The Multiversity

Vêtements de Karen :

• Robe de soirée avec vue de devant,
• Robe de soirée avec vue du derrière,
• Harnais avec vue de devant,
• Harnais avec vue de derrière.

Karen se rapprochait de Starr Island, survolant un hémisphère. Elle savait qu’Helena avait eu une sacrée journée, et qu’elle avait même rencontré la Famille. Karen savait qu’il était temps de l’instruire du secret de l’île, des raisons qui avaient conduit la femme à s’installer ici, et même de bénéficier d’une concession territoriale. Survolant l’Océan Pacifique, elle avait voyagé à travers les différentes installations de Starr Industries, menant une réunion avec des actionnaires à New York, avant de se rendre à une usine de fabrication en France, où elle faisait face à un mouvement de grève. La France restait un pays très difficile, et les syndicats accusaient Karen d’être une Jeff Bezos avec des gros seins, ayant fondé son siège social sur un paradis fiscal. Karen luttait contre la grève, passant parfois pour la mauvaise patronne, mais devant aussi agir intelligemment.

Elle retournait donc à sa villa futuriste, heureuse de revoir sa femme. Même si elles n’étaient pas encore mariées, Karen avait entamé des démarches en ce sens, et la considérait déjà comme sa femme. Elle se rapprocha de la villa, et se posa sur la terrasse de la villa. Elle disposait d’une très belle maison, avec une grande piscine à l’extérieur, depuis la terrasse. Elle avait construit elle-même sa villa, utilisant ses super-pouvoirs. Karen vit les baies vitrées s’ouvrir, et sourit en voyant sa femme, portant une très belle robe noire. Elle aurait pu utiliser sa vision pour voir ses sous-vêtements, mais elle n’en fit rien, et répondit avec envie à son baiser, l’enlaçant fortement.

« Hmmmm… »

Karen caressa ses cheveux d’une main, et glissa l’autre sur le bas de son dos, caressant le creux de ses reins, et termina ensuite sur ses fesses, les pressant quand Helena lui avoua qu’elles avaient 57 minutes pour que Karen prenne sa douche, et s’habille. La Kryptonienne l’embrassa une nouvelle fois, et, comme si cela ne lui suffisait pas, elle l’embrassa encore. Elle se pressa contre elle, et fourra sa langue dans sa bouche, jouant longuement. Le baiser dura bien plusieurs minutes, avant qu’elle ne le rompe.

« Toi, tu es incorrigible, ma chérie… Tu as passé la journée à faire l’amour, hein ? Je sais que tu as rencontré Audec, je t’expliquerai tout ce soir, ma belle. »

Power Girl s’éloigna lentement d’elle, et fila vers la salle de bains. Elle se déshabilla avant d’y aller, délaissant son costume, et fila nue dans la salle de bains, sans savoir si Helena allait la suivre ou non. Mais, d’un autre côté, puisque celle-ci venait de s’habiller, il aurait été dommage qu’elle se déshabille rapidement. Karen se doucha pendant plusieurs minutes, puis se nettoya. Elle avait reniflé le délicieux parfum d’Helena, ainsi que cette aura de luxure qui l’accompagnait.

Une fois propre, Karen enfila une élégante robe noire largement fendue sur le dos, et un harnais dessous. Karen s’observa brièvement dans le miroir de sa penderie, puis sortit ensuite, et descendit ensuite, rejoignant le salon. Le soleil commençait doucement à se coucher, éclairant le salon central, qui présentait de multiples baies vitrées permettant d’amplifier la lumière, donnant à l’ensemble une lueur orange.

Karen avait également mis un bon parfum sensuel, et constata qu’Helena avait préparé un bel apéritif, avec de l’alcool. Karen s’assit sur le fauteuil en face d’elle, croisant sensuellement les jambes.

« Alors, ma chérie, cette première journée ? J’espère que tu n’es pas trop épuisée… Car la soirée s’annonce encore très longue… »

Karen promit à Helena qu’elle allait lui parler de la famille d’Audec et Elona avant d’aller prendre sa douche. Et pendant que sa chérie se préparait, Helena continuait de s’occuper du dîner. Il fallait bien surveiller le mijotage du bœuf pour qu’il soit juste tendre sans être spongieux, et juste ferme sans être trop dur à mâcher. Régulièrement, elle vérifiait la cuisson en piquant dans la viande et les légumes et en goûtant le bouillon.

« Super. Il sera bientôt prêt à être servi. »

Helena s’occupa aussi de l’apéritif. Petits crackers salés pour s’ouvrir l’appétit, et surtout, du vin. Elle avait choisi un vin blanc au corps moelleux sorti directement de la cave de Karen. Cette dernière finit par la rejoindre au salon, vêtue d’une robe noire fendue dans le dos qui, pour sa compagne, mettait bien en valeur ses formes en faisant ressortir leur côté rebondi.

« Très jolie robe mon amour. »

La kryptonienne alla directement s’asseoir sur un fauteuil, croisant sensuellement les jambes, demandant à sa chérie comment s’était passée sa première journée, espérant qu’il lui restait encore des forces. L’humaine ouvrit et remplit les verres avant de commencer.

« Eh bien... honnêtement je ne sais pas s’il m’en reste beaucoup.
Comme tu l’as dit toi-même, j’ai pratiquement passé cette première journée à faire l’amour. Les quelques rares moments où j’ai été à mon bureau, je n’ai même pas eu l’occasion de voir où étaient rangés les dossiers que je devais traiter. J’ai l’impression d’avoir passé la quasi-totalité de mon temps à m’exhiber devant des hommes et des femmes pour qu’ils viennent me sauter.
Attention, je ne suis pas en train de me plaindre. J’ai passé une journée géniale. J’ai rencontré plein de gens adorables, dont Hartley, qui va sûrement devenir un de mes soumis, et j’ai même pu faire du sport entièrement nue dans la salle de gym de l’entreprise. Seulement... j’ai peur de ne pas t’être d’une grande utilité au bureau si je passe mon temps à baiser comme une salope. »

Helena marqua une petite pause le temps d’aller revérifier le bœuf, et à son retour, son verre était de nouveau rempli.

« A ce propos, j’aurais voulu clarifier certaines choses avec toi.
Officiellement tu m’as engagée en tant que secrétaire. Je savais que ça impliquerait quelques conditions d’ordre sexuel, comme te laisser choisir mes sous-vêtements ou te faire une fellation pendant tes réunions, mais plusieurs personnes aujourd’hui m’ont plutôt vue comme une prostituée d’entreprise, qui passe de bureau en bureau pour offrir aux employés un moyen de se déstresser. Et par-dessus ça, tu m’as annoncé que tu comptais me confier les rênes de la Fondation Starr une fois que je serais prête. Alors au final... je suis quoi dans cette société ?
Ah, et aussi tant que j’y pense... comme tu le sais déjà, j’ai croisé Audec et Elona aujourd’hui. On a parlé de ma future carrière d’actrice porno, mais ils m’ont dit que mes films allaient être distribués au public. Pourtant, quand on a évoqué l’idée la première fois toutes les deux, tu m’as dit que ces films ne seraient que pour nous. Il y a eu du changement entre-temps ? »

La jeune femme n’était pas inquiète. Sa femme était l’une des personnes les plus intelligentes du monde, elle avait sûrement déjà tout prévu. Ca ne coûtait rien de demander quelques précisions et éclaircissements.

Une fois leur discussion terminée, Helena alla vérifier le bœuf encore une fois. Dès qu’elle ouvrit le couvercle de la mijoteuse, la délicieuse odeur qui en sortit la fit vibrer des pieds à la tête grâce à un ingrédient qu’elle avait ajouté à la recette : le gingembre. Et elle en avait mis assez pour mettre un bon coup de fouet à sa libido. En revanche, difficile de savoir si cela allait avoir un effet sur Karen.

« Chérie, le dîner est prêt. J’ai cru comprendre qu’on attendait du monde ce soir, alors j’ai mis la table pour 4, mais je ne sais pas si nos invités vont arriver maintenant ou pour la partie chaude de la soirée. »

Croisant le regard d’Helena, Karen avala encore son vin. Elle savait qu’Helena avait beaucoup de questions, et celle-ci lui avoua avoir passé la première journée à faire presque exclusivement l’amour.

« Tu as dû comprendre que je n’étais rien contre le sexe au bureau, Helena, alors ce n’est pas comme si cela me dérangeait… Mais je dois bien reconnaître que je ne m’attendais pas à ce que cette première journée se passe ainsi. Sans que cela me dérange particulièrement. »

Starr Industries était une grosse structure, qui pouvait survivre à l’oisiveté de l’une de ses employées. Helena s’accorda une petite pause pour vérifier l’état du bœuf en train de cuire. Karen continuait à boire. Les Kryptoniens étaient sensibles à l’alcool, mais, avec leur résistance naturelle, il était plus simple pour eux d’éliminer l’alcool. Helena revint, et lui avoua ensuite qu’elle ne savait plus trop où donner de la tête dans l’entreprise. Quel devait être son rôle ? Simple secrétaire ? Présidente de la Fondation Starr ? Ou simplement actrice pornographique avec Audec et Elona ? Ces questions amenaient aussi à devoir évoquer le rôle de ce couple, car Karen savait qu’Helena devait être intriguée à leur sujet.

Elle réfléchit lentement en se pinçant les lèvres, et fournit alors les explications attendues :

« Comme tu le sais, je suis une Kryptonienne, ce qui signifie que les rayons solaires influent sur moi. Cependant, quand nous étions sur Terre-2, je n’étais pas… Aussi perverse, ou, en toute modestie, aussi intelligente. Je pense que l’étoile jaune de ce monde doit être différente de la nôtre, et que cela a dû influer, soit sur ma libido, soit sur mes neurones. Après tout, j’ai pu fonder une multinationale lucrative qui peut se targuer de jouer dans la cour des GAFAM en quelques années. C’est un exploit surhumain que je ne m’explique pas, et qui fait que mon cerveau ressemble à une pépinière en implosion constante. »

On aurait pu croire qu’elle se vantait elle-même, mais c’était quelque chose qu’elle avait pu voir en faisant des analyses. À l’aide d’IRM, elle avait pu comparer son activité cérébrale à celle d’autres personnes. Son cerveau carburait joyeusement, ce qui devait aussi être lié à sa libido troublante. Karen avait très peu besoin de dormir, et pouvait assimiler des données à grande vitesse. Elle avait donc pu, en quelques mois, apprendre énormément de disciplines différentes, notamment dans le milieu de la finance internationale, de la bourse, de la spéculation… Tout cela lui avait permis de s’enrichir suffisamment pour fonder Starr Industries, et pour apprendre également les techniques de construction.

Elle remplit encore son verre, tout en poursuivant :

« En ce qui te concerne, j’évalue et j’adapte les postes. Je t’ai proposé initialement d’être ma secrétaire, car cela te permet d’avoir une vue d’ensemble sur ma société, sur les actifs… Enfin, sur nos actifs. Mais je me suis dit que ce poste n’était qu’un tremplin pour toi. La Fondation Starr t’a toujours épaulé. Toutes les femmes que tu as libéré à travers le monde sont prises en charge par ma fondation, alors il me semble naturel que tu puisses diriger cette fondation. »

De manière plus générale, elle évalua ensuite le reste :

« Tout ce que j’ai fait, cela sera aussi à toi. Je réfléchis aussi à notre mariage, tu sais. Si le Japon n’autorise pas les mariages homosexuels, d’autres pays l’autorisent, alors il nous faut juste acquérir la nationalité d’un pays qui autorise le mariage homosexuel, et nous marier là-bas. Je ne vais pas t’ennuyer avec le jargon juridique, mais les autorités japonaises sont tenues, par l’effet de conventions internationales, de reconnaître la légalité d’un mariage régularisé à l’étranger. Je pensais éventuellement à la France, c’est un pays très romantique. Mais, une fois que nous serons mariées, ma société sera aussi à toi. Donc, il me semble normal que tu en saches un peu plus sur elle… Ainsi que sur cette île. »

Starr Island… Une île que Karen avait récupérée. Elle était pour ainsi dire une sorte de chef politique, puisqu’elle avait obtenu des autorités japonaises une concession sur cette petite île, en contrepartie d’une juste indemnisation. Un choix troublant, surtout vis-à-vis d’une simple gaijin. Toutefois, Karen ne disposait pas de son propre État, mais juste d’une sorte de contrat de location qui lui octroyait l’usage de cette île.

Elle rejoignit lentement Helena, qui était retournée dans la cuisine, et se lova tendrement dans son dos, venant l’embrasser dans le creux du cou.

« Non, non, mon cœur, Audec et Elona ne vont pas nous rejoindre ici. C’est nous qui irons dans leur refuge. »

Karen n’avait pas encore parlé d’eux, et cela allait approcher. Elle l’embrassa encore dans le creux du cou, puis la retourna. Ce faisant, Karen l’embrassa sur les lèvres, tendrement, serrant son corps contre le sien.

« Quand j’ai trouvé cette île, ils étaient déjà là, tu sais. Audec, Elona, et leur mère. Leur choix de faire du porno n’est pas anodin, car leur mère a été une célèbre actrice porno il y a quelques années, une femme très connue dans le milieu, à qui on avait même prêté des aventures avec plusieurs Présidents des États-Unis… »

Power Girl se déplaça, et présenta son téléphone portable à Helena, avec une image, sur laquelle on pouvait apercevoir une plantureuse rouquine, avec des lunettes de soleil étincelantes rivées sur les yeux, et un bikini aux couleurs des États-Unis…

…Candy Suxxx, de son nom d’actrice.

Tout comme Helena, Karen avait été surprise par la tournure qu’avait pris cette journée, sans que cela la dérange particulièrement. Mais elle pouvait comprendre pourquoi sa chérie se posait des questions, et cela l’amena à lui expliquer comment le soleil jaune de cette Terre avait influé sur son intelligence et sur sa libido.

« C’est vrai que tu étais différente sur Terre-2, mais je pensais que c’était juste dû à ton âge. On était plus jeunes, plus réservées. Et puis on avait tout le temps nos parents sur le dos. »

Mais apparemment, leur prise de maturité n’était pas la seule raison de leur vie sexuelle débridée. En ce qui concernait son poste, Helena évoluait en fonction des adaptations que faisait Karen selon ce qu’elle observait. Pour elle, le poste de secrétaire n’était qu’un tremplin pour sa compagne, afin qu’elle se fasse la main pour ensuite passer à un poste plus élevé. Elle lui parla également de leur mariage. Le Japon ne reconnaissait pas l’union homosexuelle, mais les conventions internationales obligeaient le pays à reconnaître une union validée dans un autre pays. Elles pourraient donc acquérir la nationalité d’un autre pays et s’y marier, comme en France par exemple.

« Je nous imagine bien en croisière sur la Seine, ou nous embrasser en haut de la Tour Eiffel. »

Cependant, leur mariage allait aussi impliquer qu’Helena allait posséder Starr Industries au même titre que Karen. Il était donc important qu’elle en sache plus sur la société, ainsi que sur l’île.

Helena était prête à manger, mais Karen voulait un peu profiter d’elle. Leurs corps serrés l’un contre l’autre, elles s’embrassèrent tendrement pendant plusieurs minutes, leurs mains se baladant doucement sur leurs corps, avant qu’elles ne s’installent finalement à table. Elles ne seraient que deux pour le dîner, Audec et Elona les attendaient dans leur refuge plus tard dans la soirée. La jeune femme laissa sa chérie s’installer, remplit une nouvelle fois son verre de vin et lui servit une bonne portion de bœuf.

« Mange bien, tu dois prendre des forces pour ce soir. »

Elle suivit d’ailleurs son propre conseil en se servant généreusement en viande et en légumes, consciente qu’elle allait devoir se donner à fond pour cette soirée. Et tout en mangeant, elle écoutait sa compagne lui parler de la famille d’Audec et Elona, qui était déjà là lors de son arrivée. Il y avait le frère, la sœur, ainsi que leur mère, une actrice porno qui avait eu son heure de gloire quelques années plus tôt.

« Eh, mais c’est Candy Suxxx. »

Helena la reconnut tout de suite en voyant la photo.

« J’ai regardé les vidéos de plusieurs grandes actrices pornos pour me préparer à entrer dans le milieu. Candy est parmi les actrices que j’ai le plus regardées. Elle a un style très débridé, très affirmé, et elle est aussi bien capable de jouer les femmes fatales que les chiennes en chaleur soumises. Et je trouve que son bikini lui va à ravir.
Oh, est-ce qu’elle sera là ce soir ? Ce serait super de pouvoir discuter avec elle. »

Mais ce n’était pas la priorité pour l’instant. Helena savoura son dîner en compagnie de Karen, où les discussions alternaient entre les sujets classiques comme la mode, le temps qu’il fait et l’actualité, et les sujets plus spécifiques à leur couple, comme où elles allaient pouvoir se marier.

« Au fait, je ne t’ai pas demandé comment s’est passé ta journée. On a souvent été ensemble, mais il y a quand même des moments où tu étais seule. Est-ce que tout va bien dans l’entreprise ? »

Une fois le bœuf bourguignon terminé, les deux femmes débarrassèrent la table et purent passer au dessert : un sorbet maison aux fruits de la passion qu’Helena avait fait la veille et dont il restait assez pour remplir deux coupes individuelles.

« Alors dis-moi... tu as décidé de faire construire ton entreprise sur cette île avant ou après avoir fait connaissance avec la famille de Candy ? Et d’ailleurs... qu’est-ce qu’ils faisaient ici ? »

Candy Suxxx était une actrice pornographique assez connue, qui avait mis fin à sa carrière il y a plusieurs années. Un choix assez curieux, mais elle avait connu bien des gens. On disait qu’elle avait couché avec le Président des États-Unis, et qu’elle était devenue autant une actrice richissime qu’une call-girl de luxe. Le fait qu’elle soit là était donc très surprenant, mais Karen prenait le temps de tout expliquer à Helena, tout en savourant ce délicieux bœuf bourguignon. Ah, Helena était vraiment douée ! Karen ne manquait pas de la complimenter, tout en mangeant soigneusement. Helena l’interrogea ensuite sur sa journée, et celle-ci haussa les épaules.

« Et bien, outre m’assurer que tu n’épuises pas tout le personnel en une journée, j’ai fait… Ce que n’importe quelle femme d’affaires fait. Des trucs ennuyeux, des analyses de rapports, des rendez-vous, des dossiers à analyser… Starr Industries est une entreprise florissante, et je compte continuer à la développer. »

Son projet était notamment de s’installer dans les pays en voie de développement. La concurrence était féroce, surtout à l’encontre des Chinois, qui investissaient massivement en Afrique. Après leur aventure avec Desaad, Karen souhaitait lutter contre la pauvreté en investissant, en construisant des usines, en rénovant des mines, des champs agricoles… Et elle finançait aussi la recherche d’énergies renouvelables, notamment l’énergie solaire. En Afrique, c’était assez rentable, vu le taux d’ensoleillement. Karen envisageait de construire des installations dans le désert, mais c’était assez compliqué.

Elle en parla un peu à Helena, mais sans développer davantage. Il y avait quantité de dossiers là-dessus, chacun des projets faisant l’objet de longues études. Puis Helena l’interrogea ensuite sur le choix d’installer l’île ici, et si cela était lié à la présence de Candy Suxxx.

« Et bien… Oui et non. »

Karen réfléchit silencieusement, consciente qu’elle allait commencer à parler de choses importantes. Elle s’accordait donc le temps de la réflexion, et finit par relever les yeux pour lui parler :

« Je cherche depuis notre arrivée ici à retourner sur Earth-2, et je me suis procurée des mémoires et des livres de grands scientifiques de renom de cette planète qui ont écrit sur le Multivers et les voyages dimensionnels. Hank Pym, Reed Richards… Et j’ai appris qu’il existe des particules quantiques qui sont liées aux brèches temporelles ou dimensionnelles. On appelle ça des tachyons. »

C’était l’esprit de la scientifique qui parlait.

« J’ai commencé à rechercher des flux de tachyons anormaux, et cela m’a finalement rapproché de cette île. J’ai alors découvert qu’elle appartenait à Candy Suxxx, qui avait réussi à en obtenir une concession de la part du gouvernement japonais. »

Karen se racla la gorge, mangea encore un bout, et continua ses explications :

« Candy Suxxx est un nom d’emprunt. Elle… Elle et sa famille avaient créé un culte sur cette île, une sorte de culte hippie dédiée à la Déesse Ishtar. Candy m’a expliqué que la Déesse Ishtar s’était réincarnée à plusieurs reprises, qu’elle s’appelait Aphrodite, et aussi Lust, et qu’elle était l’une de ses filles. Je ne la croyais pas vraiment, jusqu’à ce qu’on fasse l’amour, et qu’elle arrive à m’épuiser. J’ai alors compris qu’elle ne me mentait pas. Si Audec est si endurant, Helena, c’est parce qu’il dispose d’un fragment d’essence divine en lui, et une essence d’une Déesse dont le culte repose sur la luxure. »

Elle savait qu’Helena ne devait pas s’attendre à ça, mais elle sentait son cœur battre doucement.

« J’ai fondé Starr Industries ici pour étudier les tachyons. Tu vois, le problème de Yoake est que les Failles ne résonnent qu’avec des séquences bien spécifiques de tachyons, et que cela ne permet pas de rejoindre notre monde natal. Mais ici… Les Failles ici sont liées à la Luxure, alors… Cela peut paraître dingue, mais, plus il y a de sexe, et plus cela favorise mes recherches en vue de développer un pont quantique pour rejoindre Earth-2. C’est… C’est pour ça que les relations sexuelles sont si particulières ici. L’île favorise ce genre de choses, c’est… C’est lié aux rituels que Candy faisait. Elle a… Elle a béni cette île, en quelque sorte. »

La journée de Karen n’avait rien eu d’exceptionnel. Hormis devoir surveiller Helena pour qu’elle n’épuise pas le personnel, elle avait fait du travail classique de chef d’entreprise. Elles discutèrent un peu des projets d’extension de l’entreprise dans l’avenir, mais sans trop aller dans le détail. C’était un rendez-vous galant après tout. Pour ce qui était de Candy Suxx, en revanche, elle avait beaucoup de choses à dire.

Helena écouta Karen lui parler de ses recherches sur les voyages dimensionnels et sur les tachyons, des particules quantiques qui sont liées aux brèches temporelles ou dimensionnelles. En recherchant des flux anormaux de tachyons, elle avait trouvé cette île, qui appartenait à Candy. Cette dernière avait créé un culte dédié à une déesse de la luxure nommée Ishtar, ou Aphrodite ou Lust selon ses réincarnations, et elle était l’une de ses filles. Bien sûr Karen ne l’avait pas prise au sérieux, mais après qu’elle l’ait épuisée en faisant l’amour, elle l’avait crue.

« Logique... il n’y a bien qu’un pouvoir divin pour t’épuiser au lit. »

Starr Industries avait été fondée sur cette île pour l’étude des tachyons. Et comme ici, les failles dimensionnelles étaient liées à la luxure, le sexe favorisait l’activité tachyonique, et donc les recherches de la kryptonienne dans le but de créer un pont quantique pour rentrer sur Earth-2.

« Rentrer sur Earth-2... rentrer chez nous... »

Helena n’osait même pas en rêver. Elles étaient parties depuis si longtemps, contraintes de fuir leur monde à l’agonie dévasté par l’armée de Darkseid. Cette Terre était devenu leur foyer, mais elle n’avait jamais oublié son monde natal. Mais est-ce qu’y retourner était vraiment une bonne idée ? Entre la désolation apportée par Steppenwolf et les légions de paradémons, Earth-2 était probablement inhabitable. Et pourtant...

Mais Helena ne voulait pas penser à cela pour le moment. Elle avait une vie heureuse ici, avec Karen, et leur retour n’était pas à l’ordre du jour. Ce soir, elles ne devaient penser qu’à elles.

« Eh bien, si ça peut aider tes recherches... je te promets solennellement de m’envoyer en l’air avec tout le personnel et tous les visiteurs de l’île. »

Et comme elle l’avait montré aujourd’hui, elle ne manquait pas de ressources. D’ailleurs, après avoir fini le dessert et débarrassé la table, elle décida de donner un petit avant-goût à sa femme. Elle la fit asseoir sur un fauteuil, lui servit un verre de vin, puis vint s’installer sur ses genoux pour entamer une petite danse sexy. Elle se déhanchait avec lenteur et sensualité, aussi bien que le ferait une strip-teaseuse, agitant son décolleté devant ses yeux.

« D’ailleurs, tant que je te tiens, j’aurais un service à te demander. Hhhmmm... en fait, plutôt deux services.
D’abord, je vais faire d’Edan un de mes petits traps de compagnie. A la fin de la journée, avant qu’il ne quitte le bureau, je lui ai donné des instructions très claires : qu’il revienne me voir demain avec une culotte de sa femme, celle qu’il aime le plus. Je m’en servira pour le branler, puis je l’enfilerai et je le laisserai assouvir ses fantasmes sur moi. Et peu à peu, j’utiliserai sa frustration pour en faire mon soumis. Mais je vais avoir besoin de toutes les infos que tu as sur lui, et surtout sur sa femme. Je dois bien cerner ce qu’elle ne lui donne pas pour pouvoir le lui donner en échange de son obéissance, et ainsi prendre l’ascendant sur lui. Ooouuuiii... bientôt il se promènera en string et se régalera en suçant ma queue de futa.
La deuxième chose, c’est que je voudrais avoir un créneau aménagé à la salle de sport pour pouvoir pratiquer en étant nue. J’ai essayé après avoir rencontré Audec et Elona, et c’était marrant. J’aimerais aussi avoir un coach particulier. Je préférerais que ce soit une femme, pour pouvoir voir de beaux melons rebondir dans une brassière et des jolies fessées moulées dans un mini-short, mais si c’est un homme ça me va aussi. Je ferai des squats en m’empalant sur son chibre. Je n’ai rien contre le public, mais pense juste à prévenir les employés. Qu’ils ne soient pas surpris de me voir faire l’amour au milieu de la salle de sport. »

Helena laissa Karen la mater et la toucher autant qu’elle voulait, mais elle lui interdit de la déshabiller ou de se lancer dans le sexe. Cette petite danse n’était qu’un amuse-bouche, une façon de réveiller son appétit charnel après avoir rempli son ventre. Elle finit par descendre de ses genoux et se leva.

« Alors, on va rejoindre Candy ? J’ai hâte de la rencontrer. »

Retourner sur Earth-2… Cela semblait un rêve pieux, mais c’était toujours l’objectif de Karen. Même si elle et Helena avaient réussi à concevoir une nouvelle vie ici, sur Terre, Karen continuait à considérer cette planète comme son monde d’origine, et avait envie de voir si les Terriens avaient vaincu Steppenwolf. Retourner sur Earth-2 s’avérait toutefois beaucoup plus compliqué que d’aller sur Tekworld, Megapolis, ou Terra. Karen s’était rendue sur ces mondes pour obtenir de plus amples informations, et avait compris que la Terre se trouvait mêlée à plusieurs dimensions parallèles qui étaient au centre du Multivers… Si, toutefois, on considère que le Multivers avait un centre. Il était en tout cas plus facile de voyager sur Terra car il y avait un lien entre ces deux dimensions. Karen n’allait toutefois pas compliquer son exposé en parlant de théorie des cordes, ou de vibration quantique. Elle avait expliqué la situation, et Helena en tira la conclusion logique : continuer à s’envoyer en l’air.

Karen sourit doucement, tandis que les deux femmes avaient fini de manger. Elles retournèrent dans le salon où Helena ne tarda pas à demander à Karen de s’asseoir sur un fauteuil, et s’assit ensuite elle-même sur ses genoux, venant remuer sensuellement son corps sous son nez. Elle se dandinait devant elle, et Karen frémit doucement. Power Girl comptait aussi lui montrer la dimension érotique liée à Lust, mais… Peut-être pour plus tard ? En attendant, Helena avait deux requêtes à formuler.

« Hmm-hmmm, je t’écoute, ma belle… »

Premièrement, elle voulait toujours faire d’Edan son soumis, et avait besoin d’informations sur sa femme. Karen hocha doucement la tête.

« Je ne sais pas si je vais pouvoir beaucoup t’aider. Comme tu l’as compris, les couples, ici, ont tendance à se montrer… Plutôt libres. C’est une conséquence de la particularité de cette île. »

Cette particularité ne concernait toutefois pas les enfants, qui semblaient immunisés par l’influence de Lust.

« Concernant sa femme, je ne sais donc pas grand-chose, mais je suis sûre que tu sauras te rendre… Sympathique à ses yeux. Pour le reste, et en ce qui concerne Edan, tu as bien entendu le droit de t’amuser avec lui. Je ne connais pas ses préférences sexuelles, mais il me semble qu’il a bien aimer te voir le dominer ? Après, c’est aussi à toi de découvrir ses fantasmes, si tu veux être sa Maîtresse. »

Helena avait déjà pu découvrir la perversité des employés de Starr Industries, et elle disposait maintenant du contexte qui expliquait potentiellement cette situation. Deuxièmement, elle souhaitait pouvoir faire du sport sur un créneau particulier en étant nue. Karen, qui avait vu cette séance, sourit lentement, tandis qu’Helena demanda aussi un coach spécial, idéalement une femme. Tout en la laissant parler, elle caressait doucement ses hanches.

« Il faudra que je vois comment organiser ça, la salle de sport est ouverte pour tout le monde… Mais te voir t’entraîner nue me motive suffisamment pour trouver un moyen de mettre ça en place. »

Quant à la coach, elle allait là aussi devoir se renseigner auprès de son personnel, mais elle arriverait bien à en trouver qui soient intéressés. Restant relativement sage, elle ne tenta pas de déshabiller sa femme, qui proposa ensuite d’aller voir Candy Suxxx. Karen acquiesça doucement, et embrassa Helena sur les lèvres. C’était une bonne idée, et c’était sans doute aussi le bon moment pour le faire, avant que la Kryptonienne ne vienne sauvagement la baiser.

Elle se releva donc, et invita Helena à la suivre.

« Tu as déjà vu mon bunker de recherches, Helena… Le sanctuaire de Lust se trouve encore en-dessous. »

Candy Suxxx habitait là-bas, même s’il lui arrivait fréquemment de se déplacer dans l’île. Karen rejoignit donc l’ascenseur de sa villa, qui menait à son bunker de recherches, une structure souterraine qui s’étalait sur une bonne partie de l’île, et qui abritait aussi un centre d’hébergement provisoire pour les personnes que Karen protégeait avant d’utiliser les ressources de sa fondation pour leur offrir une nouvelle vie.

Elle se rendit vers l’étage souterrain le plus profond. Après quelques instants, les battants de l’ascenseur s’ouvrirent. Karen frémit doucement en voyant un couloir pierreux s’étaler devant elles. C’était comme une caverne avec des projecteurs éclairant le tout… Et une atmosphère de magie rose ne tarda pas à remonter à leurs narines, une lueur rosâtre dominant la grotte. Karen frémit doucement en sentant encore cette aura très exquise, qui désinhibait les gens.

« C’est un endroit très particulier, Helena… Ici, les frontières de notre réalité rejoignent celles du Monde Érotique de Lust. Ne t’étonne pas de voir des tentacules ou ce genre de choses… »

Gardant un sourire malicieux, Karen commença à marcher, tenant toujours la main d’Helena…

Karen allait faire ce qu’elle pouvait pour trouver un moyen de mettre en place un créneau où sa femme pourrait faire du sport nue, mais pour ce qui était d’Edan, elle allait devoir se débrouiller, car sa femme n’avait pas plus d’infos que ça sur lui ou sur sa compagne. Mais tout cela pouvait attendre. Pour l’instant, elle voulait juste aller rejoindre Candy et sa famille. Ces derniers se trouvaient dans le sanctuaire de l’île, sous le bunker de recherches de Karen.

« Je te suis mon amour. »

Les deux femmes rejoignirent l’ascenseur de la villa, et elles s’enfoncèrent sous terre en direction du sanctuaire. Evidemment, pendant la descente, elles échangèrent baisers et caresses, mais sans aller trop loin pour éviter de faire l’amour dès maintenant. Seulement, plus Helena descendait profondément, plus elle sentait l’envie monter en elle, et plus les mains de sa chérie étaient agréables sur son cul. D’ailleurs, elle ne se privait pas non plus de pincer et malaxer ce derrière kryptonien bien dur et potelé. Comment y résister ?

Une fois arrivé à l’étage souterrain le plus profond, les portes de l’ascenseur s’ouvrirent. Helena sentit tout de suite une bouffée d’air lui frapper le visage. C’était un air à l’odeur sucrée et appétissante, qui lui donnait encore plus chaud. Cela venait probablement du sanctuaire. Elle avança main dans la main avec Karen à travers un couloir pierreux avec des projecteurs éclairant le chemin. Et plus elles avançaient, plus cette atmosphère de luxure leur montaient à la tête, une douce lueur rosâtre baignant la grotte. La kryptonienne prévint sa femme que les frontières entre leur réalité et le monde de Lust se rejoignaient ici, donc elle pouvait s’attendre à voir des tentacules.

« Aaahhh... d’accord. Mais surtout... hhhmmm... ne lâche pas ma main. »

En avançant, Helena vit effectivement des tentacules sortir des parois et du plafond de la grotte. Ils étaient de couleur grisâtre, et de la bave coulait de toute leur surface. Ils n’étaient pas très beaux à regarder, mais pourtant, la jeune femme se sentait en appétit devant eux. Ces longues formes phalliques humides qui s’agitaient bruyamment... elle pourrait les avoir dans la bouche, dans la chatte, dans le cul...

Ah ! Mais qu’est-ce qui me prend ?

Le chemin à travers la caverne semblait interminable, et Helena avait de plus en plus chaud.

Tu serais mieux sans tes vêtements ?

« Hein ? »

La jeune femme avait entendu une voix lui parler, mais Karen, elle, n’avait rien entendu.

De toute façon, à quoi servent des vêtements pour une traînée comme toi ?

« Qui est là ? »

Persuadée d’avoir affaire à une illusion, elle pressa le pas avec sa chérie en tentant d’ignorer cette voix, mais cette dernière savait comment l’exciter.

Tu joues les femmes fortes devant les criminels, mais toi et moi, on sait bien ce qu’il en est. Tu es une grosse salope en manque de queue, une chienne qui aime se faire baiser par tous les trous pendant des heures. Tu n’es bonne qu’à ça, alors à quoi bon le nier ? Regarde ce qui s’est passé aujourd’hui. Tu n’as fait que baiser au lieu de travailler, et tu as adoré ça. Alors arrête de nier ce que tu es, et va au bureau le cul à l’air, que tout le monde puisse en profiter.

« Aahh... arrête... »


Pourquoi j’arrêterais ? Tu adores ça. M’entendre t’insulter, c’est comme du miel à tes oreilles. D’ailleurs je vais même aller plus loin.
Tu ne mérites pas de porter des vêtements parce que tu es une truie. Une sale truie dégoûtante qui ne vit que pour baiser. Alors abandonne tes vêtements et va te rouler dans la boue avec les autres truies. Avec un peu de chance, tu te trouveras un bon gros cochon pour te remplir la chatte.

« Aaahhh... ooohhh... »

Helena n’aurait jamais cru que la magie rose serait si puissante sur elle. Plus cette voix la rabaissait, plus cela l’excitait, et plus elle avait envie de lui obéir. Mais heureusement, Karen était là pour l’aider à se concentrer. Elles finirent par atteindre l’entrée du sanctuaire, où les attendaient Elona. Dès qu’elle s’approcha d’elle, la blonde prit les mains d’Helena dans les siennes.

« Helena-chan ! Contente de te voir. C’est la première fois que tu viens ici non ? Pas trop dur le trajet ? »

« Aaahhh... »

Helena ne pouvait même plus parler. Elle regardait Elona, et elle la trouvait bien plus sexy que lors de leur première rencontre. Sa longue chevelure blonde, ses yeux bleus profonds, ses lèvres pulpeuses, ses mains douces, et surtout sa poitrine et ses hanches... Elle se mordait les lèvres d’envie.

« On dirait que si. La magie rose ne t’a pas trop assommée ? Tu as eu des visions ? Tu as entendu des voix ? »

« Des voix... oui... de merveilleuses voix... »

« Je m’en doute. Ne t’en fais pas, tu t’y habitueras à force. La première traversée est toujours la plus dure. Tu peux être fière, certains ne vont même pas jusqu’au bout avant de s’abandonner au plaisir.
Mais assez parlé. Venez, Audec et maman vous attendent. »

Karen serra sa main dans celle d'Helena, tandis que les tentacules coulissaient des murs, recouvrant les parois. Le sol lui-même devenait un peu plus visqueux, plus chaud, tandis qu'elles inhalaient la magie rose, et l'aura de sexe des lieux. Karen était déjà venue là, alors elle y était un peu plus habituée qu'Helena, mais elle sentit malgré tout les effluves remonter à ses narines, s'enfonçant en elle. Ses seins commencèrent à lui faire mal tandis que ses tétons se durcissaient, et elle grogna lentement, sentant sa robe la serrer plus fermement. Elle soupira encore, des gouttes de sueur commençant à perler sur son visage, voyant les tentacules attrayants qui dansaient sur les murs, coulissant vers elles... Mais Karen tint bon, puisant dans son contrôle pour continuer.

Elles rejoignirent ainsi un pont suspendu menant à une plateforme concentrique centrale, au milieu d'une sorte de grand fossé d'où une vive lueur rose s'échappait. Elona se trouvait là, et avait troqué son tailleur pour une tenue beaucoup plus courte comprenant un Tee-shirt blanc et une belle culotte rose. Magnifique, Elona leur sourit sensuellement, et Karen lui sourit en retour, l'embrassant tendrement. Toutefois, Elona se concentra vite sur Helena, et constata vite que celle-ci était en pleine emphase.

« La magie rose agit sur le cerveau humain en sécrétant des endorphines, expliqua Karen à Helena.  C'est pour ça que tu planes... Mais il y a aussi cette voix...
-  C'est parce que nous sommes dans un sanctuaire béni par Lust. C'est son aura que nous ressentons ici. »

Karen acquiesça doucement, et attrapa encore la main d'Helena, qui avait du mal à réagir.

« Cet endroit a jadis été le théâtre d'un affrontement sexuel entre notre Déesse et une autre divinité de Luxure. Notre Déesse a remporté cette bataille avec l'aide de sa prêtresse, ma mère. »

Difficile de dire si Helena était en mesure de l'entendre. Elona continua à avancer, et elles traversèrent le pont, rejoignant une sorte de structure qui se dressait là, au-dessus du vide. Elles entrèrent dans un palais sensuel, et rejoignirent une sorte de grand hall avec des piliers en marbre ressemblant vaguement à un temple grec. Des teintures roses décoraient les murs, et une énorme tapisserie érotique ornait le plafond, s'articulant autour d'une coupole.

Une délicieuse orgie avait lieu ici. Sans le savoir, les femmes avaient rejoint l'une des régions du Monde Érotique, et purent constater qu'humains couchaient avec des humains, mais aussi avec des démons. D'étranges démons hermaphrodites couchant entre eux, ou avec des humains. Karen commençait à déglutir devant cette vision, mais la personne qui les intéressait se trouvait au milieu de cette orgie. Elle dansait sur un homme sur lequel elle s'empalait.

Candy Suxxx en personne ! La magnifique rouquine portait un bikini aux couleurs de l'Amérique, et gémissait doucement en voyant le trio se rapprocher.

« Hmmm... Je te souhaite la bienvenue, Helena-chan, Elona m'a longuement parlé de toi... »

Helena pourrait alors reconnaître cette voix... Elle était précisément celle qui était venue s'immiscer dans sa tête quand elle avait rejoint les lieux !

Avec juste un t-shirt et une culotte rose, Elona était encore plus tentatrice. Rien qu’en lui tenant la main, Helena sentait ses hormones bouillir dans son corps. Elle lui expliqua qu’autrefois, la déesse Lust et sa mère avaient affronté une autre divinité de luxure dans ce lieu, et que son aura pouvait encore se sentir. Elles traversèrent un pont suspendu menant à une plateforme concentrique centrale, au milieu d'une sorte de grand fossé d'où une vive lueur rose s'échappait, puis elles entrèrent dans un temple. Le hall principal, avec ses piliers en marbre, donnait une allure de temple grec, et des teintures roses ainsi que des fresques et tapisseries érotiques ornaient les murs et le plafond.

« Ouah... y’a de l’animation ici. »

Des humains et des démons couchaient ensemble, sans retenue, leurs corps se mêlant agréablement dans la luxure. Et au milieu de l’orgie se trouvait la personne qu’elles étaient venues voir : Candy Suxx, la mère d’Elona et prêtresse de Lust. Vêtue d’un bikini aux couleurs de l’Amérique et s’empalait sur le sexe tendu d’un homme, qui prenait clairement son pied. Dès qu’elle l’entendit la saluer, la jeune femme reconnut sa voix.

« Toi... c’est toi que j’ai entendu dans ma tête. C’est toi qui m’a mis... ces merveilleuses images... dans le crâne... »

Attirée par Candy comme une mite par une lumière vive, Helena lâcha les mains de Karen et d’Elona et marcha tranquillement jusqu’à la rouquine, passant au milieu des couples s’envoyant en l’air. Une fois près d’elle, elle posa ses mains sur ses épaules et l’embrassa, prenant tout son temps pour savourer ses lèvres et sa langue, ainsi que la chaleur de son corps près du sien. Leur baiser dura jusqu’à ce que l’amant de Candy finisse par jouir en elle, puis elle se releva et ramena Helena avec elle jusqu’au reste du groupe, palpant son bon petit cul d’une main et caressant son visage de l’autre, glissant parfois son pouce dans sa bouche.

« Toutes... toutes ces choses... que tu m’as murmurées... tu... aaahhh... tu peux me les faire ? »

« Oh non Helena-chan, ce n’est pas au programme. Je voulais juste voir à qui j’avais affaire, et aussi te chauffer un peu avant qu’on entame la fête. De toute façon, tes collègues sont déjà rentrés chez eux et je n’ai pas de porcherie où tu pourrais aller te rouler dans la boue. Mais ne t’en fais pas... »

Helena eut droit à un baiser rapide mais appuyé de Candy, et à une petite tape sur les fesses.

« Tu n’auras pas le temps de t’ennuyer. »

Candy et Karen se saluèrent avec des baisers et des caresses, puis la rouquine décida d’ouvrir les réjouissances.

« Helena-chan, Karen, je vous souhaite la bienvenue dans le temple de Lust. Karen, tu es déjà venue ici donc je n’ai pas grand-chose à te dire. Helena-chan, en revanche... »

Helena regarda Candy s’approcher d’elle jusqu’à presser ses seins contre les siens, et elle ne put retenir un gémissement, ce qui fit bien sourire l’actrice.

« Tu te trouves ici dans un lieu bâti pour honorer la déesse Lust, déesse de l’amour et des plaisirs charnels. En ce lieu, la luxure fait loi, et chacune de tes actions sera guidée, consciemment ou non, par tes désirs et tes instincts charnels. Tu ne dois surtout pas chercher à lutter. Ici, il n’y a ni tabou ni jugement. Tu es libre d’explorer tous les aspects de ta sexualité tant qu’ils sont en accord avec les règles de la déesse. Evidemment, comme c’est la première fois que tu mets les pieds dans un lieu autant chargé en magie rose, tu risques d’être un peu désorientée à plusieurs moments, mais ta femme, mes enfants et moi-même seront là pour te guider. Fie-toi à nous... et à tes désirs. »

Plus la jeune femme écoutait son hôte, plus elle se sentait détendue. Son plaisir bouillonnant devenait plus chaleureux, l’enveloppant doucement. Même les battements de son cœur devinrent plus calmes. Pour autant, elle se sentait toujours aussi excitée, et se léchait les babines devant les belles courbes de Candy et d’Elona. Le plus naturellement du monde, elle retira sa robe noire et la laissa tomber en sol, dévoilant sa nuisette et son tanga à ses hôtes et à sa compagne.

« Vous êtes en bikini, Elona est en t-shirt et en culotte, j’avais l’impression d’être un peu trop habillée en comparaison. Et puis... j’avais envie d’enlever ma robe. »

Une fois de plus, Candy se mit à sourire. Et cette fois, Helena sentait bien que c’était elle qu’on dévorait du regard. Peut-être que cela donnerait envie à Karen de se mettre en sous-vêtements elle aussi.

« C’est bien Helena-chan, ça prouve que tu t’ouvres à notre déesse. Surtout n’hésite pas à laisser parler tes envies. Elles ne se réaliseront pas forcément toutes, mais rien ne doit t’empêcher d’essayer. »

« Vraiment ? Alors si je vous dis que j’ai envie de tourner une scène de film porno avec vous, toutes les deux en bikini USA, où vous joueriez une riche femme d’affaires et moi une pute de luxe, et où vous me payeriez pour me faire l’amour comme si j’étais votre chienne, vous le feriez ? »

« Ouh, c’est tentant et très détaillé. Peut-être plus tard. Mais pour l’instant, nous avons des choses à faire. »

La jeune femme, intriguée, se tourna vers sa compagne.

« C’est vrai Karen, tu ne m’as pas dit pourquoi nous étions venues ici. On aurait pu retrouver Candy et ses enfants à la villa. »

Helena était sous l'influence de cet endroit, et Karen pouvait tout à fait la comprendre. La magie de Lust était très puissante, ce qui amena Helena à finir en nuisette. Karen observa naturellement ses belles fesses musclées, superbement moulées dans sa nuisette, faisant ressortir son beau tanga. Candy, quant à elle, se releva, et se rapprocha d'Helena. Elle caressa doucement son visage, et lui promit de l'aider à tourner son film... Après les salutations d'usage ! Helena se retourna alors vers Karen, qui, de son côté, choisit également de se dévêtir. Elle ne portait pas une nuisette sous sa robe, mais un magnifique harnais laissant toutes ses parties apparentes.

« Et bien, cela me semble évident, ma chérie... Tu devais voir par toi-même le secret de cette île, et comprendre pourquoi je suis devenue... Si perverse. Et pourquoi le fait d'être sur cette île ne cesse de t'exciter. Enfin, cette île ne peut pas créer le désir, mais elle l'amplifie, et cela reste en toi. Ton attirance envers les femmes fortes, ce désir naturel de soumission que tu ressens avec Ishtar. Indirectement, il y a un lien avec cette île, avec le culte de Lust...
-  Quand j'ai rencontré Karen, elle était beaucoup moins perverse. Je l'ai initié, Helena-chan. Elle est restée dans le monde de Lust pendant plusieurs d'années d'affilée. Le temps, ici, s'écoule différemment, alors seulement quelques heures environ se sont écoulées ici. Karen aurait pu rester encore, mais ta présence lui manquait trop.
-  J'ai couché avec une infinité de clones qui te ressemblaient, mon amour... Mais, finalement, ta présence me manquait trop. »

Des années ici... Cela pouvait sembler incroyable, mais Karen avait l'air sérieuse. Elle hocha donc doucement la tête, et se rapprocha de sa dulcinée, venant attraper ses mains, et lui sourit brièvement.

« Je ne veux rien te cacher, Helena... Et il était temps que tu découvres cet endroit. J'avais peur que l'idée d'une telle région te fasse peur, mais, finalement, j'ai compris que ce serait loin d'être le cas.
-  Elle est tout à fait prête » acquiesça Candy.

L'ancienne actrice pornographique se déplaça lentement, et caressa à son tour les cheveux d'Helena, puis l'embrassa tendrement. Dans cette atmosphère voluptueuse et sensuelle, n'importe quelle situation devenait un prétexte idéal pour se faire l'amour. La bouche chaude de Candy, ses lèvres suaves et douces, ce baiser devenant de plus en plus appuyé... Candy le termina en mordillant la lèvre inférieure d'Helena.

« Ici, vous êtes dans un endroit qui échappe aux règles habituelles de la physique. Vous avez emprunté une porte vers un tout autre environnement, une dimension parallèle où la physique va se plier à vos désirs. »

On aurait pu voir ça comme le Paradis, mais Helena savait aussi que cet univers, ce « royaume », avait été l'objet d'une guerre entre divinités de la Luxure. L'endroit était donc comme une sorte d'île de luxure au milieu de luxures beaucoup plus audacieuses et malsaines. Car, si Lust respectait les voies de la Torture, ce n'était pas le cas d'autres Dieux comme Slaanesh.

« Karen m'a dit qu'elle voulait t'emmener ici, Helena-chan... Je sens en toi une luxure qui ne demande qu'à s'affirmer. Karen, Ishtar... Tu as côtoyé des femmes fortes, et tu continueras à en voir d'autres. »

Candy semblait en tout cas très intéressée par Helena, et continuait à rester proche des deux femmes. Elle se glissa dans le dos de la jeune femme, et caressa doucement ses épaules.

« J'ai formé Karen, tu sais... Et je veux te former aussi. Je l'ai formé pour être une dominatrice redoutable.  Toi, je veux te former pour être une incroyable soumise. Et, ainsi, je contribuerai à unir votre couple. »

Cette formation ne semblait être qu'un prétexte pour faire copieusement et énergiquement l'amour à la jeune femme... Mais qui irait s'en plaindre, après tout ?

Helena était ici pour découvrir de ses propres yeux le secret de cette île, comprendre pourquoi Karen était devenue si perverse, et pourquoi elle ne cessait d’être excitée en étant sur cette île. La magie de Lust amplifiait son désir de soumission et son attirance pour les femmes fortes. Sa compagne lui raconta même qu’elle était restée ici en formation pendant plusieurs années, couchant avec une infinité de clones lui ressemblant, mais que son absence lui pesait trop.

« Si vous pensez que je suis prête… alors je vous fais confiance. »

Helena eut droit à un baiser chaud et suave de Candy, qui appuya fermement sur ses lèvres avant de s’éloigner en lui mordillant la lèvre inférieure. Elle lui expliqua qu’ici, la physique allait se plier à leurs désirs, et qu’elle pouvait sentir en elle une luxure qui ne demandait qu’à s’affirmer. Elle avait déjà formé Karen pour qu’elle soit une magnifique dominatrice, elle comptait maintenant forme sa compagne pour en faire une magnifique soumise.

« Ouh… un programme alléchant. Par quoi on commence ? »

Helena se reçut une bonne claque sur le cul de la part de Candy.

« Contente-toi d’avancer ma belle, je te dirai où aller. »

La jeune femme avança avec la rouquine toujours dans son dos, sentant ses mains se promener entre ses épaules et ses fesses, la caressant et la palpant un peu partout, pour son plus grand plaisir. Devant elle, Elona et Karen marchaient en balançant des hanches, comme si elles savaient qu’on les regardait. Entre la blonde en culotte qui en cachait juste assez, et la kryptonienne en harnais qui ne cachait rien, la jeune femme se régalait où qu’elle pose les yeux. Et avec l’atmosphère de luxure qui planait tout autour d’elle, des choses aussi simples que se faire caresser ou mater des culs devenaient beaucoup plus excitantes pour elle.

Helena suivit les instructions de Candy jusqu’à passer une porte pour arriver dans ce qui semblait être une pièce vide. Sur instruction de la rouquine, elle enleva ses chaussures, et le sol sous ses pieds se révéla être doux et chaud, tout comme les murs qu’elle caressa avec ses doigts.

« Tout à l’heure, je t’ai dit que la physique de ce monde se plierait à vos désirs. Cette pièce en est une parfaite représentation. Elle est faite pour donner vie à ton imagination lubrique. Il te suffit de te représenter une image dans ta tête, et elle prendra vie ici. »

« C’est aussi simple que ça ? J’ai juste à imaginer et ça apparaîtra ? »

« Du moment que ton image est bien à caractère sexuel, et en accord avec les règles de notre déesse. »

La jeune femme fit l’expérience des possibilités de ce lieu en commençant par quelque chose de simple. Elle ferma les yeux, se concentra pour bien visualiser l’image dans sa tête, et quand elle rouvrit les yeux, elle avait face à elle un clone de Karen et un clone d’Ishtar, nus de la tête aux pieds, avec de belles queues tendues et prêtes à l’emploi.

« Mes deux meilleures maîtresses. Aussi belles que redoutables. »

Elle ferma de nouveau les yeux, et les clones disparurent. Elle se tourna ensuite vers Candy.

« Qu’est-ce que je dois faire ici ? »

« C’est la première étape de ta formation. Je veux que tu te représentes ce qui représente, selon toi, être une soumise. Ce sera notre base de travail. »


« Être une soumise, hein ? Hhhmmm... »

Mine de rien, la question n’était pas simple. Helena s’était toujours dit qu’elle jouait les soumises avec Karen et Ishtar, mais jamais elle ne s’était interrogée sur ce que cela signifiait.

C’est juste le fait d’obéir ? Non... il y a autre chose. Même la voix de Candy a suffi à me mettre dans tous mes états. Je ne comprends pas... peut-être que je devrais juste faire apparaître un donjon et les laisser me fouetter. Non... ça ne va pas non plus.

Au final, la jeune femme décida que le meilleur moyen de répondre à cette question était de se mettre en situation. Elle se concentra et transforma la pièce en une chambre digne d’une lune de miel dans un hôtel de luxe, avec une superbe vue sur une plage au sable fin et l'eau cristalline. Il y avait un très grand lit avec des draps finement ouvragés, une armoire remplie de tenues sexy et des tables de nuit pleines de lotions de massage, de sextoys et d’autres jouets pouvant servir pour le sexe. Elle s’installa lascivement sur le lit et fit signe à sa compagne.

« Karen chérie, tu veux bien venir m’aider à réfléchir ? »

Tenues des personnages :

• Tenue de soumise d'Helena : Image 1 – Image 2 – Image 3
• Tenue de dominatrice de Karen : Image 1 – Image 2

Helena était en train de découvrir avec une curiosité grandissante les merveilles du Monde Érotique de Lust. Elle n'était pas encore au bout de ses surprises, loin s'en faut, mais il était malgré tout très amusant de la voir ainsi, luttant contre ses désirs profonds. Candy l'embrassa avec appétit, et Helena commença à user de ses pouvoirs, générant un clone de Karen et un clone d'Ishtar. Elle les retira ensuite, et Candy sourit, visiblement ravie.

« Les visions que tu conçois sont vraiment très complètes, c'est le signe que tu es très perverse, Helena... »

Candy sourit malicieusement à cette idée, tandis qu'Helena transforma le décor, générant alors une agréable chambre d'hôtel luxueux, avec une vue panoramique sur la mer, et un balcon. Une superbe chambre avec un feu de cheminée dans un coin, et un living room où Helena avait généré des pétales de roses rouges, un seau d'eau glacée avec une bouteille de champagne, et un plateau en argent comprenant une cravache et plusieurs vibromasseurs. Karen sourit doucement tandis qu'Helena s'assit, et demanda son aide pour réfléchir.

Karen, qui commençait à voir où Candy voulait en venir, sentit ses vêtements et ceux d'Helena changer encore. Elle se retrouva avec une tenue sensuelle mais plus dominante, tandis qu'Helena opta carrément pour une séduisante tenue d'esclave, qui amena sur les douces lèvres de Karen un tendre sourire empreint de perversion. Elle se déplaça lentement, tout en portant des cuissardes avec une paire de longs gants noirs opéra. Un ensemble magnifique, tandis qu'elle ramassa la cravache sur le plateau en argent.

« Et bien... T'attendre la soumission, donc ? Je crois que ce que tu dois apprendre, ma chérie, c'est toi-même... Toi-même et ton rapport au sexe. »

Power Girl se déplaça encore, rejoignant Helena, et s'assit devant elle, sur le lit, les jambes de Karen s'enfonçant dans le lit à gauche et à droite des siennes. Une position de domination assumée. Sa main libre caressa autoritairement le visage d'Helena, et elle enfonça un doigt dans sa bouche.

« Que dire d'une femme comme toi, ma Helena ? Une femme qui a deux Maîtresses autoritaires et perverses ? Une femme qui passe sa première journée à faire copieusement l'amour ? La vérité, ma chérie, c'est que la soumise est souvent beaucoup plus perverse que la dominante. Car moi, tu vois, je dois uniquement te dominer, répondre à tes provocations. Toi, tu as un rôle plus fouillé, celui d'être une soumise à la fois obéissante et désobéissante, de m'obéir suffisamment pour que nous nous complaisions dans nos rôles respectifs, et de me désobéir un peu pour rendre le tout beaucoup plus pervers. Alors, la conclusion logique à faire, Helena, c'est que la soumise que tu es... Est encore plus perverse que moi ! »

Karen retira son doigt de sa bouche, et frotta le nez d'Helena, avant de la renverser en arrière.

« C'est pour ça que Maîtresse Karen va te punir, petite traînée... Alors, mets-toi bien à quatre pattes, cambre-moi ce dos et exhibe-moi ce cul que j'adore tant palper... Et fesser ! »

Après avoir demandé à Karen de venir l’aider dans sa réflexion, Helena sentit ses vêtements se transformer. Sa lingerie élégante se transforma en une tenue qui faisait bien plus soumise, et elle vit la robe de sa compagne se transformer également, prenant la forme d’une tenue sensuelle de dominatrice avec des cuissardes et des longs gants. Elle s’assit sur le lit et fit signe à sa maîtresse de la rejoindre.

« Faites-moi la leçon maîtresse. »

Helena regarda Karen s’asseoir devant elle, l’entourant avec ses jambes, et elle soupira en prenant son doigt dans sa bouche, léchant et suçant ses gants. La kryptonienne lui livra son analyse du rapport entre maîtresse et soumise dans le sexe, avançant que la soumise était plus perverse que la dominante car son rôle nécessitait plus d’implication. Elle devait être assez obéissante pour qu’elles se complaisent toutes les deux dans leurs rôles respectifs, mais un peu désobéissante quand même pour mettre un peu de piment. Et donc, puisque sa soumise était la plus perverse, elle méritait d’être punie.

« Hhhmmm… »

Evidemment, Helena était ravie. Aussitôt que Karen lui demanda, elle se mit à quatre pattes, cambra son dos et bomba ce si joli cul que sa chérie aimait tant. Evidemment, elle sentit très vite les mains de sa maîtresse malaxer et pincer ses deux bosses moelleuses.

« Ooohhh… j’aime quand vous jouez avec mon cul maîtresse. »

Au bout d’un moment, les coups de cravache commencèrent à tomber. La jeune femme aimait se faire tripoter les fesses, mais elle aimait encore plus se prendre des fessées, que ce soit à la main ou avec des jouets. Et la kryptonienne était sans aucun doute l’une des meilleures à ce petit jeu. La soumise gémissait et couinait de plaisir, la langue pendant au coin des lèvres, heureuse comme tout d’être punie.

« Aaahhh… vous aviez bien raison maîtresse… mmmhhh… je méritais… d’être corrigée. »

Mais ce n’était que le début. Et entre la magie rose et l’excitation du moment, Helena se perdit dans ses pensées coquines. Tant de gens s’étaient amusés avec ses fesses, depuis Karen et ses employés jusqu’à Ishtar et ses matelots… mais Karen restait l’une de ses favorites, et l’une des seules qui savait lui donner exactement ce qu’elle voulait. Mais clamer son amour pour elle n’était pas suffisant. Elle voulait que tout le monde sache à quel point elle était heureuse de se donner corps et âme à cette merveilleuse femme. En réponse à son désir, la magie rose fit apparaître un tatouage sur sa fesse droite : « Propriété de Karen Starr », écrit avec un trait épais et élégant, avec des roses autour.

« Aaahhh… maîtresse… mon cul commence à chauffer. »

Bien sûr elle ne pouvait pas voir le tatouage, elle sentait juste une agréable chaleur sur ses fesses. Est-ce quelqu’un allait lui dire ?

Dans cette dimension, la réalité se pliait à l'imagination perverse des gens. Elles étaient dans le Royaume Érotique de Lust, l'un de ces plans astraux où la magie dominait tout... La magie et les émotions. Il existait d'autres plans astraux de ce type, comme la Dimension des Rêves, dominée par le redoutable Cauchemar. Le Royaume Érotique, qu'on pouvait aussi appeler « Dimension du Désir », était un monde où l'on pouvait créer ses propres désirs autour d'une zone de désir centrale où la volonté de Lust était omniprésente. Helena laissait à Karen les pleins pouvoirs ici, et gémissait à chaque fessée. Karen aimait bien les vêtements que les deux femmes portaient, et continuait à la battre.

« Tu vois, Helena ? Le plaisir de la soumission, de la domination... C'est... Hmmm... Contre-naturel. C'est l'alliance du sexe sauvage à la civilisation, car personne n'aime intuitivement se faire mal. Pourtant, tu frémis à chacune de mes fessées... Comment expliquer ce paradoxe ? »

Karen s'amusait avec sa partenaire, et, à chaque fessée, les chaînes de l'élégante tenue de soumise d'Helena cliquetaient régulièrement. Helena se tortillait d'avant en arrière, soupirant et mouillant énergiquement. Son inconscient continua ensuite à agir, et Karen s'arrêta soudain en voyant un tatouage se former sur sa fesse droite. Elle avait posé sa main sur cette fesse, crispant ses doigts en tirant sur la laisse, quand le tatouage avait commencé à se former. Alternant entre caresses appuyées et série de fessées, Power Girl sentit la fesse droite d'Helena chauffer, et, en s'écartant, sourit en voyant ce beau tatouage.

Un gros cœur rouge apparut, avec écrit dessus, entouré de roses rouges jaillissant sur les limites du cœur : « Propriété de Karen Starr ». L'intéressée sourit doucement, et se pinça les lèvres, observant cette scène avec appétit. Helena exprima de son côté sa surprise, et la Kryptonienne gloussa doucement.

« Ça ne m'étonne pas, ma chérie. Tu viens de faire un tatouage sur ton petit cul... Et celui-là, si tu el retires, je te le ferai tatouer moi-même ! »

Devant la surprise légitime d'Helena, Karen attrapa son téléphone portable, et photographia les fesses d'Helena, puis lui montra la photographie.

« Tu es donc officiellement mon esclave, Helena... Ce qui ne m'empêchera pas de t'épouser, mais sache que cela ne changera rien à ta condition. Tu es mon esclave », répéta-t-elle.

La perversion d'Helena pouvait pleinement s'exprimer ici, et, après avoir rencontré des femmes comme Karen ou Ishtar Naviento, on pouvait sans problème comprendre pourquoi Helena était si perverse. Karen se déplaça donc encore, hésitant un peu sur la suite. Les idées venaient dans son esprit, et elle devait les trier, tandis que sa verge commençait à devenir très lourde, témoignant de son excitation fébrile.

« Comment puis-je encore t'humilier ? Hum-hum... »

Karen claqua ses talons sur le sol, et retourna dans le dos d'Helena, puis tira encore sur la laisse reliée au collier d'Helena. Quand elle tirait dessus, le collier se serrait, étranglant la jeune femme. Il suffisait ensuite de relâcher la pression pour la laisser respirer.

« Je vais te sodomiser en t'étranglant, ma petite chienne... Je suis curieuse de voir si la privation d'oxygène va t'exciter encore plus... »

Elle gifla encore le cul de la jeune femme, puis approcha sa puissante verge, prête à s'enfoncer en elle...

Helena savourait pleinement le plaisir contre-naturel que lui offrait Karen. Quand le tatouage apparut sur son cul, sa chérie le prit en photo pour le lui montrer, en lui annonçant qu’elle le lui ferait tatouer elle-même s’il disparaissait.

« Aaahhh... dis ça à la magie rose. Et puis... ooohhh... tout le monde sait déjà... que je suis ta propriété. »

Helena eut droit à une pause, le temps que Karen réfléchisse à ce qu’elle allait lui faire ensuite. Cette pause lui donna également l’occasion de réfléchir de son côté à la question de Candy.

Est-ce que ce tatouage est un symbole de soumission ? Dans ce cas, la soumission, ce serait d’offrir son corps à sa maîtresse ? Non... c’est plus complexe que ça...

Mais la jeune femme fut interrompue dans sa réflexion quand sa maîtresse tira sur la laisse de son collier, l’étouffant temporairement. Après une gifle sur le cul, elle lui annonça qu’elle allait la sodomiser en l’étranglant, pour voir si la privation d'oxygène allait l'exciter encore plus.

« Aaahhh... bien maîtresse. »

Ishtar l’avait déjà fait plusieurs fois avec elle, elle savait qu’elle n’avait rien à craindre et que cela allait ajouter un peu de piment.

Une fois Karen bien logée dans son cul, Helena sentit son collier se serrer autour de son cou. Respirer devint difficile, elle dut se contenter du peu d’air que la strangulation laissait passer. Quand sa maîtresse lâcha sa laisse, l’afflux soudain d’air donna une bouffée d’énergie à son corps. Et cela s’enchaina, encore et encore, avec une soumise qui prenait son pied et qui se rabaissait même quand elle manquait d’air.

« Aagghh... maî... tresse... hhmm... votre sale pute... vous... remercie... »

Oui, Helena prenait son pied. Et même si le manque d’oxygène pouvait la mettre en danger, elle n’était pas inquiète, parce qu’elle savait que Karen ne lui ferait pas de mal. Elle savait que tout ce que sa maîtresse mettait sur son chemin, elle allait l’adorer. Quelle autre femme aurait pu la convaincre de s’offrir ainsi à tous les employés d’une entreprise dès son premier jour, de se lancer dans le porno, ou de visiter le temple d’une déesse dont elle n’avait jamais entendu parler ? Elle avait une confiance aveugle en elle.

La confiance... oui, c’est ça !

Quand Karen eut joui dans son cul, Helena profita de l’accalmie pour parler à Candy.

« Candy... ça y est... j’ai la réponse à ta question.
Pour moi, la soumission... c’est faire confiance à ma maîtresse. C’est lui offrir mon être... et la laisser en faire ce qu’elle veut... sans jamais avoir peur... parce que je sais... aaahhh... qu’elle fera tout... pour qu’on prenne notre pied... ensemble. Parce que le sexe... sans que tout le monde s’amuse... ce n’est pas du vrai sexe. »

Est-ce que cette réponse allait donner ce qu’il fallait à Candy pour la suite de sa formation ?

La belle Helena n'était plus qu'une poupée de chair entre les mains de Karen, qui s'amusait de sa perversion. Celle-ci semblait encore plus élevée que la sienne ! Après tout, c'était bien Helena qui avait deux Maîtresses, et qui était tellement incapable de se retenir qu'elle avait passé sa première journée de travail à coucher du matin au soir ! Karen arrivait à mieux se retenir, mais peut-être aussi était-elle plus expérimentée ? Elle continuait à la prendre tout en l'étranglant, tirant sur la laisse d'Helena, qui couinait sur place, avant de se faire encore gifler. Sa main claquait violemment et puissamment son cul, faisant hurler Helena, qui gémissait ensuite, tout en mouillant sur le sol. Elle se crispait d'avant en arrière, étirant et relâchant ses chaînes autour de ses seins.

« Hmmmm... »

Karen remuait en elle, sa tenue de dominatrice se moulant à la perfection à son corps. Reprenant ses esprits, après plusieurs minutes, Helena finit par parler à Candy, qui sourit doucement en se rapprochant. Sa main glissa sur le corps de Karen, et descendit ensuite sur le corps d'Helena, remontant tandis qu'elle marchait à côté d'elle. Candy était nue, à l'exception de son bikini aux couleurs des États-Unis. Elle se pencha alors vers Helena, et posa sa main sur son menton, relevant son visage pour croiser son regard.

« Il y a de ça, oui... Une question de confiance, mais aussi un acte de foi... Et même encore plus que ça. C'est une forme d'amour très puissant, Helena. Car tu fais confiance à ta partenaire pour qu'elle te maltraite, pour qu'elle t'humilie, pour qu'elle te fasse ressentir des émotions qui ne sont pas intuitives. La douleur, l'organisme la fuit, et, pourtant, sous l'effet de cette soumission qui te domine, c'est elle que tu recherches... »

Candy sourit encore, et se pencha à nouveau vers Helena. Elle l'embrassa alors doucement sur les lèvres, un baiser appuyé et très agréable, qui fit frémir la jeune femme. Car c'était aussi un baiser chargé d'exotisme.

« La soumission, c'est une marque d'amour absolu, Helena... Et c'est cela que tu ressens pour Karen. Une confiance qui dépasse la logique, une confiance que seule l'amour peut fournir... »

Et le spectacle global était vraiment magnifique à observer !

Helena avait réussi à trouver sa définition de la soumission, et Candy marcha vers elle. Après avoir pris son menton entre ses doigts, elle abonda dans le sens de la soumise sur le lien entre confiance et plaisir dans l’humiliation, une confiance qui dépassait la logique, que seule l’amour pouvait fournir.

« Oui... l’amour... »

Helena avait parfois du mal à croire qu’elle avait autant de chances. Certaines personnes passaient leur vie à chercher l’amour sans y parvenir, et elle, elle avait rencontrée l’amour dès le début de sa vie. Et cet amour était parti pour durer très longtemps. Bientôt elles seraient mariées, peut-être qu’elles fonderaient une famille, ou alors elles passeraient le restant de leurs jours dans le luxe et la débauche entre deux interventions super-héroïques.

« On va pouvoir commencer ta formation. Je préfère te prévenir, certains moments seront très intenses, et tu auras peut-être l’impression d’être en danger, mais ce ne sera pas le cas. Tu devras avoir foi en la déesse comme tu as fon en Karen. C’est bien compris ? »

« Aahh... oui Candy. »

« Bien. Première leçon : une bonne soumise doit l’être avec n’importe quelle maîtresse. Karen et Ishtar sont clairement tes préférées, mais tu dois être capable de faire preuve du même talent de soumission avec n’importe quel autre homme ou femme.
On va commencer doucement. Elona, approche. »

La fille de Candy vint rejoindre sa mère et s’installa face à Helena, dans un bon fauteuil.

« Elona est ta maîtresse maintenant. Tu vas faire tout ce qu’elle te dit. »

« Compris. »

La blonde leva une de ses jambes pour mettre son pied au niveau du visage de la soumise.

« Je n’ai pas besoin de te dire quoi faire. »

Candy souhaitait améliorer la formation d'Helena à la Luxure. Honnêtement, Karen doutait qu'il y avait grand-chose à former chez Helena. Elle avait après tout eu deux Maîtresses redoutables, et, même s'il pouvait déplaire à Karen qu'Helena ait une autre dominatrice dans sa vie, elle acceptait aussi cette situation. Helena appréciait Ishtar, et la rivalité avait aussi amené Karen à relever la barre avec Helena. Survivrait-elle aux initiations de Candy ? Karen ne se faisait aucun souci là-dessus ? Helena devait surtout passer par là pour comprendre l'atmosphère si particulière qui régnait au sein de Starr Island. On aurait pu dire que toute l'île était bâtie sur un portail démonique, sauf que, en l'occurrence, ce portail était un portail de luxure, un gouffre de stupre et de concupiscence où l'on pouvait s'adonner à tous ses fantasmes, sans crainte de voir ceux-ci émerger ou vous ruiner ensuite la vie. Une parenthèse rose dans une vie cadenassée. Ici, Helena pouvait librement laisser parler son goût pour la soumission, et Karen son goût pour la domination.

Tandis que Karen continuait à la besogner, Elona se déplaça doucement, et se positionna devant elle, Candy ayant expliqué à Helena que sa formation allait commencer. Nerveuse, et sans aucun doute pleine d'excitation, Helena avait relevé la tête, écoutant soigneusement ce qu'on lui disait. Elona lui tendit son pied, et Helena obtempéra, venant le lécher.

« Là, c'est bien, petite chienne... Nous irons ensuite faire ta promenade, mais, d'abord, je pense que Karen a bien mérité de se lâcher en toi...
-  Hmmm... ! »

L'intéressée ne pouvait que confirmer, et fessa encore le postérieur d'Helena. Celle-ci devait soigneusement lécher, tandis que Karen continuait à la bourrer. Mais Helena ne pouvait qu'aimer ça. La femme d'affaires se mit à gémir encore, se pinçant les lèvres, sous le regard amusé de Candy. Elona semblait impatiente de pouvoir jouer avec Helena, et souriait légèrement. Elle avait remis son élégant tailleur blanc, coupé très serré, et s'amusa à enfoncer son pied dans la bouche d'Helena, remuant ses orteils, tout en s'appuyant avec ses mains.

Les minutes passèrent donc, et Elona se pinça doucement les lèvres, s'amusant de la situation. Au bout d'un certain temps, Karen finit enfin par jouir. Candy était venue la rejoindre, et caressa son dos, avant de glisser sa main entre ses fesses, et enfonça un doigt dans son fondement. Karen soupira doucement et crispa ses mains sur le cul d'Helena. Cette intrusion digitale l'acheva, et Karen se relâcha donc dans le cul d'Helena. Elle grogna sur place, et reprit ensuite ses esprits.

« Hmmm... Oh, ma chérie...
-  Karen va te laisser entre nos mains, petite-chienne, nous avons tout un domaine à te présenter ! Tu n'imaginais tout de même pas que Candy Suxxx vivait dans une grotte, non ? »

Candy avait rejoint sa fille, et les deux femmes s'embrassèrent doucement. Elona attrapa ensuite la laissa d'Helena, et tira dessus, la forçant à les suivre à quatre pattes. Karen, de son côté, vit Audec revenir près d'elle, et frémit quand il l'embrassa, avant de la pénétrer à son tour, venant la prendre contre le mur. Candy, quant à elle, marchait devant, et le trio s'éloigna de la grotte, rejoignant une galerie qui menait à un grand jardin central.

« Voilà mon Jardin d'Eden... »

Sous Starr Industries, il y avait un grand parc assez sauvage, où de multiples personnes faisaient l'amour au milieu de tentacules, d'animaux et de plantes. Un véritable jardin de luxure, avec des tentacules et des plantes qui remontaient jusqu'au plafond. Mais, surtout, au milieu du Jardin, il y avait une énorme fleur rouge gorgée d'eau et de liquide séminal. Une femme dominait au centre, et Candy, depuis les hauteurs, sourit doucement. Il y avait de nombreuses personnes qui travaillaient dans la compagnie de Karen ici.

« Regarde cette Alraune, petite chienne... Elle travaille directement pour Lust... »

Elle s'appelait Numia, et était d'une redoutable beauté, qui ne pourrait sans doute que plaire à Helena...

Helena léchait avec plaisir le pied d’Elona, qui lui annonça qu’il était bientôt l’heure de sa promenade. Mais d’abord, Karen allait pouvoir se lâcher en elle. La jeune femme frémit de plaisir tandis que sa maîtresse lui enfonçait ses orteils dans la bouche et que sa compagne lui fessait le cul tout en le bourrant avec son puissant chibre.

« Aaahhh... hhhmmm... »

Le seul regret d’Helena était qu’Elona avait remis son tailleur, et du coup elle ne pouvait plus voir sa culotte. Mais le sentiment d’être soumise à la fois par elle et par Karen, qui lui dilatait joyeusement l’anus avec son sexe tendu, lui donnait bien assez de plaisir comme ça. Elle s’appliqua donc à lécher ce pied et à aspirer entre ses lèvres les orteils qu’on lui enfonçait dans la bouche, jusqu’à ce que sa chérie lui jouisse dans le cul en pressant fermement ses fesses.

« Hhhmmm... »

Cette baise avait été plutôt rapide, mais Helena ne s’en soucia pas trop. Sa formation de soumise l’attendait, et pour commencer, Candy et Elona allaient lui présenter le domaine dans lequel elles vivaient. Elona attrapa la laisse de la chienne et tira dessus pour qu’elle les suive en restant à quatre pattes.

« A plus tard maîtresse. »

Aucun risque que Karen s’ennuie en attendant, cette seule chambre avait de quoi la tenir occupée pendant des jours.

Le trio s’éloigna de la grotte et traversa une galerie qui menait à un grand jardin central. Candy appelait cet endroit son Jardin d’Eden, et partout où elle regardait, Karen voyait des gens en train de faire l’amour. Il y avait des tentacules, des animaux, des plantes, et tout tournait autour de la luxure. Même l’odeur du jardin la faisait mouiller et lui remplissait la tête d’idées lubriques. Elle suivit ses maîtresses jusqu’au milieu du jardin, où se trouvait une énorme fleur rouge gorgée d'eau et de semence. Il s’agissait de Numia, une Alraune sous les ordres directs de Lust, la déesse que vénéraient Candy et sa famille.

« Une Alraune... »

Helena n’en avait jamais vu en vrai. Tout ce qu’elle savait sur ces créatures, c’était qu’elles avaient une puissante avec la vie végétale et qu’elles étaient capables de lui commander. En somme, elles étaient un peu comme Poison Ivy. Et si cette Alraune avait le même potentiel de charme, alors la jeune femme allait débuter cette formation sur les chapeaux de roue.

Helena se présenta devant Numia à quatre pattes, toujours dans son rôle de chienne. Candy et Elona la saluèrent et discutèrent un peu sur la raison de leur présence. Après ça, l’Alraune regarda l’humaine, parcourant son corps des yeux sans dire un mot, puis elle fit descendre des tentacules du plafond pour ligoter la soumise par les poignets et les chevilles et l’amener devant elle. Trônant majestueusement dans sa fleur rouge, Numia avait la stature d’une reine, ce qui ne put qu’impressionner Helena.

Ne sachant pas quoi dire, la jeune femme préféra sa taire. L’Alraune plaqua sa bouche contre la sienne, lui offrant un baiser puissant. Helena pouvait sentir sa langue bouger avec la sienne, le goût étrangement sucré de ses lèvres et de sa salive, et plus le baiser durait, plus son corps chauffait et plus sa mouille coulait. En même temps, un tentacule phallique vint se loger dans sa chatte, et quand Numia rompit le baiser, la soumise était déjà dans un état second.

« Tous doivent nourrir le jardin. Ta mouille le nourrira. »

« Aaahhh... oui maîtresse... »

Elle l’avait appelée maîtresse sans même réfléchir, c’était venu tout seul. Ce genre de chose montrait bien à quel point les fidèles de Lust étaient puissants.