The Multiversity

Mona sentit son esprit tourbillonner dans un chaos de sensations contradictoires, son corps suspendu à quelques centimètres du sol, comme une marionnette aux fils pervers de sa propre magie déchaînée. Les tentacules, ces abominations sombres et luisantes qu’elle avait invoquées par erreur, s’insinuaient avec une audace grandissante, leurs surfaces gluantes effleurant sa peau avec une précision qui la faisait frissonner malgré elle. L’un d’eux, plus osé que les autres, glissa sous ses vêtements du bas déchirée, frôlant l’intérieur de sa cuisse avec une lenteur calculée, tandis qu’un autre se lovait contre son nouveau membre masculin, le caressant d’une pression rythmée qui arrachait à ses lèvres des gémissements involontaires, hachés et honteux. « N-Nnnh… s-stop… » balbutia-t-elle, sa voix tremblante se perdant dans l’air saturé de parfum sucré du Lys, mais son corps, traître à sa panique, répondait par une chaleur pulsante qui l’humidifiait entre les jambes, amplifiant son excitation malgré la terreur qui lui nouait la gorge.

Pourtant, au milieu de ce tourbillon de honte et de désir refoulé, une étincelle de concentration perça le voile de son embarras. Ses yeux bleus, embués de larmes, se fermèrent un instant, et elle puisa dans les réserves de sa magie de rang S, murmurant une incantation brisée entre deux souffles saccadés. « L-Libère… e-elle… » souffla-t-elle, canalisant l’énergie bleutée de son bâton abandonné au sol – une connexion ténue, mais suffisante. Une lueur azurée jaillit faiblement, enveloppant Ryanne d’un halo protecteur. Les tentacules qui enserraient la Xéno-faë se crispèrent un instant, comme réticents, avant de se dissoudre autour d’elle dans un craquement humide, la libérant dans un bruit de succion obscène. Ryanne retomba doucement au sol, ses formes nues luisant sous la lumière tamisée, tandis que Mona, toujours captive, sentit une vague de soulagement mêlée d’angoisse l’envahir. « R-Ryanne… tu… tu es libre… m-merci les étoiles… » gémit-elle, mais sa voix se brisa lorsque les tentacules resserrèrent leur emprise sur elle, comme pour la punir de son audace.

Hélas, sa propre libération lui échappait, son esprit trop embrouillé par l’excitation croissante qui la consumait. Les appendices, sentant sa faiblesse, devinrent plus pervers encore, s’adaptant à sa vulnérabilité avec une intelligence magique qu’elle n’avait pas anticipée. Deux d’entre eux, aux embouts en forme de bulbes ventousés, s’enroulèrent autour de ses petits seins, pressant la chair tendre à travers les lambeaux de son bustier violet et bleu, les malaxant avec une fermeté qui la fit cambrer malgré elle. « A-Ahh ! N-Non… pas là… » haleta-t-elle, ses joues virant au cramoisi absolu, tandis que les bulbes se collaient à ses tétons durcis, produisant une aspiration puissante et rythmée, comme une bouche affamée qui tirait et relâchait, envoyant des éclairs de plaisir douloureux droit à son bas-ventre. Chaque succion arrachait un cri étouffé à sa gorge, ses mamelons gonflés et hypersensibles pulsant sous l’assaut, et elle se tortilla futilement, ses bas noirs ornés d’étoiles déchirés jusqu’à mi-cuisse, exposant sa peau pâle rougie par la friction.

Pire encore, d’autres tentacules, des céphalopodes aux ventouses innombrables, solides et préhensiles, surgirent du sol, s’enroulant autour de ses cuisses avec une prise inébranlable. Ils les écartèrent largement, impitoyablement, forçant ses jambes en un grand V obscène qui exposa ses deux sexes à Ryanne, désormais libre et debout devant elle. Le membre masculin, durci par l’excitation malgré sa honte, se dressa fièrement aux côtés de son intimité féminine luisante d’humidité traîtresse, et Mona sentit une vague d’humiliation la submerger, ses yeux larmoyants se voilant de larmes brûlantes. « R-Ryanne… p-pitié… aide-moi… je… je n’y arrive pas… » supplia-t-elle d’une voix brisée, chevrotante, ses doigts crispés dans le vide, son chapeau de sorcière de travers sur sa tête, une mèche noire collée à son front moite. Elle était là, offerte comme une proie, son corps arqué en position de soumission totale, les tentacules la maintenant immobile, ses seins aspirés et pressés, ses cuisses écartées, vulnérable et rougissante sous le regard de la Xéno-faë.

Mais les appendices, comme animés d’une volonté perverse, ne la libérèrent pas ; au contraire, ils semblaient l’offrir en sacrifice sexuel à Ryanne, la présentant comme un présent obscène, un appel muet à la débauche. D’autres tentacules émergèrent alors, se matérialisant autour d’elles comme des outils offerts, leurs formes variées luisant d’une promesse lubrique : l’un, simulant un pénis épais et veiné au bout, pulsait d’une chaleur invitante ; un autre, couvert de petites bosses saillantes conçues pour frotter et stimuler à chaque poussée intérieure et extérieure, ondulait avec une impatience suggestive ; un troisième, spécialisé en traite de pénis, évoquait une vaginette serrée, son petit tentacule annexe prêt à s’enrouler autour des couilles pour empêcher toute fuite avant l’éjaculation forcée ; et enfin, un dernier comme un dragon dildo, sa longueur hérissée de crêtes flexibles en forme d’écailles, chaude au toucher comme une flamme vivante. Ces appendices rampèrent vers Ryanne, se lovant à ses pieds comme des suppliants, s’offrant à elle comme des jouets sexuels destinés à être utilisés sur Mona, la livrant en pâture à un plaisir qu’elle redoutait autant qu’elle le désirait.

« N-Non… Ryanne… ne… ne les touche pas… p-pitié… libère-moi d’abord… je… je suis… trop… » gémit Mona, sa voix un mélange de supplication et de halètement, son corps tremblant sous les aspirations incessantes sur ses tétons et la tension de ses cuisses écartées. La honte la dévorait, ses yeux bleus implorants croisant ceux de Ryanne, mais une excitation lancinante pulsait en elle, trahissant son appel à l’aide par des frissons involontaires, comme si son inconscient, ce même qui avait invoqué ce chaos, aspirait secrètement à ce que la Xéno-faë cède à l’invitation des tentacules. Son bâton gisait toujours au sol, scintillant faiblement, hors de portée, et Mona, suspendue dans cette posture humiliante, ne pouvait qu’attendre, rougissante et pantelante, que Ryanne décide de son sort dans cette toile de désir magique.

Alors qu'elle brûlait d'envie de profiter de cette situation laborieuse pour goûter aux chairs d'une Mona chaudement entravée, Ryanne fut stupéfaite de la découvrir user de ses dernières bribes de magie pour la libérer, elle, la voyeuse ! Les tentacules qui lui collaient au corps se dissipèrent sous l'effet d'un halo de lumière, et la Xéno-faë finit par toucher terre avec ses pieds nus.
C'en est presque dommage !
Reste que le spectacle de la magicienne du Lys continuait de l'exciter. Sous les assauts de tentacules toujours plus entreprenants et originaux les uns que les autres, la Fée de l'Etranger la regarda se tortiller de honte comme de plaisir. La poitrine de Mona, en particulier, était devenue la cible de bulbes montés sur tiges. Des tiges qui s'étaient enroulées autour de ses seins, les compressant avec force, tandis que leurs embouts affamés lui avalaient les mamelons.

- Mazette ! Te voilà dans de beaux draps, consœur...

Comme si cela ne suffisait pas, des tentacules à ventouses jaillirent du sol pour s'ajouter à son supplice. Elles écartèrent d'entrée de jeu les gambettes de Mona, exposant aux yeux de la Xéno-faë l'ensemble de son intimité aussi bien féminine que masculine. Une fente qui gouttait au-dessous d'une rigidité dressée. Le cœur de la fée s'accéléra lorsqu'elle entendit la voix cassée de son amie, épuisée, en détresse, l'implorer de lui venir en aide.
La malheureuse... Je ne peux décemment pas la laisser ainsi !
Toujours en tenue d'Eve, l'Envoûteuse s'avança. Un pas déterminé auquel le sortilège d'invocation complexe de Mona réagit sur-le-champ ! D'autres appendices apparurent autour des protagonistes. Ryanne, interloquée par leur nombre et leur diversité, ne put s'empêcher, au grand désarroi de la prisonnière, d'arrêter son regard sur chacun d'entre eux.
Ils ne s'en prennent pas à moi. J'en déduis que la protection de Mona, en plus de s'étirer dans le temps, affecte tout aussi bien les nouveaux venus.
Cela la fit sérieusement réfléchir alors que Mona, en arrière plan, gémissait comme une pucelle - qu'elle était sûrement ?
Comme soumis à son commandement, les appendices se frottaient contre ses jambes à l'instar d'animaux domestiques réclamant leur pitance.
Ryanne caressait déjà la tête d'un tentacule bosselé quand elle entendit - distraitement - Mona, encore une fois, quémander sa liberté.

- Hmmm... honnêtement, je ne sais pas trop.

Est-ce qu'elle délirait ?
Non ! Avec sa posture réfléchie, la Xéno-faë se tâtait sérieusement au sujet de ses prochaines actions. Alors que plus elle trainait en compagnie des sournoises invocations de Mona, plus son esprit tendait à embrasser leur cause incestueuse.
Ses yeux se baissèrent alors sur le bâton de la magicienne de Lys. Sans prononcer un mot, elle tendit une main vers lui ; l'objet longiforme, soulevé par simple télékinésie, trouva sans détour sa paume.

- Ils ont faim de toi, Mona, lâcha-t-elle d'une voix chaude. A travers ton outil, je perçois leur envie. Tout comme je la devine issue d'une strate de ton esprit partagé, vile petite cachotière~

Un sourire concupiscent étirait la fine ligne de ses lèvres.
Ryanne reprit du mouvement. Avec une lenteur tout à fait délibérée, elle se mit à tourner autour de la magicienne du Lys. Le bâton de cette dernière était prisonnier des doigts de sa main droite, sa tête à l'éclat magique faiblissant tapotant contre la paume de sa comparse.

- Je pense que... tout ceci n'est pas le fruit du hasard, poursuivit-il lors de sa promenade. Je suspecte qu'une partie de ta psyché conflictuelle a voulu cet évènement.

Elle s'arrêta dos à Mona et, haussant les épaules, ajouta tout bonnement :

- T'en priver serait profondément injuste, Mona. Car j'estime que, pour te décoincer, tu en as autant besoin que tes enfants ici présents !~

Elle leva le bâton bien haut. Un geste d'engouement auquel les appendices qui la frôlaient répondirent en se tortillant vigoureusement !
Ryanne, en abaissant l'artefact, les fit s'arrêter net.
Sa voix devint une caresse qui lui était exclusivement destinée :

- C'est pourquoi il m'est impossible de te libérer tout de suite, ma chère et délicieuse amie. (Elle lui décocha un doux petit sourire.) J'espère sincèrement que tu me pardonneras cette décision.

D'un mouvement de bâton, elle désigna le tentacule en forme de plante carnivore. Celui-ci ne se déroba point - bien au contraire ! - et fondit sur l'entrejambe exposé de la magicienne du Lys. Son extrémité ligneuse s'enroula autour de ses gonades après que sa trompe eut capturé son bout raide. Le "Suceur de bite" entama ainsi sa redoutable aspiration à laquelle elle ne pouvait pas s'esquiver.

- Ne t'en fais pas, Mona, voulut la réconforter la fée, non sans écarter solennellement les bras. Je veillerai à ce que tu ne perdes pas la tête ! Ne te gêne donc pas pour savourer pleinement tout ce que nous avons à t'offrir ♥

Tandis que les tentacules collés à elle travaillaient à son (in)confort, la Xéno-faë déploya sa poudre de fée dans la pièce entière. Ses Fée'romones pouvant soigner les chairs aussi sûrement que les rendent plus réceptives à... disons, certaines attentions.
Ryanne redirigea son attention sur une tête de coq. Celui-là, elle n'eut pas besoin du bâton pour l'autoriser à agir car, d'un simple mouvement de tête invitatoire vers Mona, l'appendice rampa sous ses jambes écartées afin de mieux s'y élever.

- Tu m'es venue en aide. Maintenant, il est de mon devoir de te rendre là pareil~

Le tentacule se pressa contre les portes de sa vulve. Il poussa suffisamment fort pour parvenir à s'y faire de la place avant de s'y engouffrer comme un serpent dans sa tanière.

- Là ! s'exclama joyeusement l'Envoûteuse. Sens comme le petit lombric meurt d'envie de se réfugier dans le ventre chaud de sa maman chérie~

Alors qu'elle contemplait la scène avec force émotion, Ryanne caressait de sa main libre le tentacule draconique dont la chaleur lui piquait agréablement les doigts. Ce monceau squameux lui donnait envie de se l'approprier. Une pensée égoïste, qui invita le tentacule bosselé à s'enrouler jalousement autour de sa jambe gauche. Sa tête gondolée se rapprochant dangereusement de ses fesses...
Comme connecté à ses désirs les plus secrets, le coquin appendice avait pris connaissance de son goût pour l'exploration intestinale.
Malgré les apparences, Ryanne n'était définitivement pas ce que l'on pourrait appeler une oie blanche.

Les rideaux de velours pourpre semblaient se refermer autour de Mona comme des bras invisibles, transformant cette alcôve discrète en une arène de sensations dévorantes, où chaque souffle semblait amplifier l’intensité de l’instant. Ses bottes, d’ordinaire si assurées sur le marbre poli du Lys, glissaient légèrement sous la pression de son propre tremblement, le son de ses pas étouffé par l’épaisseur de l’air saturé. La lueur bleutée de son bâton, abandonné à quelques pas dans un éclat mourant, vacillait comme un vestige fragile de sa volonté, désormais érodée par les événements. Ses joues, déjà marquées par la fatigue et une honte tenace, s’embrasaient davantage sous l’effet des Fée’romones de Ryanne – une odeur sucrée et envoûtante qui flottait comme un voile invisible, faisant pulser son sang dans ses veines avec une urgence qu’elle ne pouvait ignorer. Ses deux sexes, exposés sans merci, trahissaient son excitation malgré ses efforts pour la réprimer : l’un, raide et luisant, succombait à la succion insistante d’un tentacule végétal, tandis que l’autre, humide et palpitant, s’ouvrait sous la pression d’un appendice coq reptilien. Chaque frisson qui parcourait ses cuisses fines, chaque gémissement étouffé qui s’échappait de ses lèvres tremblantes, révélait l’étendue de son trouble.

« R-Ryanne… p-please, arrête… » murmura-t-elle, sa voix fragile, presque brisée, tandis qu’elle inclinait la tête pour fuir le regard enjôleur de la fée, ses cheveux noirs tombant en mèches désordonnées sur son visage. Ses yeux bleus, embués de larmes de confusion et de désespoir, lançaient un appel silencieux, mais son corps contredisait chaque mot. Les tentacules, animés d’une volonté propre, resserraient leur emprise avec une précision cruelle : l’un d’eux s’enroulait autour de ses cuisses, les maintenant écartées avec une force élastique, exposant pleinement son intimité à l’assaut incessant, tandis que deux autres s’entortillaient autour de ses poignets délicats, liant ses mains avec une fermeté implacable avant de les hisser au-dessus de sa tête. Suspendue ainsi, vulnérable, sa cape rouge et violette glissait en désordre sur ses épaules, ses bas noirs ornés d’étoiles frottant inutilement contre l’air, accentuant son sentiment d’impuissance.

Pourtant, une chaleur insidieuse montait en elle, traîtresse et irrésistible, ses hanches se cambrant malgré elle contre le tentacule coq qui s’enfonçait plus profondément dans son sexe féminin, son souffle se transformant en hoquets involontaires. Son sexe masculin, capturé par la trompe avide de l’appendice végétal, palpitait sous l’aspiration vorace, des gouttes de pré-sperme perlant à son extrémité comme une preuve tangible de son excitation. Son sexe féminin, quant à lui, se contractait autour de l’intrus reptilien, un plaisir interdit déferlant en vagues qui la submergeaient, la laissant pantelante. « N-non… continue pas… mais… » Sa voix se brisa, un gémissement aigu lui échappant alors que le tentacule végétal intensifiait sa succion, ses griffes invisibles semblant caresser chaque nerf avec une précision diabolique. Elle était déchirée, son esprit hurlant pour qu’on la libère de cet engrenage, tandis que son corps, trahi par des désirs refoulés, réclamait davantage, ses cuisses tremblant sous la contrainte, ses poignets tirant futilement contre les liens qui la maintenaient captive.

« Ryanne… je t’en prie… arrête avant qu’on ne puisse plus revenir en arrière… » supplia-t-elle à nouveau, ses mots entrecoupés de halètements saccadés, ses yeux cherchant ceux de la fée avec une lueur désespérée, comme un phare dans la tempête de ses émotions. Mais son regard, irrésistiblement attiré, glissa vers le tentacule draconique qui s’enroulait autour de la jambe de Ryanne, et une pointe d’envie perverse la traversa, amplifiant son excitation à l’idée de voir sa compagne succomber à la même tentation. « Ou… ou peut-être… continue… juste un peu… » admit-elle dans un murmure honteux, sa tête basculant en arrière contre le mur, ses joues s’enflammant d’une rougeur brûlante alors que son corps s’abandonnait malgré ses protestations. Chaque mouvement des tentacules, chaque pulsation de ses sexes, la plongeait plus profondément dans un conflit intérieur qu’elle ne pouvait plus nier.

Son esprit luttait contre l’envie de s’abandonner totalement, ses pensées s’emmêlant dans un tourbillon de peur et de désir. Les Fée’romones de Ryanne amplifiaient cette lutte, rendant chaque caresse des tentacules plus intense, chaque sensation plus insupportable. Elle sentait son contrôle glisser, ses hanches ondulant malgré elle, son souffle devenant un mélange de supplications et de gémissements. « Ryanne… je… je ne sais plus… » gémit-elle, ses poignets tirant une dernière fois contre leurs liens, ses cuisses frémissant sous l’emprise des tentacules. Elle était prisonnière d’un paradoxe, tiraillée entre l’urgence de s’échapper et l’appel irrésistible de se perdre dans cette extase imposée, son corps vibrant d’une excitation qu’elle ne pouvait plus masquer, son cœur battant à l’unisson avec les pulsations de cette alcôve devenue son champ de bataille intérieur.

Un spectacle époustouflant, presque irréel, s'offrait au regard excité de l'Envoûteuse. Mona, toute pantelante, toute gémissante, bataillait contre ce qu'elle redoutait le plus au sein du Lys. Alors qu'un tentacule avait déjà pris place entre ses cuisses ruisselantes et qu'un autre d'un genre genre opposé lui aspirait sa douce virilité, la pauvre petite magicienne essayait toujours de persuader sa consœur d'un autre monde à la tirer de son propre piège.

- Il ne m'est hélas plus possible d'arrêter la machine sans te faire souffrir, déplora cette dernière.

Elle n'était pas la seule que les vicieux tentacules écoutaient. En l'occurrence, Mona n'avait pas tout à fait perdu le contrôle de sa monstrueuse invocation. La chose s'inspirait aussi de ses émotions chaotiques. Ce que laissait entrevoir cet appendice jaloux, enroulé autour de la jambe de la Xéno-faë, qui cherchait à trouver refuge entre ses délicats renflements postérieurs.
Au risque d'en éprouver plus de douleur que de bien, Ryanne dut d'ailleurs, à l'aide d'une caresse, tempérer ses ardeurs.

- Ne sois pas si pressé, soupira la magicienne cosmique. C'est une zone dans laquelle on ne s'engouffre pas comme ça.

Le tentacule se radoucit et, en plus d'avoir retrouvé son calme, se mit à produire un peu de lubrifiant au niveau de ses mignonnes excroissances. Tout doucement, il se lova contre la raie de sa courageuse élue, la badigeonnant de cette substance préparatoire.

- J'en connais un qui est tombé amoureux, plaisanta la Mauve avant de capter les murmures indécis d'une Mona chauffée à blanc.

Ryanne accueillit sa remarque par un franc sourire !

- Oui, c'est cela que nous allons faire : continuer sur cette belle petite lancée~

Il était trop tard pour elles. Même si elle tenait toujours le bâton de Mona, l'Envoûteuse n'en possédait que l'illusion du contrôle. Présentes dans l'air, les Féé'romones ne jouaient guère en sa faveur ; seulement en celui de son plaisir dévoyé. Mona en faisait aussi les frais puisque son corps, bien que solidement ligoté, remuait en réponse à ces assauts.
Avant de songer à répondre aux doutes fébriles de son amie, Ryanne remonta une main affectueuse le long du tentacule draconique. Elle y déposa un baiser osé.

- Inutile de chercher à savoir, lui décocha l'envoûtée Envoûteuse. Ne pense plus. Abandonne-toi. Accepte ce qui est. Profite simplement du présent.

D'une poussée de la main, la Fée de l'Etranger éloigna le sceptre de Mona. Il s'en alla flotter un peu plus loin, finissant par s'arrêter, tranquillement en suspension dans l'air. Ryanne avait mieux à se soucier. Sous ses fesses, son compagnon bosselé avait fait ce qu'il fallait. Elle se sentait prête à l'accueillir. Alors elle écarta les bras, invitant des tentacules à s'y enrouler pour la maintenir dans un certain équilibre. Elle put ainsi se pencher en avant et bomber généreusement les fesses. D'autres tentacules s'y collèrent pour aménager de l'espace à leur collègue déformé.
Celui-ci se positionna juste au-dessus de l'abricot de la Mauve, commençant à pousser.

- Hhmnngg~

La Xéno-faë se mordilla les lèvres, fronçant ses fins sourcils mauve. Elle ne chercha à opposer aucune résistance mais...

- Ooohnn ! ♥

Le bosselé la pénétra, gagnant une bonne portion de terrain. Ryanne sentit ses protubérances stimuler ses parois rectales outrageusement serrées. Elle se mordit les lèvres, étouffant de ce fait ses premiers gémissements, avant d'abandonner cette stratégie et de les pousser plus franchement !

- Aaahn ! Haaaaaan !!

Les "céphalopodes" la tenaient des deux côtés tandis que leur héraut - qui n'avait rien de fin - lui bousculait les entrailles à la manière d'un bélier.