The Multiversity

Elle s’appelle Fragile, mais elle n’était pas si fragile. La mairesse de cette ville de débauche sexuelle prouvait son endurance en supportant tout l’appétit sexuel d’une Saïyen déchaînée, une Sélipa qui était bien décidée à lui rappeler qui gouvernait ici ! Ah, quand l’arrogance d’une Saïyen se couplait à sa lubricité, on ne pouvait que savourer le spectacle ! Fragile, en ce moment, prenait clairement son pied, tandis que, inlassablement, sa partenaire la prenait avec force. Le tentacule slimesque de Fragile se logea dans le fondement de Sélipa, qui se crispa sur place. Celle-là, elle ne l’avait pas vue venir, mais le contact ne déplut pas à la Saïyen, qui gémit et couina sur place, mais raffermit sa prise sur Fragile.

« Oh, mais je ne demande que ça, hihi… Ra-Ravage-moi, petite pute… M-Montre-moi de quoi tu es ca… Haaaa… Ca-Capable… »

Fragile salivait sur place, sentant les coups de reins de Sélipa s’accentuer. Le corps de Fragile remuait d’avant en arrière, sa combinaison luisant, brillant, se crissant lentement, tandis que, inlassablement, Sélipa continuait à la prendre. Le full nelson était quelque chose de fort, quelque chose de puissant, quelque chose qui mettait les nerfs de Fragile à rude épreuve. Elle se mit à orgasmer, gémissant longuement, sentant Sélipa bander ses muscles, remuant sa queue en elle. Douleur, ô exquise douleur ! Elle sentait cette verge en elle, cette queue qui la pilonnait fort, ce membre assoiffé qui remontait dans son antre. Sélipa la soulevait, jusqu’à ce que sa verge sorte quasiment de son fondement, avant de l’empaler à nouveau dessus en relâchant ses jambes. Fragile coulissait donc, et se mit à hurler, des cris délicieux qui emplirent toute la pièce. La belle mairesse prenait son pied, et, dans le dos de Sélipa, le tentacule anal qui la bourrait exprimait sa passion.

Ce membre noirâtre et glissant remuait en elle, s’enfonçant. Autour du tentacule, des pétales s’étirèrent pour se poser sur ses fesses. Elle se mit à remuer, glissant comme un serpent en elle, vibrant sensuellement dans le fondement de Sélipa. Les deux femmes continuaient ainsi à se faire mutuellement plaisir !

Fragile rit. Tu lui défonces la chatte mais cette garce s'en amuse ! Ça te défrise et te donnerait presque envie de la tuer pendant l'acte. C'est vrai, quoi ! une explosion de Ki alors que vous baisez comme des animaux, et la mairesse en personne se transformerait en un grand spray sanglant. Facile. Efficace. Mais il y a un comme un problème avec ton projet ; Fragile, avec son tentacule allongé entre tes fesses, te tient, dans une certaine mesure, en respect. Tu crèverais toi aussi en jouant ainsi avec le feu. Cet appendice sournois te déchirerait sans doute les viscères si Fragile venait à passer l'arme à gauche.
Je dois donc me contenter de lui écarteler la chatte comme elle le désire !
Tu grognes. Tu souffles fort par les narines. Tu contractes l'ensemble de tes muscles dans cette épreuve de force et d'endurance. Tes jambes fonctionnant comme des ressorts. Ta lourde queue coulissant dans une antre bouillonnante et prête à recevoir.
La mairesse gémit comme une sourde. Elle en bave de plaisir. Mais sa salive n'est pas grand chose à côté de ce que secrète son principal orifice.
En cet instant, vous n'êtes que deux bêtes avides en proie à une fiévreuse copulation !
Sauf que tu n'en peux plus. Tu es sur le point de jouir tout en sachant que cela ne ferait que la moitié de vos affaires...

- KKhnn... NUAAAAH !!

Alors, plutôt que ta semence, c'est ton Ki que tu expulses. Tout autour de vous ! Sous la forme d'une aura qui vous enveloppe dans un spectaculaire carcan d'énergie rosée. De petits arcs électriques crépitent tout contre ce feu guerrier. Il n'y a aucun risque : aucune de vous d'eux ne se fera court-circuiter.
Tes muscles se gonflent pendant l'ouvrage, et votre chevauchée s'intensifie.

- Tu voulais en avoir, tu vas en recevoir !

Montrant les dents, les mâchoires serrées, c'est un pilonnage aérien qui s'annonce. Fragile en prend pour son grade. La mairesse s'empale à outrance sur ta hampe de combattante née. Cette chienne d'expérience et d'exception obtient beaucoup plus que ce à quoi elle s'est attendue !
De ton côté, tu ignores à quel moment ta queue de singe s'est enroulée de façon possessive autour de son tentacule mais c'est là ce qu'il a fait. Un détail qui n'empêche rien de se produire.

Incroyable… Oui, incroyable, cette femme était incroyable ! Quelle force, quelle endurance ! Fragile sentait pourtant que la Saïyen approchait du point de rupture, du moment où elle allait jouir, mais Sélipa s’y refusa. Usant de sa volonté, elle puisa dans ses dernières forces. Il y eut une formidable explosion d’énergie autour d’elle. Fragile en fut comme électrifiée, sentant l’énergie de Sélipa remonter en elle. Elle sentait une énergie phénoménale qui pulsait sous le corps de la Saïyen. Si habituée à devoir se battre, à puiser dans son énergie pour exprimer sa force, Sélipa changeait d’attitude. Cette fois, elle ne voulait pas combattre, elle voulait… Lui faire l’amour, la baiser fort. Fragile ignorait tout de la constitution des Saïyen, mais elle savait que sa Déesse les craignait, et que Freezer redoutait le potentiel infini des Saïyen.

« Oooohh… Tu… Tu es vraiment pleine de surprise, Sélipa ! Haaaa… Haaaaa… »

L’explosion de Ki de Sélipa avait soufflé la chitine de Fragile sur le sol. Le mobilier était apparu, et Fragile posa sa main sur l’épaule de Sélipa. La mairesse puisa également dans sa force, et parvint à repousser Sélipa. Elle la coucha au sol, et l’enjamba. Sa verge restait nichée en elle, au plus profond de son être. Le sol se recouvrit à nouveau de cette matière chitineuse noirâtre que Fragile projetait.

« Oui, je le sens… Je sens ton potentiel, ma chérie… L-Laisse-moi… T’ai-T’aider… »

Fragile posa ses mains sur les tempes de Sélipa, et enfonça dans ses oreilles des tentacules. Ils filèrent dans le cerveau de Sélipa, et remuèrent sur ses neurones, venant les recouvrir. Sélipa se figea sur place. La bave dégoulina de ses lèvres. La transformation des Saïyen en Oozaru… L’énergie phénoménale qui s’en échappait… Le corps de Sélipa se crispa, remua sur place. Fragile sentait cette vague, cette énergie…

« Tu ressens des pensées inhabituelles… Libère-les ! »

La mairesse soupira, et Sélipa se transforma. Elle poussa un hurlement sauvage, le cri furieux du Oozaru, et l’énergie déployée par Sélipa explosa encore. Fragile hurla de surprise. L’onde de choc la repoussa, et elle heurta violemment le mur. Une explosion de Ki dévastatrice qui pulvérisa littéralement l’hôtel de ville. L’intense explosion d’énergie vaporisa l’immeuble, et Fragile fut protégée de l’explosion par sa combinaison. Elle tomba au sol, et, en s’extirpant des décombres, put voir… Un soleil qui brillait dans le ciel.

Sélipa était là, son corps nimbé d’un halo enflammé. Ses yeux avaient pris une lueur bleue claire, et ses cheveux s’étaient redressés, devenant blonds, tandis qu’un halo de feu l’enflammait. Fragile constata que sa verge était toujours là, durcie. Sélipa était devenue une Super Saïyan ! Sa puissance phénoménale grisa Fragile, tandis que les habitants observaient cette apparition avec stupéfaction.

« Que tu es belle, Sélipa… Et forte ! »

La Saïyen devait sans aucun doute ressentir cette puissance, ce potentiel infini qui se diluait dans ses veines, cette énergie grisante qu’elle ressentait quand elle se transformait en Oozaru, mais qui s’exprimait ici, alors qu’elle conservait ses proportions humaines… Quel spectacle fascinant !

La violente éruption de ton Ki a également eu pour effet de désagréger l'instrument de plaisir logé entre tes fesses. Un soulagement qui n'est que de courte durée, Fragile récupérant les rênes de votre union en te faisant basculer au sol.

- Putain ! Tu ne veux rien lâcher, pas vrai ?!

Par le biais des pouvoirs de la mairesse, la chitine reprend un peu de terrain tandis que son infatigable propriétaire te chevauche. Sa prestation de salope t'arrache des grognements de plaisir. Le halo d'énergie qui vous enveloppe commence tout juste à décroître quand ta partenaire se permet un geste qui manque de te rendre folle. Tu sens alors les petits tentacules générés par ses doigts pénétrer dans tes oreilles et s'introduire dans ta tête ! Une singulière intrusion qui te paralyse de corps mais pas d'esprit ; avec ces images de monstre hirsute qui défilent dans ta tête, c'est une force nouvelle qui s'attaque à l'ensemble de tes sens ébranlés. Ta langue s'agite dans ta bouche tout comme l'intégralité de tes muscles. Secouée par des spasmes, tu convulses sur place, ta queue contractée toujours bien enfoncée entre les cuisses de ta tortionnaire incomprise.
Qu'est-ce ce qui se passe ? Qu'est-ce qui m'arrive ?! J'ai l'impression que mon corps entier va exploser et... ?!!
Tu libères un cri animal - et encore, le mot est bien petit. L'Oozaru qui est en toi semblant avoir émergé à la surface de ta conscience. Le Ki jaillit à nouveau de ton enveloppe rudoyée, grondant sa fureur, déchirant l'air avec une force insoupçonnée ! Fragile s'arrache à ton membre tendu à craquer, terminant sa course contre un mur qui ne tarde pas à se lézarder. L'onde de choc suivante balaye cette paroi au même titre que toutes celles qui vous entourent !
L'hôtel de ville avait disparu dans un écran de fumée. A son ancien emplacement se trouvait désormais un grand cratère. Et dans le ciel, une étoile brillante au cœur d'un feu dansant...
Toi, l'incroyable Sélipa, devenue Super Saïyan !
Tu ouvres des yeux d'un bleu turquoise sur ce monde absurde. En les baissant, c'est un spectacle de destruction qui s'offre à toi, sous tes pieds flottants. Cette lumière dorée qui t'enveloppe te fait légèrement ciller. Muette d'incrédulité, tu contemples la paume de tes mains. Observation désuète car le seul changement notable que tu puisses étudier relevait de ta queue de singe, devenue aussi blonde que ta chevelure hérissée.

- Que m'est-il arrivé ?

Tu parles toute seule. D'une voix résonnante, imprégnée d'une colère ancestrale. Ce même sentiment qui te gonfle le cœur en cet instant déconcertant. Une rage plus forte que celle inhérente à ta transformation en gorille géant, mais qui ne te rend pas aussi aveugle à tout ce qui t'entoure...
D'où te vient pareille puissance ?
Tu n'as pas l'impression de l'avoir mérité.
Tu ne saurais l'expliquer.... contrairement à elle !
Tu n'as aucun mal à localiser Fragile, fraîchement sortie des décombres.
En un éclair, tu te retrouves sur elle, ta main droite serrée autour de sa gorge. Ses pieds ne touchent plus le sol. Elle est à ta merci.

- C'est quoi, tout ce bordel ?!

De nouveau ce grondement. Tu éprouves encore quelques difficultés à te maîtriser. Cette rage déforme tes traits, te rendant violente et menaçante auprès de n'importe qui.
N'importe qui...
Tu marques un temps d'arrêt, silencieuse au milieu des ruines de l'hôtel de ville.
Désirée ?
Tes yeux s'écarquillent de peur.
Tu relâches la mairesse, la laissant choir sur les fesses.
Cette peur qui t'agite est sans commune mesure avec tout ce que tu as vécu jusqu'à présent ; la peur d'avoir commis l'irréparable - celle d'avoir occis quelqu'un de cher et d'unique à ton cœur de guerrière.

La transformation de Sélipa en Super Saïyen ne surprit pas que Sélipa, elle surprit tout le monde ! Les Xénos n’avaient aucune donnée là-dessus. Fragile, qui était au sol, fixa éberluée cette femme qui brillait en l’air. Sélipa descendit ensuite vers les ruines de la mairie, écartant les débris pour y chercher quelque chose. Il n’y avait après tout pas que Fragile et Sélipa à l’intérieur.

Jaillissant autour de Sélipa, des Xénomorphes émergèrent brusquement. Ils prenaient Sélipa pour une menace. Fragile essaya de les dissuader d’attaquer, mais, toute mairesse qu’elle soit, la jeune femme restait avant tout une pondeuse. En écartant les débris, Sélipa put voir que Désirée était là, blessée comme les autres.

« Sélipa, attention ! »

Derrière elle, un Xénomorphe déploya sa longue queue caudale. Elle aurait pu décapiter Sélipa, mais celle-ci la bloqua avec sa main sans aucune difficulté. Sous les yeux ahuris de Fragile, elle vit Sélipa tirer sur la queue du Xénomorphe, s’en servant comme d’un lasso improvisé. Elle le fracassa sur d’autres de ses congénères, témoignant de sa puissance surnaturelle.

« Ils te prennent pour une menace… Je vais tâcher d’apaiser les choses, Sélipa, mais tu devrais t’écarter d’ici… Tu risquerais de tuer Désirée par mégarde ! »

L’effondrement de la mairie n’avait en soi tué aucun membre du personnel, car les constructions étaient prévues pour protéger le personnel. Désirée comme les autres avaient été recouverts d’une sorte de cocon chitineux qui avait absorbé l’impact. Toutefois, pour calmer les Xénos, il faudrait automatiquement qu’une Cérébrate intervienne. Pour l’heure, ce n’était pas encore le cas. Fragile se disait que ce choix était sans doute volontaire. C’était le meilleur moyen de vérifier les nouvelles capacités de combat de Sélipa. C’était un sacré changement d’atmosphère. Il y a à peine quelques minutes, les deux femmes se faisaient passionnément l’amour, et, maintenant, Sélipa allait devoir se battre.

Conscients de la puissance délirante de la Super Saïyen, les Xénomorphes se montraient plus prudents. Ils se déplaçaient pour l’attaquer de toute part, non pas en se servant de leurs queues caudales, mais en lui sautant tout simplement dessus…

De façon tout à fait inattendue, c'est un piège qui s'est refermé sur toi - une embuscade de Xénomorphes prêts à en découdre ! Ils se sont manifestés alors même que tu t'étais penchée sur le corps inerte de ta précieuse Désirée, encore à moitié ensevelie parmi les décombres.
Une lame en forme de queue s'est précipitée vers ta gorge ; tu l'as arrêtée d'un simple mouvement de bras avant de t'en emparer pour fracasser son détenteur contre ses diables de congénères avec une violence inouïe.
Le parfait résultat de ta nouvelle force, éveillée au cours d'un affrontement sexuel totalement disproportionné !
Celle qui a été ta solide partenaire avant cette terrible et regrettable explosion te suggère alors de t'éloigner des ruines de l'hôtel de ville. Tu lui aurais bien dit d'aller se faire foutre par une autre queue que la tienne mais, malheureusement, Fragile dispose d'un argument de poids : la survie de Désirée.

- Tu ne perds rien pour attendre...

Tu te détournes de la mairesse, tes pieds se soulevant lentement des décombres. Les Xénomorphes semblent tout particulièrement attirés par cette furieuse lumière qui se dégage de ta silhouette. En les regardant, tu as l'impression de promener tes yeux bleutés sur une ribambelle de moustiques. De gros insectes qui te tournent autour au risque de se convertir en une vulgaire tâche d'hémoglobine.

- Vous aussi, bande de connards...

Attendre ? Ils n'en ont pas la patience ! En produisant un sifflement atroce, ces créatures stupides te bondissent dessus.

- HAAAA !!

Ton aura suffit à les repousser. Propulsés en arrière, ils traversent les débris sans subir de gros dégâts. Mais ce n'est jamais qu'un début. Un modeste apéritif tandis que tu fends l'air en direction d'un de ces monstres aliénés. Tu lui décoches une droite emplie de véhémence, arrachant à moitié sa longue tête dépourvue d'yeux. Un sang acide se met à couler de sa déchirure au cou. Ça ne t'éclabousse pas dessus ; le feu vrombissant de ton aura étincelante te protégeant de sa mortelle toxicité.

- Saleté de larve !

Ta main lui enserres ce qui lui sert de front. En tirant sauvagement vers le haut, tu le décapites. Sa dépouille n'a pas encore touché le sol qu'un autre Xénomoprhe, toutes griffes dehors, te fonce dessus ! Tu l'interceptes d'un coup de pied retourné, l'envoyant tournoyer dans le décor comme une toupie. L'assaillant suivant s'avère non moins suicidaire que lui, cherchant à te croquer un morceau quoi qu'il puisse lui en coûter. Etouffée par ta rage dorée, cette peur désuète de finir dévorée par ces abominations t'es devenue étrangère. D'un formidable faisceau de Ki, tu vaporises instantanément cette énième ordure.

- Dégagez - et fissa !

Le Xénomorphe que tu as précédemment éjecté s'élance à nouveau vers toi, sa gueule suintant de ce sang ignoble. Ton poing gauche s'y enfonce comme dans du beurre, défonçant au passage sa mâchoire fumante. Tu glisses ton autre main imprégnée de Ki dans cette écœurante ouverture. S'ensuit tout une série de craquements pas très glamour.
En cet instant dérangeant, un certain sadisme se lit sur ton visage.

- RAAAAHHH !!!

Dans un rugissement à faire pâlir un Oozaru, tu l'écartèles par la gueule ! Brisé à jamais, le Xénormorphe s'écrase parmi les décombres.
Tu te tournes impérieusement vers une poignée de ces infâmes bestioles. Elles en ont effectivement profité pour rappliquer pendant que tu avais le dos tourné...
Je vais me les faire. JE vais les anéantir.
Sans émettre l'ombre d'un avertissement, tu te précipites vers elles en un éclair, bien déterminée à toutes les saigner jusqu'au dernier.

Sélipa avait une puissance folle, surclassant totalement les Xénomorphes. Elle les attaquait avec rage, et parvint à en déchiqueter un en attrapant sa mâchoire, et la broya en l’écartelant, brisant sa mâchoire. Sélipa fusa ensuite vers d’autres Xénomorphes. Rapide et puissante, elle les massacra sans difficulté. Elle transperça la poitrine de l’un d’entre eux, et repoussa son cadavre. Sélipa se dirigea ensuite vers un autre Xénomorphe… Quand un poing la frappa sur la joue.

Le choc propulsa Sélipa dans le décor. Elle glissa sur l’avenue bordant la mairie, défonça le mur, et atterrit dans la plage en contrebas, roulant sur le sable. Le coup provenait d’une femme qui se rapprocha lentement. Aussi belle que sensuelle, Xenoa était une Cérébrate, disposant de capacités de combat assez élevées.

« Depuis quand les Saïyen sont blonds ? Tu dégages une quantité d’énergie phénoménale, mais je ne peux pas te laisser détruire cette ville ! »

Xenoa se projeta alors sur Sélipa. Elle envoya une attaque psionique, envoyant ainsi une onde qui déstabilisa suffisamment Sélipa pour que Xenoa, en volant, enroule un tentacule autour de son cou, et l’emmène le long de l’eau. Le corps de Sélipa glissa sur l’eau, et Xenoa la relâcha avant qu’elle ne lui arrache son tentacule. Xenoa volait avec des ailes qui avaient jailli de son dos, de belles ailes noires. Elle se trouvait au-dessus de Sélipa.

« Tu vas te calmer, ou je dois te calmer ? Toute cette décharge de sexe en toi, ça t’a mis dans un de ces états ! Désirée va se remettre, tu sais, ton explosion de Ki n’a provoqué aucun désordre. Tu ne voudrais pas retourner tranquillement faire l’amour à toutes les habitantes du village ? »

Xenoa avait beau être une Cérébrate, elle n’était pas sûre de pouvoir retenir Sélipa. À ce stade, seule Sarah Kerrigan serait de nature à pouvoir la combattre… Mais la Reine des Lames n’était pas encore là !

C'est prodigieusement galvanisant ! Diable que tu te sens bien à défoncer ces hideuses créatures qui ne te reviennent pas. Tu n'éprouves plus aucune retenue face à elles, les broyant ou les transperçant dans le vif. Tu peux te faire plaisir avec ce manteau de puissance dans lequel tu t'es enveloppée, le sang acide de ces horreurs s'évaporant avant même d'entrer en contact avec tes chairs.

- Vous pouvez courir mais pas vous enfuir !

Tu tends le bras vers cette prochaine proie bien juteuse. Tu n'attends jamais ta cible, coupée au vol par un impact sourd contre ta joue ! Le choc est tel qu'il t'envoie valser dans le décor, te fait traverser un mur, une avenue, puis rouler le long de la plage. Tu te rétablis dans le sable chaud. Une secousse de la tête plus tard, ton regard coléreux se braque sur ta nouvelle adversaire.
Une autre Xéno, à en juger par sa combinaison d'un noir luisant et sa coiffe surchargée en tentacules obscurs.
Ton apparence semble beaucoup la surprendre - à l'instar de ton énergie fluctuante - mais ça ne l'empêche pas de renouveler son assaut.
Cette onde psychique qu'elle t'a balancée te fait grimacer et perdre l'équilibre. Instant de déstabilisation dont elle se sert pour t'enrouler un tentacule autour du cou avant de te projeter dans la mer.

- Espèce de... HMPFH !

Transportée au beau milieu de l'eau, tu finis pas déchirer à mains nues son appendice grotesque. Tu ne coules qu'une fraction de seconde avant de crever la surface dans un élan de rage pure. Ton regard tombe sur la suicidaire qui a initié ce duel. La folle s'est fait pousser des ailes dans le dos. Tu n'es donc pas la seule à pouvoir te battre dans les airs.

- Qui es-tu, crevure, pour oser venir me faire chier après m'avoir lancé tes chiens noirs aux trousses ?

Elle ne prend même pas la peine de se présenter, remplaçant ces bien modestes civilités par de la menace et - pire encore - un ordre qui te fait passer pour une vulgaire consommatrice de bétail humain.
Cet affront... c'en est déjà plus que tu ne le peux supporter avec ta récente transformation !

- Tu ferais bien mieux de t'occuper de ton propre cul !

Ton impulsion aérienne provoque un petit bang sonore. La Xéno n'a pas le temps de te voir fondre sur elle. Ou peut-être bien que si, tout compte fait ; mais cette image de toi en gros plan qui lui tombe sous le nez n'est qu'un leurre - une illusion qui se dissipe à la manière d'un mirage. Tu as bifurqué sur sa droite afin de pénétrer sa garde et de lui enfoncer ton poing juste sous les côtes. Une frappe qui fait vibrer les atomes autour de vous mais qui ne l'éjecte pas pour autant. Son cuir semble plus solide que celui de ses laquais.
Eclaboussée par la vigueur de ton aura, la Xéno ne peut qu'avoir chaud.

- Vous m'avez pris pour quoi ? votre fornicatrice de compét' ?

Tu lèves tes mains jointes au-dessus de ses tentacules agités. La manchette qui s'abat sur le haut de son dos l'expédie droit sous les eaux, à la vitesse d'une torpille !

- Ne me prends pas de haut, sous-fifre.

Tu craches dans le tourbillon aqueux que son corps noirâtre a creusé. L'eau se referme sur le tout alors que tu reprends doucement de la hauteur. Dans l'histoire, cette timbrée n'est pas la seule à avoir commis une erreur ; le souvenir d'un Désirée inconsciente et prisonnière des décombres te hante toujours, ajoutant du feu à ta colère et de la culpabilité à ton âme. Un mélange chaotique qui ne fait pas bon ménage avec ta rage dorée à peine éveillée.
Il te faut retourner en ville, et vite.