gémissant de plaisir, mordillant ses lèvres, et remua ses bras. Si le Darkness poussait, le Witchblade aussi, et le Darkness était en train de comprendre que ce qu’il avait devant lui n’était pas une soumise voulant se faire latter le cul par sa Maîtresse. C’était un putain de volcan en sommeil qui était en train d’exploser, d’entrer violemment en éruption. Les poignets de Sarah s’écartaient du mur, avant de revenir, tapant contre ce dernier, tandis qu’elle remuait son corps, frottant ses belles bottes contre les jambes de Yulia. Auraient-elles été moins excitées qu’elles auraient pu voir ici le signe avant-coureur de leur future déchéance, mais aucune des deux femmes n’était alors en état de pouvoir le prédire. Tout ça était tout simplement bien trop délicieux, et, avec le recul, quand Sarah repenserait à ça, elle se dirait que, si c’était à refaire...

...Eh bien, elle le referait sans hésiter.

Re: Du rêve à la réalité (Sarah Pezzini)

Posté : 27 août 2025 11:32
par Yulia Vesselovski
ImageLorsque Yulia sentit que cette fois, cette frigide policière répondit à son baiser, elle sût que sa victoire était totale. Le peu de résistance qu'elle avait pu opposer jusque là avait de toutes manières été futile, et elle était maintenant brisée. Sarah était entre ses griffes. Yulia marquait son habitude de dominatrice en l'ayant plaquée contre le mur, en collant son corps contre le sien pour l'empêcher de partir, et en maintenant bien son emprise sur ses poignets, même si la belle flic faisait mine de vouloir s'en libérer pour pouvoir utiliser ses mains. Pour faire quoi ? Caresser ses seins ? Ou peut-être ses fesses ? Défaire sa robe noire et observer son corps nu, le premier corps d'une femme qu'elle verrait ainsi ?
Oh putain...rien que de penser au fait que cette femme n'avait jamais fait l'amour à une autre femme, cela rendait Yulia folle. Elle avait presque l'impression d'offrir sa première fois à une jeune vierge, mais surtout, quelle jeune vierge. Comment elle avait pu rester des années sans se faire prendre par une autre Uatéenne était inexplicable, tout simplement inexplicable car Sarah Pezzini était...au diable les termes romantiques, elle était bonne, tout simplement bonne. Yulia avait tellement d'envies à réaliser sur ce corps qu'elle ne savait pas par où commencer, et cela se traduisait par un renforcement de l'intensité de son baiser. Sa langue dansait avec celle de la policière, ses yeux étaient clos, et surtout elle se frottait contre elle. Le Darkness n'était en plus de ça pas passif, il accentuait, magnifiait le désir que son hôte éprouvait à l'égard de sa partenaire. Il en faisait tellement que Yulia s'en rendait compte, avait l'impression de perdre le contrôle.
Si elle s'écoutait, elle commencerait à être violente, au mépris de toutes les conventions qui pouvaient exister. Et c'est à ce moment qu'elle décida de reprendre le dessus. Elle plaqua fermement les poignets de Sarah contre le mur, dans l'intention claire de poser ses conditions, et s'arrêta de l'embrasser.

Chut...chuuuuuuuuuuuut....calme...

ImageSa voix était d'une douceur à ce moment là. Elle chuchotait, alors cela devait forcément aider, mais elle était presque autant en train de se parler à elle même qu'à Sarah, dont elle allait devoir un peu modérer l'ardeur. Une première fois, cela se fait dans les règles de l'art bon sang !

Calme Sarah...nous avons toute la nuit pour ça. Laisse moi te guider, faire l'amour a une femme est différent, plus subtil qu'avec un homme. Là.

ImageYulia reprenait calmement son souffle, et regardait Sarah dans les yeux. Intérieurement, elle rappelait le Darkness à l'ordre, car ce dernier commençait à prendre bien trop de libertés à son goût. Et Yulia était tout, mais pas une hôte soumise, elle dirigeait le Darkness et lui autorisait de temps en temps de prendre le contrôle. Mais là, cette autorisation n'était pas accordée, elle voulait faire l'amour à cette femme à sa façon. Yulia avait cette réaction car elle avait presque senti le Darkness vouloir prendre directement part à cette union, à invoquer des Darklings dans la pièce qui seraient aller se soulager sur Sarah. Non. Outre le fait que Pezzini était une flic, c'était aussi une flic qui était sur un dossier la concernant elle et sa société écran directement, cela faisait deux bonnes raisons d'ordonner au Darkness de se calmer, et il se calma, car Yulia avait mentalement menacé de mettre un terme à tout ça si il continuait ses conneries.
Elle était plus calme. Le désir était toujours là, toujours aussi intense, mais elle était maintenant capable de se contrôler. Et là, ça allait vraiment devenir intéressant, une initiation plutôt qu'une bête séance de baise que Pezzini pourrait ranger dans un placard aux côtés de ses autres nuits. Non, elle voulait qu'elle s'en souvienne pour le restant de sa vie.
Elle était là, bien collée contre elle, leurs respirations, leurs souffles se mélangeaient, et elle entreprit de nouveau de se frotter contre le corps de Sarah, mais plus délicatement cette fois, de façon plus...travaillée, sensuelle.

Alors dis moi, que voulais-tu faire de ces mains pour que tu aie tant envie de t'en servir ? Hum...ne dis rien, je crois savoir.

ImageYulia, sans se défaire de son emprise sur les poignets couverts de latex de Sarah, les fit en réalité bouger plutôt que de continuer à les plaquer contre le mur. Et délicatement, elle guida les mains de la policière vers son dos, puis peu à peu, vers son fessier rebondi.

Là...c'était ça hum ? Dis moi tout, comment tu le trouve au toucher ? C'est plus attirant que celui d'un homme ? Moins attirant ? Dis moi tout ma belle.

ImageLa belle femme d'affaire ponctuait ses phrases de baisers dans le cou de sa partenaire, et lui mordillait même parfois la peau, ou encore remontait jusqu'au lobe de son oreille. Ses mains elles laissèrent celles de Sarah à leur liberté retrouvée, ce qui lui permit de les utiliser pour d'autres choses, comme explorer le délicieux corps de la policière. Ses hanches délicieuses sur lesquelles elle les posa. Ses mains ne portant pas de gants, elle pouvait directement sentir le latex moulant, tellement moulant qu'on pouvait presque sentir la peau en dessous de cette matière. Les mains de Yulia partirent ensuite dans directions opposées. Elle envoya sa main droite plus vers le bas, et elle n'eut pas une grande distance à parcourir avant d'arriver sur la cuisse, sa partie non couverte par le latex de ses bottes plus spécifiquement. Quand à l'autre, elle suivit le chemin inverse, remonta, se glissa entre leurs deux corps pour arriver à mouler l'un des seins de Sarah.

Re: Du rêve à la réalité (Sarah Pezzini)

Posté : 27 août 2025 11:33
par Sarah Pezzini
Sarah ressentait un désir remonter du fin fond de ses entrailles : une soif de sexe phénoménale, comme elle ne l’avait jamais ressenti auparavant. Tout ça était en train de remonter, comme un frisson irrépressible, une soif terrifiante. C’est à cet instant que Yulia lui imposa de se calmer, et Sarah se mit à soupirer, se débattant pendant quelques secondes, avant de sortir de sa transe. Son contrôle sur le Witchblade était beaucoup moins affirmé que Yulia, et les deux artefacts étaient comme fous l’un de l’autre : un appel inconscient, silencieux, muet, mais non moins réel. Ils s’attiraient entre eux, s’appelant silencieusement, ce qui se ressentait sur la libido de Pez’... Cependant, si Pezzini avait réussi à surmonter ses rares soifs de sexe, à ne jamais être réellement être en manque, et à compenser ça par un véritable acharnement au travail, c’était parce qu’elle avait une mentalité de fer. On aurait presque pu croire qu’elle venait d’Irlande, et non pas d’Italie, pour son entêtement. Une véritable hyène, qui ne lâchait rien, et qui parvint donc, au prix d’un immense contrôle sur soi-même, à repousser le Witchblade. Dans sa tête, elle se voyait transformée, elle voyait le Witchblade la recouvrir, saisir Yulia, et lui faire sauvagement l’amour. Mais non... Elle ignorait que Yulia était la porteuse d’un autre artefact, et elle n’avait surtout pas envie que cette dernière le sache. On la prendrait pour un monstre, ou un ESPer... Bref, elle ne pouvait pas envisager cette hypothèse !

Aussi essoufflée que si elle venait d’exécuter un marathon, Sarah respira lentement, reprenant son souffle, se calmant peu à peu, le corps de Yulia contre le sien, frottant sa peau, glissant sur son latex. Sarah en gémissait, lentement. Ce frottement sur le latex, ce frottement... Oh, cette sensation était indescriptible ! Elle adorait ça : sentir le latex contre elle... D’un seul coup, cette texture, qui ne l’avait jamais vraiment attiré, lui semblait être tout simplement indispensable.

« Calme Sarah...nous avons toute la nuit pour ça. Laisse moi te guider, faire l'amour a une femme est différent, plus subtil qu'avec un homme. Là.
- Calme, calme... Putain, tu en as de bonnes, hummm... Je... Haaa... Je... Je ne comprends pas... »

Elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait, elle ne comprenait pas ce qu’elle ressentait. Dans sa tête, tout s’embrumait, tout tournait et se mélangeait. Comme une âme à la dérive, face à un volcan qui rugissait, elle se calma en écoutant les mots de Yulia, et en la suivant. Encore une fois, le Witchblade se révélait plus rusé que le Darkness. Le Darkness avait choisi l’opposition, et s’était heurtée au refus de Yulia. Le Witchblade avait également constaté qu’il n’arriverait pas à la dominer ainsi, et opta pour une autre approche : se fier à cette femme, à cette expérience, à sa maîtrise, ainsi qu’à son assurance, sa richesse, et sa puissance... Yulia était la dirigeante d’une puissante firme, et était d’une terrible beauté. Il était plus que certain qu’elle devait avoir une vie sexuelle particulièrement riche, et le Witchblade, inconsciemment, joua dessus, en développant la jalousie de Sarah... Sa jalousie à l’égard d’une femme qui avait une vie sexuelle bien plus développée qu’elle, et, ce faisant, une sorte d’intuitive soumission, afin qu’elle voit Yulia comme son mentor. Or, pour voir en quelqu’un d’autre un mentor, il fallait bien jalouser son expertise.

Elle sentit lentement le corps de Yulia se frotter contre le sien, la faisant soupirer. Elle se mordilla les lèvres, sentant une chaleur terrible pointer entre ses cuisses, tandis que Yulia recommençait à parler, à la tenter, à la guider. Mais ce frottement... Haaan, ces seins qui se frottaient entre eux ! Haaan, ce souffle sur ses lèvres ! Haaan, ses yeux vairons qui la tentaient ! Haaaan ! Haaaan !! Sarah soupirait en sentant une boule se diluer dans sa gorge, filant dans son estomac. Sarah sentit également le bassin de Yulia heurter le sien, tirant sur sa robe noire, et elle bascula lentement sa tête en arrière, expirant longuement.

Yulia agrippa ses mains, et les abaissa lentement. Elle glissa le long de son tissu. Ce n’était pas du latex, mais le contact était agréable... Et, s’il l’était, c’est parce que le Witchblade savait que cette texture était celle du Darkness. Y toucher était donc particulièrement délicieux, et c’est ainsi que Yulia conduisit, peu à peu, Sarah vers ses fesses. Cette dernière soupira lentement, son nez jouant avec celui de Yulia, le caressant, glissant dessus.

« Là...c'était ça hum ? Dis-moi tout, comment tu le trouves au toucher ? C'est plus attirant que celui d'un homme ? Moins attirant ? Dis-moi tout ma belle. »

Sarah avait la gorge sèche, une boule dans cette dernière, sa langue en miettes. Elle glissa ses doigts sur les fesses, tirant un peu sur les pans de la robe de Yulia, afin de les atteindre, et agrippa chacune de ses fesses, les pressant, le bout de ses doigts se rapprochant de sa croupe. Pez’ relâcha alors la pression, puis pressa à nouveau, soupirant, tout en sentant les propres mains de Yulia remonter lentement, caressant ses cuisses, ainsi que l’un de ses seins, provoquant des sensations de chaleur et de douleur dans son corps.

« Aaaah... Hummm... C’est... Hooo, c’est… C’est… »

Elle peinait à trouver ses mots, en perdant son latin, et écartait chacune des fesses l’une de l’autre, tout en remuant un peu, se frottant contre elle, remuant lentement son bassin, de gauche à droite. Elle continuait à presser ce joli petit cul, tendrement, lentement, le malaxant, remuant ses doigts dessus.

« Hum, bordel... C’est... C’est doux, Yulia… Doux, et… Et chaud, putain… Je l’aime, ton putain de cul ! » finit-elle par avouer.

Re: Du rêve à la réalité (Sarah Pezzini)

Posté : 27 août 2025 11:34
par Yulia Vesselovski
*Depuis combien de temps tu n'a pas fait l'amour tout court ma belle ?*

ImageVoilà probablement la question que Yulia aurait du lui poser, car elle était maintenant certaine que Sarah était une frustrée, qui n'a pas eu de rapports sexuels depuis, au bas mot, des mois...voire peut-être même des années. Dans la tête de Yulia, il n'y avait que ça pour expliquer ce curieux mélange de réaction, provenant d'une personne n'ayant pas ressenti de désir sexuel depuis si longtemps qu'elle en aurait oublié à quoi cela pouvait ressembler, mais qui n'est dans le même temps pas vierge et donc exempte de cette peur de la première fois.
Pez' était presque en train de trembler sous sa poigne ferme avec laquelle elle la maintenait. A l'inexpérience de cette délicieuse flic, était en train de s'opposer la grande expérience de la jolie russe. Avant d'être dirigeante de Blackwater Security, elle avait fait ses premières armes en tant que mercenaire réputée, mais bien avant ça encore, elle avait été une pute sous les ordres de la mafia russe. Ses yeux vairons, d'une couleur rare voire unique sur Terre, lui avait valu son long séjour dans l'enfer de la prostitution, mais elle en tirait toutefois un avantage à présent qu'elle en était sortie: le corps humain n'avait plus de secrets pour elle. Les points sensibles, la juste pression à appliquer à une caresse pour obtenir un effet ou un autre, ainsi que tout un tas d'autres petits trucs qui pouvaient faire toute la différence entre elle et une novice dans l'art de l'amour. Mais malgré son apparente maîtrise d'elle même, Yulia était également troublée, au moins autant que Sarah l'était. Que le Darkness se mette dans de tels états au point de tenter de briser leur contrat tacite l'intriguait, l'artefact poussait de toute sa puissance pour que Yulia aie envie de faire l'amour à cette flic, voire même à essayer de créer un lien sentimental avec elle. Il n'avait jamais fait ça auparavant, alors naturellement la jeune femme se posait des questions, mais rapidement ces dernières étaient balayées à la fois par la volonté du Darkness, mais aussi par la situation dans laquelle elle se trouvait. Elle était en pleine phase de préliminaires, ce n'était pas le bon moment pour se poser d'importantes questions...elle y réfléchirait plus tard, et cette remise à plus tard avantageait le Darkness.

ImageYulia poussa un soupir contre la peau de Sarah, qu'elle était en train de mordiller délicatement, quand elle prit son beau fessier entre ses mains, et le pétrit à l'aide de ses doigts dont le contact sur sa peau était...hum...elle du se mordre la lèvre inférieure pour essayer de conserver sa maîtrise d'elle même. Mais loin de rester passive, Yulia au contraire s'activait. Sa main sur la cuisse de Sarah caressait sensuellement le peu de peau mise à nue qu'il y avait dans cette zone de son anatomie, entre le bas de sa robe et le haut de ses très longues bottes, toutes deux en latex. Puis elle glissa cette même main un peu plus bas, elle se contortionna légèrement pour pouvoir la glisser jusque derrière son genou, et agrippa alors sa jambe à cet endroit pour la faire remonter tandis qu'elle pu se redresser. Elle cala alors la cuisse relevée de Sarah, qu'elle maintenait à l'aide de sa main, contre sa hanches. Ainsi avec cette prise, Yulia pouvait faire s'abaisser et se relever la jambe de Sarah contre sa hanche et sa propre jambe, et ainsi sentir d'avantage de frottement de latex contre sa propre peau nue, car elle était finalement bien moins vêtue pour le moment que Sarah.
Et lorsque Sarah lui avoua, au bout de plusieurs bégayements qu'elle trouvait adorables, que son cul était bon au toucher, alors Yulia retourna l'embrasser une nouvelle fois. sa langue n'eut aucun mal à se faufiller dans la bouche de la policière, qui de toutes manières était déjà ouverte pour lui permettre de soupirer. La les soupirs des deux femmes étaient étouffés, et se mélangeaient aux bruits des lèvres se scellant l'une contre l'autre, et de leurs langues tournoyant de concert en se caressant. Yulia avait ressenti le besoin physique et urgent de retourner l'embrasser. Heureusement que Sarah était plaquée contre ce mur, car la jolie russe s'appuyait de tout son poids contre elle, le crissement du latex contre la peau et le tissu de robe s'ajoutaient aux autres bruits qu'elles faisaient. le désir la brûlait de l'intérieur. Mille et une idées lui traversaient l'esprit sur ce qu'il convenait de faire au cours de cette soirée, trop d'idées même car il serait impossible de toutes les réaliser en un temps aussi court.
Yulia brisa le baiser au bout de plusieurs minutes de nouveau. Elle ne voyait pas le temps passer à dire vrai. Quand elle avait les yeux fermés en train de l'embrasser, de ne faire qu'un avec elle, cela n'avait qu'une importance relative dans son esprit. Elle laissa la jambe de Sarah redescendre, de même qu'elle ôta son autre main de ce sein qu'elle n'avait pas lâché depuis tout ce temps, et qu'elle avait senti se durcir.
Ses deux mains, Yulia s'en servit pour attraper de nouveau les poignets de Sarah, qui en était toujours à pétrir ses fesses.

Maintenant que j'ai eu ton avis sur mon fessier très chère, il y a une autre partie très importante de mon anatomie qu'il faut que tu vienne explorer.

ImageSarah se laissait faire, même si Yulia sentit comme une déception chez elle à devoir arrêter de lui caresser les fesses, mais il y avait tout aussi délicieux à venir, tandis que Yulia se débarassait de ses chaussures à talons pour se retrouver pieds nus. La jeune femme se décola lors légèrement de sa partenaire, afin qu'elle puisse guider ses mains jusqu'à sa poitrine. Yulia posa alors les mains de Sarah sur sa propre poitrine, et elle poussa un soupir, sentant ses seins réagir à cette délicieuse présence sur eux, ces doigts et des deux paumes qui les moulaient encore timidement.

Là...caresse les ma belle...glisse toi sous ma robe, ils n'attendent que toi...

ImageLe but était aussi de sortit Sarah de la relative passivité dans laquelle elle avait pu se trouver jusqu'à présent, mais qui avait été en grande partie du fait de Yulia et de sa propension à prendre les commandes. Mais Sarah n'était pas une vierge, et même si c'était sa première fois avec une femme, Sarah était elle même une femme, et devait donc avoir une meilleure idée qu'un homme de ce qui pouvait lui faire plaisir.
Yulia était curieuse de voir si son intuition allait se confirmer.

Re: Du rêve à la réalité (Sarah Pezzini)

Posté : 27 août 2025 11:35
par Sarah Pezzini
Face à une autre femme, Sarah n’aurait pas été ainsi. Elle n’aurait pas dans un tel état de nervosité et d’impatience, un sentiment qui lui rappelait la manière dont elle avait été le jour où elle avait perdu sa virginité... Une bêtise, comme toutes les premières fois avec les ex’... En l’état actuel des choses, Pez’ était inconsciemment manipulée par le Witchblade, une manipulation que le bracelet effectuait depuis des années... Depuis que Sarah était à Uatis. Sarah Pezzini n’était sûrement pas un pantin entre les mains de l’artefact, mais, contrairement au Darkness, qui avait plus tendance à être dans l’affrontement de force, le Witchblade était bien plus subtil, bien plus efficace. Sa stratégie avait été de convaincre Sarah de se renseigner sur lui, et de ne pas se tourner vers les autres femmes, en lui rappelant ses références terriennes, et en voyant en Uatis un simple assemblage de sexe et de débauche. Le Witchblade ne niait pas que Sarah avait parfois hésité, mais elle n’avait jamais été se perdre avec une autre femme. Pourquoi ? Non seulement à cause d’elle, mais aussi à cause de l’influence silencieuse du Witchblade, qui avait entendu se conserver jusqu’à retrouver sa moitié. La dernière fois que le Witchblade et le Darkness s’étaient revus, leurs porteuses s’étaient entretuées. Et, si le Witchblade pouvait ressentir des sentiments, alors il était effondré à chaque fois qu’il devait se battre contre sa moitié. Quoi qu’il en soit, c’était un élément qu’il fallait conserver à l’esprit, si on voulait expliquer la manière assez gauchère dont Sarah se comportait.

Le contraste entre les deux femmes était d’autant plus saisissant que Sarah était un peu plus grande que Yulia, et mieux bâtie qu’elle. C’était une policière, qui faisait régulièrement des activités sportives, qui entretenait son corps. Elle l’ignorait, mais elle avait, en réalité, tout du top-model uatéen, tout des canons de beauté en vigueur à Uatis. Ses entraînements physiques ne faisaient qu’entretenir aussi son corps, une beauté terrifiante. Aurait-elle été moins à cheval sur la morale, moins prude, qu’elle aurait sans problème pu devenir milliardaire en posant pour des images de lingerie fine, ou pour des godes futuristes. Le Witchblade avait sciemment manœuvré. Il avait retenu la frustration de Sarah en la concentrant dans son travail, en la laissant parfois filtrer à travers des caresses intimes et nocturnes... Il avait discrètement agi, et était maintenant en train d’ouvrir toutes les vannes... Comme un barrage sur le point de céder face à un vaste trop-plein d’eau.

Les fesses de Yulia étaient délicieuses, deux bosses douces que la policière pétrissait, tout en roulant une magnifique pelle à la femme. Yeux clos, Sarah goûtait à son corps, savourant leurs frottements, savourant sa bouche, savourant sa salive, savourant sa langue, savourant l’intégralité de cette bouche, le plus infime des millimètres. Elle sentit Yulia attraper l’une de ses mains, pour amener sa jambe de latex à frotter la cuisse nue de la femme, produisant de curieux crissements. Comme pour Yulia, ses crissements l’excitaient, et on pouvait l’entendre gémir, un son faible, étouffé par la bouche de sa partenaire, mais non moins présent. Elle la mordillait, et continuait voracement à l’embrasser. Sa langue allait ensuite jouer avec celle de Yulia, la caressant, la touchant, l’effleurant tendrement. Ce n’était pas, à ses yeux, un baiser entre deux femmes qui se livraient à des jeux sexuels, mais bien un baiser entre amants, ces longs baisers qui pouvaient durer toute la durée d’une pause durant la cour de récréation, un baiser où on oubliait tout, où on se perdait dans le corps de l’autre, où l’union devenait fusion, où 1 et 1 faisaient 1. Elle en oubliait ainsi presque la sensation délectable du latex se collant à son corps, la sensation magnifique du petit cul de Yulia, le corps tendre et chaud de cette dernière se pressant contre elle... Elle n’avait plus en tête que ce baiser, long, délicieusement interminable, les cheveux de Sarah tombant près de la tête de Yulia.

Quand il se rompit, ce fut comme si elle sortait d’un curieux rêve, et ce baiser eut pour effet de la calmer... Oh, elle était toujours excitée, et elle avait toujours en elle cette surréaliste envie de baiser, une phénoménale envie de se faire défoncer par elle, mais elle l’abordait maintenant avec un certain calme. Le Witchblade reperdait de son influence, une lutte éternelle, dont Sarah n’avait alors nullement confiance. Yulia l’électrisait doucement, et, lentement, elle reposa la jambe de la policière, qui frotta encore un peu les jambes de sa partenaire, et lui attrapa ensuite les mains. Brièvement, Sarah résista, se crispant sur le cul de Yulia, mais toute forme de résistance s’évanouit. Elle était plus forte qu’elle (du moins, si on faisait abstraction de leurs artefacts)

« Maintenant que j'ai eu ton avis sur mon fessier très chère, il y a une autre partie très importante de mon anatomie qu'il faut que tu viennes explorer. »

Ses mots étaient comme du velours, guidant Sarah, qui hocha lentement la tête, les lèvres entrouvertes. Ce latex... Elle n’avait jamais réalisé à quel point le latex était un élément confortable, si pratique pour baiser. Tendre, moulant, il était à la fois collant, et étonnamment libre. Rien à voir avec le coton ou des tissus différents, qui, sous l’effet de la sueur, devenaient extrêmement collants et dérangeants. La sueur de son corps, loin de rendre le contact du latex inconfortable, avait même tendance à rendre ce tissu plus... Plus agréable. Sarah n’aurait su comment l’expliquer... Et il y avait, de fait, le simple toucher, le simple fait de le porter. C’était... Elle ne savait vraiment pas comment l’expliquer, mais c’était bon.

Yulia se décolla du corps de Sarah, qui soupira lentement. Il y eut une rupture physique assez forte, que le Witchblade ressentit. Les mains de Sarah tremblèrent légèrement, avant que Yulia ne les pose contre son ventre, près de ses seins, afin de lui transmettre la suite du plan :

« Là... Caresse-les ma belle... Glisse-toi sous ma robe, ils n'attendent que toi... »

Sarah sourit lentement, et remonta lentement ses mains, faisant comme Yulia le demandait. Son décolleté provoquant formait comme un losange à hauteur de son torse, découvrant le bas de ses seins, et elle n’eut aucune difficulté à passer chacune de ses mains dessous, pour presser ses seins. Elle n’avait pas peur. Le Witchblade, inconsciemment, la guidait, car le Witchblade avait en mémoire bon nombre de poitrines pressées. Furtivement, pendant de brèves millisecondes, Sarah revoyait des flashs... Des souvenirs de son rêve, un rêve qui était lui-même, à sa manière, un souvenir d’autres souvenirs encore plus profonds, que l’artefact véhiculait avec lui.

Son pouce vint frotter les tétons, glissant dessus, tandis que ses doigts se crispaient autour des deux seins, les remuant. Ils durcirent légèrement, rendant la prise plus facile, et la ligne de la robe de Yulia se releva un peu sous les mouvements des mains de Sarah. Cette dernière prit peu à peu comme une certaine forme d’assurance en les pétrissant, remuant ses doigts gantés dessus, et se décolla du mur, poussant alors un peu Yulia, simplement de quelques centimètres.

Sarah lui pelotait les seins, les pressant, et se mit à sourire.

« Hum... Je sens qu’ils avaient besoin d’être flattés, oui... »

Elles continuaient à les caresser, à les frotter, pinçant parfois les tétons, et entreprit de pencher son visage, pour lécher l’un des seins de la femme, tout en mordillant tendrement son téton entre ses dents, continuant ainsi à écarter la robe de la femme, tout en faisant, par la même occasion, comprendre à Yulia que Sarah ne serait pas opposée contre un peu de brutalité et de fermeté dans leurs ébats. Encore une fois, la métaphore avec le barrage pouvait être filée. Plutôt que de libérer continuellement les vannes en permettant à l’eau de s’évacuer, le barrage venait ici d’éclater d’un seul coup, se déversant par torrents entiers.

Un véritable feu ardent qui se mettait à gronder, et qui ne se refuserait à rien dans cette chambre.

Re: Du rêve à la réalité (Sarah Pezzini)

Posté : 27 août 2025 11:35
par Yulia Vesselovski
Image Bien qu'initialement craintive vis à vis de l'idée de faire sauvagement l'amour à une femme, Sarah semblait revoir son jugement au fur et à mesure que le temps s'écoulait, et qu'elle caressait le beau corps que Yulia lui offrait. Cette dernière était satisfaite de l'évolution de la situation, satisfaite de l'envie avec laquelle sa partenaire avait pétri son petit cul rebondi, tout comme elle allait l'être de la façon dont elle allait s'occuper de sa poitrine. Si elle ne perdait pas de vue son objectif, à savoir gagner se rapprocher de cette flic dans l'optique d'en savoir plus sur l'enquête, le Darkness en revanche lui faisait majoritairement oublier ce petit détail pragmatique, et influait sur sa libido.
Yulia avait rarement eu autant envie de baiser, autant envie de quelqu'un, Pezzini était certes une femme absolument sublime, mais la porteuse du Darkness se sentait presque sur le point de perdre les pédales. Elle qui était du genre à prendre son temps, et à frustrer ses partenaire, avait du mal à conserver son calme habituel. Difficile de rester calme, alors que le désir brûlait si fort en elle que son ventre se serrait douloureusement. Elle qui était du genre à faire durer les préliminaires, se sentait l'envie de les sauter pour passer au vrai show, et qu'il dure, sauvagement. Yulia voulait lui tirer les cheveux, la mordre, en faire son esclave et sa pute pour ce soir, elle sentait en elle des envies de domination sadique plus fortes qu'à l'accoutumée. Mais contrairement à Pezzini, Yulia se doutait...non savait, que son artefact en était la cause. C'était la seule raison logique à cette attraction subite, violente, et même impérieuse. Aurait-elle été à l'encontre des envies du Darkness cette fois, Yulia était presque certaine que l'artefact aurait cherché à la forcer, par tous les moyens. Ce n'était pas tant ses envies que celles du Darkness qui parcouraient son corps, mais à son excitation de base, se mélangeait celle absolument désespérée de son artefact, qui voulait cette femme, et c'était une envie qu'il était prêt à tout pour la satisfaire.
Elle se questionnait, presque en tâche annexe, sur la raison. Mais c'était difficile, difficile alors qu'une femme pour qui elle éprouvait une attraction sans précédent caressait ses seins, frottait sa combinaison moulante en latex contre elle, et enfin allait lécher l'un de ses têtons. Yulia se cambra à ce moment, un réflèxe musculaire, tandis que d'une main elle plaquait fermement la tête de Sarah contre sa poitrine, car il était hors de question qu'elle parte. La jeune femme avait beaucoup d'envies, de plans élaborés, car pour elle faire l'amour était un art, mais ces derniers s'évaporaient peu à peu face à l'envie irépréssible de laisser tomber la délicatesse, et de juste baiser comme des bêtes.

*C'est tout le Darkness ça...mais ne pas me laisser le choix, voilà qui est nouveau...*

Image Yulia sentit une dernière vague la submerger, qui vint juste au moment où Sarah suça encore un peu son têton, ce fut tout simplement la goûte d'eau qui fit déborder un vase bien rempli. Le Darkness n'avait pas revu sa tendre et belle depuis si longtemps, qu'il ne pouvait pas attendre, aussi pressait-il de toutes ses forces pour faire sortir Yulia de ses gonds, et elle céda. La main que Yulia avait posé à l'arrière du crâne de Sarah se serra alors contre ses cheveux, et elle la tira puis la plaqua à nouveau contre le mur. Son visage, ses lèvres, se collèrent à nouveau aux siennes, dans un baiser langoureux...puis violent, ses mains carressaient son corps d'une façon non plus sensuelle, mais désespérée. Et ce n'est qu'après avoir mordu sa lèvre inférieure, et une bonne minute d'un french kiss ininterrompu, qu'elle se retira.
La respiration de Yulia était haletante, la chaleur du corps de Sarah semblait gonfler la sienne, elle avait chaud, et elle avait envie de baiser.

Je voulais faire ça à ma manière habituelle...plus douce...mais tu me rends folle Pez'...

Image Elle raffermit alors la prise de ses mains, juste au moment où ces derniers s'étaient posés sur les seins de sa partenaire.

Je sais pas si c'est le latex...le fait que tu sois flic...celui que tu sois une pure bonnasse...ou les trois en même temps, mais j'ai jamais ressenti une telle envie de baiser quelqu'un...

Image Alors qu'elle prononçait ces mots, elle avait progressivement rapproché ses lèvres du cou de Pezzini, puis entreprit de lécher, mais surtout de mordre cette partie de sa peau, lui faisant de belles marques qui allaient rester. Au hasard de leurs carresses, les mains de Yulia trouvèrent la très fine fermeture permettant de défaire la tenue de Sarah. Ce latex était divin, et en d'autres circonstances elle aurait encore attendu avant de la lui ôter, mais le Darkness n'avait pas la patience pour les jeux de Yulia. Cette fois, il pressait de toutes ses forces sur l'esprit de son hôte, et cette dernière ne pouvait qu'obéir aux impulsions qu'il lui envoyait. Les doigts tremblants, elle défit alors la fermeture maintenant sa belle robe en latex, et la laissa tomber au sol. Sarah Pezzini ne portait alors plus que ses longs gants et bottes, ainsi que son boxer en dentelle. Les lourds seins de la policière eux étaient enfin nus, tendus qu'ils étaient il se révélèrent dans leur plus belle majesté.

*Elle a un corps qui me ferait presque crever de jalousie.*

Image Mais bien entendu elle garda cette observation pour elle, et se contenta de loucher allègrement sur ces deux masses de chair qui lui étaient offertes...puis elle fût prise d'une idée. Yulia se recula de quelques pas, puis prit sa partenaire par les mains, la conduisant rapidement en direction de la grande baie vitrée pour la plaquer face contre le verre blindé, tout en allant se plaquer dans son dos. Les seins de Sarah particulièrement étaient pressés contre la baie vitrée.

Regarde ça...la ville est magnifique illuminée, et vue d'aussi haut. Le must, c'est que je sais de sources sûres que beaucoup dans les immeubles alentours espionnent les vitres de ce bâtiment, pour satisfaire leurs fantasmes voyeuristes. Prête à faire le show ma belle ?

Image C'était une question tout ce qu'il y avait de plus réthorique, elle ne laissait pas le choix à sa partenaire, et l'une de ses mains se glissa alors entre ses cuisses encore fermées, et alla explorer la texture de sa petite culotte, tandis qu'elle lui mordait à intervalles réguliers les oreilles, la nuque et ses épaules.

Écarte tes cuisses Sarah...laisse moi accéder à ton fruit défendu, que j'y glisse mes doigts...tu les veux je le sais...mon amour...

Image Ces deux derniers mots n'étaient pas sortis du fait de Yulia, mais du Darkness lui même, qui s'adressait à son éternel amour.

Re: Du rêve à la réalité (Sarah Pezzini)

Posté : 27 août 2025 11:36
par Sarah Pezzini
Contre une telle vague, il n’y avait rien à faire. C’est comme si Sarah était sur un radeau, et devait tenir le cap face à un cyclone, et face à des vagues qui feraient plus de dix mètres de haut. Elle approchait de l’œil du cyclone, le cœur de la tornade, et il n’y avait rien à faire... Rien d’autre à faire que d’accepter ce moment. Aurait-elle davantage fusionné avec le Witchblade qu’elle aurait pu contrôler davantage ce que l’artefact lui ordonnait de faire, mais, en ce moment, elle était comme une marionnette, dont les fils étaient tirés dans tous les sens. Le Witchblade et le Darkness étaient des fragments d’une même pièce, et voilà qu’ils avaient enfin l’occasion de se revoir. Peut-être même que cette rencontre était la véritable raison de la présence de Sarah ici... Elle s’était rendue à Uatis pour trouver un moyen de contrôler le Witchblade, car son enquête l’avait envoyé au Japon, puis à Yoake, et ici... Mais, inconsciemment, elle en venait à se demander si ce n’était pas le Witchblade qui, depuis le début, tirait les ficelles, dans le seul but d’être ici. Sarah ne comprenait toujours pas totalement ce qui lui arrivait, mais elle était suffisamment intelligente pour savoir que ce désir féroce qu’elle ressentait n’était pas totalement le sien. C’était le même désir qu’un homme amoureux d’une femme, profondément amoureux, ressentirait, après avoir passé plus de vingt ans à la chercher désespérément. Comme une sorte de vague profonde qui remontait des tréfonds de ses entrailles pour la submerger totalement. Et ça, Sarah le sentait... Et ça ne pouvait pas venir d’elle, car, jusqu’à maintenant, elle n’avait jamais entendu parler de cette Yulia.

*Je n’y comprends rien, mais c’est bon, si bon...*

Pour en rien arranger, le plaisir était encore accru par cette frustration sexuelle inconsciente qui enveloppait Sarah, et qui ne la réveillait que rarement. Parfois, elle se réveillait en sursaut en pleine nuit, avec des envies de sexe, mais, généralement, elle était aussi froide qu’un iceberg, amenant dans son dos certains de ses collègues à la surnommer « Sarah-La-Frigide ». Et, à Uatis bien plus qu’ailleurs, se faire qualifier de « frigide » était une profonde insulte. Mais Sarah était ainsi, absorbée par son boulot, absorbée par le Witchblade. Elle était comme une cocotte-minute qui menaçait d’exploser, et la petite secousse était arrivée. Yulia avait réveillé un volcan, et ce volcan était en train d’imploser.

Alors qu’elle embrassait les seins de Yulia, elle mouillait sur place, salissant sa culotte, mais incapable de se retenir. Elle en aurait presque pleuré tant c’était bon. Le Witchblade avait toujours été très proche du Darkness, ce qui, pour les deux artefacts, s’expliquait par le fait que, si le Witchblade pouvait modifier la structure de n’importe quel objet, c’était le Darkness qui invoquait des Darklings, et se chargeait donc de protéger le Witchblade. En cette chose comme en tout, il y avait dans les deux artefacts une polarité masculine et une polarité féminine, et, si les deux choisissaient des hôtes féminins, il n’empêche qu’ils avaient, entre deux, des tâches assez différentes. Sarah, elle, mouillait, et elle embrassait férocement ses seins, en gémissant longuement.

« Mmmmmhmmmmmm... !! »

C’était bon, c’était si bon, sii boon !! Elle goûtait aux tétons de la femme, à travers le tissu de la robe. Elle aurait pu les écarter, mais le Witchblade savait que cette tenue avait été générée par le Darkness, et voulait donc les embrasser, honorant son vieil amour enfin retrouvé... Et la robe moulait à la perfection les seins de Yulia, les tétons ressortant. Yeux clos, Sarah sentit soudain les mains de la femme comprimer sa tête contre sa poitrine, et elle soupira à nouveau, tremblant de tous ses membres, s’attaquant à ses seins. C’était une vague rose qui s’emparait d’elle. Yulia la repoussa ensuite, et lui murmura des mots salaces. Le désir se lisait dans ses prunelles magnifiques, dans son corps merveilleux, et elles s’embrassèrent goulûment. Sarah ferma les yeux, et sa langue joua avec celle de Yulia, optant pour un ballet endiablé. Ses seins étaient en feu, son corps explosait sur place, bouillonnant comme une chaudière en train d’exploser. Sa langue jouait avec la sienne, et elle l’embrassait furieusement, l’embrassait à s’en faire mal aux lèvres, mais seul le plaisir subsistait, un plaisir dominant, écrasant, totalitaire. Le baiser se rompit, mais pas leur passion.

Sarah salivait à chacun des mots de la femme, qui la traita de « pure bonnasse », terme qui la fit mouiller davantage, avant que sa langue ne s’attaque à son cou.

« Haaa... Yu-Yulia... »

En ce moment, tout ce que Pezzini pouvait faire, c’était gémir et soupirer. Yulia voulait la baiser franchement, et Sarah aussi. Elle sentait l’impatience de Yulia dans la manière dont elle se frottait contre elle, dont ses doigts tremblaient... Et tout ça renforçait son plaisir. Elle laissa Yulia retirer sa robe noire, Sarah n’ayant plus que ses gants et ses bottes. Ses deux seins pointaient vers elle, encore tout heureux d’avoir été pressés par les mains de son amante. Sarah lui offrait la vue de son corps, de ses seins, de ses hanches, de son ventre, de cette silhouette affinée par ses muscles et par l’exercice physique, mais pas de sa vulve, de son sexe recouvert par une toison de poils pubiens, et dissimulé par une culotte noire en dentelle.

*Je suis venue ici pour coucher avec elle... Je n’aurais pas mis une telle culotte, sinon...*

Yulia l’observait avec une lueur de pure perversion dans les yeux, une lueur gratifiante. Les joues rouges, Sarah palpait son corps, mais, avant qu’elle ne puisse retirer quoi que ce soit, Yulia la guida contre la grande baie vitrée murale, et elle se retrouva plaquée contre cette dernière, sa sueur tâchant la vitre, donnant sur les gratte-ciel qui entouraient ce restaurant. Elles étaient dans le centre-ville, et, oui, Sarah savait qu’il y avait des voyeuses partout. L’exhibitionnisme était une infraction, mais, généralement, il était très difficile de la constituer, ou de condamner les personnes poursuivies à de grandes peines, car, très souvent, les juges étaient elles aussi de grandes exhibitionnistes.

La maintenant contre la baie, elle invitait Sarah à offrir son corps au reste du monde, et cette dernière soupirait, le contact froid du verre provoquant un choc avec la chaleur de sa peau. Puis Yulia la mordit, et Sarah gémit de plaisir, avant de sentir les doigts de la femme se glisser sous sa culotte. Sa mouille continuait à filer, dessinant des lignes le long de ses jambes, avant de tomber sur le sol, ou de glisser le long de la vitre. Tout, dans le corps de Sarah, témoignait d’une profonde excitation, et, quand Yulia l’appela « mon amour », le Witchblade sut que l’hôte était alors totalement contrôlée par le Darkness... Comme Sarah en ce moment. Ce fut donc le Witchblade qui répondit :

« Baise-moi fort... Baise-moi fort et toute la nuit... J’attends ce moment depuis tellement longtemps, et les tentations sont tellement grandes ici, mon amour... Je n’ai touché personne depuis mon réveil, ma Reine, car je t’attendais... Oh, j’ai tellement envie que tu me baises, que tu me fasses hurler, hurler à m’en casser la voix... BAISE-MOI !! »