The Multiversity

Titska ne voulait pas retirer la combinaison de Kiriko, pour des raisons assez simples. Une peau nue, elle en avait senti assez commença pour préférer d’autres textures, et il fallait bien reconnaître que les Celkhanes et les Uatéennes savaient faire de bonnes combinaisons moulantes. Les doigts de Titska glissaient avec plaisir le long de cette combinaison tendue et étanche, délissant les fesses de la femme pour frotter ses hanches, allant du bas vers le haut, ses griffes formant des lignes invisibles qui remontaient le long de son corps, avant qu’elle ne les relâche. Elle s’amusait, tandis que Namoria lui défonçait les fesses. Lentement, progressivement, Titska retrouvait goût au plaisir sexuel. Il pouvait être curieux de tomber sur une succube qui n’était pas obnubilée par le sexe, mais, à bien y réfléchir, un démon était similaire à tous les êtres vivants, à l’exclusion des anges. Le temps était son pire ennemi, et Titska le réalisait de plus en plus. Pour autant, Kiriko avait en elle trois arguments décisifs susceptibles de réveiller le désir de Titska. Tout d’abord, elle était d’une rare beauté, ce qui, en soi, était un postulat indispensable pour plaire à Titska. Ensuite, elle avait en elle l’odeur magique de Sha, une femme avec qui Titska avait eu de longs ébats. Enfin, Kiriko, avec sa combinaison moulante, représentait le fantasme le plus récent de Titska. Elle avait donc trois solides arguments pour faire lentement, mais sûrement, basculer la belle femme, ce qui était justement en train de se produire.

Namoria, quant à elle, défonçait avec un certain plaisir ce cul, ce cul sur lequel elle avait auparavant tant fantasmé. Elle sentait ses parois être bien dilatées, signe qu’elle était une habituée des sodomies. Ce n’était pas surprenant. Son fessier était légendaire. Elle se plaisait à le défoncer, même si elle n’était pas la première, et ne serait pas la dernière. Titska et Kiriko, de leur côté, s’embrassaient longuement, et Titska finit par poser une main sur les cheveux de Kiriko, les caressant, en rompant le baiser.

« Hum... Tu es vraiment une femme atypique, Kiriko... Très proche de ta Déesse... »

Elle l’embrassa encore, sur le coin des lèvres, tandis que Zoho continuait à vibrer autour des trois femmes, emprisonnant leurs membres. Zoho s’amusait, et sa tête longea celle de sa propriétaire, sifflant aux oreilles de Kiriko, ses crochets s’approchant de sa peau.

« Une morsure de Zoho transformerait la plus pure des nonnes en une salope infernale. Son venin est extrêmement aphrodisiaque. Tu ne peux pas savoir combien de religieuses y ont goûté avec joie... »

Zoho sifflait contre sa peau, lentement, et sa tête s’écarta alors, rampant sur le sol, tandis que Namoria soupirait et gémissait.

« Sha m’a montré tant de plaisirs... Je me souviens encore de nos longs ébats... Dans une dimension alternative, dans son monde. Nous avons fait l’amour pendant des années... »

Le ton de Titska était légèrement rêveur. Elle se souvenait de ces étreintes avec un certain plaisir. Titska retourna embrasser la jeune femme, et glissa l’une de ses mains contre l’intimité de la jeune femme. Elle dessina un léger cercle, et le morceau de la combinaison se retira comme par magie.

« Je crois qu’il est temps de sérieusement te baiser, Kiriko... Bien comme il faut. »

Voilà bien quelque chose dont Titska était désormais convaincue. La queue de Zoho remuait désormais entre leurs bassins, et glissait le long de l’intimité de la Celkhane, frottant cette dernière.

C'était si bon de copuler avec deux succubes en même temps. L'une s'était retenue bien trop longtemps pour perdre une seule seconde avec cette sorcière, la seconde la déballait comme un cadeau qu'elle avait attendu depuis si longtemps. Elle ignorait la surprise? Elle avait une petite idée là-dessus mais elle voulait conserver ce moment de mystère un peu plus longtemps, juste un petit peu plus longtemps... La Celkhane subissait les nouveaux assauts de la succube dans son dos, son corps se frottait contre celui de la mère des succubes à chaque coup de bassin. Namoria n'y allait pas de mainmorte, ça se sentait et c'était bien plus plaisant qu'une douce pénétration romantique et sensuelle. À part dans de rare cas, il n'y avait que sa grande Déesse qui savait s'y prendre avec Kiriko pour lui faire aimer cette ambiance romantique, quand bien même ça manquait de pétale de rose ou d'un dîner romantique, la seule présence de Sha donnait à Kiriko une image de douceur rose d'adolescente amoureuse autour d'elle ou au contraire des chaines et des sourires sadiques qui la faisaient tant fantasmer. Sha était un éternel sujet de fantasme pour Kiriko, il n'y avait que la voir en hommes qu'elle aurait du mal à accepter. La voir en sublime femme, en jeune adolescente ou même en bébé qu'elle pourrait dorloter dans ses bras, tout lui plairait chez la Déesse sombre. Ce qu'elle pourrait être choux en petit bébé... jamais elle ne l'avait imaginé ainsi mais... un jour peut-être aura-t-elle sa petite Sha en bébé? Leur bébé? Miss à part les tentacules et quelques autres modifications mineures de son corps, Sha lui avait toujours fait l'amour dans sa forme de déesse ou en humaine, jamais elle n'avait changé quelque chose chez elle, du nombre de ses cheveux à leur longueur, son corps n'avait en rien changé et quand bien même ce serait le cas, elle l'aimerait toujours autant que cette fois où elle était apparu devant elle sur Terra quand elle souffrait le martyre.

Elle en aurait effrayé plus d'un, en commençant par ses tortionnaires mais Kiriko avait vu dans ce geste tant de beauté, d'amour et une vie à lui offrir pour avoir sauvé la sienne. Avec ce baiser, Kiriko savourait Titska malgré les assauts de sa fille qui l'empêchait de maintenir son visage correctement en place pour l'embrasser mais cela faisait partie du jeu. La jeune femme aimait l'entendre dire qu'elle était proche de Sha mais dans quel sens? Son lien avec elle? Bien sur qu'elle est proche! Sa façon d'être alors? Si tel est le cas, c'est un grand compliment puis ne dit-on pas qui se ressemble, s'assemble? Zoho semblait vouloir être aussi de la partie mais quand bien même ses crocs pouvaient être intéressants, Kiriko n'avait pas besoin de ça. Est-ce qu'elle était une none qui rougissait devant un petit baiser? Oh non, il lui faut bien plus pour rougir. Et ses petits gémissements qu'elle lâchait le prouvaient bien, on sentait sa joie mais l'insistance avec laquelle elle poussait ses petits cris de plaisir montrait aussi une certaine hargne, une combativité qu'elle adorait. Kirko n'était pas une petite poupée docile, c'était une tigresse et avec un collier autour du cou, elle est d'autant plus dangereuse. Plus encore puisqu'elle reste une Celkhane dans l'âme et refuse de voir une femme enchainée... néanmoins, elle accepte de l'être pour son éternel amour de Déesse.

Faire l'amour des années à la suite avec Sha lui était impossible, elle restait une sorcière et non une déesse ou une créature infernale. Mais ça ne l'étonnait pas, Sha a toujours eu bon goût pour ses partenaires. Titska avait aimé sa rencontre avec la déesse des sorcières, quoi de plus normal.

« Sha est... si belle et déli-ciiieuse quand elle... fait l'amour. Humm ouu-iii! »

Même la regarder faire l'amour à une autre, ça restait beau. Moins bien pour Kiriko puisqu'elle ne participait pas, mais ça restait beau quand même. D'une simple caresse entre ses jambes, Kiriko n'avait plus qu'un trou dans sa combinaison, bien fait laissant la queue du serpent venir titiller un peu tout ça en passant dessus. Kiriko gloussait en écoutant Titska. Et si elle la mettait au défi? Rien de bien insurmontable pour elle surtout pour une succube.

« Un doigt... des doigts... une langue... une queue... une bite... des tentacules, houfff... Sha a tant essayé avec moi haaAAAaa... Et si vous essayez de faire mieux que ma Déesse? Ou que vous me montriez quelque chose que je pourrais lui montrer, pour l'étonner? Pour lui montrer votre talent toujours plus grand? »

Pas sur qu'elle accepte cela mais le défi, surement. Une succube est joueuse quand il s'agit de sexe, non? Face à elle, elle s'approcha non pas pour l'embrasser mais passer sa langue sur sa joue, soufflant vers son oreille pour mieux la prendre rapidement. Même sans parler de défi ou autres, la Celkhane avait déjà de quoi savouré avec Namoria mais Titska semblait tout aussi douée, bien plus même!

Kiriko lui plaisait beaucoup. Titska n’aurait pas cru ça capable, mais cette sorcière lui rappelait sa jeunesse... Il y a quelques milliers d’années... Et la fois où elle avait couché avec Sha. A cette époque, elle était déjà une succube arrogante, et l’Ombre était venue la voir. Toujours plus proche des démons, elle était venue pour obtenir le soutien des succubes, afin de s’assurer que ses sorcières, en étant mortes, ne soient pas envoyées dans des cercles infernaux trop difficiles. A cette époque, Titska dirigeait déjà une partie de la Luxure, et, pour la convaincre, Sha avait du la soumettre... Sexuellement parlant. Elles avaient donc fait l’amour pendant des années, et l’esprit de Titska s’en souvenait encore parfaitement. Or, elle sentait, autant dans le corps que dans l’esprit de Kiriko, l’empreinte de sa Déesse, l’empreinte d’une amante. Sha avait été bien inspirée de l’envoyer ici, de la laisser suivre Namoria. Avait-elle senti sa présence sur le corps de Namoria ? C’était probable. Sha aurait tout à fait pu venir pour accompagner sa Celkhane, mais, manifestement, elle préférait la laisser libre, et se concentrer sur les évènements de Wallündrill. Un choix judicieux. Kiriko parlait avec adoration de sa Déesse, et, tandis que Namoria défonçait ses fesses, la sorcière vint la défier. Ceci amusa Titska. Elle alla même jusqu’à lécher sa joue, et Titska leva l’une de ses mains, caressant les cheveux de la femme, et l’embrassa à nouveau sur les lèvres.

« Petite gourmande... Mais il est des plaisirs interdits aux humains, ma beauté... Ton corps, aussi performant soit-il, n’y survivrait pas... Pas dans cette dimension, en tout cas. »

La fin de cette phrase était bien mystérieuse, et Titska attendit quelques secondes. Elle caressa à nouveau les cheveux de Kiriko, enfouissant la tête de cette dernière contre son cou, se délectant de sentir son corps contre le sien. Que pouvait-elle lui apprendre de plus que Sha ne lui avait pas fait ? Le corps de Kiriko était imprégné de sexe, comme une sorte de tissu résiduel. Oui, elle respirait la luxure, la perversion, et la débauche sexuelle. Sha devait lui faire l’amour de nombreuses fois, et elle devait faire l’amour à un rythme particulièrement soutenu. En soi, c’était l’indéfectible preuve qu’elle était une sorcière, car une humaine normale n’aurait jamais pu soutenir un tel rythme quotidien... Et, pour une succube, sentir Kiriko contre soi était un véritable rêve.

Namoria grognait et haletait, son sexe perforant le fessier de Kiriko. Elle caressait sa combinaison, et embrassait son épaule, tirant légèrement sur sa combinaison, et finit par avoir un orgasme. Tandis qu’elle se déchargeait longuement dans le corps de Kiriko, Titska lui donna quelques explications supplémentaires sur ce qu’elle comptait lui faire :

« Tu me plais beaucoup, Kiriko. Quand tu mourras, et que tu rejoindras ce cercle, tu seras l’une de mes concubines personnelles. »

C’était une offre particulièrement généreuse, qui surprit même Namoria, qui continuait à jouir longuement en elle. Sha avait appris à Titska l’existence de dimensions alternatives à effet limité, et, si Titska avait jadis été incapable de reproduire ce phénomène, et l’était d’ailleurs toujours, elle disposait néanmoins de quelques petits tours dans son sac, tours qu’elle comptait utiliser. Elle embrassa encore Kiriko.

« Je vais t’offrir un cadeau, mon ange... Si tu me permets ce qualificatif... »

Et, comme par magie, l’empreinte de Zoho disparut, de même que le décor. Les deux femmes se retrouvèrent de bout, et il y eut d’autres changements sur le corps de Kiriko. Sa combinaison se mit à fusionner avec sa peau, devenant une espèce de nouvelle peau, de seconde couche, qui moulait toujours ses formes, et formait, tout simplement, une nouvelle peau. Les deux femmes étaient visiblement dans un couloir plongé dans un abîme noirâtre. Titska tenait Kiriko entre ses bras, et la retourna. Sur une espèce d’image flottante, Kiriko se vit alors, allongée, dans un lit, avec Namoria, qui était en train de lui faire sauvagement l’amour. Le corps de Kiriko remuait lentement, caressant son corps.

« Cette image montre ton corps... Ceci, cette zone, est ton esprit... Et à la fois autre chose. Il est difficile de l’expliquer, mais, pour résumer, je t’ai emmené dans mon esprit, et j’y ai apporté quelque chose... »

Ce que Kiriko voyait, pour l’heure, était ce qui se déroulait en temps réel. L’image disparut, et d’autres apparurent. Des images nombreuses et variées. Kiriko faisant l’amour à elle-même, Kiriko sodomisée par Sha, Kiriko prise dans des tentacules noirâtres qui la serraient et la baisaient avec une redoutable sauvagerie...

« Ce sont des échos de ton passé. Des souvenirs qui ont marqué ton histoire. Je sens en toi une forte indécision concernant ton avenir, Kiriko. Une décision importante à prendre, et qui te divise. Par conséquent, je te propose de revisiter ton passé... Sexuel. De le revisiter... Avec moi. »

Comment décrire cette situation, elle était si chanceuse et si heureuse de fréquenter une des grande succubes tout comme son cul se plaisait à accueillir le membre bien gros et bien rouge de Namoria qui prenait un malin plaisir à la défoncer devant sa mère. Elle s'accrochait bien la succube rouge mais pourquoi lui en vouloir? C'était si bon! Et Titska faisait quand même preuve d'une grande tendresse, passant souvent sa main dans les cheveux et cueillir un baiser sur ses lèvres. Devant de la douceur, derrière, la sauvage. Un subtil mélange délicieux. Mais Namoria arriva à son terme en jouissant à l'intérieur d'elle, faisant cambrer la Celkhane en arrière alors que la foutre de la succube coulait en elle longuement. Si Titska ne lui parlerait pas, elle aurait bien embrassé Namoria pour profiter un peu d'elle. Mais la mère des succubes avait parlé d'une chose intéressante. Cette dimension... Elle avait déjà entendu cela avec Sha mais elle n'avait pas cherché à lui poser la question ou se renseigner dessus, Kiriko cherchait juste à plaire à Sha et s'intéressait à autre chose en rapport avec Sha mais soyons logiques. Si Kiriko se retrouve seule avec Sha dans sa chambre, parler de dimension alternative n'est pas sa priorité ni pour l'une comme pour l'autre. Face à sa proposition, elle émit un petit gémissement qui ne faisait qu'approuver étonnamment son offre. Être sa succube comme Kelly ne sera pas désagréable. Elle pourrait aussi revoir Sha par la même occasion. Le petit nom donné par Titska fit sourire la Celkhane alors que Namoria semblait enfin avoir vidé sa première vague de foutre en elle. Son ange, même Sha ne l'avait pas appelé ainsi. Bien sûr elle lui donnait des petits noms mignons et adorable mais celui-ci n'était pas resté gravé dans son esprit? Soit elle ne l'avait jamais appelé ainsi, soit c'était très peu de fois.

Sans avoir le temps de la remercier ou de se demander quel était ce cadeau, tout changea autour d'elle et la Celkhane se retrouvait avec Titska, prise dans ses bras, au milieu d'un couloir? Eh bien, ça c'était du changement! Même sa combinaison lui semblait bizarre? Il y avait toujours ce trou fait par la succube entre ses jambes, de même celui près de ses fesses mais sa combinaison violète semblait plus proche d'elle qu'avant? Pas plus moulante mais... elle ressentait la combinaison de Tiska avec ses doigts. C'était plutôt impossible d'ordinaire avec. Elle pouvait la toucher mais rien ressentir avec. C'était illogique de sentir la douceur sans que cela soit à même la peau et là, elle pouvait le ressentir à travers sa tenue. Se faisant retourner par la grande succube, elle pouvait se voir dans le lit de Titska avec seulement Namoria qui la prenait et elle le faisait bien! Un petit sourire naissait sur le visage de Kiriko. Cela avait quelque chose d'excitant même si elle ne comprenait pas encore ce qui se passait vraiment? Les explications étaient compliquées? Elles étaient dans son esprit ou dans celui de Titska? Si elle pouvait se voir ainsi comme depuis une caméra dans la chambre, c'était alors surement celui de Titska sinon elle aurait un gros plan de Namoria qui la prenait sauvagement? Puis l'image se coupa pour en placer de nouvelles, Kiriko et Kiriko, ça remonte à la nuit avec Kelly ça, sodomisé par Sha ou ses tentacules, il y avait trop de nombreuses fois pour savoir à quand ça remontait exactement! Elle se doutait que cela se trouvait dans son esprit sinon ça voudrait dire que Titska à des vues sur Kiriko depuis plus longtemps qu'elle ne veut le faire croire.

Quand elle prononça la décision qui la rongeait, elle fut surprise de savoir cette information connue par Titska! Après tout, si son esprit était aussi avec elle, elle pouvait surement remonter plus loin, à l'époque où elle portait des couches si cela lui faisait plaisir. Mais c'est vrai, cette décision était la plus importante de sa vie pour le moment. Même quitter Caelestis pour Sha fut une décision plus simple. Et là... Elle pouvait devenir celle qui protégera sa Déesse à tout moment, sera toujours à ses côter pour être son bras droit ou alors... porter son enfant. Si l'on est bête, on se dit que cette solution est la plus avantageuse mais si ensuite Kiriko doit laisser l'action de coté pour jouer les mamans? Si Sha s'occupe d'elle ensuite juste pour leur enfant et délasse Kiriko petit à petit en ne voyant plus la jeune femme mais la jeune mère de famille? Oui, elle avait peur. Peur aussi de ne pas être à la hauteur. Délaissé petit à petit par celle qu'elle aimait le plus au monde. Elle se rassurait pour le moment en n'y pensant pas, se disant que pour cela, elle devait déjà remporter le tournoi mais il restait encore dix épreuves et elle ne voulait pas perdre non plus... Mais en quoi revisiter son passé, même si ce n'est que celui du sexe pourrait lui faire trancher sur sa décision? Le sexe, c'est le sexe, ce n'est pas comme si elle trouverait la réponse dans le cul, même avec Titska.

« Je vois pas trop en quoi cela pourra départager mes idées mais essayons toujours. Je suis curieuse de voir cela? »

Visiter son passé sexuel, il n'était pas juste question de parler de ses expériences donc elle demandait à voir. Mais déjà cinq images similaires à celles avec Namoria s'offraient à elle, juste devant elles. La première semblait la plus ancienne. Elle était encore soldate sur Caelestis, elle était plus jeune, toujours si belle, moins de poitrines et de fesses, les cheveux un peu plus court aussi mais surtout plus réservée et timide. Stupide encore à croire que les hommes pouvaient vivre aussi avec les femmes. Sauf que là, on la voyait dans sa chambre dans la caserne, faisait paisiblement l'amour doucement avec sa camarade de chambre inu et des deux, Kiriko semblait être la soumise. Ce ne serait pas sa première fois d'ailleurs? La seconde se passait toujours sur Caelestis mais une fois que Sha lui avait sauvé la vie, elle commençait à développer son caractère actuel, faisant l'amour avec une futa, elle semblait déjà plus femme et surtout plus heureuse, avec son petit air supérieur qu'elle avait développé avec le temps. La troisième image se déroulait avec Sha qui la prenait sauvagement et ses tentacules étaient de la partie, passant partout sur son corps, que ce soit des orifices ou non. La quatrième image la montrait avec Açoka. Sa partenaire de cul préféré en tant qu'humaine dans le temple. Même si elles sont adversaires de par leur racine, elle adorait se battre avec elle sexuellement, chacune voulant dominer l'autre. C'était sauvage, marrant, jouissif, c'était le genre de partenaire non divine qu'elle adorait! Sur l'image, on ne savait pas vraiment qui gagnait mais le sexe et la bonne humeur étaient bien là. Et enfin, la dernière image la montrait de nouveau avec Sha mais dans un de leurs moments doux. Oui, ses quelques fois où la Déesse sombre la prenait tendrement, lui faisant l'amour comme deux femmes qui s'aiment vraiment. On pouvait y voir toute la joie de Kiriko sur le visage de la Celkhane. Mais cette joie était aussi au rendez-vous sur la seconde image avec Sha bien que ce soit déjà plus hard.

« Que dois-je faire? Avancer vers une de ces images pour revoir ce souvenir? »

C'était peut-être à elle d'en parler, de donner son avis, raconter ses expériences avec ses mots ou peut-être les revivre dans les mêmes conditions qu'à l'époque? En nunuche Celkhane idéaliste, en une perverse qui se découvrait, en adoratrice qui réalisait un de ces rêves hard, en dominante qui en combattait une autre ou en une jeune femme heureuse dans un cocon d'amour?

Titska offrait à Kiriko l’occasion d’expérimenter des plaisirs neufs et inédits, de revivre le passé, mais en le modifiant légèrement. C’était une offre particulièrement généreuse, et elle était soulagée de voir que Kiriko l’acceptait sans difficulté. Plusieurs choix s’offraient devant elles, et, visiblement, Kiriko ne savait pas quoi choisir. Tandis que le regard de la Celkhane oscillait entre les différentes scènes, Titska se montrait tactile. Cette dimension était une sorte de croisement entre leurs esprits. C’était l’esprit de Titska qui configurait cette dimension, mais avec des données fournies par Kiriko. Disons que Titska était une sorte d’auteur, et Kiriko la narratrice. Et cette liaison avait pour effet d’exciter la succube, qui caressait le corps de la sorcière, glissant sur cette combinaison, qui était maintenant devenue, dans ce monde, sa seconde peau. Cette Celkhane était tellement belle, tellement exquise... Lui faire l’amour était un régal, et l’avoir sous ses ordres serait encore plus excitant. Elle serait une fière succube, forte et dure. Son arrogance et sa magie, ainsi que son expérience sexuelle, feraient d’elle une démone de pointe. Oh, Titska en salivait d’avance ! Ce serait merveilleux !

Se concentrant sur l’instant présent, elle vit que Kiriko hésitait. Elle n’avait pas encore totalement compris de quoi il s’agissait, mais expliquer cette dimension, à vrai dire, était difficile. Il fallait le voir pour le comprendre, tout simplement. Les cinq images se diffusaient devant elles, sans que Kiriko ne sache où aller. Les destinations avaient effectivement l’air appétissantes, et Titska comprit qu’il allait lui revenir de faire un choix. Elle se comportait déjà comme sa supérieure, ce qu’elle deviendrait, quand Kiriko mourait. Titska ne serait pas une supérieure exigeante, et elle était convaincue que Kiriko lui rapporterait beaucoup d’âmes. Sa beauté lui permettrait sans problème de séduire des mâles, et son dégoût profond pour le sexe masculin l’amènerait sans hésitation à les tuer, leurs âmes venant ensuite enrichir les forces de Titska. Bien que Titska soit une succube assez lassée des simples plaisirs sexuels, elle était aussi toujours attirée par l’exercice du pouvoir, et savait qu’elle avait beaucoup de rivales. Kiriko, qui avait été élevée pour être servile, et pour obéir, serait une recrue de choix.

*Et c’est moi qui l’ait !*

Elle lui sourit, et l’embrassa en se glissant devant elle.

« Oui... Mais, puisque tu sembles indécise, ma belle, je vais choisir pour toi... »

Et elle choisit rapidement, optant, sans hésitation, pour Caelestis. Seulement, voir une Kiriko soumise ne l’intéressait pas, et elle opta donc pour le second souvenir. Elle tenait Kiriko par la main, et les deux femmes marchèrent dans une espèce de couloir, entendant des sons indistincts, qui devinrent des soupirs, des gémissements. Tout autour d’elles, il y avait des images floues et mouvantes, qui se stabilisèrent progressivement, devenant de plus en plus fixes, jusqu’à former de véritables images de décor. Les deux femmes venaient de débarquer dans une zone qui était à la fois un souvenir, et un produit de l’imagination. C’était une base militaire celkhane, et il y avait quantité de femmes en combinaisons moulantes. Kiriko et Titska n’étaient pas des fantômes, et pouvaient interagir avec le décor. Titska s’avança le long de la coursive, et ouvrit une porte... On put constater les changements.

La porte coulissa, donnant sur une chambre à la lumière tamisée, avec un grand lit rose, et deux femmes allongées dessus. La porte se referma derrière les deux femmes.

« Kiriko ! lâcha l’une des femmes sur un ton de reproche. Tu n’as pas honte de nous faire languir ainsi... »

Deux belles Celkhanes. Titska s’avança lentement, et regarda Kiriko, lui donnant quelques nouvelles explications :

« Nous allons revisiter tes souvenirs marquants, mais ce ne sera pas vraiment des souvenirs purs. Dans le monde réel, seulement quelques minutes vont s’écouler, mais nous, nous allons baiser pendant des jours et des jours. Je t’ai insufflé l’énergie des succubes, Kiriko, une énergie inépuisable, tant qu’il y a du plaisir. Alors, savoure-les, et vois ce cadeau comme un acompte... Un acompte, pour le jour où tu seras ma succube. »

La première femme s’appelait Natasha, et la seconde, plus mûre, probablement la Futanari, s’appelait Maria. Maria s’approcha de Kriko, et l’embrassa sur les lèvres, dans son espèce d’armure noire.

« Je suis revenue de ma permission à Uatis avec un petit supplément dans le corps, Kiriko... Et je n’ai qu’une envie : te baiser méchamment. »

Vraiment, elle ne voyait pas en quoi revivre certaines scènes de son passé avec quelques modifications allait pouvoir l'aider à choisir entre le bras de Sha ou sa divine semence? Elle pouvait toujours faire confiance à la mère des succubes, une fois son « épreuve » terminé, elle sera fixée sur son choix? Le premier choix de Titska se porta sur sa dernière année auprès des Celkhanes, quand la douce et timide Kiriko changeait pour devenir la femme qu'elle était aujourd'hui. La Celkhane avait le droit à de belles caresses et un baiser plus fort que quand elle était en Enfer. Elle devenait insolente, avait des relations sexuelles avec celles qu'elle trouvait mignonnes mais ses missions restaient toujours aussi brillantes. Sauf pour ceux qu'elles tranchaient avec une haine sans nom, surtout si c'était des hommes. Retournant dans la base militaire de Caelestis, elle fut remplie d'une certaine nostalgie. Elle ne pourrait pas dire exactement où elle se trouvait mais ça allait être sa chambre ou celle d'une des femmes avec qui elle allait coucher, une futanari comme le laissait entendre l'image que l'on avait pu voir avant de franchir ce souvenir. La porte s'ouvrait automatiquement en arrivant, laissant place à deux belles Celkhanes sur un lit. Encore habillés, les souvenirs commençaient à lui revenir. Sha l'avait sauvée depuis quelques mois déjà et Natasha était une partenaire de combat. Sur le terrain, elle était efficace et il se trouve qu'au lit aussi.

La timide et coincée Kiriko ne l'avait jamais vraiment adressée la parole, pas plus que ça. Mais de retour de sa rencontre avec Sha, elle avait passé plus d'une nuit ensemble, qu'elles soient deux ou trois. Soit Kiriko venait la voir, soit c'était elle dans qui passait dans sa chambre. Que de souvenir! Elle restait souriante devant sa remarque. Rien n'a changé pour le moment. Sha était là mais elle semblait invisibles à leur yeux pour le moment. Elle allait donc devoir vivre comme une succube à coucher tant et tant jusqu'à ce qu'elle ait fait tous les tableaux? Intéressant comme acompte. Diable, quelle succube allait faire Kiriko! Elle pourrait surement rejoindre Lizaria d'ici là, quand elle sera une véritable succube, travaillant à la fois pour Titska et pour revoir son amour de Déesse qu'elle aimait tant de son vivant. À cette époque, Kiriko n'avait que sa combinaison, pas de plastron, de chaussure à talon ou de bandeau, la même, sans ses quelques rajouts. Maria se rapprocha pour l'embrasser et annoncer sa grande nouvelle. Ha oui, Maria la futa. Elle et sa délicatesse, qui se ressemble s'assemble, c'est aussi pour cela qu'elles étaient tout de même proches quand il s'agissait de coucher avec l'autre. Kiriko tourna le regard vers Maria, la camarade de chambre de Maria.

« Si elle est encore habillée, ça veut dire que tu n'as pas essayé ton nouveau jouet? »

Natasha était moins portée sur la parole, plutôt discrète mais pas moins salope. Elle parlait un peu plus dans le feu de l'action mais sinon, il était difficile d'avoir des conversations très longue avec elle. Il suffisait juste de la lancer un peu pour la voir devenir aussi bonne et garce que les deux autres. Cela faisait combien de temps dans ce souvenir qu'elle ne l'avait pas vu? Facile une dizaine de jours, surtout si elle avait maintenant un pénis, il lui avait fallu du temps que ça se fixe bien au corps et que ça fonctionne comme si elle était née ainsi. Sa main se posa sur son corps, remontant vers sa poitrine qu'elle caressa déjà avec un petit sourire en coin.

« Et si on inaugurait un peu tout ça? On te fait éjaculer dans ta combinaison pour commencer... »

Avoir une belle bite et ne pas pouvoir s'en servir pour la prendre, ou prendre Natasha, quelle torture! Ha oui, Kiriko commençait déjà à devenir l'opposé de ce qu'elle était. Douce et soumise, Sauvage et dominante. Si les deux Kiriko se rencontraient, ça aurait fait un beau tableau mijakien, le collier et la laisse en moins. Sa main sur sa poitrine se retira pour ne laisser que l'index pour la pousser vers le lit et l'allonger. Kiriko posa ses fesses à côté d'elle, sur le rebord sur lit alors que sa main caressa sa cuisse, remontant vers sa fente. Natasha l'imita avec le même genre de sourire en coin alors que sa main la caressait, tentant de faire naître cette bosse qu'elles attendaient toutes les trois. Kiriko gardait un coude sur le lit, une position presque allongée alors qu'elle allait mordre la combinaison noire de Maria au niveau de son sein pour la forcer à sortir sa bosse. Et quand la tant attendue bosse était là, elle chevaucha en posant ses deux mains sur sa poitrine, remuant son bassin sur la bosse, frottant son entrejambe dessus avec un sourire plus grand et plus sadique.

« Ta envie de me prendre hein? Allez, savoure ses derniers instants ou tu pourras me baiser sans ta queue. »

Elle n'attendait plus que la voir jouir pour la forcer à se foutre à poil, suivi de Kiriko et Natasha. Pour le moment, il n'y avait pas de différence avec ses souvenirs si ce n'est l'expérience immense que Kiriko a eu au fil de l'année passée avec Sha.

Ce n’était pas vraiment un souvenir. C’était plutôt une séquence érotique imaginaire réaliste bâtie à partir d’un souvenir. Le souvenir en était le pilier, et Kiriko retrouvait des éléments de ce souvenir : Caelestis, mais aussi Natasha et Maria, visiblement deux anciennes camarades qui avaient marqué la jeune femme, quand elle était encore une Celkhane. Titska les observait silencieusement pour le moment, préférant, au moins pour l’heure, se contenter d’un peu de voyeurisme. Kiriko plongeait dans ce souvenir, et, si elle ne voyait pas encore forcément le lien avec son futur, Titska espérait que ce lien se créerait. Quand on était indécis sur un choix important à faire, il était parfois bon de se replonger dans le passé. A Caelestis, Kiriko avait fait un choix important, un choix qui avait changé sa vie : abandonner les Celkhanes au profit de l’Ombre. Il était temps pour elle de se confronter à son passé, à ce changement important... Et, pour une succube, un tel changement était forcément sexuel. L’ancienne Kiriko était docile et soumise, mais la nouvelle... Kiriko se permit une remarque, en mentionnant le fait que Natasha soit encore toute habillée. L’intéressée rougit, et Maria sourit :

« Il n’y a rien d’étonnant là-dedans. Je n’allais tout de même pas essayer cet engin sans ton cul divin, Kiriko ! »

C’était la moindre des choses. Il fallait croire que, depuis toujours, le fessier magique de Kiriko déchaînait les passions. Titska croisa lentement les bras, tout en voyant les deux femmes s’acharner sur l’intimité de Maria, la frottant à travers sa combinaison. Cette dernière se débattit faiblement en se tortillant sur le lit, caressant les dos de ses deux amantes, et une bosse ne tarda pas à apparaître. La combinaison était toutefois moulante et serrée, et bloquait ainsi plutôt bien le sexe, qui se contorsionnait. La pauvre Maria devait en souffrir, mais Titska devait bien admettre que ces jeunes femmes étaient plutôt très appétissantes. Elle s’avançait lentement vers elles, les observant. Trois copines, probablement des camarades de guerre, et il était certain que Maria soit l’aînée des trois, la mentor.

Kiriko s’acharnait sur le sexe de Maria, et cette dernière gémissait, tandis que Natasha se glissait dans le dos de l’intéressée, et palpait les fesses de la sorcière, tout en l’embrassant dans le cou. Aucune ne cherchait à lui enlever sa combinaison, puisque, dans ce rêve très réaliste, il était tout simplement impossible de la retirer. La combinaison était comme soudée à son propre corps, et, pendant ce temps, Maria affrontait les mains superbes de Kiriko.

« Aaaah... Kiriko, haaaannn... Ces... Ces sensations, urf... C’est... »

Différent ? Titska souriait lentement, en croisant les bras. Elle était là, présente, mais aucune ne l’invitait. Comment dire ? Elle était comme une interférence, quelque chose qui rappelait à Kiriko que ce qu’elle vivait n’était pas la réalité, mais un rêve extrêmement bien ficelé, merveilleusement bien conçu, si bien conçu qu’il se confondait avec le réel. Dans un sens, c’était du génie, de faire une telle connexion spirituelle, et de la maintenir si longtemps. Maria ne tarda pas à jouir, et poussa de petits cris, tandis qu’une discrète tâche se formait sur sa combinaison, et que son corps tressautait sur place. Elle sourit ensuite.

« J’ai toujours aimé salir ma combinaison... » se confia Maria.

Et une petite partie de jambe en l'air à trois! Maria sera la seule futa de ce trio de Celkhane, elle sera celle qui risque le plus de fatiguer avant les autres. Kiriko ne sera pas la seule à profiter de son engin après tout, Natasha y avait bien participé dans ses souvenirs, la jolie petite brunette! Elle avait un beau petit cul elle aussi mais pas à la hauteur de celui de la sorcière, c'est à croire que son cul est bien une arme très dangereuse. Alors qu'elle se frottait contre cette bosse, elle avait l'impression d'être nue, de se frotter nue sur elle alors que sa combinaison était bien en place, intacte. Elle s'amusait à torturer Maria alors que Natasha se cachait dans son dos à profiter du cul de Kiriko pour elle seule. Intelligente la petite, elle en profitait tant qu'elle n'était pas occupée à se faire prendre par leur amie. Sa langue glissait sur son cou et elle trouvait cela délicieux. Haa... torturer une futa et se faire lécher le cou par une petite cochonne, quoi que plus bon? Ses mains continuaient de masser ses deux belles bosses cachées sous cette combinaison noire et Maria ne tardait pas à se lâcher une première fois en avouant aimer éjaculer dans sa tenue. Kiriko esquissa un sourire en se penchant un peu plus sur elle, laissait sa paire de fesses aux mains expertes de Natasha.

« Cela ne m'étonne pas de toi... »

Et elle l'avait remarqué bien avant ce soir. Bien souvent leur préliminaire se faisait habillé ou elle lui sautait dessus dans un couloir pour fuir quelque part et se faire jouir à travers leur tenue, si ça ce n'était pas un indice. Allongée sur elle, elle embrassait sa camarade, faisant glisser le haut de ses doigts sur les flancs de la Celkhane, savourant elle aussi les mains de Natasha la discrète. Gentille petite muette. Si ses souvenirs sont bons, Maria allait à présent se relever et retirer sa combinaison en activant son code vocal et ainsi se retrouver nue et bandante devant elles. Mais puisque ici, l'on s'inspirait juste du souvenir sans le revivre vraiment selon les faits, Kiriko aura quelques surprises, parfois de petites différences, parfois de grandes différences. Mais comme Titska lui avait dit qu'elle n'était pas ici pour revivre ses souvenirs purement et simplement, la Celkhane en profitait un peu pour commencer à modifier son souvenir et en fabriquer un nouveau, un passé alternatif qui aurait aussi pu se produire ainsi. Un cadeau amusant qui mériterait une prochaine fois à mieux choisir ses souvenirs même si les cinq sélectionnées faisaient partie des meilleures, des plus marquants dans sa vie. Sa première fois, une bonne soirée sur Caelestis avec une futa, sa première hard fois avec Sha, une soirée avec Açoka et et une fois romantique avec sa Déesse. Après un petit baiser délicieux – aussi grâce à Natasha, reconnaissons-le – elle se redressa en la chevauchant. Son regard disait clairement qu'est-ce que je vais te faire? Kiriko était bien loin de celle qu'elle aurait pu être si ses connards ne l'avaient pas torturé lors de sa mission, si Sha ne serait pas venue dans sa vie. Un parfait opposé. Il ne manquait plus que dire oui à l'esclavage et elle était la parfaite opposé de le première Kiriko! Mais ça, ça ne fonctionnera pas. Anti-esclavagisme, même si elle sert Sha à présent.

Kiriko se poussa, laissant Maria et sa bosse humide se remettre de ses émotions alors qu'elle se tourna vers Natasha, se remettant donc debout. Elle lui retira ses lunettes pour laisses ses deux longues mèches tomber le long de son petit visage adorable. Elle posa une main dans le bas de son dos, baissant doucement vers son petit cul bien moulé.

« Retire tes protections, tu sais très bien que tu ne les aurais pas gardé très longtemps de toute façon. »

Kiriko n'avait rien d'autre que sa combinaison, Maria aussi alors pourquoi gardait-elle le tour? Elle devait à peine être de retour de mission que Maria avait dû la prendre de force pour l'amener dans leur chambre. Elle laissait la brunette se délester de son équipement en rougissant et laissant tout tomber par-terre alors que la Celkhane violette se tournait vers la futa, toujours souriante.

« Que souhaites-tu? Nous observer et te masturber sur nous ou bien nous séparer et nous prendre? »

Difficile comme choix, l'un comme l'autre semblaient bon. Mais le temps qu'elle se décide, Natasha était tout de gris vêtu, elle avait moins de poitrines que Kiriko mais un joli petit fessier malgré tout. Elle était un peu plus petite que la sorcière, si Kiriko l'embrassait maintenant, elle embrasserait son front mais elle restait craquante cette petite Celkhane. Pas étonnant que Maria aime lui sauter dessus. Sa main caressait déjà l'une de ses fesses alors qu'elle se penchait vers elle pour chercher à l'embrasser, sa seconde main caressant sa hanche. Doucement, Natasha aussi laissait ses mains se balader là où elle en avait envie.

Le passé était un enseignement. Une leçon perpétuelle à interprétation multiple, les interprétations dépendant, non seulement des faits dont on se rappelait, mais aussi du contexte dont on se les rappelait. Ainsi, un souvenir survenant à un moment donné pouvait être interprété de manière totalement différente à une autre époque. A l’époque « présente », si tant est que ce mot ait du sens, « Kiriko Hattori » désignait une ancienne Celkhane ayant renié sa nation au profit d’une allégeance plus ancienne, celle qui liait son ancienne vie à Sha. En fouillant plus profondément dans les souvenirs de Kiriko, il était possible, à Titska, d’aller voir cette ancienne vie, et c’était probablement ce qu’elle comptait faire, même si elle restait discrète. L’actuelle Kiriko Hattori, c’est-à-dire celle qui était en train d’être prise par sa fille, était donc une sorcière, qui se rapprochait, en ce sens, de ses anciennes réincarnations... Un curieux choix. Titska croisait les bras, tout en sentant la volonté de Kiriko vouloir modifier ce souvenir. C’était quelque chose qu’elle pouvait faire, car elle était une sorcière, mais comment voulait-elle changer cette réalité ?

Maria venait de jouir dans sa combinaison, et regarda Kiriko aider Natasha à déshabiller ses plaques de protection, finissant ainsi avec sa combinaison grisâtre. Maria aimait ça, en effet... Sentir sa mouille contre elle, et, maintenant, du sperme... Hum, elle adorait ça, tout simplement ! Et elle ne pouvait pas se l’expliquer. Titska, elle, le pouvait, et avait déjà rencontré des individus avec des fantasmes bien plus... Tordus. Maria observait ses deux partenaires avec délice, tandis que Kiriko lui soumettait une proposition intéressante : agir en personne, ou.. Les observer. Maria esquissa un léger sourire, et se tourna vers elles, une bosse proéminente continuant à se former sous sa combinaison. En théorie, elle aurait du retirer sa combinaison, mais quelque chose lui chuchotait de le faire. La réalité de ce souvenir était altérée, et Titska s’avança légèrement, toujours sans réaction. Elle pouvait patienter, sans crainte. Elle avait fait l’amour des millions de fois, et, pour l’heure, elle trouvait ça bien plus excitant. Plus Kiriko s’ancrait dans son souvenir, et plus elle ouvrait de portes permettant d’accéder à ses souvenirs cachés, à ceux de son ancienne existence... Les souvenirs que Titska visait en priorité, car ils seraient sûrement plus parlants à Kiriko.

« En temps normal, j’aurais sûrement laissé mes deux belles putes faire l’amour sous mes yeux, mais... A la vérité, ce gros membre est un peu plus exigeant que ce à quoi je m’attendais... »

Elle les rejoignit, et embrassa le dos de Kiriko, mordillant sa combinaison, ainsi que sa peau. Les deux ayant fusionné, les sensations devaient être bizarres... Mais, à dire vrai, tout, ici, était bizarre. Maria frottait son sexe contre la cuisse de la Celkhane en combinaison violette, puis se glissa devant Natasha, qui déposa quelques baisers sur le sexe de Maria, à travers la combinaison. Natasha était clairement la soumise. C’était une jeune recrue, et, contrairement à Maria, elle avait été une ancienne esclave ayant quitté un doux esclavagiste, un homme fatigué, qui ne l’avait jamais battu. Il l’avait offert aux Celkhanes, afin d’éviter que ses créanciers ne mettent la main sur elle. Natasha n’avait donc jamais éprouvé la haine à l’égard d’un homme qui la battait, et il en résultait une femme soumise, docile, tranchant avec le comportement à chaud de la plupart des Celkhanes. Tandis qu’elle embrassait et léchait la combinaison, provoquant des frissons dans tout le corps de Maria, cette dernière regardait Kiriko, en fronçant légèrement les sourcils.

« Tu sais, Kiriko... Hum... Oh oui, beau coup de langues, Natasha... Tu devrais... Tu devrais songer à t’en greffer un, toi aussi... Penses-y... Nous serions deux à défoncer cette belle Natasha... Tu sens... A quel point ce serait excitant ?! Deux à la défoncer... En même temps ! »

Et, vu comment Maria le disait, ça avait effectivement l’air de l’exciter.

C'était amusant de modeler ce souvenir de façon différente! Kiriko était impatiente de voir la suite de celui-ci puis des autres aussi. Caressant le corps de Natasha, elle avait beau être plus soumise que dominante, elle aimait bien cette dernière. Peut-être à force de lui faire l'amour avec Maria? Elle n'en savait rien, d'habitude, c'était celles qui savaient mordre et se défendre qui attirait la jeune femme, pas des petites soumises comme elle. Son joli petit cul devait peut-être jouer dans l'équation? Elles étaient agréables ses petites fesses, c'est vrai et sa petite bouche aussi. Parfois, il n'y a pas de mal à changer de cible, soumise, ce n'est pas si mal même si ça ne remplace pas une femme qui sait se défendre est prête à tout pour retourner Kiriko et tenter de la soumettre, comme toujours avec Açoka. L'exemple typique des femmes qu'elle aimait bien baiser en dehors de sa Déesse. Natasha se laissait faire en caressant les hanches de Kiriko en montant ses mains vers son dos. C'est dingue comme les caresses étaient meilleures tout d'un coup! C'était bizarre, mais bon. Maria ne voulait pas les laisser seules, à cause de son nouveau jouet, elle voulait déjà baiser. Sacré Maria, elle était toujours si impatiente! Elle aussi savait s'y prendre et quelques baisers, quelques morsures étaient déjà meilleures que d'habitude, la faisant soupirer de joie. Bloqué entre deux belles Celkhanes, ça faisait si longtemps. Hélas, la plus soumise des deux l'abandonna pour se pencher vers Maria et embrasser et lécher cette bosse qui l'attirait. Mais elle n'était pas la seule à être attiré par cela, oh non, Kiriko aussi voulait retrouver son membre.

Mais Maria cherchait à convaincre Kiriko d'avoir elle aussi un membre pour mieux défoncer Natasha. L'idée n'était pas mauvaise, elles n'avaient jamais eu cette conversation en vrai mais ce n'était pas grave. Pour un joli petit cul comme Natasha, elle voulait bien un gode ceinture à la limite mais Kiriko et les pénis, ça fait deux. Elle abordait un petit sourire en coin en avançant vers Natasha, posant ses mains sur ses hanches, son bassin collé contre son petit cul. Elle donnait quelques coups dedans, comme Maria pourrait bientôt le faire.

« Aussi tentant soit ce petit cul, je ne veux pas. »

Surprenant? Eh bien non pas pour Kiriko qui avait toujours refusé cette offre en son for intérieur.

« J'ai rien contre une belle futa surtout si elle a une belle queue bien grosse et grande. Mais j'ai déjà du mal à me voir avec un gode ceinture alors une véritable bite, très peu pour moi. »

Sa main caressa la fesse de Natasha, faisant quand même fantasmer Kiriko sur ce qu'elle pourrait faire si elle serait hermaphrodite mais non, Kiriko était une femme, pas une futa ou autres. Peut-être était-ce à cause de sa torture par ses hommes ou son dégoût profond pour eux à présent qu'elle refuse de se voir avec entre les jambes? Elle n'en savait trop rien mais en s'intéressant aux futas et surtout au sexe depuis son sauvetage par Sha, elle ne voulait pas d'une queue, même artificiel. Son majeur caressa la fente de ses deux fesses, s'enfonçant doucement dans son petit fondement alors que Kiriko souriait.

« Pourtant je suis sûr qu'elle aimerait ça, puis toi aussi, hein Maria? Mais je n'y arriverais pas... C'est ainsi. »

Cette conversation avait-elle un rapport avec le choix qu'elle devait faire? Dans un sens... on pourrait dire que devenir le bras droit de Sha était considéré comme être la seconde, le garde du corps, plus vu comme un travail « d'homme » alors que porter l'enfant de sa Déesse était surtout un truc de « femme ». on n'a jamais vu de mec enceinte? Le pénis que Maria lui parlait avec un rapport avec ça? Peu probable... Elle se fait juste des idées dans ce souvenir.

Le refus de Kiriko de se doter d’un pénis était curieux. Il aurait pu s’expliquer par un refus de ce qui apparaît comme « contre-nature », mais, selon Titska, les raisons étaient différentes, plus profondes, plus intimes. La Reine-succube ne disait rien, se contentant d’observer. Les trois Celkhanes jouaient ensemble, et Kiriko avait refusé l’offre de Maria, ce qui ne sembla nullement déranger cette dernière. Il fallait donc croire que ce n’était pas la première fois que Maria lui faisait une telle proposition. Les Futanari étaient extrêmement fréquentes sur Uatis, ce que Titska expliquait par l’aversion prononcée pour le sexe masculin, et par la sorte de perversion globale qui régnait dans le pays uatéen. Afin de se débarrasser du sexe masculin, les femmes se dotaient des atouts masculins nécessaires pour procréer. Cependant, la procréation entre deux femmes, même avec un sexe masculin greffé à l’une d’entre elle, était toujours plus instable que la procréation classique. Maria vint embrasser Kiriko sur les lèvres, comme pour chasser les doutes qui naissaient dans l’esprit de la Celkhane.

« Je le sais très bien, Kiriko... Tu es têtue comme une bourrique... Mais sache que ça ne m’empêchera pas de te baiser fort. J’en ai fantasmé pendant des heures, en revenant chez nous... A la sensation que je ressentirais en m’enfonçant en toi... »

Elle lui mordilla le creux de l’oreille en le disant, et poussa alors Kiriko, la couchant sur le lit. Natasha agit rapidement, et se plaça au-dessus de Kiriko, attrapant les mains de cette dernière, cherchant à l’immobiliser sur le lit. En souriant, Maria caressa les lèvres de Kiriko, avant de se mettre à califourchon sur elle. Son sexe se contorsionnait sous sa combinaison. Maria enfonça joyeusement son doigt ganté dans la bouche de Kiriko.

« Alors, je ne compte pas attendre encore plus longtemps... rajouta-elle. Et, comme je sais que tu aimes bien ma combinaison moulante... »

Maria approcha ses mains de son bassin, et appuya sur une espèce de bouton. Une ouverture se déclencha à hauteur de son bassin, et son sexe en sortit. Elle dut glisser sa main à l’intérieur, afin d’attraper ce bout de chair, et le faire sortir, tout en soupirant et en gémissant. Elle se déplaça alors un peu, et, sans que la présence de la combinaison ne semble la déranger, Maria alla pénétrer Kiriko, s’enfonçant contre elle. Natasha relâcha alors les bras de leur partenaire, et Maria poussa des soupirs de plaisir. Tandis que le plaisir déferlait, Titska pouvait commencer à percevoir des échos des anciennes vies. Plus elle y pensait, et plus elle trouvait qu’il serait effectivement intéressant pour Kiriko de se plonger dans les profondeurs de ses anciennes incarnations. Sha aurait pu le lui faire, mais Titska serait tout simplement plus rapide. Rien, dans ce qu’elle faisait, n’était désintéressé. Elle caressait l’envie d’obtenir un jour Kiriko comme succube, et, pour ça, il fallait déjà commencer à se renseigner un peu sur elle... Et puis, et c’était un autre facteur non négligeable, cet exercice l’occupait. A son niveau, l’ennui était un ennemi sérieusement dangereux, un adversaire préoccupant, dont il fallait se méfier. Toute heureuse distraction était donc la bienvenue.

« Haaaannn... C’est si bon ! Je… Je n’arriverais jamais à comprendre comment la Nature a pu être aussi imparfaite, au point de doter uniquement à des singes la capacité de faire ça ! »

Au sein d’une nation exclusivement féminine, il ne fallait pas spécialement s’attendre à ne trouver aucune forme de sexisme.

C'est ainsi, Kiriko voulait bien jouer avec un gode ceinture, pas avec une vraie queue, que ce soit temporaire grâce à la magie rose ou des pilules que l'on peut trouver dans de bons sex-shops uatéen et surtout pas définitif. Kiriko était une femme, une sublime femme à entendre tous ses mots prononcés par ses partenaires – surtout pour son cul – mais elle ne voulait pas se lasser de ses mots. Elle ne voulait pas être une superbe futanari ou hermaphrodite. Non, ses parents l'ont conçu et elle est née fille, pas autrement. Mais bon, cela ne gênait pas Maria, ce n'était pas la première fois qu'elle lui avait proposé puisque après tout, la Celkhane attendait son opération depuis longtemps et entre deux orgasmes, il leur arrivait de parler un peu de tout, de rien, de sexe. Si logiquement la jeune femme ne lui en aurait pas parlé dans ce souvenir, Kiriko s'en fichait, elle venait déjà de modifier son passé alors une chose en plus ou en moins. Il n'y avait que Natasha qui n'avait pas tellement changé de ses souvenirs. Les scènes étaient différentes mais son caractère docile et muette étaient bien là, restant à genoux en train de provoquer sa camarade de chambre. La futa la poussa sur le lit, pensant que personne ne pourrait lui faire rentrer dans la tête le plaisir de posséder une queue entre les jambes. C'est vrai. Sha ne lui avait jamais proposé mais des deux, Kiriko restait une femme. À partir du moment où l'on avait un pénis entre les jambes, on devenait un peu plus dominant dans un rapport sexuel et jamais elle ne voudrait soumettre Sha. Kiriko restait une Celkhane, contre l'esclavagisme mais pour Sha, elle voulait bien être la plus soumise de ses sorcières et lui obéir au doigt comme à l'œil.

Natasha prenait les poignets de Kiriko pour la maintenir, placé au-dessus de sa tête. Mignonne, elle pensait pouvoir la stopper? Elle n'avait jamais vu la force de cette fille mais elle ne semblait pas bien forte? Elle était sûre qu'en mettant du sien, Kiriko se libère et torture de plaisir cette petite soumise qui voulait inverser les rôles! Mais non, il fallait profiter un peu du jeu. Provoquant un peu plus Maria, elle remuait les hanches, ses lèvres intimes se frottant sur sa bosse. Elle libéra son serpent d'ailleurs, gardant sa combinaison, elle avait juste ouvert un coin de sa tenue. Cela n'était pas un rajout, être soldate ne signifiait pas être robot et comme tout être humain, elles avaient besoin de faire des pauses pour se vider un peu. Sur celle de Kiriko, ça ne se voyait pas, mais alors pas du tout! Pourtant, un peu à la façon dont Titska avait retiré une partie de sa combinaison dans le monde réel, il se produisait la même chose si la Celkhane le voulait. Mais pour l'heure, elle observa Maria enfoncer son membre en elle, se fichant de sa combinaison. Mais elle allait être serrée et dans le pire des cas, elle allait la déchirer? Une sorte de préservatif en système D? Kiriko se cambra un peu, la sensation était bizarre, inhabituelle aussi mais quand même agréable. Seule la petite Natasha restait en observatrice pendant que Kiriko se faisait prendre par Maria mais en toute honnêteté, c'était excitant! La Celkhane avait beau remuer un peu sous les assauts de la jeune femme, elle vint lui faire la causette quand même dans un moment pareille.

« On s'en fout! Nous... on peut avoir... les deux et... le choix d'enfanter... pas le cas de ses p-porc Oh!!! »

Maria n'y allait pas de mainmorte mais parler de ça la surprenait elle-même. Certes c'était juste la vérité mais pourquoi parler d'enfanter durant le premier rapport avec un personnage de son passé? Surtout que bien qu'elle y pensait, seule Sha restait la seule à pouvoir le faire avec Kiriko si toutefois elle s'est décidé après le tournoi, si elle le remporte. Continuant de gigoter sous les coups de reins de Maria, elle posa ses yeux sur une Natasha muette mais contente de ce qu'elle voyait. Tiens donc? Le spectacle était beau ou Kiriko soumise lui plaisait? Pas pour longtemps!

« Toi... après ont... va te violer... »

Un long sourire ravi sur le visage, ce n'est pas comme si c'était nouveau. Son attitude de soumise faisait d'elle une proie idéale pour deux Celkhanes en chaleur, lors des ébats, ça arrivait souvent puisqu'elle prenait peu de décision vue son tempérament. Avant, c'était un viol entre femmes et maintenant, va y avoir une futa dans le lot. D'ailleurs Kiriko soupçonnait la jeune femme d'aimer ça? Sinon après deux ou trois fois, elle aurait pris un peu plus d'initiative pour éviter un tel sort de la part de ses partenaires de cul.

« Et toi... vas-y plus fort! Profite bien de cette première f-fois dans ma chatte... »

Pas le temps de lui laisser répondre de suite, Kiriko enlaçait la jeune femme pour l'embrasser, leur poitrine s'écrasait alors que Kiriko se faisait prendre. Elle avait du mal à comprendre pour sa tenue mais ça devait être un coup de Titska. Que faisait-elle d'ailleurs? Elle observait, simplement?

Contrairement à bien des Celkhanes, Maria n’était pas une ancienne esclave. Elle venait de Uatos, où elle était une soldate. Elle avait décidé de rejoindre les Celkhanes en réalisant que les idéaux de l’armée Uatane ne lui convenaient pas. Uatos tolérait l’esclavage, une chose que Maria abhorrait, autant que le sexe masculin. Elle avait donc rejoint Caelestis, et y était depuis une dizaine d’années. Elle avait obtenu la nationalité celkhane, et était ainsi devenue une soldate à part entière. C’était une gradée, qui formait de jeunes recrues, comme Natasha, ou encore Kiriko. Pour l’heure, Maria pénétrait Kiriko avec une certaine passion, découvrant les plaisirs du coït, mais de l’autre côté. Elle avait fait l’amour avec une Futanari dès qu’elle était à Uatos, et, depuis lors, elle devait bien admettre que c’était là son fantasme secret. Elle avait enfin eu l’occasion d’achever ce fantasme, grâce à une mission lui ayant rapporté une belle prime.

Natasha les observait avec un léger sourire, et Maria continuait à la prendre, s’enfonçant profondément en elle. Maria gémissait, frissonnant de plaisir. Leurs combinaisons se frottaient, et Dieu sait qu’elle pouvait adorer ça ! Naturellement, ce souvenir était légèrement influé par la présence de Titska, mais, vu les combinaisons particulièrement moulantes des Celkhanes, elle était convaincue qu’elles étaient toutes des fétichistes convaincues.

« Oh, ne t’en fais pas pour ça, ma chérie, je... Je compte bien te défoncer... »

Et Maria la prenait, effectivement, y allant à fond, sans hésitation. Le lit tremblait sous leurs ébats. Natasha, qui les regardait, se rapprocha un peu, frottant les fesses de Maria, et l’embrassa dans le cou. Pour Maria, c’était réellement une expérience exceptionnelle, unique, car elle continuait à la prendre, à la bourrer, donnant de puissants coups de reins. Maria aurait probablement voulu la prendre pendant des heures, mais elle n’avait encore jamais vraiment utilisé son sexe. Un fantasme s’exauçait, et elle la pénétrait donc avec passion, sentant une érection phénoménale. C’était... A la fois bien plus intense, et bien moins douloureux, que quand elle recevait quelque chose en elle. Le plaisir était donc globalement moins fort, mais plus intense, plus sauvage, plus dominateur. Elle comprenait mieux pourquoi les mâles avaient tant de mal à réfléchir, et pourquoi ils étaient plus proches d’animaux que des femelles. Ce n’était pas le sexe faible pour rien. Physiologiquement, non seulement le mâle ne pouvait pas héberger la vie, mais il ne pouvait pas non plus ressentir l’extase. Il n’était, en somme, qu’un faire-valoir, un sous-fifre. Maria la pénétrait intensivement, et finit par jouir.

Elle éjacula longuement, et se déchargea dans le corps de la Celkhane, en poussant des soupirs de plaisir, enfonçant ses doigts dans les épaules de sa partenaire. Son corps remua encore légèrement, pendant quelques longues secondes, et ce même après avoir joui. Elle adorait sentir ça... Son sexe être serré par la peau trempée de la femme, son sexe au milieu de toute cette mouille... Aaaah, que de sensations exquises ! Maria l’embrassa sur le cou, puis frotta son nez contre le sien, lui offrant un léger sourire.

« Haaan... Ne t’en fais pas, ça fait depuis tellement longtemps que j’attends ça que je te défoncerai pendant des heures, toi, ton joli cul, et celui de notre chère Natasha... »

Si revisiter ses souvenirs étaient si doux que ça, Kiriko demandait à en revoir plus de cinq! Maria et Natasha étaient si délicieuses, qu'est-ce que ça allait redonner sa première fois? Avec Açoka? Le romantisme de Sha ou bien la passion de la déesse des sorcières? Tout cela la rendait impatiente, impatiente de baiser encore et encore! Elle avait temporairement ce pouvoir de succube alors autant en profiter et baiser encore et encore! Une des rares choses que Lizaria pouvait se vanter quand elle commençait à débattre avec elle quand elles se disputaient Sha – pas sous ses yeux bien sur. Devant leur déesse, elles étaient toutes heureuses de partager son lit, son amour et sa passion. En dehors, rares étaient les sorcières qui se tenaient la main pour être heureuse d'appartenir au cœur de Sha. Kiriko, Lizaria et bien d'autres voulaient plus qu'une petite part de son cœur. Le cœur de la déesse était un continent à conquérir et chacune bataillaient pour avoir la plus grosse part du gâteau. Pour l'heure, la sorcière se laissait prendre bien gentiment, les mains autour de la nuque de la Celkhane, les jambes tout de même assez écartées pour mieux accueillir la nouvelle verge de son amie. Et dieu qu'elle aimait ça! Natasha avait beau être avec Maria pour lui caresser les fesses en déposant quelques baisers dans le cou, Kiriko avait Maria pour elle seule. Se frottant l'une contre l'autre, elles baisaient ensemble, cette – nouvelle – première fois semblait bien meilleure que la véritable première fois. Mais à force de lui donner des coups de reins, de pousser ensemble des petits gémissements, la futa venait enfin jouir en elle, faisant des bras de la Celkhane sorcière un puissant lien qui la maintenait contre elle pour mieux ressentir sa semence s'écouler en elle.

C'était d'ailleurs bizarre, elle avait sa combinaison intacte mais une fois dedans, c'est comme s'il n'y avait rien? Juste la peau en elle, les parois normales pour mieux laisser glisser tout cela? Titska ne s'était pas joué d'elle, elle avait vraiment fait quelque chose de bizarre à sa combinaison. Enfin, ce n'était pas vraiment un problème. Elle relâchait ses bras pour la laisser s'écarter, lui embrasser le cou en se montrant un peu douce avec son petit nez.

« Eh bien voilà qui est chose faite pour moi, maintenant, mon joli petit cul... »

Maria s'écartait pour sortir son membre en elle, Kiriko s'étonnait de ne pas voir la semence sortir, ni même sa combinaison mais bon, Titska ne lui avait pas tout dit, surtout concernant la fusion de sa seconde peau. Même la mouille, elle semblait perler sur sa combinaison, pas en elle. La sorcière se retourna, montrant son joli fessier qu'elle caressait du bout des doigts, à moitié retourner. Une pause très provocante. Pas sur que Maria tiennes des heures à la regarder comme ça. La baiser par contre, c'était déjà plus réalisable.

« Par contre, si tu tiens à me baiser, je refuse de rester comme ça à subir les assauts de ta queue. Je veux Natasha pour m'amuser un peu avec elle et puis ne pas l'oublier. La pauvre, elle va pas juste rester en dehors de nous? »

Mais oui, la pauvre petite chose! De son doigt, elle fit signe à la belle de venir la rejoindre, se placer en dessous. Pour le coup, dommage qu'elle n'ait rien entre les jambes, elle pourrait faire une chaine de baise? Maria prend Kiriko, Kiriko prend Natasha. Ça aurait été drôle! Elle laissait le temps à sa camarade d'admirer son cul, de se préparer ou autres, focalisant son attention sur leur soumise pour le moment. Elle était craquante, le rose aux joues, allongé là, ne sachant pas quoi faire. Mais Kiriko savait quoi faire. Sa main caressa sa joue alors son visage s'approchait d'elle.

« Vilaine soldate, tu as encore ça sur toi? Je croyais d'avoir dit de me retirer tout ça? Il ne faudra pas venir te plaindre quand tu auras sali ta combinaison à l'intérieur. »

Et une punition s'imposait donc à la petite Natasha! Elle restait la Kiriko d'aujourd'hui après tout même si à l'époque, elle aiguisait déjà son sens de la torture et des plaisir un peu plus marquants, surtout sur la peau. Sa main caressait l'un de ses seins alors qu'elle venait embrasser la Celkhane, partageant un baiser loin d'être lent et délicat, plutôt sauvage, comme toujours. Quant à son derrière? Eh bien il remuait assez pour donner envie à Maria de se masturber dessus pendant des heures ou bien de la prendre pendant des heures? La seconde option était plus envisageable.

C’était un souvenir très prenant. Comme Titska s’y attendait (plus ou moins), Kiriko avait du faire un choix décisif il y a des années, en choisissant d’abandonner Caelestis, au profit de la Déesse des Sorcières. Un choix douloureux, une souffrance dont elle n’avait probablement jamais parlé à personne, afin de l’enterrer. Le plaisir qu’elle ressentait ici, en compagnie des Celkhanes, signifiait toutefois que ce choix ne s’était pas fait sans une certaine hésitation, voire même une certaine souffrance... Et, sur le coup, Titska pouvait la comprendre, car ses anciennes amies avaient l’air assez appétissantes. Ceci étant dit, le jugement de la succube restait biaisé par la présence des combinaisons moulantes. Silencieuse, elle continuait à observer, et à réfléchir.

Kiriko, quant à elle, voulait visiblement continuer à profiter de ses amies. Elle offrait ses fesses à Maria, tout en ordonnant à Natasha de venir devant elle. La silencieuse Celkhane obtempéra rapidement, bien plus excitée qu’elle n’aurait osé l’admettre. Maria, quant à elle, frottait les fesses de la Celkhane, tendrement, les pressant et les malaxant, avant d’enfoncer son sexe dans son fondement. Natasha, de son côté, se retrouvait sous le corps de Kiriko, et glissait ses mains sur sa combinaison, afin de se déshabiller, conformément aux instructions de la femme. Maria glissa son sexe en grognant. C’était indéniablement plus difficile qu’avec des doigts, mais aussi... Et bien, c’était nettement plus excitant. Elle donnait de grands coups de reins en frottant sur ce mélange de chair humaine et de combinaison synthétique.

« Uuurf... Ton cul est magnifique... Huuummm... Ma belle Kiriko... »

Le lit craquait délicieusement, et Natasha continuait à se déshabiller, jusqu’à se retirer de la combinaison, où elle vint ensuite embrasser Kiriko, savourant ses lèvres, pressant son corps contre le sien, leurs seins jouant entre eux. Titska les observait, tout en sentant qu’elle pouvait encore s’enfoncer plus profondément dans les souvenirs de Kiriko. Et c’était précisément ce qu’elle recherchait. Ainsi, tandis que les trois femmes se faisaient l’amour en s’embrassant et en se pénétrant, Titska ferma les yeux, et utilisa encore sa magie, sondant l’esprit de Kiriko, s’enfonçant plus profondément encore. Un esprit fonctionnait un peu comme une forteresse, une grande forteresse avec une succession de cours et de murs, chaque cour correspondant à une strate plus profonde de la personnalité du sujet. Plus on cherchait à s’y enfoncer, plus on affrontait des défenses. Et, pour les battre, il y avait plusieurs astuces. Celle de Titska était de les amadouer, de les affaiblir par le sexe. C’était ce qu’elle faisait, et elle cherchait à atteindre les souvenirs enfouis de Kiriko, des souvenirs qu’elle finit par atteindre.

Le décor se mit ainsi à bouger. On était toujours en train de sodomiser Kiriko, mais le décor évoluait. C’était comme le voir à travers une fenêtre, comme voir un spectacle. Dans le monde « réel », Namoria faisait l’amour à Kiriko, ce qui avait permis à Titska d’entrer dans l’esprit de Kiriko. Et, dans ce souvenir fictif, Kiriko faisait l’amour à d’autres femmes, ce qui leur permettait de s’enfoncer encore plus loin. La sorcière ne tarda pas à apparaître à côté de Titska, qui lui fit un sourire en lui caressant une joue.

« J’espère que revenir dans ton passé te plaît... Mais nous allons maintenant pouvoir nous enfoncer encore plus loin, Kiriko, pénétrer dans tes anciennes incarnations... »

Kiriko ne serait dire pourquoi sa tenue était si étrange et si agréable à la fois mais ça faisait du bien! Maria caressait ses fesses, évidemment, cette dernière n'avait pas pu tenir très longtemps à regarder un tel spectacle sans y participer. Et la sorcière, elle, dans tout ça, avait le droit à un petit cadeau intéressant. Une Natasha pour elle seule! Kiriko partageait un petit baiser avec elle pendant que sa camarade se décidait à la caresser un peu plus ou pénétrer sa camarade avec son nouveau jouet. Le temps pour la Celkhane de désactiver sa tenue grâce au code vocal et à un petit bouton sur le col et voir que cette moulante tenue devenait bien trop grande pour un corps si frêle et appétissant. Ainsi, elle retira doucement sa tenue, d'abord le haut en retirant aussi ses bras, gardant sa combinaison jusqu'à ses jolies hanches. Voilà qui était mieux. Kiriko retournait sur sa poitrine, léchant et mordant ce bout de chair si délicieux! Ses petits cris, ce devait être grâce à elle que la Celkhane avait adorer commencer à faire un peu mal à ses partenaires, à développer son sens de domination? Surement. Mais si Kiriko commençait à jouer avec elle, Maria aussi en enfonçant son nouveau jouet entre les fesses de la sorcière, lui arrachant un petit cri de joie! Voilà qui était mieux!

La sorcière continuait d'embrasser sa chose, passant une main dans sa combinaison pour la caresser entre les jambes, sa peau si douce. Toutes les femmes avaient la peau si douce à cet endroit, pourquoi le cacher? C'était d'autant plus une raison pour caresser ce petit endroit merveilleux et bien souvent humide. Kiriko s'amusait comme une petite folle alors que le décor changeait de nouveau, se revoyant dans le monde réel, à la merci de Namoria. Pff, en vérité, ça ne serait pas comme ça! Elle ne se laisserait pas dominer autant! Mais Maria et Natasha disparaissaient, retournant à l'état de souvenir pendant que la sorcière se retrouvait de nouveau avec Titska qui lui caressait la joue.

« J'avoue que passer un peu plus de temps dans le passé m'aurait pas déplu! Mais bon, voire de quoi j'avais l'air il y a bien longtemps m'intéresse aussi. »

Il ne s'agissait pas de revoir l'arrière, arrière, arrière – et ainsi de suite – grand-mère de Kiriko dans a jeunesse, non, il s'agissait plutôt de revoir l'ancienne sorcière qui servait Sha, celle dont Kiriko est la réincarnation. Cependant, cela n'avait rien à voir avec l'hérédité. Il était possible que cette ancienne sorcière ait transféré ses pouvoirs, voyageant dans le temps pour se retrouver dans le corps d'un nouveau née sur un archipel céleste, dans Kiriko! Ou alors, elle était vraiment la descendante d'une sorcière il y a bien des siècles ou des millénaires? Pour le moment, elle ne voyait toujours pas en quoi revivre cette séquence lui aurait permis de faire un choix sur l'avenir? Quitter Caelestis a été difficile pour elle, mais en une année d'hésitation, elle avait su y voir clair. Sha l'avait sauvée, elle en était amoureuse et hormis quelques bonnes copines et ses parents, rien ne la retenait ici. L'armée lui collait de plus en plus de blâme sous prétexte qu'elle tuait trop d'esclavagiste avant d'avoir plus d'informations. De ses racailles, seules les femmes esclavagistes étaient un minimum en forme pour être interrogé. Faut dire qu'avec les hommes, c'était soit ils déballaient tout sur-le-champs, soit elle arrachait la langue de ses connards en les laissant se vider de son sang.

Mais revoir ses anciennes incarnations, même avec Sha, elle ne l'avait pas fait. Elle s'en fichait un peu du passé, elle aimait son présent, la sorcière qu'elle était même si elle avait du mal à faire la moindre flammèche dans sa main. Elle aimait son statut de sorcière et même si certaines s'amusait à dire qu'elle n'était qu'une soldate, elle savait qu'elle était une véritable sorcière! Juste qu'elle ne maîtrise pas ses pouvoirs...

« Mais vous avez le droit de faire ça? Autant revivre mon passé sexuel, je comprends que vous puissiez y accéder facilement mais là, il s'agit d'un passé qui m'est inconnu et qui concerne aussi ma Déesse en quelque sorte... »

N'était-ce pas à sa délicieuse Déesse de lui montrer ce genre de chose? Le voyage commençait déjà et bien que tout cela avait l'air d'une chute libre avec Titksa, une fois le sol en approche, elles retombaient aussi rapidement que des feuilles mortes, se déposant doucement sur le sol. Sous leurs yeux se dressaient un grand château, une ville aussi énorme aux pieds de ce château. Un ciel bleu avec peu de nuage, c'était presque étrange? Elle ne s'attendait pas à voir cela, plutôt une image et un résumé de son ancien corps de sorcière? Kiriko observait la ville en bas de cette colline puis après avoir brièvement reçu quelques informations dessus, en un seul pas, elles se retrouvaient dans une grande salle, un trône? Des centaines de personnes se prosternaient devant une sublime femme, à peu près l'âge de Kiriko, quoi que, elle devait approcher de la trentaine? Des cheveux bien plus longs que les siens mais de couleur identique, frôlant ses chevilles, finissant en fine petites bouclettes. Une belle robe blanche avec des fils d'ors posés dessus. Des yeux bleu azur, pur et glaçant à la fois. Son sourire valait bien mille mots. Admirez-moi et craignez-moi. Cette femme avait quelques bijoux aux doigts, aux poignets, autour du cou mais pas de façon excessive. À ses côter se trouvaient deux petites filles, une petite blonde qui n'avait même pas cinq ans, aussi pur qu'innocente dans une robe blanche et rose et une seconde qui devait avoir autour de dix ans, les cheveux courts et châtains, posées sur leur petit trône à observer les dévotions qui leur étaient dus à toutes les trois. Il y avait un père dans cette histoire? Une mère futa? Grand mystère mais cela ne semblait pas tourmenter Kiriko ou cette femme...

« Est-ce que c'est moi? Mon ancienne moi? »

Il y avait un air de ressemblance mais... seule Titska aurait le fin mot de l'histoire.

« Oh, Kiriko, hummmm... »

Le gémissement de Namoria remonta délicieusement aux oreilles de Titska, qui esquissa un léger sourire. Namoria lui faisait tendrement l’amour, et avait totalement déshabillé la Celkhane, caressant sa peau nue, se frottant contre cette dernière. Ses instructions étaient claires : lui faire l’amour sans relâche. C’était comme descendre dans un profond puits, avec des barrières à traverser, à l’aide du sexe. En théorie, chez un mortel lambda, il était quasiment impossible de pénétrer dans les souvenirs des anciennes vies. Il fallait utiliser des méthodes de télékinésie très poussées et très longues, avec des chances de succès très faibles. Généralement, les images produites étaient difficiles à déchiffrer. Mais, ici, il y avait plusieurs facteurs très particuliers qui permettaient d’avoir le souvenir le plus vivant que Titska ait jamais réussi à avoir :

Kiriko, pour commencer, était une puissante sorcière. Sa magie, qu’elle soit consciente ou non, formait un très puissant lien, qui unissait toutes ses incarnations. C’était, comme Sha l’appelait, l’expression du grand fleuve de la vie, cette ligne où chaque mort correspondant à une inclinaison ;
Kiriko était fermement imprégnée de l’aura d’une Déesse, ce qui rendait cette exploration en profondeur encore plus facile.

Pour autant, Titska ressentait la résistance de l’inconscient de Kiriko. Elle devait se concentrer pour que le souvenir reste vivace. Une image se forma, montrant un imposant château-fort planté sur une montagne. L’image changea ensuite, montrant l’intérieur du donjon, où une grande salle avec des centaines de gens vénéraient une femme superbe. Elle n’avait pas de combinaison moulante, mais était d’une grande beauté, avec des yeux acérés, et une luxueuse robe. Elle portait, autour du cou, plusieurs colliers avec des talismans magiques. Elle était assise sur le trône, et il y avait, à droite et à gauche d’elle, deux filles, qui inondaient également de magie.

« C’est ton ancienne incarnation, Kiriko, confirma Titska. Et, pour ta précédente question... Le droit en Enfer se résume à ce qu’on a le pouvoir de faire. »

Titska et Kiriko ne pouvaient pas intervenir dans ce souvenir. L’ancienne Kiriko regardait son peuple, et une femme s’avança vers elle.

« Les Lumeniens approchent, Votre Grâce ! »

La femme regarda la femme qui venait de lui parler, tandis que l’une de ses mains vint caresser les cheveux de ses filles.

« Je sais, répliqua-t-elle. Ces idiots pensent pouvoir nous menacer, mais vous n’avez pas à vous en faire, mes loyaux sujets. Rendez-vous au temple, et vénérez la Déesse, c’est la seule chose qui importe. »

L’image trembla un peu, puis une autre apparut. L’ancienne Kiriko était désormais sur un balcon, et observait la vallée en contrebas. Le vent faisait remuer ses longs cheveux, et c’était le crépuscule. Au loin, on pouvait voir des camps lumeniens. Titska se demandait où était l’endroit, mais avait quelques petites idées.

« C’est un fort Uatan, datant d’il y a au moins un millénaire. »

A cette époque, Uatos avait encore un niveau technologique médiéval, et était loin d’être la civilisation puissante qu’elle était devenue.

« Ces rats arrogants prétendent imposer la ‘‘vraie’’ religion... Mais la seule croyance qui tienne est celle de la Déesse. »

Bras croisés, Titska connaissait le passé terran. A cette époque, Mijak était encore un royaume méconnu et éloigné, de l’autre côté du continent, séparé de Lumen par des milliers de kilomètres. Lumen était alors dans des situations tendues avec Uatos, tournant essentiellement autour de conflits économiques et territoriaux, sur fond de tension religieuse. L’Ordre avait toujours eu une place importante, aussi bien à Uatos qu’à Lumen, et croire en des Dieux païens était parfois mal vu.

L’ancienne Kiriko se retourna, et entra dans une grande chambre en forme de demi-cercle, avant de s’agenouiller, probablement pour méditer. Cependant, sa méditation fut assez courte, car la porte de sa chambre s’ouvrit. La femme tourna sa tête, et Titska vit une femme entrer. C’était la plus vieille, qui courut vers sa Maman. Un sourire éclaira les lèvres de l’autoritaire sorcière, qui attrapa la jeune femme.

« Que signifie cet empressement, Nausicaa ?
- La Déesse va venir, Maman ! Elle va venir ce soir !
- La... La Déesse ?! »

L’ancienne incarnation de Kiriko sembla troublée, mais Nausicaa hocha vivement la tête, confirmant ce fait. Alors, la sorcière l’embrassa sur le nez.

« Je suppose qu’une demie-Déesse comme toi doit mieux sentir la présence de celle qui t’a créé... »

Le doute n’était plus vraiment permis.

« Ces deux filles sont les filles de Sha et d’une ancienne version de toi » expliqua alors Titska.

C'était... troublant. Kiriko ne savait pas comment décrire cela, voyant cette superbe femme, elle ignorait si ce n'était qu'une ancienne sorcière ou prêtresse de Sha ou bien un parent très éloigné? Elle était belle, il y avait bien un ou deux liens qui faisait qu'elle lui ressemblaient mais ce n'est pas la couleur de ses cheveux ou sa façon d'être qui fait que forcément, elles étaient du même sang. Mais au moins elle avait la confirmation, cette femme était bien sa dernière forme de lien avec Sha avant que la Celkhane ne devienne une sorcière à son service. Et entre les deux générations, ce n'était pas un siècle qui était passé mais des dizaines. À part sa beauté pour le moment, elle ne pouvait pas dire si elle était fière ou non de son ancienne version? Certes les filles étaient petites et mignonnes comme n'importe quel enfant heureux mais la magie? L'adoration? La relation avec Sha dans tout ça? Comment dire, c'est dur de voir ce qui va ou ne va pas? Mais finalement, la voire confiante et emmener ses brebis prier et vénérer Sha la faisait sourire. Bien, elle rendait Sha plus forte à cette époque, une bonne chose au moins. Mais plutôt que continuer, l'image changeait pour passer une autre scène plus loin, sa précédente forme se tenait sur un balcon à observer son royaume, oui, c'était plutôt beau, elle pouvait être fière de ça!

Titska pouvait lui donner un peu plus de détails sur l'époque et le lieu, un ancien fort Tékhan et qui date d'un millénaire! Ha oui car Tékhos et la technologie, c'est une grande histoire d'amour alors ça, si c'est un morceau du territoire de Tékhos, ça date de longtemps. Quoi qu'il en soit, son ancienne forme lui plaisait beaucoup et pas seulement de beauté! La religion véritable était celle de Sha, voilà qui était vraie! Au moins elle n'avait pas changé sur ce point-là depuis des années! Méditant un court instant, l'une de ses filles arriva avec ses cheveux blonds pour annoncer fièrement que Sha allait venir les voir. Une bonne nouvelle mais Kiriko doutait que même après tant de temps, sa Déesse ait adopté une autre forme. Comment pourrait-elle être plus belle qu'elle ne l'était? C'était impossible. Du moindre cheveu à la moindre forme de son corps, tout était parfait! Mais en apprenant la suite, elle fit étonner de voir que ses deux petites étaient des enfants de Sha... Mais pourquoi Sha n'en a jamais rien dit? Certes, ce n'était pas d'enfant le plus souvent qu'elle parlait avec elle mais elle devrait au moins le savoir? Même si elle ne les a jamais vus, une demi-déesse, ça vie éternellement? Longtemps? Surement éternellement, elle n'était pas très savante sur les divinités mais même un demi-dieu, ça n'a pas une vie humaine normalement? Mais Titka confirma déjà ce qu'elle venait d'apprendre, ajoutant donc que son ancienne forme était la mère de ses deux petits anges, et donc dans un sens, elle était la concubine de Sha? Ne serait-ce que par le lien parental de ses deux petites?

Autant elle ne voyait pas le rapport avec ses souvenirs sexuels et le choix qui la ronge, autant là elle pouvait avoir une belle image de Sha en tant que mère. Deux filles. Sha aimait-elle vraiment les enfants ou cela n'était que le hasard et qu'elle a bien voulu avoir des enfants tout simplement? C'est sur que si elle voit Sha ravi avec ses filles près d'elle, elle aurait des remords à refuser cette offre qu'était de porter ses enfants. Pour le moment, elle ne lui avait demandé qu'une seule fois mais pour la suite? Puis qui sait, elle attendait peut-être avant de lui proposer cela? Kiriko était surtout une femme d'action, pas une petite mère au foyer.

« Et que leur est-il arrivée ensuite? Sha à bien des secrets mais jamais je ne l'ai vu parler d'enfant, surtout pas des siennes. »

Mais l'image se troubla de nouveau pour faire un petit bon dans le temps, passant vers une nuit qui commençait à peine à couvrir le ciel. Son ancienne forme était toujours dans sa chambre, à brosser les mèches d'or de son ainée assise sur ses genoux alors que la plus jeune trépignait d'impatience à voir ses jambes se balancer. Fidèle à elle-même, quelques secondes plus tard, Sha apparaissait dans sa fumée noire, identique dans le passé comme dans le présent, elle était toujours la même, si belle et si menaçante envers ses adversaires. Elle adoptait néanmoins sa forme humaine et ses filles quittaient son ancienne forme et le lit pour venir accueillir Sha. La plus grande la serrait dans ses bras, arrivant vers ses seins et la plus jeune avait sa tête sur sa hanche, ses bras autour de sa cuisse. C'était mignon. Il n'y avait pas de petite au temple, des adolescentes à peine mais en tant que servante, prêtresses, elles ployaient le genou devant la divinité, pouvait parfois leur parler mais c'est tout. Et là, de si petites filles adorant la Déesse autant qu'elle, c'était si mignon.

« Est-ce que... j'ai... »

Non, c'était à elle de décider de ses choix et à trouver la réponse, si elle pense pouvoir avoir la force et le courage, la motivation de devenir une mère pour leur enfant et une femme pour Sha, elle le peut. Ce n'est pas aux autres de lui donner sa réponse. Après avoir fouillé sa vie avec son ancienne forme ou encore après, elle aura sa réponse. Ce soir, demain peut-être? Elle aura une réponse tôt ou tard mais elle espérait que ce ne serait pas trop tard non plus. Cette vision lui apportera peut-être le choix final...

Le passé recelait des trésors de richesses et d’enseignement. Kiriko avait rencontré une version d’elle-même, remontant à plus d’un millénaire. On pouvait rapidement voir, autant les différences, que les ressemblances entre les deux. L’ancienne Kiriko avait la beauté de la nouvelle, sa dévotion profonde pour Sha, et probablement la même force de caractère, comme pouvait en témoigner le fait qu’elle dirige un fort. C’était une femme forte, mais qui avait aussi des filles. Nausicaa, la plus vieille, et une autre. Kiriko semblait visiblement perturbée par cette scène. Sha avait donc eu une autre descendance... Titska savait que, dans le temple, à l’époque actuelle, Sha avait des filles.

« Le passé de Sha lui fait défaut, expliqua Titska. Elle a sans doute du te le dire, mais, pendant de nombreux siècles, ta Déesse a été scellée, coupée du monde extérieur. Pour survivre, et pour ne pas redevenir une simple masse d’énergie divine, ta Déesse a du se recroqueviller dans ses réserves magiques, ce qui a atteint sa personnalité. Sa mémoire est fragmentée. Si elle ne t’en a jamais parlé, c’est peut-être tout simplement parce qu’elle ne s’en souvient plus. »

C’était un bon argument, même s’il pouvait y avoir d’autres raisons. Sha avait l’air d’estimer beaucoup Kiriko. Lui parler de son passé, des enfants que Kiriko avait eu dans son ancienne incarnation, c’était une forme d’incitation, de remise en cause de son libre arbitre. Titska, elle, était un peu moins généreuse que Sha. Elle avait montré à Kiriko son passé, afin que cette dernière puisse prendre plus facilement un choix, en connaissant les choix qu’elle avait pris jadis. Pour l’heure, le décor évolua à nouveau, et l’Ombre finit par apparaître, sous sa forme astrale. Nausicaa et l’autre fille se jetèrent contre elle, donnant lieu à un élan d’affection assez curieux de la part de Sha. Titska ne l’imaginait pas faire un câlin à ses filles. L’ancienne Kiriko observait la femme, et finit par congédier ses filles.

« Je viendrais vous voir après, leur promit la Déesse.
- Et n’oubliez pas de vous entraîner ! lâcha l’ancienne Kiriko, sur un ton sévère.
- Oui, Maman ! » s’exclama Nausicaa, sur un ton légèrement bougon.

Les deux filles s’éclipsèrent, et Sha et l’ancienne Kiriko entreprirent alors de s’embrasser, Sha enlaçant la femme.

« Je t’ai prié jour et nuit... lança l’ancienne Kiriko.
- J’ai été retardée, Misha. »

Misha... Voici donc le nom de l’ancienne Kiriko. Masha se détourna donc de l’Ombre, en croisant les bras.

« Mes gardes ont regroupé tous mes sujets dans le fort... lança Misha.
- C’est bien. Les Lumiens sont guidés par des fanatiques et des prêtres qui voient notre culte comme une aberration, et qui voient tout dirigeant de sexe féminin comme des usurpatrices.
- Je le sais... » soupira Misha.

Elle se dirigea vers le balcon, crispant ses mains sur le parapet. L’Ombre volait autour d’elle, et elles observaient les camps militaires en contrebas, avec les tentes dressées. Des feux avaient été allumés, éclairant les camps.

« Ils massacreront sans hésitation tous les civils... Toi et tes sorcières seront envoyées sur des bûchers si...
- Je ne le tolèrerai pas ! Je n’admettrai pas qu’on puisse faire du mal à mes sujets, ni qu’on heurte Nausicaa et Jasmine ! »

Le ton était vindicatif. Sha posa ses mains sur les épaules de Misha, l’amenant à se retourner, et elle vint l’embrasser tendrement, se collant contre elle. Les deux femmes partagèrent alors un baiser assez long.

« Ils ignorent à qui ils ont affaire... Tu les détruiras, ne t’en fais pas. »

Misha fronça les sourcils. Visiblement, elle n’en doutait pas.

« Ils t’ont sali... Ils ont ruiné ton nom, ta réputation... Ces individus sont des mécréants, des couards... Je les étriperai tous jusqu’au dernier ! »

Et, sur ce point, Titska voulait bien la croire.

Que c'est triste. Que Sha décide pour une raison ou une autre de ne pas lui parler de ses enfants était une chose mais qu'à cause des autres elle les oublie, c'était triste. Et si Nausicaa et cette petite continuaient de les attendre quelque part sur Terra ou le monde des dieux? Attendre que leur mère vienne les voir, prendre de leur nouvelle? Si ça se trouve, elles pensent qu'elles sont abandonnées et que la déesse des sorcières se fiche d'elles à présent. Kiriko avait beau être une femme d'action qui se plaisait dans le combat et répandre le sang, elle attachait aussi de l'importance à la famille. C'est dur à croire pour une femme qui a lâché sa patrie, ses amies et sa famille mais si elle ne serait pas rechercher par ses anciennes sœurs d'armes, elle aurait volontiers rendu visite à ses parents. Et ses deux petites qui se plaisaient à enlacer Sha. Difficile de voir aussi la Déesse si proche des enfants mais comme le temple n'avait pas d'enfant, ce genre de scène était d'une rareté. Mais c'était aussi très beau. Voir les deux quitter la chambre sous l'ordre de leur mère prêtresse qui restait tout de même dominante en leur demandant de s'entrainer était amusant. Enfin, c'était une scène de famille très banale si l'on retire le fait que l'une des deux mamans est une déesse et pas vraiment du côté des gentils. Pour Kiriko, ce n'était pas grave mais certaines personnes ne voulaient pas s'allier à des dieux sombres. Quelle différence? Elle protège les siens, les autres en font de même donc où est la différence?

Face à cette accolade entre son ancienne forme et Sha, c'était bizarre! Même en étant des spectatrices invisibles, le fait d'y voir certaines ressemblances physiques comme morale, ça perturbait un peu! Ça pourrait être une scène qui pourrait se refaire dans le futur? Sauf que la Celkhane ne se voyait pas si stricte si elle aurait des enfants, elle y ferait attention, ils ne feront pas de bêtise mais elle se voyait plus tendre. Même si le nom de la jeune femme était donné – Misha – ça n'apportait pas plus de réponse pour le moment et Kiriko se rapprocha un peu, sachant qu'ici, elles étaient aussi visibles que l'oxygène. Elle observait de plus près cette Misha, ça aurait pu être une sorte de sieur, il y avait des ressemblances et des points que Kiriko ne possédait pas mais... dans un sens, ça pourrait être une ancêtre de la Celkhane? Ou alors c'est juste une coïncidence? Les gens peuvent se ressembler beaucoup sans être de la même famille après tout. L'occasion de cette scène était aussi une occasion de s'instruire sur l'ancienne histoire de Tékhos, de voir qu'une femme dirigeait déjà la cité – une partie du moins – bien que la technologie était à part et qu'ici, c'était la magie qui était louée. Mais elle n'était pas comme n'importe quelle reine, elle tenait à ses sujets, bien plus encore à ses filles, chose logique pour ceci. C'était plaisant à voir, une femme à la poigne de fer. Sur leur dernier échange, Kiriko reconnaissait bien son côté actuel chez son ancienne forme de sorcière ou prêtresse, après tout, on n'avait vu aucun pouvoir magique pour le moment. Étriper ceux qui salit le nom de Sha, c'est pile ce qu'elle voulait faire au chevalier en or! Pour avoir insulté la Déesse plus d'une fois et pour avoir tuer Kelly!

« Mh, j'aime ma précédente forme! »

Une femme forte et puissante, elle avait juste les enfants et les sujets en plus du royaume, à l'époque actuelle, elle serait une parfaite Kiriko! Cela se voyait qu'elle faisait tout cela pour Sha mais aussi pour ses filles. Elle avait l'air proche de ses filles et même si elle restait avec Sha actuellement, parlant de chose d'adulte, nul doute qu'elle préférait lâcher son royaume si ça permettait de sauver ses enfants. Kiriko avait cette certitude en la voyant. Quittant la déesse, elle retourna se poser sur le lit, observant le ciel sombre qui se montrait au balcon.

« Sha, si dans le plus mauvais plan, si ses maudits Lumiens réussissent à passer... Viens au moins sauver Nausicaa et Jasmine. Je suis prête à tout pour mes fidèles jusqu'à aller les aider sur le champ de bataille s'il le faut mais je refuse de laisser nos enfants à la merci de n'importe qui. »

Misha avait confiance en ses plans, elle avait toujours tout remporté jusque-là mais qui sait de quoi l'avenir est fait? Demain, elle pourrait bien tout perdre comme un château de cartes sous une rafale de vent. Ses enfants étaient importants, plus encore s'ils étaient aussi ceux de leur déesse. Plus l'histoire se déroulait, plus Kiriko avait peur de voir ce qui est arrivée à leurs enfants. Comme un film d'horreur, on sait qu'il va se passer quelque chose de grave mais quand? Et qui en subiras les frais? En tout cas elle commençait à découvrir Sha en tant que femme, pas seulement en tant que Déesse ou partenaire sexuelle et l'image n'étaient pas déplaisante même si elle se demandait comment elle était vraiment avec les enfants? Elle avait une idée, c'était surement la bonne mais qui sait vraiment?

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