The Multiversity

Inconsciemment, Wanda transforma encore le décor de cet espace, qui devint une chambre de chalet en montagne avec une cheminée, une fenêtre avec vue sur une forêt, et un tapis en peau d’ours. C’était sur ce dernier que la sorcière comptait faire l’amour avec l’Epouvantard tandis que Victoria allait les regarder et s’essayer à la masturbation féminine. Mais alors qu’elle s’approchait de son amant, elle eut la mauvaise surprise de le voir se transformer pour prendre une apparence qu’elle connaissait bien.

« Vision... »

Il l’embrassa, mais elle n’était pas à l’aise. Dans son dos, Victoria venait de s’enfoncer les boules de geisha dans le fondement et elle appuyait le vibromasseur contre sa vulve. Elle se malaxait la poitrine de sa main libre en complimentant la beauté du couple. La mutant pouvait sentir de petits frissons électriques partir de ses lèvres pour traverser tout son corps. Cela ne faisait que l’exciter encore plus, mais elle était toujours perturbée. Quand le baiser se rompit, elle confronta l’Epouvantard les yeux dans les yeux.

« Pourquoi as-tu pris cette apparence ? »

« Parce que c’est l’apparence que tu souhaites que j’ai. Je l’ai vu en toi. »

« Ca m’étonnerait. Je ne souhaite plus voir ce visage, alors je te conseille de vite changer d’apparence. »

« Tu n’es pas ma maîtresse Wanda, je n’ai pas à t’obéir. J’ai joué à tes petites jeux jusqu’à présent parce que ça me plaisait, mais je suis mes propres règles. Alors tu peux nier l’évidence et me rejeter, ou tu peux juste en profiter. »

Wanda hésita un moment sur la marche à suivre. Vision était un souvenir d’un passé qu’elle voulait oublier, un passé d’où rien de bon ne pouvait sortir, mais au fond, cette chose n’était pas Vision, c’était juste une créature ayant pris son apparence. En plus de ça, elle n’allait pas abandonner alors que Victoria la regardait en découvrant le plaisir de se masturber en tant que femme. Elle décida de prendre sur elle.

« Tu veux jouer ? Très bien. Allonge-toi, on va jouer. »

L’Epouvantard était déjà érigé, Wanda n’eut qu’à venir empaler sa chatte sur son chibre tendu. Les mains posées sur les pectoraux de l’androïde, la femme se mit à danser sur son sexe, et même si elle était un peu mal à l’aise, elle prenait son pied. La queue de son amant lui remplissait bien l’intérieur, ses seins et ses fesses gigotaient au rythme de ses allées et venues.

« Aaahhh... ooouuuiii... »

Malgré le malaise, elle ne pouvait pas nier que l’Epouvantard savait s’y prendre. Et surtout, elle savait qu’elle offrait un beau spectacle à sa soumise, et c’était ce qui comptait le plus pour elle. Des coups faciles, elle pourrait en trouver d’autres. Mais s’amuser avec Victoria de la sorte, elle sentait que ça n’allait pas arriver souvent. Alors elle profita du moment présent à fond.

Après quelques minutes à danser sur le chibre de Vision tout en caressant son visage et son torse, et bien sûr en se faisant allègrement peloter par son amant, Wanda finit par jouir avec bonheur quand elle sentit le foutre jaillir en elle. Ses fluides intimes et ceux de l’Epouvantard sortirent de sa chatte, et elle s’allongea sur son corps avec plaisir, le gardant logé en elle.

« Hhhmmm... j’espère que ça t’a plu. »

Soudain, l’expression de son visage changea, et une vive lumière sortit de ses mains, plaquées sur le crâne de l’Epouvantard. Ce dernier sentit une vive douleur dans tout son corps et poussa un cri avant de disparaître dans un nuage de fumée noire.

« Et voilà. Ca t’apprendra à vouloir jouer avec moi. »

Wanda venait tout simplement de détruire l’Epouvantard, ou du moins c’était son intention en utilisant sa magie sur lui. Elle n’avait pas du tout apprécié qu’il prenne l’apparence d’un individu de son passé en prétendant que c’était quelque chose qu’elle avait envie de voir. Son passé était derrière elle, et elle ne voulait plus y penser. La mutante retourna ensuite vers Victoria, caressant sa cuisse nue.

« Bon... on dirait qu’il n’y a plus que nous deux. Alors, comment c’était de se faire plaisir avec un corps de femme ? »

Victoria s’attendait à ce que cela soit tendu. Vision était une figure douloureuse du passé de Wanda, une créature synthoïde que Wanda avait passionnément aimé, après une première romance avec Wonder Man. Vision était à l’origine un androïde conçu par un autre synthoïde maléfique, Ultron, en vue de concevoir une version améliorée de lui-même. Mais son « fils » s’était retourné contre son créateur, et avait rejoint les Avengers. Il était ensuite progressivement tombé amoureux de Wanda, jusqu’à former avec elle un véritable couple. Leur romance avait toutefois évolué de manière négative au fur et à mesure que les pouvoirs de Wanda s’amplifiaient, échappant à son contrôle, jusqu’à créer des enfants… Tout cela avait finalement abouti au décès de Vision, tué par l’inconscient de Wanda. La vue de Vision troubla Wanda, qui renversa alors le démon, et s’empala énergiquement sur lui. Grognant furieusement, elle se mit à remuer de haut en bas, s’empalant sur sa belle verge rouge, sifflant et crachant, griffant ses épaules, utilisant le sexe comme exutoire.

Évidemment, sa partenaire n’en perdait pas une miette. Le souvenir du passé était encore vif chez Wanda, et ce choix n’avait décidément rien d’innocent. Elle s’empala sur le démon pendant plusieurs minutes avant que les deux ne jouissent. Wanda mit ensuite fin à ce tour… En vaporisant le démon dans un nuage de fumée noir. Le démon hurla de douleur en disparaissant, mort… Ou juste ramené dans un autre plan. Victoria se releva alors, et sourit doucement à Wanda, tandis que le décor se fissurait, se fracturait de toute part.

« Je dois bien t’avouer que ce n’est pas la première fois que je fais ça. »

Victoria caressa sa joue d’une main, et l’enlaça de l’autre, venant l’embrasser tendrement.

« Il est tellement gratifiant d’être un inconnu, parfois, et de voir les choses… Comme n’importe lequel de mes sujets. »

C’est de cette manière qu’il avait pu sécuriser son pouvoir après les multiples putschs qu’il avait subi. La bulle astrale continuait à se fissurer, et Victoria reprit la forme de Victor, tandis qu’ils revinrent finalement dans la chambre à coucher. Victor était toujours nu, et sourit doucement à Wanda, avant d’embrasser tendrement l’une de ses mains.

« J’ai connu d’autres femmes, Wanda… Une, surtout. »

Il la laissa voir ses souvenirs… Et elle vit le grand amour d’enfance de Victor, celle avec qui il avait perdu sa virginité, Valéria. Une femme qui l’avait rejeté avant de revenir vers lui, et qui s’était finalement détourné de lui.

Victor posa ensuite ses mains sur ses joues, et l’embrassa sur les lèvres, longuement, passionnément.

« Rien de ce que tu es ne peut m’effrayer, Wanda. J’ai beau n’être qu’un humain, je joue depuis l’enfance avec des forces qui me dépassent… Et avec des femmes fortes comme toi. »

Son passé ne l’effrayait pas.

« Tu ne seras jamais jugé pour ce que tu as fait, Wanda. J’admire la femme que tu es, ta puissance, ta beauté… Et ta perversité, aussi. Tu es la Reine que j’ai toujours voulu. »

Il s’écarta doucement d’elle, et attrapa doucement sa main. Ils avaient rejoint la chambre après avoir été dans une salle de résonance magique lors de leur séjour dans sa bulle dimensionnelle, et rejoignirent ensuite une autre pièce, une bibliothèque.

« La Latvérie a pendant longtemps été un havre de paix pour les sorcières européennes. Elles étaient chassées par l’Inquisition, par les forces voisines européennes… Les Français, les Hongrois, les Germains. Ici, elles ont formé un puissant clan, dont ma mère était l’une des dernières représentantes. »

Il se rapprocha d’un ouvrage qu’il attrapa, et le posa sur un guéridon. Un curieux pentacle ornait la première de couverture de ce livre :


Fatalis se retourna vers Wanda.

« C’était le clan de l’Umbra. Pendant des décennies, elles ont protégé la Latvérie des menaces externes, avant d’être pratiquement exterminées par un clan de magiciens européens ennemis, les Sages de Lumen… Mais elles ont continué à agir, les survivantes du clan ont protégé la Latvérie contre les nazis puis contre les communistes, avant que l’ancien Roi ne les éradique. Quand tu es venu à moi, j’ai su que nous aurions besoin de leur aide, et j’ai finalement réussi à retrouver une survivante de ce clan. Elle est la prochaine étape de ton apprentissage, Wanda, et je t’aiderai à la retrouver. »

Il récupéra un autre journal, comprenant ses recherches, et lui présenta une photographie… Montrant une jeune femme qui avait fait un clin d’œil à son drone avant de le détruire.

« Elle s’appelle Bayonetta. »

Après la disparition de l’Epouvantard, le décor commença à disparaître peu à peu autour des deux femmes, et Victoria, qui reprenait doucement l’apparence de Victor, vint embrasser Wanda. De retour dans la chambre astrale, la mutante eut une vision des souvenirs de Victor et découvrit pour la première fois le visage de Valéria, son grande amour qui s’était finalement détourné de lui. Elle ne comprenait pas bien pourquoi elle lui montrait ça, alors elle ne dit rien et laissa faire.

Wanda écouta Victor lui expliquer qu’il jouait avec des forces occultes et des femmes fortes depuis son plus jeune âge, et que tout ce qui lui importait, c’était ce qu’elle ferait à présent, et pas le passé qu’elle portait. Selon lui, elle était la reine qu’il avait toujours attendu.

Et nous y revoilà...

La mutante ne se voyait absolument pas reine de Latevérie, d’autant plus que le gouvernement officiel était contrôlé par Lucia Von Bardas, donc elle ne serait reine que de titre. Mais ce n’était pas le moment de remettre la question sur le tapis.

Sortie de la bulle dimensionnelle avec Victor, Wanda suivit ce dernier jusqu’à une bibliothèque, où son amant lui présenta un livre qui parlait du clan de l’Umbra, un clan de sorcières qui protégeaient la Latvérie des menaces externes, avant d’être pratiquement exterminées par des magiciens européens. Afin de poursuivre son apprentissage, la mutante allait devoir rencontrer l’une des seules survivantes de ce clan, une dénommée Bayonetta.

« Elle n’a pas exactement l’allure que je m’attendais à voir chez une sorcière. »

Mais d’après Victor, cette femme était aussi belle que puissante. Ce n’était pas pour rien qu’elle échappait à la chasse aux sorcières depuis si longtemps. Une personne avec un tel niveau de maîtrise de ses pouvoirs serait sans doute utile à Wanda pour mieux comprendre comment fonctionnait la magie et comment elle pouvait améliorer sa propre puissance.

« A ce propos, j’aimerais te poser une question. Nous sommes tous les deux d’accord sur le fait que mon pouvoir vient de la magie, et c’est pour ça que je dois m’entraîner avec une sorcière. D’ailleurs, je suis sûre que tu connais déjà un moyen de la trouver. Mais ce n’est pas la seule source de mon pouvoir.
N’oublie par que même si je me fais appeler sorcière, je suis avant tout une mutante. Une partie de mon pouvoir vient aussi de mes gênes. Si je dois progresser dans l’utilisation de mes pouvoirs, il ne faut pas négliger cet aspect. Sais-tu s’il existe un moyen de m’améliorer sur le plan génétique ? »

Un léger sourire orna les lèvres rigides de Victor quand Wanda évoqua le côté génétique de sa personne. Le scientifique et magicien releva la tête.

« C'est amusant que tu me parles de ça, Wanda... Quand tu es venue me voir il y a plusieurs années pour tenter de retrouver les âmes de tes enfants, nous avions également évoqué ce sujet. En fait, quand nous avons appris que Méphisto les détenait, tu as cherché à accroître tes pouvoirs, y compris en jouant sur la dimension génétique de tes pouvoirs. Mais tu es très particulière, Wanda. »

Tendant la main, Victor généra un Portail, et invita Wanda à le suivre. Ils venaient de coucher longuement, et Victor pouvait passer sans difficulté d'un sujet à l'autre. La soumise Victoria avait totalement disparu, au profit du calme placide et de la froide autorité de Victor von Fatalis. Ils rejoignirent le laboratoire de Victor, une grande pièce entourée de piliers qui semblait se trouver dans les profondeurs du château.

« Ce château est le premier château que j'ai repris quand j'ai renversé l'ancien souverain incapable de Latvérie, expliqua Victor. J'y ai conservé certaines parties, notamment cette salle ésotérique, où les sorcières organisaient auparavant des sabbats. Si tu te concentres, je suis sûr que tu arriveras à visualiser les orgies démoniaques qu'elle faisait à l'époque. »

Victor n'était toutefois pas venu ici pour ça. Le laboratoire était à l'image de Victor, mélange de modernité futuriste et de classicisme mystique. On trouvait des drones, des tables d'expérience, mais aussi, à l'opposé, un pentacle avec des tables d'alchimistes.

« Arthur C. Clarke disait que la magie n'est qu'une forme de technologie non encore élucidée par les humains. Si tu es venue à moi, Wanda, c'est parce que je ne me suis jamais arrêté au fatalisme de mes homologues. Contrairement à eux, je pense que la magie est une science qu'on peut enseigner, maîtriser, et reproduire. Alors, nous avons fait des expériences sur toi, ainsi que sur le gène-X. »

Il se rapprocha d'une sorte d'ordinateur central bourdonnant, et pianota sur un clavier.

« Mes recherches étaient difficiles. Le gène-X est quelque chose sur lequel quantité de génies ont travaillé. Xavier, bien sûr, mais aussi McCoy, Essex... Ou même Richards. Moi, je manquais de données, mais toi, tu es spéciale. Tes pouvoirs sont autant magiques que génétiques. Cependant, isoler le gène-X est une chose extrêmement difficile. Il est difficile de le localiser, ou de comprendre comment il fonctionne. La théorie que j'ai longtemps développé était un peu similaire à l'épisode qui a favorisé l'avènement des Inhumains : une intervention extraterrestre dans un passé reculé qui a créé les premiers mutants. Ensuite, par le jeu de l'évolution, ce gène se serait ensuite reproduit à travers le temps... Mais ces recherches ne m'ont pas convaincu. J'ai toutefois pu progresser récemment, indirectement grâce à toi. »

Victor la regarda brièvement, avant de poursuivre.

« Avec le M-Day, de nombreux mutants ont perdu leurs pouvoirs... Mais pas tous. J'ai mené mes recherches, pour comprendre ce qui s'était passé. En analysant leur ADN avant et après, j'ai compris que les mutations génétiques du M-Day avaient pour but de rendre les gènes mutantes récessives en modifiant leur emplacement sur les allèles. C'est de la génétique basique. Les gènes des êtres humains sont, soit dominants, soit récessifs. Le M-Day m'a offert une infinité d'expériences que j'ai pu mener sur divers pays. Tu n'imagines pas le nombre de milliers d'heures que j'ai passé à recouper toutes les données. C'est en partie pour ça que j'ai délégué le pouvoir à Lucia, je ne pouvais pas perdre mon temps avec des tâches subalternes. »

On le sentait passionné, énergique. Dans ce genre de moment, Victor rappelait à quiconque osait encore en douter qu'il était l'un des plus talentueux génies de ce monde.

« Bref, grâce à ça, j'ai découvert aussi que les gènes-X se trouvent potentiellement en chaque humain. J'ignore si cela vient des modifications de la réalité que tu as fait ou si c'était un phénomène antérieur que tu n'aurais fait que déclencher... Malheureusement, je n'ai pas réussi à réveiller les gènes endormies de mes patients, mais, avec toi, mon traitement permettra peut-être de les amplifier. Cependant... »

Victor se rembrunit doucement. Il avait jadis fait l'erreur de se surestimer, et de ne pas tenir compte du potentiel de risque. Ce fut là sa seule erreur, une erreur qui lui fut fatale puisqu'il en avait perdu son visage en affrontant Méphisto.

« Je dispose d'une machine qui peut amplifier tes pouvoirs, mais il faudrait l'utiliser avec parcimonie... Elle n'est pas encore prête. »

Les interrogations de Wanda sur une façon de renforcer ses pouvoirs par l’amélioration de ses gênes mutants ne dataient visiblement pas d’aujourd’hui. Victor lui raconta que, lors de sa première visite, ils avaient également abordé le sujet. Elle le suivit à travers un portail jusqu’à son laboratoire, qui était auparavant une salle ésotérique accueillant des sabbats de sorcières. Elle pouvait encore sentir des résidus d’énergie occulte. Aujourd’hui, c’était un laboratoire qui mêlait modernité futuriste et classicisme mystique. Et son propriétaire était convaincu que c’était en étudiant la magie comme une forme de science qu’il pourrait aller plus loin que les autres chercheurs.

« Et... est-ce que ma dernière visite nous a appris quelque chose ? »

Malheureusement, les recherches sur le gêne X étaient difficiles. Beaucoup de grands génies avaient travaillé dessus, et bien que le M-Day ait offert à Fatalis une belle occasion de mener des recherches plus poussées sur le sujet, le traitement qu’il avait mis au point n’était pas encore parfaitement stable. La mahine qu’il utilisait devait être employée avec parcimonie.

« Dans ce cas je m’en passerai pour l’instant. Je refuse d’utiliser une machine qui n’est pas parfaitement au point. Les enjeux sont trop grands pour se risquer à la supposition. »

Wanda ne voulait compter que sur des valeurs sûres cette fois. Son prochain combat contre Méphisto serait si bien préparé que même le prince des Enfers en personne ne pourrait rien faire. Rien ne l’empêcherait de retrouver ses enfants cette fois.

« Si tu as besoin de temps pour poursuivre tes recherches et perfectionner ta machine, fais-le. Pendant ce temps, moi, je m’instruirai auprès de cette Bayonetta pour mieux maîtriser ma magie.
Je suppose que tu connais un moyen de la contacter. »

Venant de lui, ça ne l’étonnerait pas.

La vie n'avait pas été simple pour Wanda. Si celle-ci avait perdu l'esprit à un moment de sa vie, c'était en raison de trop de souffrances. Une vie faite de violence avec une femme disposant de pouvoirs défiant l'imagination, des pouvoirs qu'elle ne contrôlait pas, et qui avaient fini par se retourner contre elle. Et, face au cosmique, face au démiurge, face à de tels pouvoirs, Wanda avait finalement fait le seul choix logique... Elle était venue voir Fatalis, et Fatalis l'avait aidé. Il avait découvert que la « magie du Chaos » utilisée par Wanda n'existait pas... En tout cas, pas sous cette appellation. Wanda avait manipulé une autre magie, la première de toutes les magies. Celle liée au Grand Ancien qui sommeillait en elle, Chthon. Quand elle perdait le contrôle, elle laissait Chthon prendre le pas sur elle.

Ce que Fatalis n'avouait pas à Wanda, c'est que sa machine avait eu pour fonction initiale de supprimer Chthon. Il avait conçu celle-ci pour détruire cette essence d'âme en elle. Hélas, tout comme Fatalis avait échoué face à Méphisto, il avait subi un autre cuisant échec face à Chthon. Il n'allait pas s'y risquer à nouveau, et préférait donc temporiser, et se rapprocher de Wanda.

« Bayonetta n'est pas à mes ordres. Elle est une ancienne sorcière, qui est revenue à la vie il y a quelques années. »

Victor se déplaça lentement.

« Elle s'est manifestée récemment en attaquant un petit village européen, Vigrid, qui était sous la coupe réglée d'une multinationale visiblement peu scrupuleuse... C'est une sorcière puissante, et, si j'ignore les raisons de sa résurrection, je pense qu'elle pourrait nous être utile. Pour ça, il faudra que tu la contactes. Tu es une sorcière puissante, Wanda. En te rendant dans le château d'origine de l'Umbra, tu pourras sans doute l'appeler. »

Elle risquait toutefois d'appeler aussi des ennemis supplémentaires.

« Je ne prévois pas d'utiliser cette machine. J'affectionne la technologie, mais, en l'occurrence, cette technologie est inutile. Néanmoins, cette machine m'a permis de mieux comprendre le fonctionnement de tes pouvoirs. »

Finalement, il allait l'évoquer... C'était un sujet glissant.

« La magie que tu utilises pour manipuler la réalité, Wanda... C'est une forme de magie très ancienne, qui surclasse la magie noire ou la magie blanche. C'est une magie plus vieille même que la réalité. »

Que voulait-il dire par là ? Victor poursuivit :

« La magie est une force énergétique ancestrale, liée à la vie elle-même. Elle est le tissu du mysticisme et du spiritualisme. Plus les hommes se sont développés, et plus la magie s'est diversifiée. Magie rose, rouge, bleue... Ce sont les branches des deux grandes racines de la magie : la magie blanche, et la magie noire. Mais, ce que certains ignorent, c'est qu'à l'origine, il existait une magie antérieure à la magie blanche ou à la magie noire... Une magie si ancienne et si profane que les démons eux-mêmes se refusent à l'utiliser. Sur Terre, rares sont les mages à connaître les sorts de cette magie, et tout aussi rares sont les livres qui l'enseignent. Le Darkhold, le Necronomicon... Des livres si terribles que le simple fait de les lire est interdit. Le Docteur Strange lui-même ne s'y risquerait pas. »

Il la regarda ensuite, l'air grave.

« Cette magie ancestrale, cette... Cette magie du Chaos... Elle était l'apanage d'êtres plus vieux que les Dieux eux-mêmes, et préexistait avant que la Tour et la Tortue ne forgent le Multivers tel que nous le connaissons. Wanda, as-tu déjà entendu parler des Grands Anciens ? »

Contrairement à ce qu’elle espérait, Fatalis ne savait pas comment contacter Bayonetta. Il avait juste eu vent de sa récente manifestation dans un petite village européen. Selon lui, si elle voulait la contacter, elle devrait se rendre dans le château d’origine de l’Umbra.

« Bien. Dans ce cas je m’y rendrai dès que possible. »

Fatalis alla néanmoins dans son sens à propos de la machine qu’il avait conçu pour amplifier ses pouvoirs ; ses effets étaient encore trop incertains pour qu’elle soit utilisée, il s’en était surtout servi pour étudier les pouvoirs de Wanda et mieux comprendre leur fonctionnement, ainsi que leur puissance. Comme il l’expliqua par la suite, la magie que la mutante utilisait pour manipuler la réalité était une forme de magie très ancienne, qui surclassait la magie noire ou blanche. Il pensait même qu’il s’agissait d’une magie profane, si terrible que les démons eux-mêmes se refusaient à l'utiliser, si vieille qu’elle remontait à avant la création du Multivers.

« Les Grands Anciens ? Non ça ne me dit rien. »

Wanda allait avoir droit à un cours magistral sur la magie de la part de son hôte. Tout cela lui montrait qu’elle avait encore beaucoup à apprendre sur ses pouvoirs et qu’elle les utilisait sans pleinement avoir conscience de leur potentiel. C’était peut-être pour cela qu’elle avait fini par démolir complètement la réalité. Il fallait qu’elle apprenne à contrôler sa magie pour en faire le meilleur usage, et ainsi déployer toute l’immensité de ses pouvoirs. Il lui faudrait bien ça si elle voulait vaincre Méphisto et retrouver ses enfants.

Mais bien que motivée, Wanda se demandait quand même si elle avait raison de vouloir suivre ce chemin. Son désir de maternité l’avait déjà conduite aux pires extrémités, elle avait fait souffrir ses amis, perdu l’esprit et détruit la réalité pour pouvoir avoir une famille. Et aujourd’hui, elle était prête à s’engager une nouvelle fois sur cette voie inconnue semée d’embûches. Allait-elle encore une fois mettre en péril l’univers entier pour ses enfants ?

Non ! Je ne peux pas douter. Pas maintenant. Je suis allée trop loin pour ça.

Il sentit l'inquiétude dans les yeux de Wanda, le doute. Face à l'immensité de son pouvoir, elle avait sûrement peur de perdre le contrôle. Victor se rapprocha alors d'elle, et caressa brusquement sa joue. Ce geste surprit un peu Wanda en la tirant de sa rêverie, et Victor se pressa de l'embrasser. Un baiser délicat et doux, destiné à lui rappeler qu'il était là, présent pour veiller sur elle.

« Tes pouvoirs sont liés à une expérience que tu as subie quand tu étais enfant. Tu as été capturée par les séides d'un criminel qui disposait d'une base de recherches dans le Mont Wundragore... Le Haut-Évolutionnaire. »

Victor avait encore des explications à fournir, ce qu'il fit rapidement, en conservant l'une de ses mains contre celle de Wanda.

« Après ta visite, je me suis renseigné, Wanda. C'est comme ça que j'ai appris tout ça. L'Évolutionnaire, ou Herbert Wyndham de son vrai nom, était un scientifique proche des nazis. Inspiré par les travaux de Nathaniel Essex, un autre criminel, il a rejoint pendant l'entre-deux-guerres la Société Thulé. C'était une confrérie nazie cherchant à développer des armes occultes pour le compte du Troisième Reich. Wyndham s'était allié au Professeur Jonathan Drew, dont il était le disciple. »

Jonathan Drew était un nom proche des mouvements nazis et de la Société de l'Hydre, confrérie secrète qui avait permis la naissance d'HYDRA. Tout laissait à croire que le Professeur Drew avait contacté les nazis par l'intermédiaire de son homologue, Arnim Zola.

Victor continua à marcher, et montra à Wanda ses recherches. Des correspondances, des notes, des journaux, il avait tout consigné dans un bureau spécialement dédié à cette occasion. On aurait dit le bureau d'un détective privé, avec un grand tableau blanc où Victor avait réuni toutes ses pistes. Wanda avait une photo d'elle-même au centre, avec de multiples flèches la reliant à d'autres protagonistes... Méphisto, Magneto, Agatha Harkness, ses enfants... Victor avait démêlé le vrai du faux, il avait fait de longues recherches.

« Je suppose que tu n'as jamais entendu parler du Gegengeist Grupp, Wanda... Ce ne sont pas des choses qu'on enseigne dans les livres d'Histoire. »

Il attrapa un vieux carnet, et l'exhiba devant Wanda, avec un logo qui apparaissait sur plusieurs pages :


« Le GGG était une officine militaire nazie qui travaillait en étroite collaboration avec la Société Thulé pour détecter des artefacts mystiques afin de renforcer l'arsenal magique du Reich. Les nazis avaient identifié un ancien sanctuaire dans les Balkans, dans la Montagne Wundragore. Wyndham avait été envoyé sur place pour enquêter sur les étranges phénomènes occultes qui avaient lieu là-bas. Si je t'ai parlé du clan de l'Umbra, ce n'est pas à dessein. Les éléments que j'ai pu ramener montrent qu'ils se sont heurtés à une sorcière de l'Umbra, qui cherchait à les empêcher de réveiller la puissance enfermée dans le sanctuaire de cette montagne. Ce sanctuaire abritait une essence de Chthon, un Grand Ancien. »

Victor se déplaça alors, et lui montra d'autres éléments... Des nouvelles d'un auteur américain, Lovecraft.

« Les plus grandes connaissances que nous avons sur les Grands Anciens viennent de Lovecraft. Ce sont des êtres démiurges aussi vieux que la réalité elle-même, si ce n'est davantage. Ils ont jadis été bannis par les Dieux à l'issue d'une bataille homérique qui a eu lieu sur une autre planète proche de la nôtre, Terra. Mais, quoique vaincus, nul ne peut tuer les Grands Anciens. Chthon était l'un de ces Dieux, et a laissé dans notre monde des reliques, des artefacts qui permettent de convoquer sa puissance. L'une de ces reliques se trouvait dans la Montagne Wundragore. »

Le lien avec Wanda allait bientôt apparaître.

« Quand les nazis ont perdu la guerre, Wyndham est resté dans sa montagne, et a continué à travailler. C'est dans ces circonstances que ta mère a accouché, Wanda. Elle faisait sans doute partie des villageois locaux servant de cobayes pour Wyndham. Elle a accouché dans ce sanctuaire, et a donné naissance à deux jumeaux, toi et Pietro. Je pense que Wyndham savait ce qu'il faisait. Il voulait utiliser ton esprit pour contenir le fragment de l'âme de Chthon qui se trouvait encore dans le sanctuaire. J'ai réussi à retrouver l'homme à qui tu as dû le fait de ne pas servir de cobaye pour Wyndham... C'est un homme-vache, Bova Ayrshire, une autre des victimes de Wyndham. »

La base de Wyndham n'existait désormais plus, mais le Haut-Évolutionnaire sévissait toujours.

« Ces pouvoirs ont effrayé ton ancienne mentor, Agatha Harkness, qui a pensé qu'en te privant de tes souvenirs, tu ne risquais pas de les déclencher. Mais ta mentor a sous-estimé ta résistance, Wanda. Tu es venue me voir pour toutes ces raisons, parce que tu savais que Fatalis n'a pas peur d'affronter des pouvoirs qui nous dépassent. C'est le pouvoir de Chthon qui te permet de manipuler la réalité. Je pense que ta crise antérieure est liée à la présence de Chthon en toi. C'est pour ça que nous devons apprendre tes pouvoirs, afin de mieux les contrôler, pour que cela n'arrive plus jamais. »

Victor la regarda lentement :

« Si tu es toujours partante, bien sûr... »

Perdue dans sa rêverie, Wanda fut rapidement ramenée à la réalité par une soudaine caresse de Victor sur sa joue. Il alla même jusqu'à l'embrasser et, bien qu'heureuse de cette attention, elle en fut drôlement surprise. En conservant l'une de ses mains contre la sienne, il lui expliqua que ses pouvoirs étaient liés à une expérience qu'elle avait subie étant enfant et menée par un certain Herbert Wyndham, alias L’Évolutionnaire.

« Tu es sûr ? Ce nom ne me dit rien pourtant. »

Fatalis lui montra ses recherches sur Wyndham, ainsi que sur Jonathan Drew, son mentor, et sur la Société Thulé, une confrérie nazie cherchant à développer des armes occultes pour le compte du Troisième Reich. Wanda l’écouta et observa, rapidement dépassée par la quantité d’informations à assimiler. L’essentiel qu’elle en tira fut que son ancien mentor, Agatha Harkness, l’avait privée de ses souvenirs pour éviter qu’elle ne déclenche par accident les pouvoirs qu’elle avait hérité de Chthon. Fatalis et elle devaient maintenant en apprendre plus sur ses pouvoirs afin d’éviter qu’une autre catastrophe comme le Day-M se reproduise, et surtout qu’elle puisse affronter Méphisto. Si elle était toujours partante bien sûr. Et la mutante lui répondit avec un baiser, rapide mais bien appuyé, serrant sa main dans la sienne.

« Je croyais que notre temps passé dans ta dimension personnelle avait suffi à te montrer ma détermination. Je participerai à toutes les expériences et rencontrerai toutes les personnes que tu voudras, pour peu que cela me permette de revoir un jour mes enfants. »

Wanda doutait peut-être de certaines choses, mais pas de sa détermination à récupérer ses enfants. Peu importe qu’elle ne les ait pas portés, peu importe qu’elle les ait conçus à partir de l’âme d’un démon, c’était ses enfants, et elle ne trouverait pas le repos avant d’avoir tout tenté pour les ramener auprès d’elle.

« Maintenant, si tu as terminé, j’aimerais aller me reposer. Notre séance dans ta dimension m’a fatiguée, et je dois être en pleine forme pour aller rencontre Bayonetta. »

Justement, l’une des invitées du château, une wakandaise du nom d’Inaya, lui avait parlé d’un salon de massage. Ce serait une bonne occasion de se détendre.

C'était une histoire dense, beaucoup d'informations à utiliser. Mais la vieu de Wanda avait été compliquée dès sa naissance. Elle avait été le cobaye d'un néonazi qui avait utilisé son corps comme réceptacle pour qu'elle abrite l'âme d'un Grand Ancien. Fatalis n'avait pas non plus donné tous les détails, notamment sur le fait que, quand le GGG avait tenté de s'emparer du Mont Wundragore, ils avaient affronté Hedrox, un vampire ayant la particularité de générer des clones de lui-même, sorte de croisement improbable entre un vampire et un Lycan. L'intervention du GGG avait donné lieu à celle d'une Dhampir, Rayne, et l'ancien château situé sur le Mont Wundragore, devenu ensuite la citadelle du Haut-Évolutionnaire, avait fait l'objet d'une bataille rangée entre Hedrox, les nazis, et Rayne.

Fatalis garda cette partie de l'histoire pour lui-même quand Wanda indiqua qu'elle avait besoin de repos. Il hocha la tête.

« Jadis, je t'aurai sûrement congédié, Wanda... Mais plus maintenant. J'ai renoncé à mes ambitions politiques pour me con,sacrer pleinement à la recherche... Et à toi. »

Après tout, elle était le seul erreur de sa carrière... Ou presque. Il se déplaça lentement, et invita Wanda à le suivre.

« Contrairement aux Occidentaux, les Latvériens ont toujours su garder une certaine liberté de vie et d'esprit, qui nous vient directement de l'Antiquité grecque. L'Église a certes moralisé le tempérament des Latvériens, mais la Latvérie a toujours été isolée du reste du monde. »

C'était une petite explication historique, mais, comme Wanda était après tout appelée à devenir Reine, c'était bien qu'elle le sache. En sortant des quartiers privés de Fatalis, ils croisèrent de multiples fonctionnaires et autres agents de sécurité. Même si Victor n'était plus le souverain de Latvérie, tout le monde s'inclinait devant lui. Il conduisit Wanda à toute une aile de détente du palais. On était alors bien loin de l'approche médiévale du Palais. De fait, le palais de Fatalis était plutôt récent. Originellement, c'était un palais de second plan qu'il avait entièrement rénové, et il avait également rénové les anciennes thermes.

Lui et Wanda entrèrent donc dans les thermes. Il y avait un salon de massage, un hammam, un jacuzzi, et une piscine, ainsi qu'une salle de sport. Un équipement dernier cri offert aux employés du château, fonctionnant avec un bracelet autour du poignet disposant de plusieurs niveaux d'accréditation. Wanda reçut l'accréditation maximale, et le duo put ensuite rejoindre les vestiaires.

« Je pense profiter du jacuzzi, Wanda. Si tu veux aller au salon de massage... »

Elle était libre de le faire, et pourrait bénéficier des soins digitaux exceptionnels de Ruxi, une masseuse-prostituée talentueuse au doigté inoubliable.

Alors que Wanda pensait que Victor la laisserait se rendre seule au salon de massage, il décida de l’accompagner. Il lui parla de la liberté de vie et d’esprit en Latvérie, héritée de l'Antiquité grecque puis en partie moralisée par l’Eglise, et ils se rendirent ensemble dans l’aile de détente du palais. Cette aile incluait des thermes rénovés, un salon de massage, un hammam, un jacuzzi, une piscine et une salle de sport. La mutante reçut de son hôte un bracelet faisant office de clé d’accès. Le docteur décida d’aller profiter du jacuzzi.

« Je vais aller au salon de massage. Merci Victor, à plus tard. »

Avant de vraiment entrer dans l’aile de détente, Wanda dût passer par un vestiaire pour se déshabiller complètement. Elle fit disparaître ses vêtements par magie, attrapa une serviette et rejoignit la partie centrale de l’aile. De là, elle pouvait rejoindre tous les services proposés. Il n’y avait que pour la salle de sport que les utilisateurs devaient s’habiller.

Peut-être qu’un peu de sport m’aiderait à me vider la tête.

Mais ce serait pour plus tard. Pour l’instant, elle rejoignit le salon de massage, où elle fut accueillie par une charmante masseuse.

« Soyez la bienvenue dame Wanda. Je suis Ruxi, je serai votre masseuse. »

« Comment connaissez-vous mon nom ? »

« Le docteur Fatalis nous a prévenu de votre visite. Si vous voulez bien me suivre. »

La mutante suivit Ruxi jusqu’à une table de massage sur laquelle elle s’allongea, montrant son dos et ses fesses nues à la masseuse.

« En tant qu’invitée prestigieuse du docteur Fatalis, vous avez droit à notre programme détente complet. En tant que masseuse-prostituée, je vous offrirai un massage qui vous détendra et satisfera vos désirs sexuels. Avez-vous des demandes particulières ? »

« Non... je vous fais confiance. »

« Bien. ne vous en faites pas, j’ai une longue expérience en la matière, et aucun de mes clients n’a jamais été déçu. »

« Aaahhh... ça c’est sûr. »

Wanda tourna la tête et vit, allongée sur la table de massage à côté d’elle, Inaya, la wakandaise qui lui avait parlé de cet endroit. Elle était elle aussi en train de se faire masser, sa masseuse s’occupait de sa poitrine.

« Salut Wanda. Contente de te revoir. Tu vas voir... hhhmmm... tu vas passer un super moment. »

Cette fois, Victor n'avait rien laissé au hasard. Au vu des pouvoirs de Wanda, il assurait sur elle un suivi particulier, veillant à pourvoir ses désirs. Tandis que la jeune femme finissait entre les mains de l'experte Ruxi, Victor, lui, se rendit au sauna, où il retrouva une autre de ses amantes : Lucia von Bardas. Son ancienne conseillère politique était devenue officiellement la Première Ministre de la Latvérie, dirigeant le pays suite à de récentes élections démocratiques destinées à satisfaire les Occidentaux. Elle l'attendait dans le jacuzzi, et sourit doucement en le voyant arriver, émerveillé de voir que son corps avait été régénéré.

« Les pouvoirs de Madame Maximoff sont vraiment impressionnants...
-  Nous parlons d'une femme qui a le pouvoir d'altérer la réalité, Lucia. Pour elle, ce genre de choses, c'est enfantin. »

Il rejoignit Lucia. En d'autres circonstances, s'il avait été un homme moins arrogant, moins orgueilleux, et moins avide de pouvoir, elle aurait peut-être pu se marier avec lui. Lucia aimait Fatalis. Elle aimait ce que cet homme représentait. La fin de la pauvreté. Un nouveau départ pour la Latvérie. Certes, les Latvériens n'étaient pas libres, mais qu'est-ce que la liberté ? On voyait les résultats en Occident... Hausse de l'insécurité, la criminalité qui croissait, la contestation permanente du pouvoir et de toute forme d'autorité... La Latvérie était l'un des rares pays à n'être pas touchés par les épidémies bactériologiques mondiales, et disposait d'un haut degré de vie technologique.

Lucia s'empala sur Victor quand il rejoignit le jacuzzi, et celui-ci frémit en sentant le corps de sa concubine sur lui, ses seins remuant sous son visage.

« Hmmm... Mais... Est-ce qu'elle contrôle mieux ses pouvoirs ?
-  De toute évidence... Mais elle n'est pas encore très séduite par l'idée de m'épouser. »

Cette idée suscitait chez Lucia une pointe de jalousie qu'elle s'efforçait de refréner, car elle savait très bien que Victor n'aimait pas cette gourgandine. Il aimait ses pouvoirs, et avait besoin d'elle comme Reine pour parvenir à vaincre Méphisto. Elle était la seule qui pouvait le faire, Lucia le savait pertinemment... Mais l'idée qu'elle épouse son Victor lui restait quand même en travers de la gorge !

De son côté, Wanda rejoignit donc l'agréable salon de massage. Inaya était là, ses tatouages ressortant le long de son dos, magnifiant son corps parfait. Elle sourit doucement à Wanda, tandis que Ruxi se mettait en position, et incitait Wanda à s'allonger. Elle retira ensuite sa robe, et, une fois toute nue, Ruxi déshabilla également Wanda, qui finit à son tour toute nue.

« Ma spécialité, c'est les massages érotiques nus... »

Wanda se coucha sur le ventre, et Ruxi grimpa sur son dos, se mettant à califourchon, et massa ses épaules.

« Je descends d'une tradition latvérienne de masseuses-prostituées... Une tradition qui nous permet de retrouver vos zones érogènes, et d'amplifier le désir en vous... »

Elle appuyait avec ses pouces sur le dos de Wanda, stimulant certains nerfs précis, diffusant ainsi des vagues de chaleur dans le corps de la sorcière.

« Quand les sorcières étaient très nombreuses en Latvérie, les femmes comme moi étions leur protégée. En les massant de cette manière, nous les aidions aussi à réguler le flux magique en elle. Alors, quand j'ai appris qu'une sorcière allait venir s'installer ici, j'ai prié pour avoir la chance de vous masser... Et que vous puissiez me considérer comme votre masseuse personnelle... Maîtresse. »

Une fois allongée, Wanda vit Ruxi se déshabiller complètement. La jeune femme lui expliqua qu’elle était une spécialiste des massages érotiques nus et qu’elle descendait d’une ancienne tradition latvérienne de masseuses-prostituées, une tradition qui remontait aux temps des sorcières. Les femmes comme Ruxi étaient leurs protégées, elles leur permettaient de réguler leur flux magique grâce à ces massages sensuels. Et quand la mutante sentit les pouces de la demoiselle appuyer sur certains points précis de son dos, elle comprit pourquoi.

« Hhhmmm... oh oui... juste là... hhhmmm... que c’est bon. »

En plus de la chaleur, elle sentait l’énergie se diffuser dans son corps. Le massage de Ruxi faisait disparaître ses tensions musculaires et apaisait son esprit. Cette dernière s’estimait chanceuse de pouvoir masser une vraie sorcière, elle espérait même que la mutante accepterait de faire d’elle sa masseuse attitrée.

« Hhhmmm... eh bien... montre-moi ton talent avec ce massage... et j’y réfléchirai. »

Après tout ce qu’elle venait de vivre ces dernières heures, Wanda avait bien besoin de se détendre, et Ruxi semblait être la personne parfaite pour cela. Allongée sur la table de massage, elle la laissa user de ses mains expertes sur elle. A côté d’elle, Inaya venait de terminer son massage, mais elle était curieuse de voir comment la mutante allait réagir à cette expérience.

« C’est ton premier massage érotique je parie ? »

« Aaahhh... en effet. »

« Eh bien crois-moi, tu ne vas pas être déçue. Chaque fois que je viens au palais, je trouve toujours le temps de faire au moins un massage ici. Non seulement ça détend le corps, mais en plus ça vide la tête. Il n’y a rien de mieux après avoir eu une journée difficile. »

Effectivement, Wanda pouvait sentir qu’elle était de plus en plus détendue, dans son corps comme dans sa tête, à mesure que Ruxi faisait son office. En fait, un seul point de son corps était encore vraiment actif : son entrejambe, qui mouillait avec plaisir.

« Quand ton massage sera terminée, je t’emmènerai visiter les autres salles de l’aile de détente. Un petit passage par la salle de sport pour raffermir un peu ce joli petit cul peut-être ? »

La mutante sentit les mains de sa masseuse presser ses fesses.

« Pas besoin. Le cul de ma maîtresse est déjà bien ferme et sculpté. Tout ce dont il a besoin, c’est d’un bon massage. »

« Ooohhh... ooouuuiii... »

Ruxi était douée de ses mains, indéniablement. Après tout, pour travailler au sein du Palais, il fallait être doué. La Latvérie faisait l'éloge de la véritable méritocratie, car c'était comme ça que leur leader était devenu le souverain de Latvérie. Il était parti de rien, et, avec son seul mérite et son talent, il avait su renverser l'ancienne monarchie. Fatalis croyait donc en la réussite personnelle, à tout niveau. Rien n'était infamant à ses yeux, que ce soit le ramassage des ordures ou même la prostitution. Il analysait tout cela avec cette redoutable objectivité qui le caractérisait. Si Fatalis s'était retiré de la politique latvérienne, il continuait encore à gérer l'intendance  du château, et ne pouvait offrir à sa Reine que le meilleur. Ruxi palpait donc le dos de Wanda. C'était une zone bien plus sensible qu'on ne le pensait, car c'était ici qu'on trouvait la colonne vertébrale, et la moelle épinière, qui s'entremêlait avec celle-ci. C'était le centre de toutes les sensations nerveuses humaines. Un simple choc microscopique à hauteur de certaines vertèbres pouvait vous priver de vos jambes à vie ! Il ne fallait donc pas plaisanter avec ça.

Tandis que Ruxi caressait le dos de Wanda, Inaya commenta tout cela, et la Wakandaise sourit quand Ruxi lui indiqua que les fesses de Wanda étaient déjà parfaites. Inaya appuya alors sur un bouton situé sur le flanc de sa table de massage,  et celle-ci se déplaça alors, pour se retrouver face à celle de Wanda, juste au-dessus. De cette manière, Inaya put rapprocher son visage du sien. Son visage était inversé par rapport au sien, mais ce n'était pas trop grave, car elle pouvait surtout s'attaquer au visage de Wanda.

« Loin de moi l'idée de critiquer ce fessier, Wanda, mais crois-moi, tu ne regretteras pas d'aller à la salle de sport... Tu peux au moins confirmer cela, Ruxi ?
-  Oui, mais je dois d'abord finir de masser convenablement ma Maîtresse !
-  Mais bien sûr... »

Ruxi caressa ensuite les jambes de Wanda, et invita ensuite sa Maîtresse à se retourner. C'était ce qu'Inaya attendait. Quand la Sorcière-Rouge se coucha sur le dos, elle put ainsi pencher son visage vers le sien, et l'embrassa sur les lèvres. Ruxi, elle, s'attaquait à ses jambes, et surtout à ses pieds.

« Ruxi est très douée, reconnut Inaya. En s'attaquant uniquement à mes pieds, elle m'a amené aux bords de l'orgasme... »

Les pieds étaient des zones très sensibles, car, sous la plante du pied, un nerf se trouvait là, et remontait jusqu'à la moelle épinière. Ruxi lécha donc cette zone précise, tout en la stimulant avec ses pouces. Souriant malicieusement, Inaya vit Wanda succomber progressivement. Elle rompait ses baisers pour l'observer, et vit le regard de la jeune femme se voiler sous l'effet d'un plaisir torride, tandis qu'elle devait résister à l'envie de se caresser.

« Hmmm... Vos pieds sont magnifiques aussi, très doux.... »

Inaya sourit encore, et embrassa brièvement Wanda sur le front.

« Tu peux te masturber, tu sais, Ruxi te nettoiera ensuite.... » glissa alors Inaya.

Ruxi avait beau complimenter son cul, Wanda n’avait rien contre une petite visite de la salle de sport avec Inaya. Cette dernière appuya sur un bouton de sa table de massage et elle se retrouva face à elle, son visage près du sien.

« On verra après Inaya. Pour l’instant... hhhmmm... je profite de mon massage. »

Wanda se tourna sur le dos quand Ruxi le lui demanda, et Inaya vint tout de suite l’embrasser. De son côté, la masseuse concentra ses caresses sur les jambes et les pieds de la mutante, qui sentit de délicieux frissons remonter le long de son dos.

« Aaahhh... »

Inaya lui confia que Ruxi avait déjà réussi à l’amener au bord de l’orgasme juste en massant ses pieds. Wanda pouvait sentir le talent de la masseuse à travers les gestes de ses doigts et de sa langue sur sa voute plantaire. Elle gémissait entre deux baisers avec la femme wakandaise, qui lui glissa à l’oreille que Ruxi la nettoierait si elle se masturbait.

« Hhhmmm... »

Effectivement, Wanda prenait son pied avec ce massage, mais le plaisir reçu ne suffisait pas à la faire jouir, juste à la frustrer. Elle luttait contre l’envie de se caresser, que ce soit par pudeur ou parce qu’elle espérait voir Ruxi s’occuper de sa fente, mais après avoir entendu Inaya, elle se laissa aller et mit sa main entre ses jambes pour se caresser la vulve et le clitoris.

« Ooohhh... ooouuuiii... »

La mutante s’amusa à utiliser sa magie pour faire vibrer le bout de ses doigts, s’offrant un petit plaisir supplémentaire en se masturbant. Les vibrations se répandaient sur sa vulve et son clitoris, et avec le travail incroyable de sa masseuse à côté, il ne lui fallut pas longtemps pour grimper dans les tours. Elle se remémora sa soirée au Doom’s Club, depuis son arrivée jusqu’à l’orgie dont elle avait été le centre, et ces images rendirent sa masturbation encore meilleure.

« Oh oui... ooohhh... ooouuuiii ! »

Wanda finit par jouir, et sa mouille éclaboussa la table de massage. Ruxi interrompit aussitôt son massage des pieds pour venir mettre sa tête entre les cuisses de sa maîtresse et la nettoyer bien comme il fallait.

« Hhhmmm... oui... c’est bien Ruxi. Nettoie-moi... aaahhh... en profondeur. »

Succombant totalement au plaisir de ce massage, Wanda n’aurait plus fait attention à Inaya si elle ne se rappelait pas à son bon plaisir de temps en temps avec un baiser sur ses lèvres. Elle semblait bien s’amuser à la regarder se faire masser.

« Hhhmmm... dis-moi Inaya... qu’est-ce qu’il faut absolument voir... dans cette aile de loisirs ? »

Elle lui avait déjà parlé de la salle de sport. Des hommes et des femmes qui transpirent dans des tenues moulant à merveille leurs formes... c’était tentant. Mais il y avait sûrement d’autres choses aussi agréables à découvrir.

Même si Wanda n'en avait pas encore envie, elle était pourtant destinée à devenir une Reine. C'était ce que Fatalis lui souhaitait, et c'était aussi la manière dont on la traitait. Ici, elle ne payait rien, tous les services du Palais lui étaient généreusement offerts. Habituellement, un massage de Ruxi n'était pas gratuit, et la jeune femme faisait même payer assez fortement ses services, vu la qualité du service rendu. Mais elle n'irait jamais demander la moindre facture à Wanda. Elle était proche de Fatalis, le véritable dirigeant de la Latvérie. Même si Fatalis avait confié les rênes du pouvoir à Lucia, tout le monde savait qu'il restait le véritable souverain, celui qui avait sauvé la Latvérie de l'incompétence de l'ancienne et dévoyée famille royale. Wanda soupirait doucement tandis qu'Inaya l'embrassait, et la Wakandaise la vit clairement se masturber, faisant même vibrer ses doigts. Ruxi aurait bien sûr pu glisser sa langue entre les cuisses de Wanda, mais elle estimait plus gratifiant d'agir ainsi, d'exciter lentement sa partenaire. C'était bien plus exquis ainsi.

« Hmmm... »

Ruxi poussa ainsi Wanda jusqu'à l'orgasme, avec l'aide d'Inaya. La Sorcière-Rouge était alors apaisée, ayant fait vibrer ses doigts sur son sexe, stimulant son bouton de plaisir. Inaya cessa même de l'embrasser sur les lèvres, car les deux femmes s'occupant de Wanda régulaient leurs actions en fonction des soupirs de cette dernière, de ses gémissements et de ses cris. Il était donc crucial de pouvoir l'entendre, et ainsi adapter leurs mouvements.

Fort heureusement, Wanda semblait extrêmement satisfaite, et son orgasme vint donc, avec délice pour les deux femmes qui l'observaient. Ruxi remonta alors, et embrassa ses jambes, les léchant, nettoyant ses cuisses tout en avalant ses jets de mouille. Wanda, de son côté, interrogea alors Inaya sur le complexe sportif, et l'intéressée sourit.

« Des Latvériens qui s'entraînent, qui ruissellent de sueur dans des tenues serrées ou torse nu... C'est un programme intéressant, non ? Après, on trouve toujours des trucs stimulants... Enfin, le complexe sportif est assez grand, et il y a une section plus particulière, où on s'entraîne à un sport très particulier... Le sexe. »

Cette section allait sans doute davantage intéresser Wanda !

« Mais est-ce que tu veux y aller maintenant ? Je pense que Ruxi n'a pas encore fini son massage... »

Qui sait toutefois où la curiosité de Wanda allait la pousser ?

En entendant parler du complexe sportif, Wanda pensait qu’il était juste question d’exercice physique classique, mais Inaya lui précisa qu’il y avait aussi un équipement et des programmes d’entraînement sexuel. Cela avait de quoi piquer sa curiosité.

« Hhhmmm... je veux d’abord finir mon massage. Mais... aaahhh... n’hésite pas à me parler plus... de cette section d’entraînement. »

La jeune femme se détendait tranquillement en écoutant son amie wakandaise lui parler de ce que le complexe sportif de l’aile de loisirs offrait pour permettre à ses visiteurs de devenir de meilleurs amants, tandis que les mains expertes de Ruxi massaient son corps. Et peu importe où elle posait ses doigts, la mutante sentait ses muscles se détendre et son plaisir augmenter. En plus, même si elle n’en était pas encore pleinement consciente, le massage facilitait la circulation de ses flux magiques, l’aidant à être en meilleure communion avec ses pouvoirs. Et quand elle lui massait des zones plus sensibles, comme la poitrine ou l’intérieur, elle la faisait d’autant plus mouiller.

« Hhhmmm... ooouuuiii... juste là... »

Entre Ruxi et Inaya, Wanda était bien entourée. Et plus la wakandaise lui parlait de ce qu’elle pourrait faire dans le complexe sportif, plus elle avait envie d’y aller. Mais d’un autre côté, elle ne voulait plus se lever de cette table tant elle s’y sentait bien. Plus le temps passait, plus elle se sentait ressourcée et en forme, oubliant vite les petits différends qu’elle avait eu avec l’Epouvantard dans la chambre mentale de Victor.

Je n’ai plus qu’à attendre alors. Quand Ruxi aura fini de me masser, j’accompagnerai Inaya au complexe sportif. Et si ça ne me plaît pas... eh bien tant pis, on fera autre chose.

Wanda commençait à découvrir les joyeusetés du Palais de Fatalis. Celui-ci avait conçu ce palais comme une véritable petite ville sous cloche, où tout était possible. Wanda découvrait donc le salon de massage, et Ruxi était en train de la mettre chaos de bonheur, palpant son corps, tandis que l'esprit de Wanda fantasmait en imaginant ensuite le complexe sportif. Jusqu'à quel point tout cela relevait-il d'une savante mise en scène mise au point par Fatalis ? Inaya s'amusait des réactions enjouées de Scarlet Witch, et retourna l'embrasser, tandis que Ruxi continuait à la masser. La masseuse mit à califourchon, et s'amusa à malaxer les seins de Wanda. La belle sorcière gémit doucement, et ses yeux se révulsèrent dans ses orbites, tandis qu'elle contractait finalement un orgasme. Ruxi sourit ensuite, et remplaça finalement Inaya, venant embrasser Wanda. Pour Ruxi, Wanda était déjà sa Reine. Il ne faisait aucun doute pour elle que, à terme, elle accepterait bien naturellement la proposition de Victor. Comment aurait-il pu en être autrement, après tout ?

Inaya souriait donc, amusée par cette situation, par l'entrain et par la vigueur de la jeune femme. Ruxi venait de faire jouir Wanda, et l'heure du massage était terminé. Inaya sourit doucement, et laissa Wanda reprendre doucement ses esprits.

« Alors, ma chère Wanda, es-tu prête à rejoindre de beaux sportifs ? »

La Sorcière Rouge reprenait peu à peu ses esprits, et l'invita donc. Wanda semblait prête, et remercia Ruxi avec un langoureux baiser, avant de remettre ses habits de sorcière. Inaya sourit doucement face à elle, et la guida à travers les couloirs du Palais, jusqu'à rejoindre une partie plus moderne. Elles passèrent par un pont suspendu longeant les jardins situés au cœur du château, et Inaya rejoignit une grande porte en verre menant vers la partie plus moderne du château.

« Le Docteur Fatalis utilise le complexe sportif pour ses militaires d'élite. Les personnes qui sont là s'entraînent régulièrement, ce sont des hommes bien bâtis, des femmes fortes... Je te laisse ouvrir la porte. »

Wanda n'avait qu'à poser son doigt sur le terminal. La porte s'ouvrit ensuite en la reconnaissant immédiatement. Le complexe s'étalait sur plusieurs grandes pièces, avec une zone sportive, mais aussi une zone magique... Car Fatalis ne formait pas que des guerriers, mais aussi des magiciens.

« Alors, tu veux commencer par aller où ? »

Wanda profita à fond de son massage, jusqu’à ce les mains de Ruxi sur ses seins ne la mènent à l’orgasme. Ses yeux se révulsèrent dans ses orbites, et elle sentit la mouille jaillir entre ses jambes. Après ça, la masseuse l’embrassa encore et lui annonça que le massage était terminé. La sorcière se releva, encore un peu pantelante, et sentit clairement que son corps était plus énergique et plus détendu. Elle remercia Ruxi avec un long et délicieux baiser, dans lequel elle utilisa un peu de sa magie pour que ce contact entre leurs lèvres excite la masseuse au point qu’elle aurait sûrement besoin d’aller se masturber ensuite.

« Tu voulais que je fasse de toi ma masseuse personnelle ? Considère que c’est fait. La prochaine fois que je viendrai me faire masser ici... je ne veux que toi, compris ? »

« Aaahhh... oui maîtresse. Ce sera... hhhmmm... un plaisir. »

Wanda fit réapparaitre ses vêtements de sorcière et quitta le salon de massage avec Inaya. Elles traversèrent les couloirs du palais, passèrent par un pont suspendu longeant les jardins situés au cœur du château, et finirent par arriver devant une grande porte en verre qui s’ouvrit quand la mutante posa son doigt sur le terminal.

La sorcière découvrit pour la première fois la salle de sport du palais. Le complexe s'étalait sur plusieurs grandes pièces, avec une zone sportive bien sûr, mais elle eut aussi la surprise de voir une zone réservée à l’entraînement magique. La wakandaise lui demanda par où elle voulait commencer.

« Allons à la zone sportive. J’ai envie de voir ces hommes et ces femmes qui transpirent dans des tenues serrées dont tu m’as parlé. »

Une fois dans la zone sportive, Wanda ne fut pas déçue du voyage. Des hommes et des femmes bien bâtis, avec peu de tissu sur leurs corps musclés, qui transpiraient en faisant de l’exercice pour sculpter encore plus leurs physiques déjà alléchants. D’ailleurs, la mutante avait déjà l’eau à la bouche en les voyant.

« Tu ne m’avais pas menti Inaya... c’est vrai que ça donne envie. »

Soudain, une des femmes qui s’entraînait s’arrêta pour venir à sa rencontre.

« Excusez-moi, vous êtes Wanda Maximoff, alias Scarlet Witch ? »

« Euh... oui c’est moi. »

« Ah, j’en étais sûre. Je me présente, lieutenant Marie Valkos, médecin militaire de l'Armée de terre latvérienne. Ravie de pouvoir enfin vous rencontrer. »

La sorcière lui serra la main un peu confuse. Elle n’aurait jamais crue qu’elle était connue au point que même l’Armée pourrait la reconnaître aussi vite. Et elle ne put s’empêcher de reluquer les belles courbes de la femme, mises en valeur par sa tenue de sport bien moulante.

« Qu’est-ce qui vous amène ici ? J’aurais pensé qu’une invitée de votre importance aurait voulu s’amuser plutôt que de l’exercice. »

« L’exercice peut être amusant. Mais je suis là parce qu’Inaya, la femme qui m’accompagne, m’a dit qu’on pouvait voir de belles choses. »

« Oh, vous êtes venue pour mater alors. Et... ce que vous voyez vous plaît ? »

Marie se tourna et se mit une claque sur le derrière pour bien attirer l’œil de Wanda, qui sourit en réponse.

« Oh oui, il y a... beaucoup de belles choses ici. »

« Ravie de l’entendre. Nous travaillons tous dur ici pour rester en forme, c’est bon de savoir que ça nous rend aussi agréables à regarder. »

La mutante frissonnait de plaisir pendant que la soldate, clairement décidée à jouer avec elle, lui tournait autour en laissant son doigt se balader sur ses épaules et son cou.

« D’un autre côté, ce serait du gâchis de ne pas profiter de tout le matériel mis à disposition ici non ? Je peux vous apprendre à utiliser les machines si vous voulez.
Avec un peu d’exercice, vous pourriez vous sculpter un corps encore plus sexy. »

« Hhhmmm... après tout pourquoi pas ? »

Wanda était assez impressionnée par le talent de persuasion de Marie, mais après un massage érotique, ce genre d’assaut avait de quoi surexciter sa libido. Du coup, quand elle voulut se changer pour avoir une tenue plus adaptée, elle se retrouva dans une tenue extrêmement courte qui avait plus l’air de sous-vêtements que de vêtements de sport.

« Eh bien... avec une tenue pareille, vous devriez aller faire un tour dans l’aile d’entraînement au sexe. Vous feriez un carton. »

« Hhhmmm... oui... j’avais prévu d’y aller ensuite. »

« Parfait. Dans ce cas on va s’échauffer avant. Allez suivez-moi. »

Pour le premier exercice, Wanda suivit Marie jusqu’à une machine pour lui faire travailler ses fessiers, et évidemment, elle s’arrangea pour que son élève fasse ses exercices en face d’un groupe d’hommes bien baraqués qui transpiraient en exhibant leurs abdos, de quoi exciter encore plus la jeune femme.

Wanda ne tarda pas à rencontrer un premier officier, la Lieutenante Marie Valkos. Évidemment, celle-ci connaissant Wanda Maximoff, qui était après tout destinée à être sa future Reine. Autant dire que Wanda n'allait guère pouvoir être discrète au sein du château de Fatalis, car tous avaient déjà reçu le message. Et l'armée latvérienne était très patriote. C'était la même armée que celle de jadis, à l'époque médiévale, ces soldats qui étaient sous les ordres de sorcières et de sorciers, qui servaient notamment les sorcières de l'Umbra pour combattre les menaces extérieures. La Latvérie avait une longue tradition de résistance isolée contre de grands voisins surpuissants, comme le Saint-Empire romain germanique, les Ottomans, les nazis, les Soviétiques... Ou, plus récemment, les Occidentaux. Marie était donc une fille de la Latvérie, qui croyait fermement en la supériorité de leur dirigeant, et qui n'avait aucune envie de développer un régime démocratique. Pourquoi changer de dirigeant ? Fatalis avait sauvé la Latvérie de la misère économique et de la pauvreté sociale. Marie, qui avait grandi dans des régions pauvres de Latvérie, avait vu l'arrivée de la technologie de Fatalis, le développement de produits propres, loin des pesticides et des insecticides des grandes firmes américaines qui vous contraignaient à devoir toujours racheter ces produits toxiques. Elle avait donc décidé de rejoindre l'armée, très naturellement.

Suscitant l'excitation de Wanda, Marie rejoignit une salle de musculation centrale. Wanda avait opté pour une tenue de sport très courte, qui suscitait l'attrait des hommes présentes. Deux d'entre eux s'approchèrent particulièrement en voyant Wanda travailler ses fessiers avec une bande élastique écartant ses jambes pour muscler son derrière : Darko et Ivan, deux autres officiers. Ils étaient déjà à moitié nus, exhibant des muscles saillants et un corps massif, observant avec curiosité leur future Reine.

« C'est elle ?
-  La future Reine... »

Ils ignoraient que Wanda n'avait pas encore accédé aux avances de Fatalis, mais cela ne changeait rien pour eux, qui n'osaient imaginer qu'on puisse refuser une telle destinée. Ils se rapprochèrent donc de la jeune femme, et la main baladeuse de Darko ne tarda pas à glisser sur le fessier de Wanda, et il sourit ensuite. Quand Wanda tourna la tête, elle put voir que les deux hommes s'étaient déshabillés, avec deux belles triques.

« Je crois que nous devrions vous aider, Majesté...
-  C'est notre rôle, après tout, de veiller à ce que notre Maîtresse reste forte et solide. »

Les deux soldats souriaient doucement, visiblement heureux de servir leur jeune Reine... Au garde-à-vous, même !