The Multiversity

Elles y étaient, donc ! Fönn continuait à coucher avec Lissandre, enfonçant son membre dans sa bouche. Lissandre lui expliqua avoir voulu la punir parce qu’elle n’avait pas été honnête avec elle, qu’elle lui avait menti, qu’elle avait cherché à être ce qu’elle n’était pas. Fönn ne savait toutefois pas trop ce qu’elle voulait dire par là, mais elle n’était pas vraiment en état de réfléchir. Après tout, après avoir nargué à nouveau Alastar (incorrigible Lissandre !), elle retourna pomper son dard. Fönn soupira longuement en sentant la bouche de Lissandre revenir à l’assaut de son membre. Sa main se serra plus fortement sur ses cheveux, et un long gémissement s’échappa de ses lèvres. Ses joues continuaient à rosir, la rendant encore plus adorable. Une vraie beauté, assurément !

De son côté, Alastar s’amusait de la situation. Lissandre s’amusait encore à le provoquer, venant même à se demander s’il était capable de l’enfanter. Une provocation qui appelait une réponse immédiate ! La main du Diablotin fusa, et claqua encore le fessier de la jeune Française.

« Petite perverse, tu es vraiment pleine d’insolence ! »

Le Diablotin grogna encore, et durcit ses verges avec force, remuant fortement d’avant en arrière, bien décidé à la corriger.

« Tu crois que je ne peux pas profiter d’autres superbes femmes, hum ? Tu n’es pas la seule catin qui soit ! »

Il pouvait aussi la narguer en retour. Alastar s’amusait aussi avec elle, et posa ses deux mains sur ses hanches, puis la bourra plus fortement. Il grogna lentement, son corps musclé luisant sur place. Fönn ne savait plus ou donner de la tête. Elle sentait le désir s’emballer furieusement dans son corps, et gémit encore. Elle se mordilla les lèvres avec tendresse, puis serra ses deux mains sur ses cheveux. Elle appuya dessus, et la vague l’envahit.

« Haaaa… !! »

L’orgasme, libérateur, vint enfin ! Fönn cracha sa semence dans la bouche de Lissandre. Elle jouit entre ses lèvres, et Alastar en fit de même, jouissant doublement, avec chacune de ses verges. Et, tandis que l’orgasme l’envahissait, sa queue caudale remonta pour s’enrouler autour du cou de Lissandre. Il appuya dessus, l’étranglant légèrement en crachant sa crème. Un jet intense et diffus qui se répandit dans l’organisme de la jeune femme, qui fut également transportée par l’orgasme.

C’était leur premier orgasme mutuel !

ENFIN ! Elles étaient enfin là les éjaculations. Lissandre avait joui elle aussi. Elle s’était laissée immerger dans l’orgasme provoqué par le fait de ressentir le sperme chaud de sa femme dans sa bouche. Elle était déjà en train de s’imaginer partager un baiser torride faits de fluides dégoulinants d’un jeu de langue amoureux.

Puis le Démon avait joui également. Un instant après sa Fönn. C’était déjà une sacré performance une double éjaculation par deux personnes. Ça provoquait une sensation incroyable que la langue française peinant à décrire. Mais le Démon avait double-éjaculé. EN MEME TEMPS ! Ça avait fait perdre la tête à Lissandre qui avait ressenti un deuxième orgasme l’assaillir alors qu’elle peinait déjà à profiter du premier.

Ça ne s’était pas arrêté là. Le Démon, dans toute sa perversion charismatique, avait étranglé de sa queue pointue la future maman. Elle n’avait pas eu d’autres choix que d’ouvrir la bouche comme un poisson cherchant de l’oxygène. Le sperme de sa Fönn avait donc cherché à prendre la tangente et le fluide maculait son menton et la verge magique de sa femme.

*Une expérience incroyable ! Hi hi ! *

La bouche encore semi pleine, Lissandre fait alors un commentaire.

« Je comprends quand tu me disais que notre Démon était ton meilleur amant. Je commence vraiment à comprendre maintenant, hi hi ! »

Lissandre ferme les yeux. Toujours à quatre pattes, elle se prive d’un sens pour ressentir la chaleur couler de sa chatte et de son cul. Quel délice de mélanger la poésie des sens avec des mots crus. C’est toujours ces mélanges de deux choses a priori opposées que Lissandre recherche. Comme imaginer un tutu arc-en-ciel sur une personne revêtu d’une combinaison noir intégrale BDSM. Même si penser à un tel exemple alors qu’elle savoure son orgasme et le sperme dans son être est très très incongru.

La tête se tourne vers le Démon.

« Ca y est ? Je suis enceinte ? »

Ils venaient tous de jouir. Fin du premier tour. Fönn en aurait presque eu les larmes aux yeux. Elle n’était pas habituée à jouir avec une queue. Avant de coucher avec l’incube, elle n’aurait d’ailleurs jamais imaginé qu’elle puisse se retrouver un jour dotée d’une belle verge comme celle qu’elle venait d’avoir. Fönn vit ensuite Alastar jouir dans le corps de Lissandre, remplissant sa chatte et son cul. Il l’étrangla dans la foulée, et Fönn s’agenouilla ensuite, tandis que le Diablotin se retirait du corps de Lissandre. Il réduisit le nombre de ses verges à une seule, qui se posa contre les fesses de Lissandre. Fönn se sentait heureuse et soulagée. Elle avait toujours envie d’épouser la Française. Cela n’avait pas été qu’une envie passagère, liée à l’excitation du moment.

Lissandre demanda alors à Alastar si elle était enceinte. La main d’Alastar caressait ses fesses, et il sourit doucement.

« Peut-être… »

Sa main se déplaça, et caressa ensuite le ventre de Lissandre. Il sourit brièvement, et retourna Lissandre, qui se coucha sur le dos. Fönn était agenouillée, et se pencha vers le ventre de sa femme, l’embrassant doucement à cet emplacement.

« C’est encore un peu tôt pour le dire, ma chérie…
-  Ce qui est sûr, c’est que mes spermatozoïdes viennent de rencontrer tes ovules. Mais je ne tiens à prendre aucun risque, ma belle Française… »

Alastar se pencha vers elle, et Fönn s’écarta un peu. La main du Diablotin caressa la joue de la femme, et Fönn se rapprocha également de son visage. Elle lécha le menton de sa femme, venant recueillir le sperme.

« Tu t’es salie, ma chérie… Laisse-moi t’aider. »

Pendant ce temps, soucieux de mener à bien sa mission, Alastar pénétra à nouveau Lissandre, s’allongeant contre elle. C’était une position plus classique, en missionnaire. Le rythme était également plus lent. La tête relevée, Alastar laissa ensuite Fönn embrasser Lissandre sur les lèvres, collant sa tête contre la sienne.

« Assurons-nous que tu sois bien enceinte au matin, ma chère Lissandre… »

Lissandre répondit tendrement à sa Fönn qui nettoyait son menton. Elle sortit le bout de sa langue pour venir échanger un baiser avec elle. Il y avait un voile sur ses yeux : celui d’une femme comblée par sa vie. De petites étoiles qui brillaient.

Elle sourit. Un geste simple. Une profonde signification.

« Je t’aime, ma femme. Embrasse-moi encore. »

Sa main glissa sur son ventre. Elle apprécia la caresse de son latex rose. Aujourd’hui était différent. La matière semblait connaître une seconde vie. Oui, il fallait littéralement prendre les mots dans leur premier sens. Derrière cette peau d’adoption qu’elle considérait comme parfaite allait grandir une vie qu’elle savait qu’elle verrait parfaite également. Parce que ce serait son enfant à elle. Mais l’enfant de sa Fönn et du Démon. Un enfant extraordinaire pour une mère qui fuyait tout ce qui était ordinaire.

Cette main posée sur le ventre, ça représentait pour elle une sorte de contrat. Elle réalisait qu’elle était pleinement prête à découvrir cette future vie. A en prendre soin. La cajoler. L’élever. La chouchouter. La former.

Lissandre sourit encore. Elle était vraiment heureuse.

« Fais-moi l’amour, beau démon. »

Nulle rébellion dans ces quelques mots. Que de la douceur. Elle appréciait ce moment. Vraiment. Et, étant donné que le Démon la prenait dans une position classique avec une unique verge : elle aussi allait agir normalement. La situation restait extraordinaire et c’était ce mélange qui rendrait ce souvenir mémorable. C’était ce mélange qui donnait cette signature caractéristique dans la pièce. De la douceur associée à l’image de tous les maux. Lissandre aimait cela.

La main de Lissandre chercha à l’aveugle celle de sa Fönn. Elle voulait la sentir. Partager ce moment toutes les deux.

La bouche de Lissandre resta fermée. Elle aurait pu dire des choses. Mais ça n’aurait pas été approprié à ce moment simple.

Fönn était bien incapable de dire quand ce moment se terminerait. Avec un amant comme Alastar, le sexe avait tendance à durer. Elle l’expérimentait à chaque fois, et elle était incapable de l’épuiser. On devenait facilement accroc à un tel amant ! Lissandre  s’était assagie, et Fönn l’embrassa encore, couchée sur le côté. Elle ne voulait pas déranger Alastar, qui était en plein office. Le Diablotin s’enfonçait dans la délicieuse chatte de Lissandre, faisant crisser sa combinaison. Il pouvait sentir Mélissandre réagir à sa présence, adhérant autour de lui, l’empêchant de partir. Douce et accueillante, Lissandre se laissait prendre, consciente qu’elle était peut-être déjà enceinte, et que, de toute manière, à la fin de cette nuit, elle le serait. Fönn l’observait avec appétit, voulant immortaliser chaque séquence, chaque seconde de ce qu’elle voyait.

« Vous êtes magnifiques, tous les deux… »

Lissandre demanda simplement à Alastar de lui faire l’amour, et il sourit doucement. Il posa sa main sur les cheveux de la femme, glissant sur sa joue, et se rapprocha d’elle.

« C’est mon intention dès le début, ma chérie… »

Alastar l’embrassa à nouveau, et sa langue s’infiltra en elle. Il joua avec elle, maintenant le contact, remuant d’avant en arrière, la prenant jusqu’à la garde. Fönn se déplaça lentement, à quatre pattes autour des deux. Le Diablotin faisait durer le baiser, et rompait ensuite celui-ci, pour y revenir, l’embrassant dans le creux du cou, léchant sa joue. Sa main se déplaça pour pincer l’un des seins de Lissandre, coinçant un téton entre deux de ses doigts.

« Quel appétit, Lissandre… Tu es vraiment exceptionnelle, tu sais ! Toi et Fönn… Vous ferez un couple formidable ! »

L’incube l’embrassa encore avec amusement.

« Tu entends ça, mon amour ? Ce diable d’incube nous offre sa bénédiction… Mais il ne sait pas dans quoi il trempe ses doigts. Avec toi et moi, nous risquons bien de l’épuiser !
-  Hmmm… Mais pourquoi vouloir m’épuiser ? Vous devriez plutôt vous satisfaire d’avoir un amant capable de vous satisfaire pleinement, non ? »

Alastar soupira encore, continuant à la prendre jusqu’à la garde, encore et encore. Il flottait dans le con d’une femme. C’était un endroit magique, qui aurait envie de sortir de là ? Sûrement pas lui !

Lissandre n’avait plus envie de se rebeller ou de provoquer. Elle se sentait comme enveloppé dans un délicieux cocon. Comme si elle avait envie fini par trouver sa maison à elle. Cet endroit si particulier qui semble échapper au reste du monde et dans lequel on peut reposer le masque avec de fausses expressions, l’armure pour se protéger des autres et de tous les autres artifices. Etre enfin soi-même et en paix.

Non, pas être simplement seule et reposée : être en famille dans une félicité unique. Lissandre était dans cet état d’esprit-là. Elle était bien. Elle se sentait même très bien.

« Le Démon a raison. S’il peut durer aussi longtemps que nous avons besoin, ma Fönn, nous devrions accepter ce cadeau sans chercher autre chose. »

Soudainement, elle se sentit philosophe en pleine session de sexe.

« Je ne suis plus dans une optique de sexe de performance. Je ne suis pas en train de réaliser une œuvre pornographique pour faire évoluer l’humanité. Actuellement, le sexe est ce qui nous relie tous les trois. Le sexe est ce formidable outil de connexion entre plusieurs âmes. Et c’est la première fois de ma vie que je me sens aussi bien. Est-ce que c’est ça l’état de nirvana ? »

Dans un coin de sa tête, Lissandre était pourtant malicieusement contente. Tandis qu’elle découvrait un équilibre de vie, elle reconnaissait également son influence sur une personne qui lui était devenue chère en vraiment très peu de temps. Fönn devenait provocatrice et assoiffée comme elle. A moins… à moins que Lissandre ne réalise seulement que maintenant la véritable nature de sa femme ? Etait-ce elle qui l’avait déjà changé ? Ou découvrait-elle déjà la vraie Fönn sans masque et armure ? Elle ne savait pas. Et elle s’en foutait royalement en ce moment unique de son existence !

*Dans quoi il trempe ces doigts, elle a dit. Ça aurait été facile de répondre là-dessus. Mais je n’en ai pas envie. Je suis bien dans cet état sexuelle proche d’une certaine forme de méditation. Peut-être que c’est la création d’une nouvelle vie en moi ? Peut-être… *

C’était une subtile inversion des rôles. L’insolente Lissandre devenait sage, et la sage Fönn devenait plus insolente. Cela tendait sûrement à faire d’elles un très beau couple, où les deux se conjuguaient, chacune remplaçant l’autre. Fönn était folle. Elle ne connaissait Lissandre que depuis moins de vingt-quatre heures, et les deux femmes parlaient déjà ensemble de se marier ! C’était délirant. Et pourtant, Fönn était convaincue de la chose. Convaincue de l’étendue de ses sentiments pour Lissandre. Ça ne s’expliquait pas rationnellement, mais c’était quelque chose qu’elle ressentait, qu’elle éprouvait. Elle les regardait faire l’amour tous les deux. Lissandre et Alastar. La belle Française s’était assagie, comblée, tandis que Le Diablotin continuait à la prendre, s’unissant à elle. Voir ce corps rouge, musclé, huilé par la sueur, c’était magnifique ! Fönn était sous le charme. Même si elle aimait Lissandre, elle ne pouvait qu’admirer ce corps d’Apollon qui se dandinait devant elle. Elle savait que son raisonnement n’était pas totalement objectif, car c’était un incube, un démon de Luxure, et qu’il pouvait influencer son désir, mais elle prenait son pied à admirer ainsi la scène.

Déplaçant ses mains, Alastar caressa les fesses de Lissandre, ses doigts pressant sa combinaison moulante, et son autre main empoigna les cheveux trempés de la blondinette.

« Je ne sais pas, peut-être… Moi, tout ce que je sais, c’est que je suis toujours heureux quand je m’unis à une femme, et que… Hmmm… Je la sens se tortiller contre moi. »

Alastar lui sourit, et l’embrassa à nouveau. Il appuya sur les fesses de Lissandre, pour qu’elle s’enroule autour de lui. Ses belles jambes en latex suivirent le mouvement, et il continua à remuer, s’enfonçant en elle, glissant d’avant en arrière, s’unissant à son amante. Il remua alors, et inversa les rôles.

Lissandre se retrouva brusquement au-dessus d’Alastar, qui s’allongea sur le lit, et lui sourit.

« Je ne peux pas séparer un tel couple… Alors, danse pour moi, ma chérie… Danse pour Fönn ! »

Il fallait désormais que Lissandre se redresse, et qu’elle danse sur lui, qu’elle s’empale sur sa belle verge, offrant également par ce biais des ouvertures à Fönn pour revenir dans cette joyeuse danse…

Elle éprouva une sensation proche du tournis. Etre de nouveau debout, c’était étrange. Les jambes de Lissandre avaient même des difficultés à la porter. Des tremblements les agitaient mais rapidement, la maîtrise revenait. Il fallait raisonner. Retrouver un peu de lucidité.

« Danser ? »

Le mot semblait inconnu. Une langue qu’elle ne comprenait pas. Puis des images flashèrent dans sa tête. Un corps féminin dans une salle obscure se trémoussant. Une lumière rouge et érotique. Oui, c’est ça que le démon lui demandait : danser.

« Entendu. Je vais danser pour vous deux. Regardez-moi. »

Ses yeux se fermèrent. Du fond de son esprit, un air de musique se faisait entendre. Rien de saccadé comme ce qui agite les boîtes nocturnes. Plutôt quelque chose de type slow, danse l’un contre l’autre, yeux dans les yeux. Mais Lissandre avait toujours ses yeux fermés. Son corps se tortilla sensuellement. Ses épaules faisaient de petites vagues sur le côté. Son corps glissait vers le sol puis remontait de mouvements en « S ».

La musique se faisait plus forte dans sa tête. Le rythme s’accordait avec sa circulation sanguine. Lissandre ressentait la sueur de sexe sur son épiderme. Elle ressentait la chaleur dans son ventre et l’humidité tout autour de son intimité. La musique changea alors. Elle fit des mouvements plus appuyés. Maintenant, quand elle descendait et remontait, elle descendait jusqu’à se retrouver accroupi. C’était une danse sexuelle. Que ce soit à la descente ou à la remontée, le Démon pouvait admirer sa chatte ouverte tandis que sa femme pouvait voir son petit trou dilaté. Il s’ouvrit et se fermait comme s’il lui faisait un clin d’œil complice.

Il n’était plus question de retourner s’empaler sur la verge infernale. Du moins, pas tout de suite. Elle voulait danser. Elle avait l’impression qu’elle remerciait. Remerciait Alastar. Remerciait Fönn. Remerciait la Vie qui lui permettait d’avoir une vie digne d’être écrite et vendue à tous. Lissandre dansait, enfermée dans sa propre bulle. Elle était en rut, c’était indéniable. Elle voulait encore du sexe et c’était pour ça qu’elle avait chaud et qu’elle exhibait son corps là où on pouvait s’enfoncer jusqu’à la garde.

Mais elle ne voulait pas tomber sur la verge du Démon. Elle voulait qu’on vienne la rejoindre sur « la piste de danse ». Elle voulait danser coller-serrer. Ressentir la peau de ses amants contre sa peau. Ressentir leur désir endurci contre sa cuisse, contre ses fesses. Elle voulait faire plus que danser. Elle voulait associer la danse et le sexe. Elle voulait que les deux disciplines se rejoignent l’une dans l’autre et qu’il soit impossible de préciser un exact moment où la danse laisserait la place au sexe.

Il était question d’intimité et d’harmonie profonde.

L’insaisissable Lissandre avait interprété à sa façon la demande d’Alastar. Quand il lui avait dit de « danser », c’était juste une manière de l’inviter à s’empaler sur sa queue. Cependant, Lissandre avait d’autres idées derrière la tête, et commença à jouer au-dessus de sa verge. Restant à califourchon, elle commença à remuer, frottant ses lèvres intimes contre la belle verge tendue du beau diable, qui la regardait avec curiosité. Lissandre glissait de haut en bas, mais sans avoir souci de poursuivre le coït.

« Et bien… Ce n’est pas vraiment ce que j’avais en tête… »

Fönn sourit à son tour, amusée elle aussi par la situation. Elle se rapprocha lentement, essayant de ne pas perturber Lissandre, et s’assit à son tour à califourchon sur le corps d’Alastar. Elle se plaça donc sur son torse, et observa sa fiancée. Lissandre l’observa à son tour, et Fönn hocha la tête.

*J’ai du mal à la suivre… Mais je ne suis pas contre la suivre !*

Cela pouvait apparaître comme étant assez illogique, mais Fönn savait très bien ce qu’elle faisait ! Sa main attrapa celle de Lissandre, et elle déplaça l’autre, attrapant la seconde main de Lissandre. Leurs deux mains se serrèrent ensemble, et Fönn commença à remuer d’avant en arrière, posée sur le corps d’Alastar.

« Je vais danser avec toi, mon amour…
-  Vous allez me rendre dingues, toutes les deux ! »

Fönn gloussa brièvement.

« Moi, elle me rend déjà dingue… »

« Dingue ? Mais qu’est-ce que la vie sans une injection de folie de temps à autre ? »

Fönn joue le jeu. Elle a attrapé les mains de Lissandre et cette dernière est heureuse. Il y a connexion. Ils étaient tous reliés par le sexe. Voilà maintenant que la danse fabrique un nouveau pont entre les deux femmes.

« Danse, jolie Fönn. Danse pour moi, ma magnifique femme. »

Lissandre tire sur son bras vers le haut. Elle veut que sa femme se relève. Elle lève encore son bras pour le tendre au-dessus de leurs deux têtes. Voilà, maintenant elle peut faire tourner sa partenaire de danse. Un mouvement de danse classique ? Possible, Lissandre n’est pas une experte dans tous les différents courants existants. Mais ce mouvement est tout sauf classique car il doit se faire au-dessus d’un corps de démon en pleine érection.

« Le spectacle te plaît depuis ta position au sol ? Tu devrais peut-être venir nous rejoindre ? N’aie pas peur de devenir dingue ? A moins que ça ne déclenche les feux de l’Enfer, l’Apocalypse ou je ne sais quoi d’autre ! Ah ah ! »

La main de Lissandre lâche celle de Fönn. La caresse passe sur les joues, les seins, le ventre. Glisse sur ses lèvres intimes. Puis la main remonte, retourne chercher la main de Fönn pour la faire de nouveau tourner autour d’elle-même. Oui, Lissandre danse. Mais Lissandre est toujours en chaleur. Elle n’oublie pas que la pièce respire le sexe à haute dose.

« Viens, démon. Viens, danser avec tes deux succubes. Viens t’enivrer de notre poison. Une danse à trois. Du sexe à trois. Deux activités qui fusionnent en une. Trois corps qui sont destinés à ne faire plus qu’un, suspendu dans un instant éternel et fini. »

Etait-ce cette partie de sexe de haut vol qui ouvrait les lèvres de la poétesse ? Possiblement. Lissandre devait vivre une certaine forme d’illumination. Alors ce n’était pas très surprenant qu’elle parle comme un gourou.

Sous le charme, Fönn se laissait porter par son amoureuse. L’insaisissable et volatile Lissandre se laissait porter par sa partenaire, par son engouement. Elle ignorait où tout ça la conduirait, les conduirait, mais elle avait envie de se laisser faire, de la suivre, de danser avec elle… Cette situation était exquise, et Fönn se laissait porter par ça, dansant sensuellement avec Lissandre. Elle se collait à elle, frottant son corps contre le sien. Elle n’hésitait pas à la palper. Sa main se posa sur les fesses de Lissandre, les pressa en restant près d’elle. Danser, c’était bien, mais Fönn avait surtout envie de baiser, pour le dire simplement ! Lissandre jouait le chaud et le froid pour faire patienter ses amants, mais c’était au mépris de cette flamme qu’elle avait attisée dans le corps de la Norvégienne.

Elle se laissait faire, titillée intimement par Lissandre, et les deux femmes invitaient Alastar à les rejoindre. L’incube se releva alors, et se rapprocha du duo. Il caressa leurs deux fesses, les serrant l’une contre l’autre.

« Sérieusement ? Vous vous croyez en boîte de nuit, Mesdames ? Si vous voulez du disco, je vous enverrai plus tard sur le dancefloor. Pour l’heure, votre piste de danse, c’est notre lit. »

Fönn soupira doucement, sentant l’haleine et le désir de l’incube, qui les pressa encore, sa verge glissant entre elles. Les envolées lyriques de Lissandre se heurtaient à cette barre de sexe et de chair, à cette pointe de désir enflammée qui ne demandait qu’à être satisfaite. Un tel appétit ne pouvait être ignoré, il ne pouvait être contenu.

« C’est une Française, il faut lui pardonner ses excentricités…
-  Oh, mais je pardonne ce que vous voulez, Mesdames. Je n’ai pas dû baiser assez fort notre fan de latex, vu toute l’énergie qu’elle dispense ! »

Il gifla encore le cul de Lissandre, et se rapprocha d’elle, venant l’arracher à Fönn, la plaquant contre le mur.

« Je suis un bien piètre danseur, mais, pour ce qui est de te faire hurler, ma chérie, je compte m’y appliquer… »

Interprétait-il cette danse comme une provocation ? Une atteinte à sa virilité ? Hey, cela restait un incube ! Le sexe était donc quelque chose de central pour lui, c’était même sa raison d’être !

« Hum. »

Plaquer contre le mur par ce puissant démon. Indéniablement, il y avait quelque chose d’excitant dans cette violence.

« Dans ce cas, ne fais pas semblant de danser et baise-moi. »

Sa langue glissa sur ses lèvres. La pièce était tellement pleine de particules de libido en suspension qu’il était de toute façon impossible de penser à autre chose que le sexe.

Sa main caressa le torse musclé et s’arrêta seulement pour branler de quelques allers-retours la verge infernale. Nul doute qu’elle était toujours dure et épaisse, mais Lissandre voulait donner une petite gâterie au père de son enfant avant de ressentir ce tison à l’intérieur d’elle.

« Mais tout de même, je dois être une fille relativement sage pour me sortir de cette situation avec seulement une seule fessée. Hi hi ! »

Elle pérorait mais, Lissandre sentait encore la trace de la main sur sa fesse. Elle ressentait une sourde chaleur là où il l’avait claqué. Et… elle en redemandait la coquine !

Ses yeux attrapèrent ensuite l’attention de sa femme. Impossible de ne pas penser à Fönn. Sa Fönn. La mère de son future enfant. Et actuellement son amante.

« Beau démon, si tu me retournes pour que j’en ai la tête en bas, tu auras plus qu’accès au petit trou de désir ardent de ton choix. Tandis que je pourrais m’occuper de ma femme de ma bouche. Alors, c’est reparti pour un nouveau round de baise ? »

Un léger sourire traversa les délicieuses lèvres du Diablotin en sentant le contact de Lissandre. Il commençait à bien aimer cette délicate Française ! Il appréciait son insolence, son sens de la répartie… Elle était insaisissable, changeant d’humeur, s’amusant de toute évidence à le provoquer pour faire ressortir son côté dominateur. Il aimait ça, lui, alors il n’allait sûrement pas s’en plaindre. La main de Lissandre alla jouer avec sa hampe de chair, lui arrachant un léger soupir. La jeune femme proposa alors une configuration qui permettrait à Fönn de venir jouer avec elle. Alastar hocha doucement la tête, restant serrée contre la Française. L’une de ses mains était posée sur ses fesses, et il la pressa encore à cet emplacement, serrant l’une de ses fesses.

« J’ai une idée, oui… Je pourrais te remplir à trois endroits à la fois, tu sais. »

Alastar se concentra alors. Il dut même fermer les yeux. Lissandre, dont la main était toujours posée sur son vit, put alors sentir celui-ci grossir. Bandant ses muscles, Alastar fit gonfler sa queue, la durcissant, jusqu’à ce qu’elle soit aussi volumineuse qu’une cannette. Une verge disproportionnée qui ne pouvait rentrer dans aucun trou… Et il grogna ensuite. Sa main se crispa alors davantage sur le délicat fessier de sa partenaire, qui put sentir une ligne de fissure à hauteur de sa verge. Alastar soupira encore, et acheva sa transformation. Deux verges se formèrent, l’une au-dessus de l’autre. Il soupira encore, et, quand il rouvrit les yeux, les deux verges étaient là, impatientes, assoiffées.

Fönn, qui observait la scène, écarquilla les yeux devant ce savoureux spectacle. Elle avait été dotée d’une verge ce soir, et sa queue se durcit alors, tandis que la magie rose éclata encore dans la pièce. Elle soupira donc, sa verge venant se durcir avec appétit, défiant la gravité. Alastar se déplaça alors, et amena Lissandre à se mettre à quatre pattes au milieu de la chambre. Plutôt que de la mettre la tête en bas, il avait trouvé une position simple. Elle se mit à quatre pattes, et se reçut rapidement une nouvelle fessée, la main du Diablotin venant claquer sur sa combinaison, faisant crisser le latex dans la pièce. Le délicieux cri de Lissandre emplit l’atmosphère, un pur régal pour la délicate Norvégienne !

Se pinçant doucement les lèvres, Fönn se rapprocha, et caressa le visage de sa femme, sa verge se rapprochant de son visage. La queue caudale d’Alastar s’enroula alors autour du cou de sa partenaire. Comme il l’avait dit tantôt, il aurait également pu la remplir par là avec sa queue caudale. Mais, pour l’heure, Alastar allait se « contenter » de cette double pénétration !

« Tu es si belle, ma chérie… »

Fönn soupira doucement en caressant les cheveux de Lissandre, approchant son sexe de sa bouche, bien décidée à avoir droit, elle aussi, à sa petite gâterie. Elle sentit la langue de sa femme, ses lèvres glisser sur sa queue, la faisant frémir. Se pinçant doucement les lèvres, Fönn enfonça ensuite sa trique dans sa bouche, tandis que, de son côté, Alastar se glissa dans le corps de Lissandre, à nouveau, pénétrant simultanément son vagin et son fondement, serrant ensuite chacun de ses mains sur le postérieur de la belle Française…

Même elle n’avait rien eu à redire quant à la transformation du Diable. Ses deux mains s’étaient placées devant sa bouche ouverte dans un « O » de silence.

« Waouh… Elles sont magnifiques. »

Une double verge. Et quel diamètre ! Elle en avait ressenti toute le gonflement, toute la raideur alors que la verge opérait sa transformation dans son intimité pleine de mouille. Et comment ne pas être excité par tant de phénomènes paranormaux ! Nul besoin de préciser que Lissandre allait devoir trouver un médecin pour parler d’addiction.

Elle sourit. Elle connaissait justement un médecin. Et ce serait un plaisir de s’allonger sur le divan pour parler… et plus si affinités.

Puis le Diable avait déroulé son plan. C’était bien lui le Diable dominateur dans ce trio de stupre. Lissandre s’était laissée emmener par terre pour se retrouver à quatre pattes. Un Apollon à la peau rouge derrière ses fesses et sa femme surexcitée par sa nouvelle verge en face d’elle. Sa langue se pourlécha ses lèvres humides d’anticipation.

Ensuite ? Ensuite Lissandre se laissa envahir par les montées de sexe. Une libido qui cherchait à trouver le rythme avec ses deux partenaires. Il y avait tant de plaisirs qui l’assaillait qu’elle se sentait parfois « partir ». Comme si son corps s’engourdissait. Et, dans le même temps, jamais il n’avait paru si sensible et si précis dans les sensations. Lissandre était folle de cette drogue naturelle. Et elle espérait donner au moins autant qu’elle recevait, à sa manière.

« N’hésitez surtout à vous vider encore et encore en moi. J’ai un corps qui consomme très rapidement ce que je mange. Mais plus que ça, tout ce sexe m’a donné et va me donner encore très faim. Je me sens affamé ! Alors, ma belle femme à moi, fais-moi goûter ta crème. Ejacule dans ma bouche. Je peux t’assurer que je suis tellement affamé qu’une fois que ta verge sera ressortie de ma bouche, elle sera si propre qu’on pourra l’exposer tellement elle brillera ! Hi hi ! »

Quant au Diable, elle communiquait avec lui autrement. Elle faisait tout son possible pour contracter au maximum les muscles pour se resserrer autour de sa verge infernale. Car plus elle le retenait prisonnier, plus elle le compressait et plus elle avait l’impression que le Diable réagissait. A moins que ce fut elle qui s’imagina avoir un pouvoir de transformation sur le sexe tout droit venu des Enfers ? Peu lui importait. Il ne fallait pas que le Diable se retire. Elle ne voulait pas laisser ses trous béants et vides. Elle avait besoin d’être remplie. Repue. Contentée au maximum.

La double verge d’Alastar était très impressionnante ! Et, comme il dut recourir à la magie rose pour déployer ce sortilège, Fönn sentit, par ricochet, sa verge durcir. Elle avait déjà eu l’occasion de coucher avec Alastar, et elle savait de quoi il était capable. Non seulement il était très endurant, mais il utilisait aussi sa magie pour accroître l’endurance des autres ! Lui faire l’amour était donc quelque chose de magnifique. C’était assurément très épuisant (surtout ensuite, quand la vague redescendait), mais cela n’en restait pas moins inoubliable ! Et, avec le symbiote slimesque sur le corps de Lissandre, les sensations étaient aussi exquises pour la Française ! Plus que jamais, Fönn était heureuse, baignant dans un sentiment euphorique de plaisir et de détente. Sa verge caressait donc le visage de Lissandre, un membre tendu et assoiffé, tandis qu’Alastar approchait ses deux verges, et, tour à tour, pénétra doublement Lissandre.

Ses mains griffues se crispèrent sur sa croupe, et les hurlements de Lissandre emplirent la pièce. Il ne tarda pas à sentir Lissandre crisper ses fesses, tenter de resserrer ses parois anales sur sa queue. Le geste n’était pas anodin, et le fit doucement sourire. Sa verge tendue s’enfonça dans son fessier, le trou le plus difficile à atteindre. Alastar grogna même en sentant les parois anales se serrer. Mélissandre, sentant le désir de sa mère, jouait également avec ça, le slime rose se collant à sa verge, la bloquant, non pas pour le stopper, mais pour le forcer à agir plus fermement.

« Petite… Petite salope, hmmm… ! »

Preuve de sa soif, Lissandre agit d’elle-même pour que la deuxième verge la pénètre. Ou, plutôt, de légers tentacules roses jaillirent tout autour de ses lèvres intimes trempées, et s’enroulèrent sur la verge inférieure d’Alastar, pour la relever, et l’enfoncer dans sa chatte. Alastar eut même l’impression de voir la combinaison de Lissandre luire sous l’effet de ces deux membres nichés en elle. Une vague de désir incroyable sembla l’envahir à ce moment, et Alastar frémit sur place.

« Je dois admettre que… Tu es incroyable, Lissandre, hmm… Quelle endurance, oh ! »

Il fessa le postérieur de Lissandre, tout en la prenant, accélérant progressivement. Fönn, de son côté, en faisait de même, serrant ses deux mains sur les cheveux de Lissandre, et remuait en elle, sa verge coulissante dans la bouche de Lissandre, tapant contre ses lèvres, s’enfonçant jusqu’à heurter sa gorge, avant de se reculer, et de taper encore. La pièce se rythmait de leurs coups de reins, du bruit de claquement de la chair, des crissements du latex. Prise sous les deux fronts, Lissandre n’avait plus qu’à se laisser porter.

Alastar avait son obligation de résultat, le devoir démoniaque de satisfaire ses amantes. Il sentait que Lissandre serait très gourmande, avec un appétit dévorant… Elle et Fönn formeraient un magnifique couple, il en avait l’intime conviction !

Lissandre aurait aimé décrire ce qu’elle ressentait lors de cette orgie. Certes, il y avait à dire par rapport au Démon et sa double verge. Ou encore de sa si récente femme et sa verge. Mais ce n’est pas à ça que Lissandre pensait. C’était de cette relation si particulière qu’elle ressentait en symbiose avec la slime. Mélona lui collait à la peau (dans tous les sens qu’on voulait). Elle réagissait de façon directe et indirecte. Elle était là sans être là. Elle était une autre personne avec qui elle faisait du sexe. Mais elle était également une avec elle. C’était si étrange. Si excitant. Si particulier. Si… Oui, Lissandre avait énormément de difficultés à mettre des mots sur cette relation. Une relation symbiotique et sexuelle : ce devait être le meilleur des résumés.

Cette gorge profonde était incroyable. Elle était tellement culbutée de devant et de derrière qu’un coup de rein tapa dans le fond de sa gorge et déclencha une réaction de rejet. La verge de Fönn sortit de la bouche de Lissandre. Une énorme quantité de bave blanche reliait ses lèvres humides à la verge si gonflée.

« Hi hi ! Lubrifiant naturel, ma jolie femme ! Reviens donc dans ma bouche l’enculer, maintenant ! »

Elle avait un regard si succubesque… Impossible pour la jolie rousse de résister. Ce devait être très approchant d’un véritable sortilège de magie rose à ce niveau !

Etait-ce un effet de son imagination ? Lissandre avait l’impression de ressentir sa combinaison de latex rose moulant bouger… Le Démon avait déjà découvert que la texture avait changé. Comme si elle était mouillée. Est-ce que Mélona réagissait au sexe infernal ? Est-ce que la magie d’Alastar se mélangeait à celle de la création de la Reine Noire ?

« Je ne sais pas si tu m’entends, ma Mélona, mais si tu as envie de prendre quelques libertés dans cette orgie, fais-toi plaisir ma belle ! »

Elle avait cru qu’elle avait parlé par pensée. Elle réagissait seulement après coup qu’elle avait parlé à voix haute. Ses deux compagnons devaient penser qu’elle devait folle avec tout ce stupre.

Fönn était aux anges… Ce qui n’était pas peu dire, quand on avait comme amant un incube ! Alastar était là, et surtout Lissandre, sa belle Lissandre ! Ce mariage était précipité, il était sous le coup de l’impulsion et de la passion… Mais c’était aussi comme ça que Fönn fonctionnait. Fönn, qui avait été prête à lâcher une vie confortable et parfaitement bien huilée en Norvège pour arriver ici, au Japon, à Atarashï Yoake ! À choisir entre son cœur et sa raison, Fönn avait pris le choix d’écouter son cœur. Bien lui en avait pris, car c’était grâce à ça qu’elle était tombée enceinte, qu’elle avait rencontré Le Diablotin, et maintenant Lissandre. Alors, si son cœur lui disait de l’épouser, elle le suivrait !

« Hmmm… ! »

Toute à ses rêves et à son énergie, Fönn besognait donc la belle bouche de Lissandre, qui repoussa alors sa queue, avant d’éternuer. Avait-elle été trop loin dans ses coups de reins ? Lissandre releva la tête, et, tout en gloussant, incita Fönn à revenir. La Norvégienne sourit alors, et hocha la tête. Sa queue lui faisait mal, tant elle était dure, grosse ! Elle était toute trempée, et, alors qu’elle comptait y revenir, Lissandre parla alors de… De Mélona. Fönn cligna des yeux, surprise, et regarda autour d’elle.

*Qu’est-ce qu’elle raconte ? Mélona n’est pas là…*

Fönn savait que Mélona était une Slime, proche de Lissandre, car elles en avaient parlé, mais elle n’avait pas encore eu la chance de la croiser ! Se disant que Lissandre avait dû se tromper de nom, Fönn se rapprocha, et enfonça sa queue dans sa bouche, accélérant le rythme, pinçant ses cheveux avec ses mains.

« Penser à quelqu’un d’autre pendant que ta femme te fait l’amour… Ce n’est pas très romantique, ma chérie ! Haaaa… Ce-Cela mérite bien de te punir f-fort ! »

Elle la reprit donc, mais, effectivement, le symbiote réagit. Quelque chose se mit à pousser le long des fesses de Lissandre, et Alastar sourit en voyant la combinaison évoluer. Une queue caudale se forma devant lui ! Une belle queue longue et élégante qui se redressa, et alla s’enrouler autour de la taille d’Alastar. Il gifla à nouveau ses fesses.

« On dirait bien que quelqu’un t’a entendu, belle Française… Ta petite étoile a visiblement très envie que je t’enfante ! »

Alors qu’elle s’occupait de la grosse et épaisse queue de sa femme, Lissandre sourit. Sa femme redoublait d’ardeur après qu’elle eut évoquée Mélona. De la jalousie ? C’était trop craquant du point de vue de la française. Elle aimait cette faiblesse. Après tout, elle voulait que Fönn ne voit qu’elle. Elle voulait une relation privilégiée. Elle voulait être son monde à elle. Elle voulait être sa femme, son enfant, sa maîtresse et tant d’autres choses.

*Punis-moi, ma Fönn. Punis-moi, fort ! Hi hi ! *

La fessée du Démon en réaction à l’apparition de sa queue caudale rose fit avancer le corps de Lissandre… qui alla s’étouffer sur la queue de Fönn. Elle eut une remontée et secréta beaucoup de salives et de baves sur cette pénétration qui continuait encore. Fönn avait dit qu’elle allait la punir. Ce n’était pas un petit peu de liquide buccale et quelques larmes qui allait l’arrêter, non mais !

*C’est ça, ma Fönn. Fais-moi saliver. Excite-moi ! Je suis sûre que tu peux m’emmener à des niveaux de jouissance inédits ! *

Ses hanches étaient agitées. Elle voulait tellement plus de bites. Encore quelques millimètres de plus en elle. Chaque millimètre gagné était un degré de plaisir exponentiel en plus. Et plus elle s’agitait sur la double pénétration, plus elle se laissait emporter par les vagues de plaisir. Elle abandonnait les commandes. Zéro réflexion. 100% de plaisir sexuel !

*Mon bébé. Mon futur bébé. Enfant du stupre et de la luxure. Je suis désolé d’avance. Je vais te faire venir dans un monde odieux et sombre. Tu vas porter sur tes frêles épaules le poids des qualités exceptionnelles de ton père et de la destinée de ma brillante carrière en devenir. Tu seras probablement l’Elu. Le Messie de la Magie Rose. Je ne sais pas encore quoi. Mais je te promets de ne jamais t’abaisser à une vie fade et normale. Chaque jour sera exceptionnel. Tu seras détesté pour ton ascendance unique. Pour ton regard magnétique. Pour ton charisme indéniable. Mais je serais toujours là quand tu voudras emprunter la voie facile. Quand tu voudras retomber et te cacher dans le troupeau des moutons sans saveur. Car tu es mon bébé. Notre bébé. A moi, à Maman Fönn et Papa Démon. J’ai hâte de te sourire ! *

Fönn avait-elle fait preuve de jalousie ? Qui sait… Elle ne connaissait ceci dit même pas cette Mélona ! Et quelque chose lui disait que la jalousie n’aurait pas trop sa place dans leur couple. La seule manière dont leur couple venait de se former, avec un incube qui les avait besognés toutes les deux, illustrait le fait que leur couple serait très tourné vers le sexe, entre elles, mais aussi avec d’autres personnes. Mais Fönn devait bien admettre qu’elle aimait l’idée que Lissandre ne pense qu’à elle quand elles faisaient l’amour ! Elle n’aimait pas que Lissandre puisse penser à cette Mélona pendant qu’elle suçait sa verge, tout simplement ! Alastar grognait doucement dans le dos de Lissandre, continuant avec emphase sa double pénétration.

« Ma chère Fönn… Pour le bouquet final, je compte te faire jouir avec moi !
-  Haaa… M-Maître… »

Alastar avait une petite idée derrière la tête, un moyen de clore au mieux cette séance. Ses muscles se durcirent alors, et Fönn continua à remuer, jusqu’à ce que Le Diablotin lui demanda d’agir, de l’aider. Il se pencha vers Lissandre, et la renversa. La jeune femme avait l’esprit embrumé, toute perdue dans ce plaisir intense qui la traversait. Alastar passa ses bras sous ses cuisses, et la renversa alors. Le choc devrait surprendre Lissandre, mais, avant qu’elle ne réagisse, Fönn vint aider leur amant. Elle attrapa les jambes de Lissandre, et aida Alastar à les relever. Lissandre se retrouva dos au Diablotin, la verge d’Alastar se libérant provisoirement de sa chatte. Le temps que Lissandre puisse réagir, et elle sentit son corps se soulever. Ne touchant plus le sol, ses jambes se redressèrent devant elle, Mélissandre venant aider en ce sens. Les bras d’Alastar passèrent ensuite sous ses jambes, aidant à plaquer celles-ci, à les relever. Usant de ses muscles, Alastar venait d’opter, pour le final, à une variante d’une position de catch, une position qui allait sans doute guider Lissandre vers les portes de la folie : la position dite du « full nelson ».

Le Diablotin la mit donc en position, maintenant ses jambes contre elle, ses mains venant s’appuyer sur la nuque de Lissandre. C’était initialement une position de catch, destinée à neutraliser l’adversaire… Cette variante sexuelle n’était toutefois pas pour déplaire à Fönn, qui vit, fascinée, le corps de Lissandre s’écraser contre celui du Diablotin.

« Viens, Fönn… Enfonce-toi dans sa chatte avec moi, jouissons ensemble en elle… »

Fönn acquiesça en comprenant la finalité de cette position, et se rapprocha donc. Ses mains caressèrent à son tour les jambes gainées de latex de sa partenaire, et elle l’embrassa avec appétit, tout en sentant sa verge heurter celle d’Alastar, et l’orienta ensuite dans le vagin de sa partenaire, ciblant ses lèvres intimes… Et s’enfonça à son tour en elle, soupirant contre ce contact, sentant sa queue s’écraser entre la verge d’Alastar et les lèvres intimes de Lissandre…

C’était compliqué de saisir les tenants et les aboutissants de la situation actuelle. Lissandre avait tellement plongée dans les eaux du désir que son état était comparable à celui d’un drogué qui planait.

Et elle ne voulait pas remonter à la terre ferme de suite ! Hi hi !

« PRENEZ-MOI MES CHERIS !!! »

Elle s’en fichait de la position de lutte sexuelle. Elle se fichait de ne ressembler à rien esthétiquement si ce n’était un morceau de viande suant engoncée dans du latex criard. Elle ne cherchait pas à réaliser une vidéo pour un site de porno. Elle ne recherchait pas l’innovation ou encore l’esthétisme nouveau.

Elle voulait jouir !

JOUIR, JOUIR, JOUIR !!!

« Je veux avoir jouir pour trois. Je veux qu’on jouisse tous les trois. Alors allez-y ! Donnez tout ! Soyez tout en sueurs ! Ahanez de plaisir et de manque de souffle ! Résistez aux crampes musculaires ! On s’en fout de demain et des courbatures ! BAISEZ-MOI MES CHERIS ! »

Seul le présent existait. Le passé et le futur seraient des sujets de réflexion pour bien assez vite. Ici, maintenant, tout de suite : elle vivait la jouissance à 200%.