Re: RP numéro 13 [avec Jeannie]
Posté : 11 avr. 2025 09:07
Stupidité ? Encore faudrait-il pour cela qu’Alma réfléchisse. Et elle ne prend pas le temps. Elle n’est plus qu’action. Tout s’entremêle. Et d’une façon étrange, cela ressemble un peu à la Synergie. Ce mélange des Couleurs. Excepté que ce sont ses sens « humains » qui se mélangent les uns dans les autres. Son oreille agressée par le déclin de la vie d’Aisling. Sa peau réchauffée par sa pulsion de survie qui a pris la forme d’une petite boule d’écaille aux tendances perverses. Sa vision qui capte les données scientifiques, les changements d’expressions tour à tour terrifiés puis machiavéliques du démon. Tout cela se mélange dans une forme de synesthésie. Qui pourrait aussi s’expliquer par « vivre l’instant au présent ». Car il ne peut y avoir de conscience du temps présent. Y penser fait du présent déjà un instant du passé.
Mais Alma ne philosophe pas. Elle agit.
Inévitablement, elle rue. Dans un jeu de type MMO, elle serait la barbare. Ou ce qu’on appelle un tank. Mais c’est la vraie vie. SA vie. Et elle fonce en ligne droite vers Aisling qui se retrouve étalée de tout son long sur le sol, baignant dans le jus qui la maintenait en vie. Alma ne réfléchit pas aux conséquences de ces gestes. Au fait qu’elle aurait pu provoquer des entailles si profondes, ou si bien localisés dans les artères vitales qu’elle aurait pu tuer celle qu’elle voulait sauver.
Elle l’embrasse. Pour lui donner de son souffle. Pour lui faire recracher l’eau dans ses poumons. Elle ne sait pas trop. Peut-être même qu’elle cherche à créer du lien. A lui faire comprendre qu’Aisling peut être aimer. Et donc saisir une motivation à lutter pour ne pas s’incliner face au démon.
Elle l’enlace. Parce qu’elle n’est pas médecin. Et parce que, seule, elle ne l’est pas vraiment non plus. Pauvre petit Jimmy qui se retrouve entre deux paires de petits seins. Mais peut-être que petit additionné à petit donne quelque chose de plus satisfaisant ? Il aura largement le temps d’y penser. Car Alma fait appel au Vert. De cette façon récente qu’elle a à se ressourcer façon photosynthèse. Mais aussi de s’infiltrer dans le cerveau via des micro lianes.
Une chrysalide. Une bizarre fusion des corps. Comme si les lianes de Vert devenaient des fils de suture entre les deux femmes. Alma n’a pensé qu’à partager sa vie pour maintenir celle d’Aisling. A deux, elles doivent pouvoir lutter contre l’ennemi seul. Rien n’est réfléchi. Tout est à l’instinct. Mais est-ce une « mauvaise » solution ? Certains (sans réfléchir) diront que oui. Mais Alma est toujours vivante. Et si on peut invoquer la Dame Chance, il est impossible que cette divinité soit restée si longtemps sur le dos d’Alma. Si c’était le cas, ce serait devenu un pouvoir. Et elle ne le possède pas.
Et maintenant ? Bataille physique ? Confrontation psychique ? Ou peut-être « rien ». Une sorte d’hibernation couplée à une notion de siège. Excepté que ce n’est pas un château fort mais leurs deux enveloppes de chairs et de sang. Il n’y a qu’une seule chose de certain : c’est que Shayne va s’énerver et engueuler Alma lorsqu’elle apprendra ce qu’elle a (encore) fait. Car Maman Shayne finit toujours par tout savoir…
Mais Alma ne philosophe pas. Elle agit.
Inévitablement, elle rue. Dans un jeu de type MMO, elle serait la barbare. Ou ce qu’on appelle un tank. Mais c’est la vraie vie. SA vie. Et elle fonce en ligne droite vers Aisling qui se retrouve étalée de tout son long sur le sol, baignant dans le jus qui la maintenait en vie. Alma ne réfléchit pas aux conséquences de ces gestes. Au fait qu’elle aurait pu provoquer des entailles si profondes, ou si bien localisés dans les artères vitales qu’elle aurait pu tuer celle qu’elle voulait sauver.
Elle l’embrasse. Pour lui donner de son souffle. Pour lui faire recracher l’eau dans ses poumons. Elle ne sait pas trop. Peut-être même qu’elle cherche à créer du lien. A lui faire comprendre qu’Aisling peut être aimer. Et donc saisir une motivation à lutter pour ne pas s’incliner face au démon.
Elle l’enlace. Parce qu’elle n’est pas médecin. Et parce que, seule, elle ne l’est pas vraiment non plus. Pauvre petit Jimmy qui se retrouve entre deux paires de petits seins. Mais peut-être que petit additionné à petit donne quelque chose de plus satisfaisant ? Il aura largement le temps d’y penser. Car Alma fait appel au Vert. De cette façon récente qu’elle a à se ressourcer façon photosynthèse. Mais aussi de s’infiltrer dans le cerveau via des micro lianes.
Une chrysalide. Une bizarre fusion des corps. Comme si les lianes de Vert devenaient des fils de suture entre les deux femmes. Alma n’a pensé qu’à partager sa vie pour maintenir celle d’Aisling. A deux, elles doivent pouvoir lutter contre l’ennemi seul. Rien n’est réfléchi. Tout est à l’instinct. Mais est-ce une « mauvaise » solution ? Certains (sans réfléchir) diront que oui. Mais Alma est toujours vivante. Et si on peut invoquer la Dame Chance, il est impossible que cette divinité soit restée si longtemps sur le dos d’Alma. Si c’était le cas, ce serait devenu un pouvoir. Et elle ne le possède pas.
Et maintenant ? Bataille physique ? Confrontation psychique ? Ou peut-être « rien ». Une sorte d’hibernation couplée à une notion de siège. Excepté que ce n’est pas un château fort mais leurs deux enveloppes de chairs et de sang. Il n’y a qu’une seule chose de certain : c’est que Shayne va s’énerver et engueuler Alma lorsqu’elle apprendra ce qu’elle a (encore) fait. Car Maman Shayne finit toujours par tout savoir…